Les nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi des finances 2017 ainsi que les droits et obligations des contribuables du Code général des impôts ont été expliqués aux chefs d’entreprises de la zone économique spéciale de Nkok.
La direction générale des Impôts à travers la direction des régimes spécifiques, a rencontré les opérateurs de cette zone sous douane ce 9 février à l’effet de les instruire sur leurs différents droits et obligations en matière fiscale.
A la suite de cette présentation, la direction générale des impôts a tenu à présenter à ces hommes d’affaires, le fonctionnement de l’application E-Tax, un outil de facilitation des transactions fiscales qu’elle a mise sur pied il y a peu.
«Outil sécurisé et plus rapide» notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption et les gains de temps, la Télédéclaration et les Télépaiements, ou paiement, en ligne, permettent à ces opérateurs économiques éloignés du centre urbain, de s’acquitter de leurs obligations fiscales sans recourir aux déplacements dans un centre des impôts.
Auxence Mengue
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Graine qui vise à émanciper le Gabon de la dépendance alimentaire, le président de la République a décidé de subventionner les activités des membres des coopératives agricoles, en vue de les aider à soutenir leur engagement dans ce programme. Cette prime d’incitation à l’effort, instituée depuis un an et qui s’élève à 100 000Fcfa par membre de coopérative, a été versée jusqu’ici à 108 coopératives des six provinces où le programme a déjà été lancé.
«Le programme Graine a démarré dans l’Ogooue-Ivindo en mars 2015 et se déroule très bien. Plus de 4000 hommes et femmes de tous âges, sont engagés dans près de 170 sociétés réparties sur l’ensemble de la province avec plus de 400 hectares de plantations en production », indique un représentant des coopératives.
L’attribution de cette récompense à l’effort n’a pas toujours été sans problème. Malgré son institution, du fait de la situation économique difficile que traverse le pays, les engagements de l’Etat ont pris du retard. Ce qui n’a pas manqué de courroucer quelques-uns.
Une situation qui a conduit Yves Fernand Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture en charge du programme Graine, à apporter des assurances quant à la mise en route du règlement définitif de cette question. Car, seule la performance devra désormais ouvrir la voie à l’attribution de cette prime. «Désormais, toutes les distorsions liées à cette subvention sont totalement maîtrisées, permettant ainsi à cette prime d’avoir l’effet stimulateur recherché, notamment auprès des jeunes», souligne le ministre qui poursuit : «les malentendus nés de l’octroi de cette prime d’incitation ont été aplanis.»
Auxence Mengue
Sur convocation d’Obiang Nguema Mbasogo, président en exercice et président de la République de Guinée équatoriale, une session ordinaire de la conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se tiendra le vendredi 17 février 2017 à Oyala, en Guinée équatoriale.
Dans cette perspective, la 31è session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac) est organisée au pays d’Obiang Nguema du 07 au 15 février 2017 pour préparer les sujets qui seront à l’ordre du jour du Sommet.
A l’ouverture de l’Ueac, le président du Conseil des ministres, Baltasar Engonga Edjo’o, a indiqué que, « cette session sera principalement consacré à l’analyse du projet de budget et du plan d’action 2017, qui a été défini lors des dernières assises du Conseil ministres de l’Ueac, dans un contexte où l’évolution de la crise économique devrait nous rappeler l’impérieuse nécessité de mener les réformes de nos économies par rapport au secteur pétrolier ». Il aussi relevé qu’il est temps pour les pays de l’espace communautaire de conclure certains chantiers. En l’occurrence, la rationalisation des écoles de formation et l’élection des députés communautaires au suffrage universel indirect.
Au-delà de la question budgétaire, la vice-présidente de la Commission de la Cemac, Rosario Mbasogo Kung Nguidang, a indiqué à son tour que les assises devraient aborder la poursuite de la mise en œuvre de réformes institutionnelles avec l’installation des cours communautaires, le renforcement de l’union douanière, avec le dossier sur la libre circulation des personnes, la consolidation du marché commun, avec l’état d’avancement des négociations de l’Accord de partenariat économique entre l’Afrique centrale et l’Union européenne. Sans oublier l’assainissement des financements publics communautaires, avec l’état d’avancement de la mise en œuvre des directives du cadre harmonisé de gestion publiques de la Cemac.
SA
Le Gabon pourrait intégrer le processus de Kimberley (système international de certification des diamants bruts) cette année. En attendant l’admission à cette initiative à laquelle le pays candidate depuis novembre 2015, une session de formation, organisée par le consortium GAF AG/Sofreco a permis de sélectionner trois ingénieurs qui perfectionnent leurs connaissances dans l’évaluation des pierres précieuses.
En plus de cette sélection des experts qui vont représenter le pays au sein de ce cartel, le gouvernement anticipe également son admission par l’acquisition du matériel de gemmologie. La formation théorique organisée à Libreville à l’intention des six agents évaluateurs de diamants bruts, issus des directions générales en charge de la gestion des activités minières du ministère des mines, a permis de poser les jalons d’une expertise locale en matière de certification diamantifère.
Pour le gouvernement qui veut diversifier son économie en actionnant tous les leviers de la production, la promotion et la mise en valeur d’autres richesses du sous-sol constitue une autre alternative au tout pétrole. Du coup, l’adhésion au processus de Kimberley apparaît utile en termes de traçabilité de la production nationale et d’accès aux marchés mondiaux de diamants bruts.
Comme autre action qui montre la volonté et la détermination des dirigeants à intégrer le système international d’évaluation des diamants, le pays entend rapidement mettre sur pied, à l’issue de la formation des ingénieurs actuellement en stage de perfectionnement pratique à l’Institut national de gemmologie de Paris, le Bureau national d’experts et d’évaluation des diamants bruts.
Si le Gabon n’est pas mondialement reconnu comme un pays producteur de diamants, il dispose cependant de bassins diamantifères dans les régions de Makongonio, Mbigou, Malinga (sud du pays) et Mitzic (nord). Des études récentes ont également mis en avant la présence de cette ressource minérale à Lastoursville (sud) et Okondja (sud-est).
Auxence Mengue
Au moment où le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Lucas Abaga Nchama, passe le témoin au tchadien Mahamat Tolli, il dresse un bilan selon lequel, la Banque centrale a renforcé sa participation au capital de la Banque de développement de l’Afrique centrale (Bdeac) de 6 à 32%.
Ce qui signifie que sur un capital de 1200 milliards de FCFA de la Bdeac, la Beac détient actuellement des parts d’un montant de près de 400 milliards de FCFA.
Lucas Abaga Nchama rappelle que c’est grâce à la Banque centrale que la Bdeac a porté son capital de 400 milliards de FCFA en 2010 à, actuellement 1200 milliards de FCFA.
Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) détiennent chacun 8,48% du capital de la Banque de développement de la sous-région. Soit, 107,7 milliards de FCFA respectivement pour le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. La Banque africaine de développement (BAD) détient 3,38 % (40,5milliards) du capital de la Bdeac. La France, 4,23%, l’Etat du Koweit, 0,08% (1 milliard) et la Lybie, 1,67% (20 milliards de FCFA).
S.A
Le lauréat du concours «startupper 2016» vient de mettre au point une application qui prévient les échecs scolaires en permettant aux parents d’optimiser le suivi des élèves en milieu scolaire.
Accessible à partir d’un smartphone ou un ordinateur à travers un lien, l’application «Scientia» est présentée par son concepteur, comme un outil permettant aux parents, enseignants et chefs d’établissements, d’optimiser le suivi des élèves.
«Scientia commence depuis la maternelle et va jusqu’au lycée. Il permet aux parents de suivre en temps réel ce que font les enfants à l’école. Les parents n’ont pas forcément besoin de se connecter à internet, parce qu’ils reçoivent depuis leurs téléphones mobiles des alertes SMS sur les notes de l’enfant, les cours suivis et les dates des prochains devoirs», explique Claude Edouard Ossou.
En plus des parents qui disposent d’un outil de contrôle de l’évolution scolaire de leur progéniture, les enseignants, à travers cette application, disposent d’informations objectives sur les apprenants permettant de réaliser un suivi pluriannuel sur ces derniers. Pour les chefs d’établissements, Scientia offre la possibilité de piloter la gestion numérique de la scolarité.
«Nous constatons avec enthousiasme comment le numérique, par-delà la simple communication téléphonique, peut aider à régler les vraies problématiques auxquelles nous sommes confrontées», confie Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre de l’Economie numérique. «Nous encouragerons ces jeunes à aller de l’avant pour que nous puissions effectivement changer de modèle. Aller vers un modèle plus performant», a-t-il poursuivi.
Auxence Mengue
Deux ans après son lancement dans la capitale provinciale de l’Ogooue-Ivindo (nord-est du Gabon), le programme Graine livre ses premières récoltes. Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en compagnie du Premier ministre, s’est rendu à Makokou à l’effet de lancer les premières récoltes le 7 février 2017.
Pour Emmanuel Issoze Ngondet, l'agriculture, levier fondamental de la politique de diversification de l'économie, commence à porter ses fruits. Car, rappelle-t-il, le choix de cette voie, est la conséquence des signes d’essoufflement qu’avait commencé à montrer le pétrole, la matière première principale du pays.
«Plus de 4000 hommes et femmes de tous âges sont engagés dans près de 170 sociétés réparties sur l'ensemble de la province avec 400 hectares de plantation en production. Pour que demain soit meilleur qu'aujourd'hui, nous sollicitons du gouvernement et de Sotrader la mise en œuvre de toutes les dispositions nécessaires à sa poursuite et à sa consolidation», a déclaré le représentant des coopératives.
Dans l’Ogooue-Ivindo, le manioc est la culture qui lance les récoltes avec 37 hectares de manioc, dont le rendement est de 23 tonnes à l’hectare. «Nos terres constituent des viviers d’emplois et de richesses inestimables. Dans le respect de notre environnement, nous en tirerons le meilleur pour consolider notre agriculture et assurer l’indépendance alimentaire de notre pays», a souligné le président de la République.
Dans cette province, plus de 70 ha de manioc ont déjà été plantés, pour environ 5000 inscrits au programme, une centaine de coopératives agréées et une quinzaine de titres fonciers délivrés.
En attendant que l’opération se poursuive dans les cinq autres provinces où le programme a été lancé, les agriculteurs de l’Ogooue-Ivindo vont récolter un total de 12000 tonnes de tubercules de manioc, 4000 tonnes de banane plantain et 73 tonnes de piment.
Auxence Mengue
Depuis le 3 février, les employés permanents du tout-puissant syndicat des employés du pétrole (ONEP) sont entrés en grève. Le non-versement de la prime de résultat à ces derniers est à l’origine de ce mouvement d’humeur.
Suivant les explications de la représentante des employés, une mauvaise application des résolutions du congrès du puissant syndicat, constitue la pomme de discorde entre la direction et les travailleurs. En fait les taux de cotisation sont passés de 500Fcfa à 2500Fcfa, question de fidéliser et de récompenser les employés permanents.
«On a observé qu’à l’Onep, après un certain temps, les employés démissionnaient quand ils trouvaient mieux ailleurs. Et le syndicat n’était pas en mesure de les retenir. Dans les 2500 Fcfa d’augmentation, les salariés avaient droit à une quote-part de 500 Fcfa», explique un gréviste.
Seulement, souligne la représentante des grévistes, le bureau national de l’organisation décide, à l’issue de ce conclave, que cette prime ne serait payée que lorsque le syndicat aura franchi le seuil de 2000 membres versant régulièrement leurs cotisations. A la direction du syndicat, l’on indique que le système actuel fonctionne depuis 2012. «Depuis notre arrivée, nous appliquons le même critère et avons versé cette prime aux agents pendant quatre années. En 2016, le seuil de 2 000 cotisants n’étant pas atteint, il va sans dire que les agents n’ont pas droit à cette prime de résultat », s’indigne-t-on au service financier du syndicat.
Pour les grévistes, l’on doit revenir «à l’esprit du congrès qui voulait que cette prime soit versée aux agents, quel que soit le nombre de cotisants».
Auxence Mengue
Les banques gabonaises ont ouvert leurs guichets au secteur privé au troisième trimestre à hauteur de 1189 milliards de Fcfa. Un an plus tôt, les établissements bancaires avaient alloué 1 282,6 milliards de Fcfa aux opérateurs économiques. Soit un repli de 7,3% en un an.
Pour combler les trous laissés par la baisse des recettes pétrolières, l’Etat gabonais a également eu recours au concours du secteur bancaire. Ainsi, au troisième trimestre 2016, la situation nette débitrice de l’Etat s’établit à 414,1 milliards de Fcfa, contre -84,3 milliards de Fcfa un an plus tôt.
Cette évolution est la nette traduction de l’augmentation de la dette de l’Etat envers les établissements financiers en guise de solution à l’effondrement des recettes budgétaires occasionnées par la chute ventes de pétrole. Ainsi par exemple, entre décembre 2015 et mars 2016, l’évolution des emprunts de l’Etat montre qu’on est passé de 55,8 milliards de Fcfa à plus de 141 milliards de Fcfa, pour atteindre 269,1 milliards de Fcfa en juillet de l’’exercice éponyme.
Sur le marché domestique, la situation des emprunts de l’Etat a progressé de 213 milliards au premier semestre 2016 et de 145 milliards de Fcfa au troisième trimestre au cours du même exercice.
Cette situation a eu pour conséquence de dégrader fortement la Position Nette du Gouvernement (PNG) de -42,8 milliards en septembre 2015, à 496,1 milliards de FCFA en septembre 2016.
Auxence Mengue
Le Haut-commissaire au comité d’organisation de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations 2017 qui s’est achevée le 5 février 2017 avec la victoire du Cameroun sur l’Egypte, a livré les chiffres de l’organisation de cette compétition à la presse internationale à Libreville.
«Aujourd’hui, on parle de 463 milliards FCFA. On en est beaucoup loin. Le budget corrigé à la date de juillet 2015 était de 303 milliards FCFA. La réalisation aujourd’hui est 192 milliards FCFA, y compris ce qui n’a rien à voir avec le football et la compétition», précise Christian Kerangal, Haut-commissaire au Comité d’organisation de la Can 2017.
Ce chiffre qui a été communiqué aux médias, sera consolidé avant le 15 mai prochain, date à laquelle le comité promet, après avoir déposé son rapport complet devant la Cour des Comptes, de publier des chiffres consolidés. Mais avant, il a tenu à marteler que l’organisation de la compétition «a coûté 192 milliards de Fcfa».
Seulement, poursuit-il, les fonds n’ont pas entièrement servi au football. «Il faut mettre dans le budget de la CAN toutes les infrastructures qui ont été réalisées comme les hôpitaux et tout le reste. Et quand on va restituer les comptes définitifs, vous verrez les montants engagés en infrastructures, en nécessités pour l’évènement, en capacités médicales et sanitaires ou encore en capacités sécuritaires. Nous allons justifier tout cela», explique-t-il.
D’après lui, les comptes présentés à l’Etat comporteront des états relatifs aux fonds alloués à la construction des équipements, aux investissements divers, ainsi qu’aux différents évènements qui ont ponctué cette compétition.
Auxence Mengue