Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le gouvernement gabonais et la coordination sous-régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale, viennent de parapher un nouveau cycle de coopération.

La signature de cette convention a été actée, ce 26 octobre 2017, par le ministre de l’Agriculture de l’Elevage, chargé du Programme GRAINE, Yves Fernand Manfoumbi, représentant le gouvernement gabonais, et le représentant de la FAO au Gabon et Sao Tomé, Helder Muteia.

Ce nouvel engagement amène le gouvernement gabonais et la FAO à mobiliser un financement de 4 087 500 000 Fcfa, pour la période allant de 2018 à 2023, et dont 1 325 057 504 Fcfa destinés pour le soutien à la réalisation du PTA de l’Année 2018.

Selon les autorités gabonaises, la signature de cette nouvelle convention avec la FAO, traduit la détermination à faire de l’agriculture, un secteur majeur à la diversification de l’économie du pays.

Stéphane Billé

Le Groupe Videndi Africa (GVA) a mis sur le marché il y a peu, son offre de fibre optique à domicile FTTH à 45 000 FCfa par mois. Avec la perspective de voir ses parts de marché s’éroder considérablement, l’opérateur de téléphonie Gabon Telecom, vient lui aussi de lancer son offre FTTH.

Pour garder une bonne partie de la clientèle à la recherche du très haut débit stable avec une connexion ultra rapide et fluide, en plus d’une utilisation sur plusieurs écrans et un service client dédié, l’opérateur a baissé les prix à 25 000 FCfa pour les box de 10, 20 et 30 Mbps.

«En rendant la fibre optique de plus en plus accessible à une large frange de la population, Gabon Telecom est déterminée à faire de la fibre optique son offre Internet de base.», explique le directeur général, Abderrahim Koumaa (photo).

Une deuxième gamme composée des débits 50, 75 et 100 Mbps est également proposée.

SeM

C’est sur les ruines de l’ancienne Société gabonaise de développement de l’élevage (Sogadel) encore appelée ranch Ngounie, que la société indienne Life Ressources Sa (L7H), va injecter 20 milliards de FCfa dans la production de viande notamment.

Le projet développé en partenariat public-privé, va ainsi permettre à cet ancien fleuron de la chaîne agroalimentaire du pays, fermé il y a 20 ans pour des questions de gouvernance, de reprendre du service et résoudre la question des importations de viandes et de volailles au Gabon.

Le contrat signé le 18 octobre entre les deux parties permettra lors de la mise en œuvre du projet, de créer 500 emplois directs et 2 000 indirects. L7H, déjà basée au sein de la Zone économique de Nkok et à Ntoum, deux localités de la périphérie de Libreville où elle développe la production de poulets, va produire des céréales, des vivres et de la viande de mouton.

«Comme tout chef d’entreprise qui veut une intégration horizontale et verticale de ses activités, il fallait trouver des sites pour générer les matières premières ; c’est pourquoi ils ont choisi le ranch Ngounié pour développer le maïs, le soja, la banane et l’élevage de mouton. Les activités vont s’étendre en deux phases de deux fois 10 milliards de FCfa. Ce sera donc un investissement de 20 milliards ici dans la Dola, pour permettre d’éclore cette activité.», explique Yves Fernand Manfoumbi (photo), ministre de l’Agriculture.

Au Gabon, les importations de volailles ont culminé à 85 millions de tonnes en 2015 et coûté 200 milliards de FCfa. D’où les ambitions de production de 36 millions de tonnes de volailles par an que vise le pays.

SeM

En l’espace d’une semaine et ce, après la menace de sanctions de la présidence de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) en direction de deux Etats réfractaires à la libre circulation des personnes et des biens, la Guinée équatoriale a finalement décidé d’ouvrir ses frontières aux citoyens de la zone.

Comme au Gabon, au Tchad, au Congo ou en République centrafricaine, la Guinée équatoriale conditionne l’accès sur son sol par la possession d’un passeport biométrique et accorde un séjour de 90 jours maximum à tout citoyen communautaire.

« Tout ressortissant des pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Tchad) peut désormais entrer sans visa en Guinée équatoriale, mais doit être détenteur d’un passeport biométrique. », précise le communiqué du gouvernement, lu à la télévision nationale.

Il y a trois ans, rapporte Africanews, la Guinée équatoriale, petit émirat pétroler du golfe de Guinée, avait renoncé à appliquer la directive communautaire décidée en 2013 par les chefs d’Etat, portant sur les dispositions de l’Acte additionnel n° 01/13-Cémac-070-U-CCE-SE du 25  juin 2013 sur la suppression  des visas pour les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire. Les autorités du pays avaient alors excipé des raisons sécuritaires.

SeM

 

Le ministre d’Etat, en charge de la Communication, de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze a reçu des jeunes starter-upeurs gabonais cette semaine.

Cette rencontre a constitué l’occasion, pour ces porteurs d'idées innovatrices de lui présenter plusieurs projets. Il s’agit notamment du concept Elam Education, qui consiste en une plateforme d'orientation scolaire, de ressources pédagogiques en ligne; et le projet CiteOS, une plateforme d’e-administration, constituée d’un guichet électronique de documents.

L’occasion a également été donnée à Lee Patrick Ekouaguet, concepteur du premier smartphone Gabonais de présenter son « génie » au ministre d’Etat.

Au regard de la dimension de leur ingéniosité, Alain-Claude Bilie-By-Nze a non seulement reconnu la pertinence des projets présentés qui correspondent tous, selon lui, aux besoins réels du pays, mais également exprimé la volonté des pouvoirs publics d'accompagner tous ces jeunes développeurs.

Stéphane Billé  

En prélude aux travaux du segment de haut niveau de la 23e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, (COP 23), les ministres africains de l'Environnement, se réuniront le 14 novembre 2017, à Bonn en Allemagne.

Cette réunion consultative sur la COP 23 qui se déroulera à Bonn, du 6 au 17 novembre 2017, aura pour objectif principal, de permettre au Groupe de négociateurs africains (GNA) sur le changement climatique, de tenir les ministres au courant de l'état d’avancement des négociations.

Organisée sous l’égide de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE), cette réunion sera également l'occasion pour le GNA de travailler avec les ministres africains, en vue de développer une position commune sur les questions clés des négociations. Cela, afin de les aider à collaborer efficacement avec leurs homologues des autres régions du monde, lors du segment de haut niveau des négociations, qui devrait débuter le 15 novembre 2017.

Cette rencontre devrait enfin fournir une plateforme de vue commune africaine afin de faire avancer la mise en œuvre de l'Accord de Paris.

Le Gabon qui assure la présidence de la CMAE depuis juin 2017, devrait naturellement prendre une part active à cette rencontre. Dans ce cadre, au niveau du ministère de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, les préparatifs vont bon train, sous la conduite du ministre d’Etat, Pacôme Moubelet Moubeya (photo).                                             

Stéphane Billé

La conférence des maires d’Afrique centrale s’est ouverte à Libreville en présence du secrétaire permanent de l’association des maires francophones, Pierre Baillet. Les élus locaux de l’espace communautaire sont réunis à l’effet de renforcer la représentation des autorités locales.

Selon les organisateurs, l’Afrique centrale est aujourd’hui en pleine croissance économique et les organisations d’intégration régionale jouent un rôle non négligeable dans le quotidien des autorités locales, notamment en matière d’adoption de normes.

Pour le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet (photo), «la place reconnue aux villes et aux élus locaux dans les politiques de bonne gouvernance, fait d'eux des partenaires de choix dans la recherche commune des voies et moyens pour l’édification d’une zone économique sous régionale émergente à l’horizon 2025».

Celle-ci devrait permettre une intégration économique des villes frontalières de la Cemac et contribuer au renforcement des échanges commerciaux entre Etats.

SeM

 

Dans l’optique d’être en phase avec la conjoncture économique actuelle, et de répondre aux exigences du Mémorandum des politiques économiques et financières conclu avec le Fonds monétaire international(FMI), dans le cadre du programme de relance de l’économie, le ministre du Budget et des comptes publics, Jean Fidèle Otandault (photo), vient de décrire le rythme de la consommation des ressources publiques.

Dans un contexte marqué par les tensions de trésorerie qui freinent l’atteinte des objectifs du gouvernement, le grand argentier soumet désormais la prise en charge par le trésorier central, de la transmission des journées comptables et des ordonnances de paiement traitées, à l’autorisation préalable du ministre du Budget et des comptes publics.

Cette précaution intervient au moment où les queues de budget sont soufflées par des dépenses dont l’opportunité reste souvent questionnable au regard du volume des instances en souffrance au trésor.

Ainsi, pour éviter aux caisses de l’Etat une asphyxie financière, et contenir les abus de certains gestionnaires de crédits, le ministre du budget prévient contre toute dérive pouvant empêcher l’atteinte des objectifs signés avec le FMI. Car, pour lui, toute autre disposition présentant des risques de remise en cause des accords conclus avec les partenaires, doit être évitée.

Mais, dans le cadre de l’accord signé avec le FMI, le niveau des instances ne doit pas franchir le seuil de 10%.

SeM

C’est à l’invitation du Prince Charles et du président de la multinationale Unilever, Paul Polman, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a participé à une réunion de haut niveau sur le développement durable et le changement climatique.

D’après la presse présidentielle, cette rencontre portait sur l’approvisionnement agroalimentaire à l’horizon 2020 à travers la lutte contre la déforestation. Cette concertation qui se tient à quelques semaines de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP23) qui se tient à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre prochain, a vu la participation de chefs d’entreprises, décideurs politiques et organisations de la société civile.

En marge de cette réunion, le Chef de l’Etat gabonais a profité pour échanger avec les officiels britanniques sur les opportunités d’affaires dont regorge le Gabon.  Les entretiens avec le ministre anglais des Affaires étrangères, Boris Johnson, augurent selon la presse présidentielle, de lendemains qui écriront de nouvelles pages dans les relations économiques entre les deux pays.

SeM

Depuis le 23 octobre dernier, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Libreville. L’objet de cette mission, conduite par Alex Segura-Ubiergo, le chef de division adjoint du département Afrique, est d’aider les autorités à évaluer la situation économique du pays, indique-t-on au ministère du Budget.

Cette mission, de manière technique, vise précisément à «revoir la mise en œuvre du programme économique du Gabon et les perspectives de croissance; analyser les perspectives budgétaires; voir la situation de la balance des paiements et les perspectives de l’économie du Gabon à moyen terme», poursuivent les mêmes sources.

Ce 24 octobre 2017, l’équipe du FMI a eu une séance de travail avec le ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault. Les sujets évoqués portaient notamment sur la crise économique que traverse le Gabon ainsi que sur les mesures prises par le gouvernement pour l’endiguer.

Durant les échanges, le ministre d’Etat, Jean-Fidèle Otandault, a exprimé la gratitude du Gabon à l’endroit du FMI. « Vous êtes un bon partenaire pour le pays et je tiens, au nom du gouvernement, à vous en remercier », a-t-il affirmé au chef de la délégation. Tout comme, il a rappelé aux représentants du FMI «la nécessité pour son pays de percevoir le reste des fonds promis, afin de pouvoir régler les dettes intérieures et extérieures, et de relancer l’économie».

En guise de réponse au membre du gouvernement, Alex Segura-Ubiergo a promis qu’il appuiera le dossier du Gabon dans ce sens. L’objectif étant de permettre un décaissement de plus de 400 milliards de FCFA, dès novembre prochain, et le reste des fonds en décembre.

Les deux parties ont également eu des échanges sur la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie (PRE), la qualité de la gestion des finances publiques, le récent paiement des primes aux régies financières, ainsi que sur les perspectives de croissance du Gabon qui selon le ministre d’Etat, connaîtra une hausse de 3% en 2018.

Au terme de l’entretien, Alex Segura-Ubiergo a signifié sa satisfaction quant à la mise en œuvre du programme économique du pays. « Je peux assurer, qu’à ce jour, le FMI est satisfait de la mise en œuvre du programme économique.», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que : « le FMI soutiendra les efforts consentis par l’Etat gabonais, dans le but de lui permettre de surmonter cette crise difficile due à la baisse du prix du baril de pétrole ».

Pour rappel, le crédit approuvé par le FMI, au titre de son Mécanisme élargi de crédit, s’inscrit dans le cadre d'un accord triennal qui s’élève à 386 milliards de FCFA. A ce jour, 31% des promesses de financement ont été décaissés, soit environ 200 milliards de FCFA. Il reste ainsi pour l’ensemble plus de 400 milliards de FCFA à percevoir.

Stéphane Billé

 

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