Dénommé « Contribution à la formation professionnelle » (CFP), ce prélèvement destiné à alimenter le fonds de formation professionnelle, à travers un compte ouvert dans les livres de la Caisse des dépôts et consignation sera applicable à partir du 1er janvier prochain.
L’alimentation de ce fonds sera assurée par les sociétés et autres personnes morales soumises à l’Impôt sur les sociétés, et les personnes physiques soumises à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques, relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ainsi que de la catégorie des bénéfices des professions non commerciales.
Son taux est déterminé à 0,50% de la base d’imposition, suivant les calculs effectués sur la masse salariale annuelle, constituée par la rémunération brute mensuelle perçue par chaque salarié, y compris les indemnités, primes, gratifications et tous les autres avantages en argent, et en nature, avant déduction des retenues faites, en vue de la constitution des pensions de retraite et des cotisations de sécurité sociale, dans la limite du plafond fixé par les textes régissant la protection sociale.
La CFP sera précomptée mensuellement par l’employeur et reversée à la recette du centre des impôts compétent, conformément aux modalités prévues aux articles 95 et 96 du Code général des Impôts.
Synclair Owona
Le décret a été rendu public au journal télévisé de 20 heures, en direct sur le plateau de Gabon Télévision, ce 27 décembre 2016, par le ministre d’Etat, en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze.
Si rien n’a filtré de ce léger réajustement ministériel, il reste néanmoins évident que le nouveau promu n’exercera plus ses fonctions de Secrétaire général de la présidence de la République.
Le portefeuille des Affaires présidentielles qui lui incombe désormais, était jusqu’à ce jour inexistant dans l’organigramme de la présidence de la République.
Proche parmi les fidèles du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Etienne Massard Kabinda Makaga a déjà occupé d’importantes responsabilités dans le premier septennat. Le 16 janvier 2014, il a été nommé à la tête du Secrétariat général de la présidence gabonaise en remplacement de Laure Olga Gondjout, appelée à exercer les fonctions de médiateur de la République. Avant cette nomination en sa qualité de biologiste passionné d’écologie, il était jusqu’alors conseiller spécial du président pour les questions d’environnement.
Etienne Massard Kabinda Makaga est un homme à poigne, il a ainsi cumulé plusieurs responsabilités, notamment au Comité de gestion de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), à la Commission technique de l’agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), au Conseil climat et à la direction de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS). Il est ainsi celui qui inspire et dessine les contours de la politique d’Ali Bongo Ondimba dans le domaine.
Synclair Owona
Ces prévisions budgétaires ont été défendues, ce 27 décembre, devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes économiques de la Nation du Sénat, au titre de l’examen du projet de budget 2017.
Selon le ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo (photo), ces prévisions budgétaires devraient en principe, permettre l’amélioration de manière significative, des actions de la mission interministérielle de gestion des finances publiques. Laquelle concerne : la gestion des finances publiques et des missions pensions ; les dépenses transversales et les prestations familiales et sociales.
Devant les vénérables sénateurs, Mathias Otounga Ossibadjouo a laissé entendre que le premier volet de cette mission comprend huit programmes, donc cinq sont directement pilotés par le département ministériel. Il s’agit notamment de la gestion des dépenses publiques et contrôle des ressources, de la gestion de la commande publique, la comptabilité et la trésorerie de l’Etat, la gestion du contentieux de l’Etat et le pilotage et soutien aux politiques de gestion des finances publiques.
Pour le ministre du Budget et des Comptes publics, la réalisation de ces cinq programmes nécessitera une enveloppe budgétaire 172,3 milliards de FCFA.
La répartition s’établit ainsi qu’il suit :
- les missions de pensions : 40 milliards de FCFA ;
- les missions de provisions : 26,3 milliards de FCFA ;
- les dépenses transversales : 81,4 milliards de FCFA et
- les missions de prestations familiales et sociales : 24,6 milliards de FCFA.
Selon le ‘’patron’’ du budget, ces prévisions devront permettre, entre autres de consacrer au moins 80% du budget d’investissement aux projets du Plan stratégique Gabon émergent, d’avoir une fiche de poste pour chaque agent du ministère, de réduire le stock des pensions provisoires.
Ils permettront également d’équilibrer les comptes pensions, de réduire à moins de 30 jours le délai de traitement des dossiers de famille et de maternité, d’exécuter les aides dans la limite des prévisions, et enfin, de réduire de 54% à 50%, la charge de la masse salariale sur les recettes fiscales.
Synclair Owona
A Oyem, l’une des villes retenues pour accueillir les sélections du groupe C à l'occasion de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier prochain, Flavienne Mfoumou Ondo, ministre des transports et de la logistique, a effectué récemment une mission pour inspecter les travaux de réhabilitation et d’équipements de l’aéroport.
A l'attention du membre du gouvernement, la mission de contrôle GEMO a reconnu le retard pris sur le planning de réalisation des travaux. En termes d’avancement, il a estimé à 49% le pourcentage des travaux de l’aérogare, mais en incluant la tour de contrôle et la caserne, ce pourcentage baisse à 39%.
Pour autant, il a proposé « un plan B » qui consiste à adjoindre à l’entreprise adjudicataire Socob des prestataires pour terminer les travaux. « Le souci majeur est de terminer l’aérogare. Nous devons prendre des décisions idoines pour qu’on puisse terminer, on n’a pas le droit de ne pas finir le projet, l’objectif étant de déterminer avant les fêtes de fin d’année», a martelé la mission de contrôle.
Concernant la piste de l’aéroport, la mission de contrôle a noté que l'entreprise Colas est en avance sur le calendrier. Rappelons que l’aéroport d’Oyem doit être fin prêt avant le début de la CAN qui va se dérouler du 5 janvier au 17 février 2017.
Sylvain Andzongo
Cette mesure fait suite à l’agression mortelle d’un élève, dans un établissement public secondaire de la capitale, Libreville, il y a quelques jours. Face à cette question de sécurité au sein les établissements scolaires, jugée désormais « hautement préoccupante » par les autorités, le gouvernement a promis d’engager le déploiement de nouveaux moyens, pour surveiller les lycées, réaménager les infrastructures, et faire en sorte que les heures d’occupation des établissements soient respectées.
Ces engagements, pris le 23 décembre dernier, par le ministre d’Etat en charge de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Claude Billie By Nze lors de sa traditionnelle conférence de presse, traduisent la détermination du gouvernement à éradiquer ce phénomène.
Selon lui, a-t-il relevé pour le déplorer, « depuis de nombreuses années, il y a des bandes organisées au sein d’un certain nombre d’établissements scolaires, mais également à l’université, qui s’adonnent à de petits trafics. Ramener la sécurité au sein des lycées signifie déjà de passer par là, en identifiant et en démantelant les activités susceptibles d’amener le trouble dans ces lieux d’éducation».
Selon des sources bien introduites, le ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, fera par ailleurs, très prochainement, un compte rendu au gouvernement sur ce dossier. Cela, afin de prendre les mesures nécessaires pour que les lieux d’enseignements retrouvent la sérénité, et pour accompagner les chefs d’établissements dans cette tâche.
Synclair Owona
Quelques heures après avoir annoncé que toutes les procédures sociales et les mesures d’accompagnement ont été épuisées pour les habitants des logements sociaux des cités d’Alhambra, dans la commune d’Akanda, le 26 décembre dernier, le vice-Premier ministre en charge de l’habitat, Bruno Ben Moubamba a lancé l’opération de déguerpissement, ce 27 décembre 2016.
Pour le Vice premier ministre, Il n’y avait donc plus de places pour la discussion. « Nous remettons dès à présent le dossier entre les mains du procureur de la République pour que force reste à la loi.», avait-il déclaré.
De l’avis de Me Meye François, présent sur le lieu des opérations, en guise de réponse à ceux qui estimaient que le vice Premier ministre aurait donc dû laisser la procédure judiciaire aller jusqu’à son terme : « Dans cette affaire, le gouvernement a estimé qu’il fallait faire les choses dans les règles de l’art, ils ont saisi le président du Tribunal. Ce dernier leur a décerné une ordonnance. Laquelle ordonnance qui donnait force à la loi, a été notifiée aux occupants le 15 novembre».
Synclair Owona
Au premier semestre 2016, les échanges commerciaux entre les deux pays ont accusé une baisse totale de 19,7% par rapport au premier semestre 2015, indique le service économique de l’Ambassade France au Gabon.
Les exportations françaises en direction du Gabon sont constituées à 89% de produits industriels, et ont représenté 238 millions d’euros au premier trimestre 2016, représentant ainsi 4,31% des exportations françaises en Afrique subsaharienne. Le Gabon est ainsi devenu le 8ème client de la France dans la sous-région, derrière l’Ethiopie. Les trois premiers clients sont la Côte d’Ivoire, 1,1 milliard d’euros, l’Afrique du Sud, 841 millions d’euros, et le Nigéria, 781 millions d’euros.
En dépit de la baisse des exportations et importations, respectivement de 14,5% et 21,7%, les exportations françaises vers le Gabon, restent trois fois supérieures aux importations.
Les importations françaises sont largement dominées par les hydrocarbures et les produits des industries extractives (notamment le manganèse) qui en constituent la moitié (contre 70% environ en 2015), pour atteindre une valeur de 43 millions d’euros.
La part des importations françaises de bois gabonais est également en hausse. Elle a atteint 37,5% du total des exportations gabonaises vers la France, avec une valeur de 34 millions d’euro. Les autres produits occupent environ 4% de ces importations.
D’après ces données, conclut la source, les échanges commerciaux entre le Gabon et la France connaissent une déséquilibre qui se traduit par une balance commerciale déficitaire pour le premier et par conséquent excédentaire pour la France, avec un bénéfice de 156 millions d’euro, malgré une diminution de 11,5% par rapport à la même période en 2015.
Bien qu’on constate un recul de l’influence économique de la France au Gabon, l’impact des entreprises françaises sur l’économie gabonaise demeure considérable en raison de sa présence historique dans les principaux secteurs de l’économie nationale.
Synclair Owona
S’exprimant lundi dernier lors d’une conférence de presse à Libreville, le vice premier ministre gabonais en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba, a révélé avoir lancé un « audit de l’habitat ». Destiné à démasquer et neutraliser les « fossoyeurs » du foncier au Gabon, cet audit servira de préalable à des poursuites judiciaires.
« Nous confirmons avoir commis un audit de l’habitat pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans le naufrage de la question du logement, de l’urbanisme et de l’habitat dans notre pays. Le moment venu, le ministère public recevra les conclusions de l’audit de l’habitat et sera libre d’engager toutes les poursuites nécessaires », a déclaré le ministre, selon les propos rapportés par Gabon Actu.
Comme le précise le site d’information, près de 800 logements sociaux, construits par l’Etat grâce à des partenariats publics-privés, sont occupés illégalement.
Souha Touré
C’est le montant défendu jeudi dernier, par le ministre du Travail, Eloi Nzondo devant les membres de la commission des finances du Sénat dans le cadre de la loi des Finances 2017.
Selon le ministre du Travail, il servira à mettre en œuvre, trois programmes de pilotages et de soutien à l’emploi, au travail décent ainsi qu’à la formation professionnelle.
Dans le cadre du soutien à l’emploi et au travail, Eloi Nzondo a indiqué aux sénateurs que la stratégie mise en place et dont le financement est estimé à 1 687 051 460 milliards de FCFA, vise entre autres, à professionnaliser la gestion des ressources humaines. Elle permettra également d’améliorer la qualité de services, de renforcer le système informatique du ministère et de mettre en place un pilotage optimal des programmes.
Le second programme concerne la promotion de l’emploi et du travail décent. Son objectif est d’étendre, de mieux connaitre le marché de l’emploi à l’horizon 2018, d’améliorer les performances de l’Office national de l‘emploi (ONE), ainsi que les conditions de travail et le relations professionnelles, au sein des entreprises. Ces engagements nécessiteront des financements à hauteur de 3 434 843 774 de FCFA.
Le troisième programme est relatif à la poursuite des réformes engagées à travers l’amélioration de l’offre nationale de formation et l’augmentation des Centres de formations professionnelles et perfectionnements (CFPP). Son objectif est de les faire passer de 2180 à environ 10 000 à l’horizon 2019.
La politique gouvernementale dans ce secteur s’inscrit dans le cadre de l’appui à l’insertion professionnelle des jeunes, de l’évaluation des formateurs et de l’appui à l’enseignement privé. Pour la réalisation de ces ambitions, Eloi Nzondo a déclaré qu’il faudra environ 46 190 016 080 milliards de FCFA pour ces politiques.
Malgré ces allocations, les besoins dans ce secteur de l’Emploi et du travail restent énormes. Cela au regard des besoins ainsi que des missions qui incombent à ce département ministériel.
Synclair Owona
Le ministère de la Promotion des investissements, du commerce, de l’industrie et du tourisme qui procédé le vendredi 23 décembre à l’ouverture officielle du « Village commercial de Noël » sur le site du front de mer, annonce que cet espace commercial va connaître une mue.
En effet, indique le ministère des Investissements, profitant de la tenue de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football au Gabon, ce « Village » changera, à compter du 8 janvier 2017, en village commercial « Gabon destination touristique » afin de présenter aux touristes sportifs, le large éventail de richesses dont dispose le pays.
Pour l’heure, le « Village de Noël » constitue une occasion pour les consommateurs de bénéficier d'une gamme de prix très large sur des produits gabonais, puisqu'y sont exposés des produits de luxe comme les articles de premier prix. Ce qui offre ainsi à chacun la possibilité d'offrir et d'acquérir du « Made in Gabon ».
Une soixantaine de commerçants sont présents sur ce site du front de mer. « En offrant cette plate-forme, le gouvernement souhaite leur permettre de rencontrer des investisseurs potentiels en vue de développer leur marque », indique le ministère en charge des investissements.
Sylvain Andzongo