Dans le but de maximiser les ressources de l’Etat, le ministère du Budget vient de prendre un certain nombre de dispositions afin de permettre à l’Etat de mettre en œuvre le Plan de relance de l’économie, de réaliser les investissements nécessaires dans les secteurs sociaux mais également, de respecter ses engagements vis-à-vis des partenaires sociaux.
Parmi ces mesures qui sont intégrées dans la Loi de finances 2018, on peut notamment citer la mise en œuvre des dispositions relatives à l’Impôt synthétique libératoire (ISL).
Divers secteurs d’activités sont ainsi concernés par cet impôt. Son montant, fixé par le projet de Loi de finances, varie selon la nature de l’activité et selon les villes et les localités concernées.
L’ISL concerne tout genre de commerces ainsi que diverses activités qui auraient pu être catégorisées dans l’informel jusqu’alors. On parle, à titre d’exemple, du brocanteur, du commerce de charbon de bois, du petit commerce de détails, de la briqueterie, de la vente de bétail, des boutiques de coiffure, des cordonniers et maroquiniers, du commerce ambulant, des garagistes et des mécaniciens, des épiciers, des bouchers etc.
Une activité de briqueterie, par exemple, permettrait à l’Etat d’engranger dans les grandes villes du pays, 370 000 FCfa, ou 300 000 FCfa dans d’autres communes, ou 210 000 FCfa au niveau des départements. Autres exemples, un brocanteur de Libreville, s’il importe, devrait s’acquitter de 370 000 FCfa, et 300 000 FCfa s’il n’est pas importateur.
Les commerçants au petit détail dans la capitale, devraient s’acquitter de 100 000 FCfa contre 60 000 FCfa pour ceux qui sont au niveau des départements.
Au ministère du Budget, l'on indique que l’objectif visé est d’inviter l’ensemble des citoyens et des acteurs économiques, quelle que soit la nature des activités, à contribuer financièrement à la relance économique du pays.
Stéphane Billé
Yaoundé, la capitale de la République du Cameroun, a abrité, du 10 au 11 octobre dernier, une réunion de haut niveau des chefs de police de l’Afrique centrale et de l'Ouest. L’objectif de cette rencontre initiée par l'Organisation internationale de la police criminelle (OIPC INTERPOL), était de concevoir un nouveau dispositif dans la lutte contre le terrorisme.
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans ces deux sous-régions, l’Organisation internationale de la police criminelle a décidé de mutualiser ses efforts contre toutes les formes de menaces auxquelles elles sont exposées.
La délégation gabonaise qui a pris part à cette réunion, était conduite par le Commandant en chef des Forces de police nationale, le général de division Jean Clotaire Thierry Oye Zue qui, en marge de cette réunion, a également échangé avec Jorgen Stock, secrétaire général de l'OIPC-INTERPOL.
Pour rappel, l'OIPC INTERPOL est l'une des plus anciennes organisations internationales créée au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle dispose à travers le monde d'un système I24 qui donne des informations en temps réel 24/24.
Stéphane Billé
Selon le rapport du Comité de convergence rendu public, le 5 octobre à Paris (France), lors de la réunion des ministres des finances de la zone franc, la production de pétrole brut a diminué de 7,5 % au niveau de la Cemac, pour se situer à 44,3 millions de tonnes en 2016.
L’on note dans ce document que tous les pays producteurs ont diminué leurs productions. Le Cameroun a vu sa production baisser de -3,7 % pour se situer à 4,7 millions de tonnes. Au Congo, c’est une baisse de -4,2 %, qui s’établit à 11,4 millions de tonnes.
Au Gabon, la chute est de -3,7 % pour se situer à 11,5 millions de tonnes. En Guinée équatoriale, c’est -15,7 % pour revenir à 10,2 millions de tonnes. Et au Tchad, c’est -9,7 % pour s’établir à 6,5 millions de tonnes.
Au total, le secteur pétrolier a contribué négativement à hauteur de 1,7 point à la croissance.
En 2016, le PIB réel de la Cemac s’est contracté de 0,4 %, contre une croissance de 1,8 % en 2015, en raison de cette baisse de la production pétrolière et du ralentissement du secteur non pétrolier, souligne le Comité de convergence.
S.A
BgfiBank au Cameroun annonce que désormais ses guichets seront ouverts jusqu’à 20h. Le service s’appelle « BgfiNight ». Le groupe Bgfibank explique c’est « une offre exclusive » qui donne accès aux prestations bancaires au-delà des horaires habituels. Et qu’une équipe dédiée se met à la disposition des clients pour effectuer des opérations en « toute sécurité ».
Pareil service a déjà été instauré au Gabon en avril 2016, ça s’appelle « BgfiTime ». Les guichets ferment aussi à 20h, du lundi au vendredi, au lieu de 17h comme cela se fait dans les autres banques. Désormais donc, les clients au Cameroun et au Gabon, peuvent aller effectuer leurs transactions jusqu’à la tombée de la nuit.
BgfiBank Cameroun voit ses parts de marché s’améliorer d’année en année. Sur un marché de 15 banques, elle se classe, à fin décembre 2015, à la 6e position pour le volume de crédits, et 8e pour le volume de dépôts.
La performance commerciale de BgfiBank Cameroun se traduit par une forte croissance du portefeuille crédits (114,470 milliards de Fcfa en 2013, contre 132,807 milliards en 2014 et 172,415 milliards en 2015), et une augmentation plus modérée des dépôts : 103,744 milliards en 2013, contre 148,425 milliards en 2014, et 159,403 milliards en 2015.
Sylvain Andzongo
Le Gabon est engagé dans un processus de relance de l’industrie du cinéma et du spectacle. C’est tout le sens que l’on peut donner à la cérémonie de pose de première pierre des travaux de construction d'une salle de cinéma et d'animation culturelle, le 10 octobre 2017 à Port Gentil, par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.
Présentant ce projet baptisé « salle canal Olympia », son initiatrice, Corinne Bach, vice-présidente du groupe Vivendi village, a indiqué que l’infrastructure est constituée de deux facettes.
La première, une salle de cinéma de 300 places et une scène ouverte à l'extérieur, construite pour accueillir des milliers de mélomanes. Tandis que la seconde, est dotée d'équipements de projection et de sonorisation des plus modernes.
C’est d’ailleurs ce second espace qui devra permettre des projections numériques avec des écrans scope, son dolby 7.1, afin de sortir des films diffusés simultanément dans le monde et conformes aux standards internationaux.
Se réjouissant de cet investissement, le maire de Port Gentil, Bernard Aperano, a exprimé toute sa gratitude au gouvernement, pour l'érection dans sa cité, d'un nouvel espace public, d'échange culturel et de partage.
Pour le ministre d'Etat en charge de la culture, Alain Claude Billy Bi Nze : « ce projet symbolise l’engagement du gouvernement dans la réalisation de grands projets d'investissement, afin d'accroître le niveau de production culturelle et cinématographique au Gabon, notamment à Port Gentil et à Libreville ».
Stéphane Billé
En séjour au Maroc, le ministre gabonais des Sports, du Tourisme et des Loisirs, Mathias Otounga Ossibadjouo a échangé vendredi dernier, avec le Directeur général de la Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, sur le rôle que pourrait jouer sa compagnie aérienne, dans la relance du tourisme gabonais.
Il s’agit en effet d’examiner les possibilités et les disponibilités de la RAM, qui dessert le Gabon, afin de booster le tourisme au Gabon et de lui redonner un véritable allant.
Dans ce cadre, Mathias Otounga Ossibadjouo a également édifié Abdelhamid Addou sur le potentiel touristique gabonais et, par conséquent, des voies à explorer pour créer un triangle d’actions porteuses entre l’Office national marocain du tourisme (ONMT), la RAM et le Gabon. «Ce qui pourrait aussi constituer une excellente ouverture vers certains Etats enclavés de la sous-région d’Afrique centrale et accroître l’activité de la RAM dans cette zone.», a indiqué le ministre.
Maitrisant parfaitement toutes les interactions entre tourisme et transport aérien, le Dg de la RAM s’est dit ouvert à toutes ces différentes opportunités allant dans le sens du renforcement de la coopération entre le Gabon et le Maroc, singulièrement, en matière de tourisme.
Stéphane billé
La Guinée équatoriale et le Gabon risquent des sanctions pour non-respect de la libre circulation au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). C’est la décision prise par le Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), qui s'est réuni, le 28 septembre 2017, à Douala, au Cameroun.
A la lecture du communiqué final des travaux signé par Gilbert Ondongo, le président du Comité, l’on note dans un premier temps qu’il y a eu rappel de la décision des chefs d'Etat de la Cemac prise lors de leur dernier Sommet a Djibloho (Guinée équatoriale), en février 2017. A cette occasion, il avait été décidé de rendre effective et de manière immédiate cette libre circulation des personnes et des biens.
Sans nommément citer le duo (Gabon et Guinée équatoriale) qui freine des quatre fers, le Comité de pilotage « a recommandé à la Commission de la Cemac de réfléchir sur la nature et les modalités d'application des sanctions à infliger aux Etats membres ne se conformant pas à cette haute décision des chefs d'Etat ».
Pour rappel, cela fait déjà plusieurs années que les autorités de la Cemac ont convenu de ce que les ressortissants des pays de la zone sont autorisés à circuler sans visa à l’intérieur du territoire communautaire. Ils doivent juste être munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport Cemac biométrique homologué.
Seuls le Cameroun, le Tchad, la Centrafrique et le Congo respectent cet accord.
Sylvain Andzongo
Le comité tripartite de lutte contre la vie chère, composé du gouvernement, des opérateurs économiques et des consommateurs, après son installation par la ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betha Essoukou, s’est réuni au siège du ministère de l’Economie à Libreville, à l’effet de donner du contenu aux missions de ce groupe qui devra, entre autres tâches, veiller à l’application de la nouvelle mercuriale entrée en vigueur, le 18 septembre dernier, sur l’étendue du pays.
Selon la direction générale de la consommation et de la concurrence, ce comité aura pour mission principale l’examen des points de discussion restés en suspens lors des négociations ayant abouti à l’élaboration et l’adoption de la nouvelle mercuriale, l’identification des autres produits pouvant entrer dans le panier des denrées soumises au régime des exonérations fiscales ou qui devront sortir de ce lot pendant une période.
Compte tenu des plaintes récurrentes issues des régions reculées du pays, le comité devra également proposer une grille de prix homologués devant être appliqués dans ces zones afin que les mesures gouvernementales impactent l’ensemble des populations.
«Les provinces ne cessent d’appeler pour dire qu’il se passe un désordre incroyable dans l'arrière-pays concernant la mise en place de la nouvelle mercuriale dont les populations ont du mal à voir les effets positifs», s’indigne le directeur général de la consommation et de la concurrence.
SeM
Pacôme Moubelet Boubeya, ministre des Forêts, de la mer et de l’environnement, a effectué une tournée dans les usines de transformation du bois installées au sein de la zone économique spéciale de Nkok.
Les patrons des usines de sciage, déroulage, plaquage et de fabrication de meubles, ont expliqué le fonctionnement de leurs entreprises ainsi que les perspectives en matière de production, d’emplois et de développement des activités.
Les problématiques liées à la diversification de l’économie et de la gestion durable des forêts permettant un meilleur apport du secteur bois à la croissance économique du Gabon, profitant à la création d’emplois et contribuant à un meilleur développement des communautés vivant à proximité des permis forestiers, ont également été abordées par le membre du gouvernement et les chefs d’entreprises.
«Cette visite marque le ton d’une nouvelle méthode de travail et de concertation avec les industriels du bois basés au sein de la ZES de Nkok ; méthode qui se veut pérenne et nécessaire pour maintenir un cadre de concertation permanent avec les opérateurs économiques », explique-t-on.
SeM
Face à la concurrence que livrent les TIC aux services traditionnels de la poste tels que le courrier, par exemple, les responsables de la Poste du Gabon entendent ne pas se faire avaler par l’émergence et la dictature du courrier électronique.
Aussi, rapporte la presse locale, la Poste du Gabon a-t-elle axé son action autour de la promotion des valeurs de l’entreprise, le renforcement des partenariats stratégiques, ainsi que la valorisation du capital humain.
«Nous devons aller dans le sens de la transformation de façon interne, afin de satisfaire les besoins de la clientèle et d’offrir des produits de qualité », explique un conseiller en courrier au sein de cette entreprise, à l’occasion de la journée mondiale de la poste.
Le courrier est devenu, ces derniers temps, le talon d’Achille de la Poste. C’est pourquoi les responsables se sont associés les services informatiques et ont développé un système d’information qui permet de doper la distribution dans le pays, et d’assurer la traçabilité des courriers.
Avec la mairie de Libreville, des partenariats ont été noués et, à terme, assurent les dirigeants, ils permettront grâce à l’adressage de la ville, de rendre dynamique le service dans divers points.
SeM