Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le peu d’engouement des dernières semaines en rapport avec l’organisation prochaine de la Coupe d’Afrique des nations de football, laisse place depuis peu à une activité intense dans les grandes artères de la capitale gabonaise.

C’est l’aéroport international Léon Mba de Libreville qui témoigne de la transformation de la cité ces derniers jours. Parée aux couleurs de l’évènement, la plateforme aéroportuaire a été habillée aux couleurs de la fête africaine du football. Un espace dédié spécialement à la compétition a été aménagé pour orienter les visiteurs et les délégations dont les premières arrivées sont prévues pour le 7 janvier avec les membres de la Confédération africaine de football.

Dans la ville, pelouses, carrefours, grandes artères, boulevards et monuments, subissent des travaux de ripolinage. Des ouvriers de la mairie centrale de Libreville rafraîchissent la peinture à certains endroits stratégiques. Au rond-point de la Démocratie, des équipes curent les caniveaux et les drains, lavent les rues afin de trancher avec les allures de ville insalubre de fin d’année. Les tas d’immondices qui jonchaient encore les rues de la capitale et les mauvaises odeurs qui polluaient l’air, il y a juste quelques jours, ont laissé place un parfum de bien-être.

Au niveau de la plage, des équipes s’affairent également à renouveler la peinture de certains édifices et points de vente situés le long du bord de mer. A côté de la toilette des grands jours, les grandes affiches en rapport direct avec l’évènement, achèvent de donner un air de fête avant le début de la compétition. Celles-ci invitent le public à aller massivement acheter les tickets de stade dans les points de vente dédiés.

La mascotte de la compétition qui a lancé l’opération de vente des billets de la CAN 2017, est sur tous les poteaux électriques et les lampadaires de la ville, sans oublier l’arrivée, il y a peu, des bus devant assurer le transport des équipes durant la compétition.

Auxence Mengue

Chaque année le Groupe BGFIBank s’associe à la journée mondiale de la solidarité à travers l'organisation du "BGFIDay" : une journée de solidarité au profit de ses communautés d'accueil, dans l'ensemble de ses 11 pays d'implantation. Le Groupe confirme ainsi son engagement sociétal initié en 2006 à travers son adhésion aux dix principes du Pacte mondial des Nations Unies. La 2ème édition du "BGFIDay" qui s'est déroulée le 10 décembre dernier a mobilisé près de 450 volontaires.

Temps fort de l’engagement social du Groupe BGFIBank, le "BGFIDay" a pris cette année une nouvelle dimension avec un accent particulier porté sur l'éducation et la formation, notamment des plus démunis, cheval de bataille de sa fondation. Une belle mobilisation qui a permis aux quelques 450 volontaires présents sur le terrain de mettre la main à la pâte, durant une journée, aux côtés de 13 structures éducatives et associatives, en donnant de leur temps et de leur énergie.

Au nombre des actions entreprises, on peut citer la restauration complète d'une école publique au Cameroun, la création et l'équipement d'une bibliothèque au profit des enfants vulnérables au Bénin, des dotations diverses en matériels scolaire et informatique dans des établissements scolaires en Guinée Equatoriale, en Côte d'Ivoire et à Madagascar, l'équipement d'orphelinats au Congo et au Gabon, la dotation d'une maternité en kits d'accouchement au Sénégal.

Les investisseurs et les opérateurs économiques de tous horizons,‭ ‬désireux de faire des affaires au Gabon,‭ ‬disposent désormais d’un délai de‭ ‬36‭ ‬jours au lieu de‭ ‬50,‭ ‬pour créer leur entreprise.‭ ‬Ces derniers ne devront plus de‭ ‬285 000F‭ ‬cfa au lieu de‭ ‬805 000F‭ ‬cfa pour les frais des formalités administratives.‭

Cette réforme,‭ ‬conduite par l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon,‭ ‬vient à la suite des mesures visant à réduire les procédures administratives,‭ ‬à‭ ‬raccourcir les délais et‭ ‬à diminuer les coûts de création d’entreprises dans le pays.

Fruit de la loi‭ ‬n°013/2016‭ ‬portant sur la simplification de‭ ‬la création d’une Sarl en République gabonaise,‭ ‬cette réforme met également un terme au plafond du capital exigé‭ ‬aux‭ ‬sociétés à responsabilité limitée‭ (‬Sarl‭)‬.‭ ‬Autrefois fixé à‭ ‬500 000‭ ‬Fcfa,‭ ‬celui-ci s’établit dorénavant à‭ ‬100 000‭ ‬Fcfa pour cette catégorie.

C’est également le cas pour‭ ‬le nombre d’étapes à parcourir pour boucler les procédures administratives.‭ ‬Celles-ci‭ ‬régressent de‭ ‬7‭ ‬à‭ ‬6.‭

D’après Nina Abouna,‭ ‬directrice générale de l’ANPI,‭ «‬cette réforme s’inscrit parmi les mesures de simplification en faveur du développement économique et de l’emploi prévues dans le cadre du plan d’action‭ ‬des réformes‭ ‬2017-2018‭ ‬pour l’amélioration du climat des affaires au Gabon‭»‬.‭

Toutefois,‭ ‬reconnaît Nina Abouna,‭ ‬les gains en temps‭ (‬14‭ ‬jours‭) ‬et en coûts‭ (‬respectivement‭ ‬620 000Fcfa et‭ ‬400 000Fcfa‭) ‬sont substantiels.‭ «‬Il reste encore une grande marge de progression et d’amélioration,‭ ‬et ce dans le cadre du renforcement du nouveau guichet unique de création d’entreprises,‭ ‬mais aussi dans le domaine de la loi‭»‬,‭ ‬admet la directrice générale.

Car,‭ ‬si la nouvelle loi permet de réduire sensiblement les coûts et les délais,‭ ‬le Gabon doit poursuivre ses réformes pour refaire son retard sur les huit pays d’Afrique les plus performants en matière de création d’entreprises.‭

En effet,‭ ‬selon l’ANPI,‭ ‬les délais de création sont‭ ‬9,5‭ ‬jours à Casablanca ou encore de‭ ‬4‭ ‬jours à Bujumbura.‭ ‬Quant aux coûts des formalités administratives,‭ ‬ils sont plus de‭ ‬10‭ ‬fois moins élevés au Bénin et au Burundi qu’au Gabon.‭

Auxence Mengue‭

Au Gabon, l'américain Vaalco vient d'annoncer que le puits pétrolier Avouma 2-H est de nouveau en activité. La production y avait été suspendue depuis juillet dernier en raison d'une défaillance des pompes électriques submersibles.

Une unité de remontage hydraulique avait été immédiatement mobilisée pour corriger ces défaillances. «Nous sommes heureux d'avoir restauré la production du puits Avouma 2-H (...) Ceci dénote de notre capacité à mener des interventions à succès avec une unité de remontage hydraulique », a affirmé Cary Bounds, la directrice générale de VAALCO.

Le puits produit actuellement à un taux stabilisé de 2700 barils de pétrole brut sur une base quotidienne. Cette production ajoutée à celle de ses deux autre puits en offshore portent la production nette totale de l'entreprise à 4600 barils par jour. «Nous sommes heureux de commencer 2017 avec une combinaison attrayante de forts volumes de production et de prix du pétrole plus élevés», a jouté la responsable.

Olivier de Souza

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A quelques jours du début de la‭ ‬31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui se dispute au Gabon du‭ ‬14‭ ‬janvier au‭ ‬5‭ ‬février‭ ‬2017,‭ ‬l’ambiance dans les rues et la fièvre des préparatifs montent.‭ ‬Aussi le chef de l’Etat s’est-il saisi de l’occasion de la‭ ‬cérémonie de présentation des forces‭ ‬de‭ ‬défense,‭ ‬pour les inviter à assurer,‭ ‬tout au long de cette compétition,‭ ‬la sécurité des principales délégations.

‎«‏En ce début d’année‭ ‬2017,‭ ‬vous serez à nouveau sur le terrain pour assurer la sécurité de nos hôtes et de nos compatriotes à l’occasion de la fête du football que notre pays abrite‭»‬,‭ ‬indique Ali Bongo Ondimba.‭ ‬Aux‭ ‬chefs de corps,‭ ‬il a demandé‭ «‬une implication à tout instant pour garantir la sécurité de cette grande manifestation‭»‬.

Cette manifestation qui appelle plus de vigilance,‭ ‬ne doit pas éclipser les autres défis sécuritaires qui interpellent l’armée,‭ ‬la gendarmerie et la police.‭ ‬Il s’agit entre autres du‭ ‬terrorisme,‭ ‬de la cybercriminalité,‭ ‬du braconnage et du maintien de la paix.

Ces menaces qui jalonnent le champ sécuritaire nécessitent adaptation et innovation de la part des hommes en treillis.‭ ‬C’est ce qui a conduit le commandant en chef de la gendarmerie nationale,‭ ‬le général Jean Ekoua,‭ ‬à solliciter davantage de moyens logistiques et de ressources humaines,‭ ‬afin d’enrayer avec efficacité cette guerre asymétrique.‭ ‬«Toute cette détermination,‭ ‬ne saurait‭ ‬se pérenniser‭ ‬sans effectif conséquent,‭ ‬un outil de formation moderne,‭ ‬des équipements adaptés et un cadre de vie et de travail adéquat‭»‬,‭ ‬a-t-il plaidé.

Les corps habillés ont également été interpellés sur la qualité et la moralité de leurs effectifs.‭ ‬Ce qui a amené le président de la République à ordonner de lutter avec la plus grande fermeté contre les hommes qui ternissent et bafouent l’image des forces de défense.‭ ‬Pour cela,‭ ‬martèle le chef de l’Etat,‭ ‬il faut bannir des rangs les‭ «‬adeptes de l’indiscipline,‭ ‬de la paresse ou de la malhonnêteté‭»‬.

Auxence Mengue

Le procureur de République, près le tribunal de Première instance de Libreville, Steve Ndong Essame Ndong, a commis un communiqué daté du 5 janvier qui explique les déguerpissements qui ont été observés fin décembre 2016 à Angondje et Bikele.

Le 10 août 2016, relate le procureur, l’Etat gabonais via le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat a saisi le Tribunal de Libreville aux fins d’expulsion des personnes installées irrégulièrement dans les logements sociaux des sites d’Angondje et de Bikele.

La requête de l’Etat a été accueillie favorablement. Plusieurs sommations adressées par voie d’huissier ont été adressées aux occupants sans suite, raconte Steve Ndong Essame Ndong. « Face à cet échec, l’Etat gabonais par l’entremise de l’agent judiciaire de l’Etat saisissait mes services aux fins de l’exécution forcée de la décision de justice rendue le 11 août 2016 », révèle le procureur.

Le parquet de Libreville a réquisitionné 400 agents des forces de l’ordre et de sécurité qui ont été déployés à égalité sur les deux sites pour l’expulsion de tous les occupants sans titre installés dans 1279 villas recensées par les services compétents du ministère de l’Habitat. « Globalement, elle s’est déroulée dans le calme, aucun dommage corporel n’a été enregistré. Cependant, un incident d’une certaine gravité a été noté sur le site d’Angondje : la destruction volontaire de biens mobiliers, précisément l’incendie des tuyaux d’approvisionnement en eau qui étaient entreposés sur les lieux », indique le magistrat.

Steve Ndong Essame Ndong annonce qu’une enquête a été immédiatement ouverte et qu'à ce jour, trois personnes dont deux mineurs ont été identifiés comme les auteurs présumés de cet acte délictuel. Ils seront présentés très prochainement au parquet de la République.

Sylvain Andzongo

La banque panafricaine Ecobank s’engage aux côtés du gouvernement gabonais dans le lancement des activités de l’espace PME, inauguré par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet le 14 novembre 2016 à Libreville. Gaëlle Biteghe (photo), directrice générale de l’établissement financier, entretiendra les promoteurs de PME ce 6 janvier 2017, sur le financement des entreprises ainsi que sur les mécanismes et les outils innovants dont ils peuvent bénéficier auprès de ses guichets.

Dans cet espace dédié aux entrepreneurs, artisans et entreprises de l’économie sociale, le gouvernement, à travers le ministère des PME, offre aux opérateurs économiques des sessions de formation et d’accompagnement, organise des échanges en vue de la conclusion de partenariats mutuellement bénéfiques. Ce qui leur permet aussi d’être outillés afin de répondre plus efficacement à la commande publique et privée. Aussi, l’apport de la banque panafricaine est-elle perçue comme un atout qui permettra aux chefs d’entreprises de mieux s’informer sur les techniques de montage des projets matures et bancables.

La problématique du financement des PME au Gabon fait l’objet d’une mission particulière confiée au gouvernement. Il s’agit de mettre en place un fonds de garantie destiné à lever les obstacles qui limitent l’accès au financement des entreprises.

Le 17 octobre 2016, Biendi Maganga Moussavou, ministre des PME, et la directrice générale du groupe Orabank, Binta Touré Ndoye, ont annoncé que le gouvernement et l’établissement de crédit travaillaient à la création d’un fonds de garantie pour le soutien des PME au Gabon.

Quelques semaines plus tard, d’autres partenaires, la Banque publique d’investissement française (BPI France) en l’occurrence, se joignaient au projet. L’établissement français promettait alors de se tenir aux côtés de l’Etat à travers son expertise, pour la mise en place de ce fonds de garantie.

En attendant que cette société voie le jour, les 55 000 PME que compte le Gabon peuvent déjà trouver des solutions aux problèmes d’expertise technique, de surface financière, de structuration et d’accès à la commande publique.

Auxence Mengue

 

Le ministre de l'Intérieur en charge de l'hygiène publique, Lambert-Noël Matha, a convoqué, le mercredi 4 janvier 2017, une séance travail avec les responsables de l’entreprise Averda, en charge du ramassage des ordures à Libreville et ses environs.

Au regard de la situation préoccupante de l’insalubrité dans la capitale, cette réunion avait pour but de rechercher une solution urgente à ce qui devient un problème de santé publique. Apres avoir écouté le directeur général d’Averda, Maher Mashaka, qui était accompagné pour la circonstance du directeur général de l’environnement, Louis Léandre Ebobola Tsibah, le ministre de l’Intérieur a donné un délai impératif de 72 heures à la société Averda pour débarrasser Libreville des ordures ménagères et retrouver le niveau normal de collecte.

Il faut rappeler que l’entreprise Averda a été confrontée à une grève de ses employés depuis la veille de Noël. Une situation aggravée par une logistique qui s’amenuise depuis que l’entreprise a perdu plus de 900 bacs à ordures lors des événements post électoraux du mois d’août dernier.

Au sortir de cette séance de travail, l’opérateur économique a déclaré pouvoir tenir les délais de 72 heures fixés par le ministre Lambert-Noël Matha.

Sylvain Andzongo

 

Jean Bernard Boumah, président de la Confédération patronale du Gabon (CPG), a attendu de se retrouver face au chef de l’Etat lors de la cérémonie de présentation des vœux, pour s’inquiéter du gel de la mise en œuvre de l’accord de règlement progressif de la dette de l’Etat aux entreprises signé le 26 octobre 2016.

Selon le patron des patrons gabonais, du fait de cette suspension de paiement de certaines factures, les entreprises du secteur privé se retrouvent en «situation d’étouffement». Une situation rendue possible par les récurrents retards observés depuis 2015 dans le paiement des factures.

Ce qui, d’après Jean Bernard Boumah, a occasionné des difficultés de trésorerie, des mises en congé technique et des ajustements d’effectifs au sein de plusieurs entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

L’interpellation du président du patronat intervient alors que des conditions de reprise de l’activité au sein du secteur privé semblaient réunies en ce début d’exercice. Le protocole d’accord signé le 25 octobre 2016 entre la CPG et le ministère de l’Economie, garantissait l’apurement d’une partie de la dette due aux entreprises pour un montant global de 100 milliards Fcfa.

Celle-ci devait être réglée définitivement au bout de cinq ans suivant un échéancier arrêté de commun accord. Le gel de l’accord conclu dans le but de redonner de l’oxygène aux opérateurs économiques, scelle la suspension de la procédure spéciale de paiement des créances dues aux PME du fait des difficultés de trésorerie.

Le 26 décembre 2016, des négociations entre les organisations patronales et le ministre de l’Economie n’aboutissent pas sur une promesse ferme de reprise des paiements.  Pour le président du patronat qui promet de rencontrer le Premier ministre dans les jours à venir, l’entreprise est un acteur primordial de l’activité économique appelé à développer les stratégies pour booster l’économie au lieu de «s’essouffler à se faire payer» en multipliant «les démarches laborieuses».

Auxence Mengue

Le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de la cérémonie des vœux aux corps diplomatique, institutions constitutionnelles, patronat ainsi qu’aux confessions religieuses, n’est pas allé de main morte pour fustiger l’appel à la violence de certains hommes politiques.

«Il n’y a aucun futur dans la confrontation et la violence », avertit le chef de l’Etat qui en a profité pour rappeler que le vivre-ensemble auquel aspirent les Gabonais, présuppose la prise en compte des règles et normes démocratiques. D’autant plus que pour Ali Bongo Ondimba, «l’élection présidentielle du 27 août est résolument derrière nous» ; du coup, «il est temps que les esprits s’apaisent».

Un apaisement indispensable pour le chef de l’Etat, afin de consolider plusieurs aspects comme le lien social, «durement attaqué par la rancune, l’invective, la haine et la calomnie ces dernières années». Malgré ce flot qui consacre «la haine viscérale du droit» de certains acteurs politiques, et que le président de la République qualifie d’ode à la violence, il rassure les Gabonais sur la mise à l’écart de toute idée de chasse aux sorcières.

«Chacun est libre d’exprimer ses opinions sans préjudice de ses droits. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières», promet-il. Car, la démocratie qui est un exercice de tous les jours, doit se raffermir en étant en phase avec les réalités, l’environnement, la sociologie et les valeurs traditionnelles profondes du pays.

Selon le chef de l’Etat, cela passe par l’amélioration du système électoral gabonais qui, en l’état actuel, «comporte trop de risques de divisions et d’affrontements, et dont il nous faut absolument sortir». Aussi faudra-il lever tous les «points d’inertie et surmonter les points de droit» de certaines institutions héritées de la Conférence nationale et des Accords de Paris et d’Arambo.

Elles méritent aujourd’hui des évolutions et des adaptations aux nouvelles réalités du Gabon. Tout comme les mentalités devraient s’adapter à l’actualité de la Coupe d’Afrique des nations de football qui se tient du 14 janvier au 5 février prochain, en apportant «tout leur soutien aux Panthères du Gabon».

Auxence Mengue

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