Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Un séminaire réunissant les agents douaniers des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’est tenu du 14 au 17 février à Brazzaville.

Trois axes ont constitué la trame de ces travaux dudit séminaire. Il s’agit notamment du renforcement des statistiques sur le commerce extérieur ; du lancement d’une lutte contre la fraude et le trafic de stupéfiants qui minent les économies nationales et affectent la santé publique ; et enfin de la poursuite des réformes qui s’appuient sur les meilleures pratiques du management grâce à des contrôles modernisés, et un système d’information capable d’assurer la traçabilité et la sécurisation des recettes douanières.

Synclair Owona 

L'une des résolutions forte issues des travaux de la 13eme session ordinaire des chefs d'État et de gouvernement membres de la Cemac, tenue en Guinée équatoriale le 17 février, a été le remplacement du Congolais Pierre Moussa à la présidence de la Commission de l'instance sous-régionale par l’ex-Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo.

« Il [Daniel Ona Ondo] devrait remplacer le congolais Pierre Moussa, qui a passé 5 ans à la tête de l'institution. Il reviendra au Pr Daniel Ona Ondo la responsabilité de conduire avec succès, le sempiternel problème de la libre circulation des personnes et des biens en zone Cemac. Car, cette volonté a été fortement exprimée par l'ensemble des Chefs d'État présents à Djibloho », indique l’actuel Premier ministre Emmanuel Isso Ngondet.

Toujours selon ce dernier, la présidence de la commission de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) devra aussi conduire à bon port, les négociations sur les Accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne.

Au terme des assises auxquelles prenaient part M. Issoze Ngondet qui représentait le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, la présidence en exercice de la Cemac revient au président Tchadien, Idriss Déby Itno. Rappelons que les chefs d'État et de gouvernement se sont aussi penchés sur les derniers évènements internationaux, notamment la chute des cours mondiaux du pétrole et ses effets néfastes sur les économies de la sous-région, très largement tributaires des hydrocarbures. Les travaux de Djibloho ont recommandé une action concertée pour y faire face.

Sylvain Andzongo

Lancé depuis le 14 décembre 2016 à Libreville, l’Espace PME organise désormais chaque mois le « speed-dating », des sortes de rencontres et ateliers animés par des experts dans plusieurs domaines.

A cet effet, explique « Espace PME », organe sous tutelle du ministère de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), le speed-dating est un évènement pendant lequel des entrepreneurs et/ou porteurs de projets rencontrent de potentiels investisseurs, des business angels et des banquiers dans le but d’obtenir un financement à leur projet. Mais aussi, c'est un moment d’échanges et de pédagogie car les entrepreneurs rencontrent en deux heures de temps plusieurs établissements bancaires qui peuvent apporter un nouvel éclairage à leur projet.

Ce speed-dating, ajoute la structure, est une rencontre gratuite où chacun passe 15 minutes en face à face avec un banquier et se doit de le convaincre. Il est réservé exclusivement aux adhérents de l’Espace PME. Le prochain rendez-vous aura lieu le 16 mars. L’on note que lors des deux premières rencontres ont accueilli BGFI, Ecobank, BICIG, Finam, et Orabank. Aussi, ces moments d’échanges et de partages ont enregistré une vingtaine d’entrepreneurs en recherche de financement.

S.A

Selon l'Autorité des marchés financiers (AMF), au terme de son OPA sur Maurel & Prom, la société de droit indonésien Pertamina Internasional Eksplorasi dan Produksi (PIEP) détient désormais 141 911 939 actions dans Maurel & Prom, représentant 72,65 % du capital et au moins 71,39 % des droits de vote de Maurel & Prom.

Dans cette reprise sont également inclues, des obligations à options de remboursement en numéraire et/ou en actions nouvelles et/ou existantes (Ornanes) en circulation, soient, 7 635 839 représentant 52,09 % de celles de 2019 et 4 359 150 représentant 41,77 %, de celles de 2021 également en circulation.

Pour rappel, Pertamina avait lancé fin décembre une offre publique d'achat sur l'ensemble du capital de Maurel & Prom, après être parvenu à un accord pour reprendre les parts de son premier actionnaire, Jean-François Hénin via sa holding Pacifico, avec 25% des parts.

Le groupe indonésien proposait un prix de 4,20 euros par action, susceptible d'être majoré de 0,50 euro, « dès lors que le prix du Brent dépasserait les 65 dollars durant l'ensemble des jours de cotation sur une période de 90 jours calendaires consécutifs entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 inclus ».

Selon plusieurs analystes, la valorisation par action de Maurel et Prom se situerait entre 6 et 7 euros par action. L’offre ne valorise pas justement les réserves prouvées, qui sont estimées à 200 millions de barils. Le groupe devrait aussi profiter d’une stabilisation du marché mondial du pétrole et de l’augmentation de sa production au Nigéria, au Gabon et Tanzanie. En outre, cette OPA est intervenue en bas de cycle, permettant ainsi à Pertamina de réaliser une belle opération en montant au capital à ce moment là. 

Synclair Owona

La stratégie d’endettement du Gabon pour la période 2017-2019 prévoit un plafond de nouveaux emprunts à 1472 milliards de FCFA.

De façon détaillée, le plafond des nouveaux engagements cette année 2017 sera de 659 milliards de FCFA. Il comprendra 559 milliards de FCFA d’emprunts extérieurs et 100 milliards de FCFA d’engagements intérieurs, soit respectivement 84,8% et 15,2% des montants sollicités. Ces emprunts seront constitués de prêts extérieurs classiques et d’emprunts obligataires régionaux.

Pour 2018, le plafond des emprunts se chiffrera à 484 milliards de FCFA. Ces derniers seront constitués de 384 milliards de FCFA d’engagements extérieurs et de 100 milliards de FCFA d’engagements intérieurs, soit respectivement 79,3% et 20,7% du total des prêts.

En 2019, les nouveaux engagements seront fixés à 329 milliards de FCFA. Ils seront composés de 229 milliards de FCFA d’emprunts extérieurs et 100 milliards de FCFA d’emprunts intérieurs, soit respectivement 69,6% et 30,4% du montant global des nouveaux engagements.

Sylvain Andzongo

L’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) du Gabon, à travers le Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos) de l’Union européenne, pourra bientôt doter ses aires protégées de panneaux signalétiques, afin d’en maximiser l’attractivité et la lisibilité.

« Ces panneaux qui seront de fabrication locale et durable, permettront non seulement aux visiteurs d’apprécier la faune et la flore du Gabon, mais aussi de mieux comprendre le fonctionnement des différents écosystèmes qui la composent », explique l’Anpn. La société Biotope, spécialiste international en ingénierie écologique des projets d'aménagement en milieu protégé, a été chargée par l’Anpn, de définir une gamme complète de panneaux signalétiques et de structures d’informations et d’accueil du grand public.

Pongara a été choisi pour être le premier parc national à bénéficier de cette signalétique. Ces aménagements seront réalisés durant cette année 2017. L’implémentation de ces panneaux, permettra aux 13 parcs nationaux du pays, et à l’Arboretum Raponda Walker de se hisser aux standards internationaux d'accueil du public et de sensibilisation sur la protection de l'environnement.

S.A

C’est ce qui ressort des détails portés par le directeur délégué de ce complexe agro-industriel, Abdelmomem Kaaniche, à la connaissance du ministre de l’Emploi, Eloi Ndzondo, à la faveur de sa visite, le 15 février dernier sur cette unité de production meunière.

Selon Abdelmomem Kaaniche «Après seulement six mois de production, l’usine de farine produit 300 tonnes par jour ». Et d’ajouter : « l’avantage de cette usine est qu’elle offre une alternative au consommateur gabonais ». D’un coût estimé à près de 7 milliards FCFA d’investissements, ce complexe agro-industriel est devenu le deuxième opérateur du secteur après le Société meunière et avicole du Gabon (SMAG).

Sur un tout autre plan, grâce à une convention signée le 15 février dernier, entre le ministre de l’Emploi, Eloi Ndzondo et le directeur général du groupe Foberd Gabon, Mesmin Sigha, en vue de la mise en stage de 100 jeunes Gabonais, avec option de recrutement au bout de deux ans de formation, par les Sociétés du Groupe Foberd Gabon, l’entreprise envisage d’investir davantage, pour développer d’autres secteurs d’activités.

Pour rappel, le complexe agro-industriel Foberd Gabon s’étale sur 15 hectares, et regorge en son sein, deux unités de production, dont l’usine de fabrication de la farine et la société de fabrication de vin, Sofavinc.

Synclair Owona

A l’issue de 31è session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac) tenue les 14 et 15 février 2017 à Djibloho, en Guinée équatoriale, la demande d’association de la République démocratique du Congo (RDC) à la politique de lutte contre le Blanchiment dans la sous-région a été validée.

A cet effet, le Conseil a donné le mandat au président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Pierre Moussa, de conclure un accord conférant à ce pays la qualité de membre associé Groupement contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac). Il aura fallu à peu près six mois pour voir la RDC acceptée au sein du Gabac. Car, c’est le 5 septembre 2016 à Douala que Albert M’Peti Biyombo, le vice-ministre congolais des Finance avait présenté la candidature de son pays.

Le Gabac est né de la volonté des chefs d’Etat de la Cemac d’inscrire la sous-région dans la dynamique internationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Crée le 14 décembre 2000, le Groupement coordonne, dynamise et évalue les actions entreprises au sein des Etats (Cameroun, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale, Centrafrique, Congo).

Sylvain Andzongo

Selon des chiffres rendus publics par l’Agence Option Finance, au terme de l’année 2016, le chiffre d’affaires de Total Gabon a plongé de 11%, par rapport à 2015. Celui-ci s’élève à 745 millions de dollars, contre 842 millions de dollars, l’année précédente.

Cet écart s’explique notamment par la baisse des prix de vente du pétrole sur le marché international. Selon nos sources, la différence aurait pu être plus importante si les volumes commercialisés n’avaient pas été augmentés de 6%, en 2016.

Comme l’indique Le Figaro, le prix de vente moyen des deux qualités de brut extraites par Total au Gabon (Mandji et Rabi Light) était de 37,9 $ le baril en 2016, contre 46,8 $ le baril en 2015, soit une différence de 19%.

Il convient de souligner que toute l’année 2016, Total a enchaîné les mauvaises performances. Son chiffre d’affaires au premier trimestre de 2016 a chuté de 28%, par rapport à celui de 2015, et au terme des neuf premiers mois de 2016, l’entreprise a enregistré un plongeon de 17% de son chiffre d’affaires par rapport aux résultats de la même période, l’année précédente.

Malgré les difficultés, l’entreprise a, par la voix de son DG, Henri-Max Ndong Nzué (photo), promis qu’elle ne licenciera pas. Une nouvelle saluée par les autorités et la population gabonaise. Le secteur pétrolier est, en effet, le premier pourvoyeur d’emplois et de devises dans ce pays d’Afrique centrale.

Olivier de Souza

Selon des sources internes à l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), les revendications de ce énième préavis de mouvement d’humeur, portent sur le paiement d’une indemnité de bonne séparation aux employés, consécutivement à la vente des actifs de Maurel & Prom.

Cette indemnité de bonne séparation est calculée selon, l’organisation syndicale sur la base de 6 mois de salaire brut par année d’ancienneté, avant la fin de la transition avec le repreneur indonésien Pertamina qui est désormais le principal actionnaire de la junior pétrolière française.

Les revendications de l’ONEP concernent également, le licenciement du personnel étranger, non en règle avec le code de travail gabonais, confie également la source.

Enfin, les salariés entendent obtenir de leur direction générale, «le maintien à leur poste de travail, les Gabonais victimes de pressions, d’intimidations et d’affectation disciplinaire pour avoir participé à la grève de l’ONEP en octobre 2016» poursuit la source.

Pour rappel, Pertamina détient désormais 72,65% du capital et au moins 71,39% des droits de vote de Maurel & Prom.

Synclair Owona

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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