Dans son communiqué de vœux paru dans la presse gabonaise et intitulé « 2017, de nouveaux défis à relever », Olam Gabon fait le bilan de son activité passée et annonce « 800 emplois supplémentaires qui seront générés pour le début 2017 » sur une plateforme de 18 hectares dédiée au trafic de containers et cargo général.
Le groupe singapourien explique alors que son objectif est de « réduire les coûts d’importation et d’exportation des marchandises pour baisser le coût de divers produits et biens de consommation ».
Il rappelle, par ailleurs, qu’il a déjà développé au Gabon 1126 hectares de hangars industriels, 65 km de conduites d’eau, 2300 km de lignes électriques, et procédé à l’électrification de 450 villages.
Sur le plan de l’agriculture, il se prévaut de 58 000 ha de palmiers, 12 000 ha d’hévéas et 1100 ha de cultures vivrières.
Dans un contexte marqué par l’effondrement des cours du baril de pétrole et la rareté des ressources financières, le gouvernement envisage, entre autres mécanismes visant à résoudre la question de la dette publique aux PME, de titriser les créances dues aux entreprises.
Cette opération consiste, selon Pascal Houagni Ambouroue, ministre délégué à l’Economie, de «transformer une créance en titre qui sera proposé aux investisseurs institutionnels qui, à leur tour, vont permettre à ces différentes entreprises d’avoir du numéraire et laisser les établissements financiers porter cette dette-là à leur place, moyennant bien évidemment des intérêts».
Ainsi, les responsables de la BVMAC, les opérateurs économiques et les experts de la BVMAC et les responsables du ministère de l’Economie sont réunis afin de s’imprégner des avantages et des inconvénients de ce nouveau mécanisme financier.
«Nous avons proposé au gouvernement un ensemble de mécanismes pour le recyclage de la dette ; la titrisation s’impose aujourd’hui comme l’une des voies les plus pertinentes à exécuter», explique Pascal Houangni Ambouroue, ministre délégué à l’Economie.
Frédéric Yifomnjou, directeur dépositaire central de la BVMAC, a ainsi exposé sur les opportunités qu’offre la titrisation de la dette publique estimée à près de 400 milliards de Fcfa. D’après l’expert, le mécanisme financier permet aux opérateurs économiques locaux «de transformer des actifs peu liquides en valeurs mobilières facilement négociables comme des obligations».
En plus du volet pédagogique qui informe les chefs d’entreprises sur les possibilités et opportunités que comporte la titrisation, les autorités entendent parvenir à un mécanisme efficace qui va débarrasser l’économie des pesanteurs qu’entraîne l’endettement vis-à-vis des PME, dont la plupart sont déjà asphyxiées par le volume des échéances dues par l’Etat.
«La démarche à laquelle nous obéissons vise (…) à former une bonne équipe d’intégration qui, une fois formée, aura en charge d’implémenter la mise en exécution de ce mécanisme de façon harmonieuse, rationnelle et efficace», explique le ministre délégué.
Auxence Mengue
Le ministre de l’Economie Régis Immongault, a annoncé la création d’un office des recettes fiscales. Cette structure va regrouper les services de la Douane et des Impôts afin d’optimiser la mobilisation des ressources propres de l’Etat et agir de manière efficace sur les contribuables pour limiter les déperditions de recettes.
D’après le ministre, la création de l’office des recettes permettra au gouvernement de «disposer d’une administration fiscale performante, en vue d’une mobilisation optimale des ressources de l’Etat». Autre mission que les autorités assignent à cette structure, c’est l’assainissement des finances publiques mises à mal par des scandales.
La mise sur pied de cette nouvelle agence gouvernementale, entre dans le cadre des réformes annoncées en fin d’année par le gouvernement en vue de dynamiser ces deux administrations dont les écarts de recettes ont plombé les objectifs de l’Etat.
En fait, selon les autorités, il s’agit d’engager le Gabon dans un régime de réformes fiscales de deuxième génération qui conduira au démantèlement des freins au recouvrement efficace des recettes fiscales et douanières.
Parmi ces obstacles qui handicapent l’efficacité de la Douane, figurent l’absence d’autonomie de gestion ainsi que l’insuffisance des moyens permettant la mise en place d’un système compétitif axé sur les résultats.
Outre ces aspects qui plombent la collecte des ressources auprès des contribuables, le gouvernement envisage plus de synergie, développer des échanges d’informations entre des deux administrations, restées longtemps cloisonnées. Ce qui, souligne les autorités, renforce des phénomènes tels l’évasion fiscale et la fraude.
La mise ensemble de ces entités, permettra selon le ministre de l’Economie, de lutter à travers cette réforme, contre la mauvaise gouvernance qui caractérise ces administrations, où les détournements des recettes sont monnaie courante en raison du faible système de traçabilité.
Au dernier trimestre 2016, les caisses de l’Etat accusaient un gap de 410,8 milliards de Fcfa attendus des services des Impôts et de la Douane.
Auxence Mengue
Le ministre de l’Economie numérique, de la communication, de la culture et des arts et porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie By Nze (photo), vient de publier une note qui lève certaines incompréhensions au sujet de trois dispositions du nouveau code de la communication en vigueur depuis le 2 janvier 2017.
D'abord sur les questions de l’anonymat et de l’usage du pseudonyme qui soulèvent des inquiétudes au sein du landerneau médiatique, Bilie By Nze explique que depuis le 2 janvier, le droit à l’anonymat et celui de faire usage d’un pseudonyme restent reconnus par les textes, mais seront désormais encadrés. A cet effet, explique le ministre, le Code impose que celui qui signe son article d’un pseudonyme l’ait déposé au préalable auprès du régulateur qu’est le Conseil national de la communication (CNC). « Le journaliste est responsable de ce qu’il écrit ; les articles qu’il signe peuvent, de fait, faire l’objet de procédures judiciaires initiées par des tiers. Il importe donc que ces poursuites soient engagées contre une personne identifiable. Si celles-ci visent quelqu’un qui use d’un pseudonyme, il ne peut pas être aujourd’hui être identifié par la justice et répondre de la légalité de ses articles », précise le porte-voix du gouvernement.
Ensuite, concernant l'incompréhension concernant la résidence à l’étranger des dirigeants de médias, Alain-Claude Bilie By Nze relève que nul ne peut être dirigeant d’un journal sans résider au Gabon . « Un journal est une entreprise comme une autre et les lois gabonaises qui régissent l’activité économique et commerciale sont adossées sur celles de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Selon les règles de l’Ohada, on ne peut être dirigeant d’une entreprise et résider à l’étranger. Cette règle connaît une exception en ce qui concerne les multinationales. Pour autant, les directeurs généraux doivent résider dans leurs pays d’exercice », affirme le ministre de la Communication.
Enfin, s’agissant de la question de la responsabilité, le porte-parole du gouvernement relève que les dispositions du nouveau Code de la communication considèrent désormais celles de l’éditeur, de l’imprimeur et du distributeur au même titre que celle du journal. « De la même manière qu’un receleur est poursuivi au même titre qu’un voleur, cette règle doit également s’appliquer à celui qui distribue un produit illicite en matière d’édition de presse. Nous savons notamment qu’il est interdit de mettre à disposition des mineurs certains articles réservés à un public majeur. Cela veut dire que le distributeur a aussi une responsabilité au regard de la loi », martèle M. Bilie By Nze. Qui indique que pour mieux lutter contre certaines dérives observées aujourd’hui dans la presse gabonaise, le code de la communication précise que le journaliste et le journal ont le devoir de respecter l’unité nationale, la dignité humaine et les droits de l’Homme.
Sylvain Andzongo
Auditionné dans le cadre de la loi de finances 2017 par le Sénat, il y a quelques jours à Libreville, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a défendu un budget de 31,087 milliards de FCFA, dont 21,687 milliards de FCFA pour la mise en œuvre de la décentralisation au Gabon.
Le ministre de l’Intérieur a affirmé que son département ministériel a déjà préparé 11 projets de lois relatifs à la décentralisation dont les plus réprésentatifs fixent les modalités de transfert de compétences, le statut particulier de la fonction publique locale, les décrets fixant attribution, organisation et fonctionnement des organes de la décentralisation, et le projet de décret approuvant les statuts du fonds de péréquation des collectivités locales.
« Ce budget 2017 envisage (...) d’appuyer techniquement les collectivités locales nécessiteuses dans le processus d’élaboration des plans de développement locaux, de mettre en place des équipes de coordination des opérations de collecte de déchets, curage de caniveaux, balayage des rues et places publique ainsi que l’ensoleillement des rues », a expliqué Lambert Noël Matha.
Le processus de la décentralisation a été enclenché au Gabon par l’adoption de la loi du 13 septembre 2010. Ainsi, il est prévu que la commune ou toute collectivité territoriale dotée par la loi de la personnalité juridique puisse jouir d'une autonomie financière et administrative.
Sylvain Andzongo
Dans un communiqué datant du 30 décembre dernier, l’Organisation Nationale des employés du pétrole (ONEP) a réitéré ses menaces de lancer une grève illimitée à partir du 5 janvier prochain, à 23h59. Aussi, passé cette heure, elle se réserve le droit de lancer une grève d’une durée illimitée dans toutes les installations où opère la société Shell au Gabon.
L’organisation syndicale a annoncé, à travers ce communiqué, que cela se déroulait conformément aux dispositions des articles 341 et 345 du Code du travail en vigueur en République gabonaise.
Synclair Owona
A l’attention de monsieur le Président Directeur Général
Société SHELL GABON
Objet : Préavis de grève illimitée.
Monsieur le Président Directeur Général,
Vu le climat social qui prévaut au sein de la société Shell Gabon du fait de la vente en cours de cette société ;
Vu l’échec des discussions tenues en interne entre les représentants du Personnel et ceux du Groupe Shell, du 9 au 19 décembre 2016 ;
Vu la décision unanime des employés de la société Shell Gabon, réunis en assemblée générale le 21 décembre 2016, sur l’ensemble des sites Libreville, Port-Gentil, Gamba, Rabi, Koula et Toucan, de solliciter l’intervention de leur syndicat pour la défense de leurs intérêts ;
L’Organisation Nationale des Employés du Pétrole (ONEP) vient, conformément aux dispositions des articles 341 et 345 du Code du Travail en vigueur en République Gabonaise, porter à votre attention le présent préavis de grève qui expire le 5 janvier 2017, à 23h59.
Aussi, passé cette heure, l’ONEP se réserve-t-elle le droit de lancer une grève d’une durée illimitée dans toutes les installations où opère la société Shell au Gabon.
Notre cahier des charges contient un certain nombre de préalables dont la satisfaction est la condition sine qua non à un retour à la sérénité.
A- PREALABLES :
1. Présence lors des discussions d’un représentant du Groupe Shell ayant un mandat lui conférant le pouvoir décisionnel ;
2. Versement d’une prime de bonne séparation avec Shell Gabon, avant la fin de la période de transition, selon le barème joint en annexe du présent préavis ;
3. Transfert de l’ensemble des employés de Shell Gabon vers le nouveau repreneur et maintien des acquis sociaux conformément aux accords d’établissements, manuel de gestion, etc.
B- POINTS DE NEGOCIATION :
1. Laisser la possibilité à l’ensemble des employés de bénéficier, douze (12) mois après le transfert, d’un départ volontaire sur la base du plan des départs volontaires en vigueur à Shell Gabon ;
2. Mettre en place des compensations financières (prime d’installation, réajustement de la prime de logement, prime spécifique liée à l’éloignement et la cherté de la vie), en cas de mobilité géographique due à un éventuel redéploiement des effectifs vers une autre localité ;
3. Engagement du repreneur à ne pas procéder à des licenciements pour motif économique dans un délai de 5 ans après le transfert.
Vous en souhaitant bonne réception, recevez, Monsieur le Président Directeur Général, nos sincères salutations.
La Secrétaire Nationale chargée de Réglementation, des Relations Extérieures et de la Communication
Guylaine MBOUI ZOLO BA-NDONG
Copie :
- Gouvernorat de l’Ogooué-Maritime ;
- Inspection Spéciale du Travail chargée du Secteur Pétrolier ;
- Délégués du Personnel, pour large diffusion aux travailleurs ;
- Me Farafina BOUSSOUGOU BOU-MBINE
Gabonaises,
Gabonais,
Mes chers compatriotes,
A l’heure des traditionnels vœux de nouvel an, c’est avec émotion que je m’adresse à vous à l’occasion de cette tradition devenue tant familiale que républicaine.
A chacune et à chacun, je voudrais souhaiter que l’année 2017 apporte le meilleur.
Qu’elle soit une année de paix, de bonheur, de prospérité pour chacun et pour notre pays le Gabon.
Mes chers compatriotes,
L’année 2016 qui s’achève a été une année très difficile, marquée au niveau international par une crise économique qui n’a épargné aucun pays, mais aussi par des violences et des conflits de toutes natures qui ont endeuillé de nombreuses familles de par le monde.
Le terrorisme, drapé du sceau de la haine et du fanatisme religieux, a frappé toutes les régions du monde et marqué de manière durable les esprits tant son action est apparue aveugle et barbare.
Au plan intérieur, malgré les efforts engagés par le Gouvernement pour soutenir les ménages et diversifier l’économie, nombre de nos compatriotes ont ressenti très durement les contres-coups de la crise économique mondiale.
De nombreux emplois ont été perdus dans le secteur du pétrole notamment.
Mais l’année 2016 a également été difficile du fait d’une campagne électorale marquée par des discours de haine, et par une situation postélectorale qui a atteint des niveaux de tension inacceptables pour notre peuple.
Les mots de haine, lâchés sans tabous et sans limites, ont laissé des blessures profondes au sein de nos familles et dans la société gabonaise.
Il nous faut à présent, en toute responsabilité, panser nos plaies et reconstruire ensemble, le lien social et le vivre ensemble qui le sous-tend.
Mes chers compatriotes,
Comme je l’ai déjà dit en d’autres temps, l’entreprise démocratique n’est ni un long fleuve tranquille, ni une œuvre facile. Il s’agit plutôt d’un édifice en perpétuelle construction et reconstruction.
En effet, aucune Nation au monde ne peut prétendre en avoir atteint l’achèvement. Dans cette matière, il n’y a ni modèle définitif, ni bon point à distribuer. C’est au génie de chaque peuple de trouver sa propre Voie.
C’est pourquoi, j’ai instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de réunir très rapidement les conditions d’un dialogue politique, rendu indispensable par la volonté générale d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire commune.
Ce dialogue politique, qui s’ouvrira au lendemain de la CAN 2017, devra aborder toutes les questions relatives à la vie institutionnelle de notre Pays, à son développement et au renforcement de sa place dans le concert des Nations.
Pour ce faire, je souhaite la participation de tous et la contribution de chacun, afin que cette rencontre soit l’occasion du raffermissement de nos institutions, de la consolidation de notre démocratie, de la paix et de l’unité nationale.
Par notre aptitude au dépassement, nous devrons prouver à la face du monde la maturité du peuple gabonais, et sa capacité à résoudre par lui-même ses difficultés.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais ainsi placer l’année 2017 sous le sceau de la Consolidation.
Consolider le lien social si durement attaqué par la rancune, l’invective, la haine et la calomnie.
Consolider également la solidarité nationale mise à rude épreuve par l’égoïsme, l’égocentrisme et le tribalisme.
En effet, plutôt que de penser « Gabon d’abord », certains compatriotes, à des niveaux d’éducation et de responsabilité parfois très élevés, continuent de penser « moi d’abord », ma famille, mon ethnie sans jamais penser au Gabon.
Ces comportements antipatriotiques doivent être dénoncés, condamnés et réprimés, car leur persistance met à mal la solidarité nationale.
Il nous faut ensuite consolider notre pluralisme par le dialogue et l’inclusion.
C’est pourquoi, pour nos familles et pour notre pays, faisons le choix de la concorde et rejetons la discorde.
Faisons le choix du respect de l’autre et de l’amour fraternel et rejetons la haine et la violence. En effet, nulle part au monde, la violence n’a accouché d’un paradis. Elle ne peut donc être un mode de règlement des différends sociaux et politiques.
Mes chers compatriotes,
Il nous faut donc consolider notre Démocratie qui doit être plus en phase avec nos réalités, notre environnement, notre sociologie et nos valeurs traditionnelles profondes.
Cela passe notamment par l’amélioration de notre système électoral qui comporte, en effet, trop de risques de divisions et d’affrontements, et dont il nous faut absolument sortir.
Il nous faut également consolider notre système institutionnel, car, héritées de la Conférence nationale et des Accords de Paris et d’Arambo, certaines institutions méritent des évolutions et des adaptations aux nouvelles réalités de notre pays.
Il nous faudra enfin consolider notre économie pour la rendre plus robuste et plus compétitive, et par là même, assurer notre indépendance.
En effet, la diversification de notre économie et la transformation locale de nos matières premières sont devenues des impératifs absolus si nous voulons créer plus de richesses et plus d’emplois, en particulier, pour les jeunes et les femmes.
Mes chers compatriotes,
Des forces rétrogrades, ici et ailleurs, veulent nous empêcher de parvenir à cette indépendance, car elles tirent profit des rentes de l’ancien système économique au détriment de notre pays et des Gabonais.
Mais, je le dis et je le répète, la crise économique actuelle, aussi dure qu’elle soit, n’est pas une fatalité. Elle doit, bien au contraire, nous offrir l’opportunité de nous réapproprier notre économie et de libérer le génie créateur de notre Peuple.
Elle doit aussi nous donner l’occasion de mettre en valeur la terre gabonaise, sa culture, son art, son artisanat, sa gastronomie, sa musique, ses rites et ses danses, dont nous devons sans complexe être fiers.
Autant d’éléments décidés par Dieu et la nature, façonnés avec passion par nos ancêtres et que nous avons le devoir d’exploiter et de valoriser.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais par conséquent vous parler de la Responsabilité.
Oui, mes chers compatriotes, je voudrais appeler chacun à plus de responsabilité en cette année nouvelle.
Responsabilité de faire correctement le travail pour lequel on reçoit une rémunération. D’autres, nombreux, aimeraient être à notre place.
Responsabilité de rendre compte de son action et d’assumer l’entièreté des actes que l’on pose. Ceci concerne autant l’infirmier que le médecin, l’instituteur que le proviseur, le planton que le directeur général d’administration ou le Ministre. En effet, la reddition des comptes est une nécessité absolue de l’action publique, et j’y veillerai.
Accéder aux responsabilités ou assumer une responsabilité ne doit pas comporter que des avantages, encore moins des avantages indus. Quoi qu’il nous en coûte, l’heure est plus que jamais à la fin des privilèges.
Chacun doit pleinement avoir conscience d’assumer les contraintes liées aux professions qu’il a choisies ou aux fonctions qu’il a librement acceptées.
Mes chers compatriotes,
Si nous voulons continuer à compter dans le monde d’aujourd’hui, nous devons changer nos idées, changer nos mentalités, changer nos comportements.
Nous ne pouvons pas être immobiles dans ce 21ème siècle où tout va si vite.
Soyons ouverts aux idées nouvelles, au flux du monde tout en demeurant vigilants et profondément ancrés dans nos valeurs traditionnelles bantu faites, dois-je le rappeler, de respect, de tolérance, de solidarité et d’abnégation au travail.
Ce sont ces valeurs que les Pères fondateurs ont inscrit, en lettres d’or, au fronton de la République gabonaise : Union-Travail-Justice.
Mes Chers Compatriotes,
Au moment où notre pays s’apprête à accueillir l’Afrique à travers l’organisation de Coupe d’Afrique des Nations, je voudrais rappeler que cet honneur nous impose le devoir d’accueillir nos hôtes en manifestant notre traditionnelle hospitalité, pour que ces moments soient des occasions de joie, de cohésion et de bonheur partagés.
Au-delà de la dimension festive, il convient de souligner que cette CAN aura aussi permis aux villes qui abriteront la compétition de se doter d’infrastructures modernes.
Notre équipe nationale, les Panthères du Gabon, portera et défendra les couleurs de notre pays. A ces jeunes qui démontrent chaque jour que la compétition exige sacrifice, effort et constance dans le travail, nous devons apporter tout notre soutien.
Mes chers compatriotes,
En ce début d’année 2017, j’ai une pensée toute particulière pour les forces de défense et de sécurité qui œuvrent, en tout temps et en tous lieux, à préserver l’intégrité du territoire et garantir la sécurité des personnes et des biens.
De même que j’éprouve affection et tendresse pour les malades et les personnes isolées. Que 2017 leur apporte plus de santé et de bonheur.
Enfin, Mes chers compatriotes,
J’implore le Très Haut pour qu’il nous inonde de Sa paix et nous aide à raffermir l’Unité et la Cohésion de notre très cher Pays.
Vive le Gabon. Vive la République.
Les contours du tracé de la 12è édition du tour du Gabon, la Tropicale Amissa Bongo, qui se déroulera du 27 février au 05 mars 2017 ont été esquissé jeudi dernier, au cours d’une séance de travail co-présidée par les ministres des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, Jean-Pierre Oyiba et celui de la Jeunesse et des Sports, le Dr Nicole Assele.
Cette séance de travail qui a été élargie aux experts des deux départements ministériels, de l’Agence nationale des grands Travaux et infrastructures, de l’Administrateur du Fonds national de développement du sport, Odette Kingbo et du président de la Fédération gabonaise de Cyclisme (FEGACY), Nazaire Embinga, a abouti à l’adoption d’un circuit qui traversera l’année prochaine, les provinces du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de l’Estuaire pour la boucle.
En attendant d’être validé par le Conseil des ministres, les différentes étapes de la Tropicale Amissa Bongo, sept (7) au total, devraient être :
1- Moanda – Akiéni (150 kms)
2- Léconi – Franceville (110 kms)
3- Mounana – Koulamoutou (160 kms)
4- Bifoun – Fougamou (178 kms)
5- Lambaréné – Kango (A préciser)
6- Libreville (circuit Cap estérias – Lycée MBA : 140 kms)
7- Libreville (circuit Libreville – tribune officielle : 130 kms)
Sur l’ensemble du circuit préconisé, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, le ministre des Travaux publics s’est engagé à mobiliser les services compétents sous tutelle, ainsi que les partenaires traditionnels de l’Etat, pour le traitement des linéaires dégradés dans l’intervalle des deux mois qui nous séparent encore de cette course cycliste, qui ouvre le calendrier des compétitions de l’Union cycliste internationale (UCI).
Synclair Owona
A quelques jours de la coupe d’Afrique des années, le Gabon, pays organisateur de cette 31e édition, continu sa grande mobilisation. De nombreuses campagnes de promotion à l’échelle internationale et nationale sont organisées afin d’attirer un grand nombre de supporters dans les stades.
La CAN 2017 de football se jouera bien au Gabon, après de nombreux doutes relatifs à la situation de crise post-électorale dans le pays et de la finition des stades, les autorités mettent les bouchés doubles pour faire de ce rendez-vous sportif, l’un des événements marquants de cette année 2017. Un véritable pari pour le Gabon, dont la situation politique laisse planer des doutes sur la stabilité du pays. « On ne doit pas confondre le football et la politique, la Coupe d’Afrique des Nations doit être un moment de communion au-delà des rivalités, l’Afrique nous regarde, le monde aura les yeux rivé sur notre pays », a commenté l’un des responsables de la Fédération Gabonaise de Football.
Dans la capitale Libreville, le ton est donné, après le lancement officiel de la vente des billets de la 31e Coupe Afrique des nations de football le 14 Décembre à Libreville, les affiches aux couleurs de la CAF (Confédération africaine de football) inondent les différentes artères de la capitale Gabonaise et des différentes villes qui vont accueillir les différentes phases de la compétition (Oyem, Franceville, Port-Gentil), des campagnes de promotion sont également lancées sur des grands médias internationaux.Et pour permettre au plus grand nombre de se rendre dans les stades, le prix du billet à été revu à 1000 Cfa pour deux matchs, seul petit bémol, certains acteurs prônent le boycott de la compétition.
Côté accueil, on s’attend à une arrivée massive des supporters des autres pays, et sur ce point de nombreux acteurs s’y attèlent. « Nous avons misé sur le Gabon pour cette édition de la CAN, avec nos différents partenaires hôteliers, nous avons mis les bouchées doubles pour satisfaire à la demande. Sur ce point les choses se passent bien et nos partenaires sont prêts à accueillir tous ceux qui feront le déplacement du Gabon », affirme Guillaume Pepin, directeur Afrique francophone de la plateforme hôtelière Jumia Travel.
Sur le plan sécuritaire, les forces de sécurité sont à pied d’œuvre pour que la « grande messe » du football africain se passe bien. « Nous avons pris toutes les dispositions qui s’imposent pour que tout se passe bien. Nous voulons que les visiteurs se sentent chez eux, et qu’ils passent un bon séjour dans notre pays », confie un responsable de la police nationale.
La CAN revêt un enjeu capital pour le Gabon qui aspire à une diversification de son économie. La réussite de cet événement permettrait de mieux exposer la culture, les sites et autres attraits touristiques qui pourraient être le déclic de ce secteur dans un pays doté d’un potentiel naturel et culturel extraordinaires.
Ismael Cabral Kambell, pour Jumia Travel
La cérémonie de officielle de clôture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale gabonaise, s’est déroulée ce 30 décembre sous la présidence de Richard Auguste Onouviet, président de cette institution.
L’essentiel de ces quatre mois de travail qui viennent d’être bouclés a été résumé par Richard Auguste Onouviet, en l’adoption de 34 textes sur les 38 introduits par le gouvernement.
Tandis que trois demeurent en cours d’examen au sein des commissions compétentes et un, en attente d’examen.
Avec ce ratio de 90% de textes votés, Richard Auguste Onouviet (photo) s‘est dit ravi du contexte dans lequel se sont déroulés ces travaux qui ont été dominés par l’examen et l’adoption des textes relatifs à la Loi de finances 2017, dans une période post-électorale particulièrement agitée. ‘’ Aucun prétexte n’a servi d’entrave à l’accomplissement normal de nos activités législatives. Un réel motif de satisfaction qui me conduit à vous suggérer de maintenir la dynamique ainsi impulsée … ’’, s’est réjoui le PAN, au regard du travail abattu avec ses collègues.
Synclair Owona