Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La multinationale chinoise Minimalism Group s’apprête à s’installer au Gabon. Les démarches ont déjà été engagées pour y parvenir, informe Jean David Mackaya, jeune entrepreneur gabonais qui est le co-manager de cette structure au Gabon.

La filiale gabonaise pourrait être ouverte « dans 3 mois, le temps que le conteneur des matériaux à exposer au showroom arrive de la Chine au Gabon. Probablement fin juin 2023, nous espérons mettre en place le showroom et démarrer à proprement parler nos activités au niveau du Gabon », explique Jean David Mackaya dans les colonnes du quotidien l’Union.

Au Gabon, cette société va se spécialiser dans la commercialisation des portes et fenêtres en aluminium, le mobilier de cuisine, les carreaux, apprend-on. La filiale gabonaise est la 5e du groupe dans le monde. Minimalism Group étant déjà présente au Libéria, en Guinée-Conakry, en Australie, et aux Bahamas.

Cette structure va s’installer au Gabon dans un contexte où les autorités locales multiplient des stratégies visant à attirer plus d’investisseurs dans le pays. À travers notamment des facilités offertes aux entreprises ainsi que la promotion des potentialités dont dispose le pays.

SG

Le taux de croissance dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) est projeté à 2,7% au cours de l’année 2023. Cette prévision annoncée le 27 mars 2023 à Yaoundé, au sortir de la toute première session du Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac de l’année, révèle une légère baisse par rapport aux 2,9% enregistrés en 2022.

En précisant que la croissance dans la zone Cemac en 2023 sera « portée principalement par le dynamisme du secteur non pétrolier », le CPM envisage implicitement un recul de la production pétrogazière. Cette activité est très souvent le moteur de la croissance économique dans cet espace communautaire abritant cinq pays producteurs.

À côté de ce taux de croissance, plutôt timide en glissement annuel, la banque centrale prévoit une embellie sur les réserves de change de la communauté. Selon les projections du CPM, elles devraient permettre de garantir 4,9 mois d’importations en 2023, contre seulement 3,9 mois au cours de l’année 2022.

BRM

Lire aussi :

27-03-2023 - Cemac : la Beac projette un taux d’inflation à 6,4% en 2023, malgré un 3e durcissement de l’accès aux crédits bancaires

Le prochain sommet des chefs d’États et de gouvernement du Comité des dix (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies se tiendra en mai dernier à Libreville, a-t-on appris au sortir d’une audience entre le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et le ministre sierraléonais des Affaires étrangères, David Francis. Selon le communiqué de la présidence de la République du Gabon, au cours de cette rencontre, la feuille de route pour la promotion de la position africaine. Un document qui devrait être présenté en novembre prochain à Malabo en Guinée équatoriale.

Le Comité des dix est constitué de l’Algérie, de la Guinée équatoriale, du Congo, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Libye, du Kenya, de la Zambie, de la Namibie et de la Sierra Leone. C’est le président de la République de ce dernier pays, Julius Maada Bio, qui assure la présidence de la coordination.

« Le C10 a pour mission et mandat de faire le plaidoyer et de promouvoir la position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée dans le cadre du consensus d’Ezulwini et de la déclaration de Syrte de 2005 relatives à une pleine représentation du continent africain au Conseil de sécurité des Nations unies, avec deux sièges permanents et droit de veto, et cinq sièges non permanents », informe le communiqué de la direction de la communication présidentielle.

AGB

Au sortir de la première session de son Comité de politique monétaire (CPM) de l’année 2023, tenue le 27 mars à Yaoundé, la capitale camerounaise, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) projette un taux d’inflation à 6,4% cette année. Cette prévision, qui double le seuil de tolérance de 3% admis dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), est en augmentation de pratiquement 1% en comparaison avec les 5,6% de l’année 2022.

Cette évolution à la hausse du taux d’inflation en 2023, souligne le CPM, sera portée par « la fonction produits alimentaires et boissons non alcoolisées », en lien avec la récente augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe dans certains pays de la communauté. Du coup, la banque centrale des pays de la Cemac relève à nouveau deux de ses principaux taux directeurs. En effet, au cours du CPM du 27 mars 2023, la Beac a décidé de relever de 50 points de base le taux d’intérêt des appels d’offres (Tiao), passant de 4,5% à 5% ; ainsi que le taux de la facilité de prêt marginal, qui passe de 6,25% à 6,75%.

C’est la 3e fois que ces taux directeurs sont relevés depuis mars 2022. Mais, l’on constate que cette augmentation des taux directeurs, destinée à combattre l’inflation au moyen du durcissement de l’accès au crédit bancaire, n’a pour l’instant pas arrêté les tensions inflationnistes ni la croissance du financement de l’économie.

En plus de ce que la Beac appelle elle-même la « hausse quasi -continue du niveau général des prix », que l’on observe dans la zone Cemac depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le volume du crédit bancaire, censé diminuer avec la hausse des principaux taux directeurs de la banque centrale, est aussi annoncé à la hausse. En effet, la Beac projette une augmentation des crédits à l’économie de 10% en 2023 dans la Cemac.

Interrogé sur l’efficacité réelle de ces mesures prises par la Beac pour combattre l’inflation, le gouverneur soutient que c’est justement cette politique monétaire restrictive, lancée par la banque centrale au lendemain de la pandémie du Covid-19, qui permet aujourd’hui à la Cemac d’afficher un taux d’inflation à un seul chiffre, malgré son évolution constante depuis des mois. « Regardez autour de nous ! Beaucoup affichent des taux d’inflation à deux chiffres », soutient Abbas Mahamat Tolli.

Brice R. Mbodiam  

Lire aussi :

07-10-2022-Lutte contre l’inflation : les limites des décisions de la Beac

Le ministère de l’Économie et de la Relance par le biais de la direction nationale du recensement, lance le recrutement de 560 agents pour le recensement de la population et des logements prévu au Gabon cette année. L’appel à candidature y relatif a été signé le 23 mars par le ministre de l’Économie, Nicole Roboty Mbou.

Dans le détail, ce sont au total 400 agents cartographes, 40 agents numériseurs, 40 agents d’édition des données et 80 chauffeurs qui seront recrutés pour mener la phase de la cartographie censitaire qui se déroulera sur l’ensemble du territoire national à partir du mois d’avril, indique l’appel à candidatures.

« Cette phase censitaire consiste à découper le territoire national en zones de travail équitables pour les agents recenseurs et positionner toutes les structures et identifier les ménages en vue de la phase de dénombrement principal. Pour cela, des agents cartographes seront déployés dans les neuf provinces munis d’un badge, d’un ordre de mission signé par les autorités et seront vêtus d’un habit à l’intitulé de l’opération », explique le ministre de l’Économie, qui invite les populations à être coopératives et à réserver un bon accueil aux équipes.

Les personnes intéressées ont jusqu’au 29 mars pour postuler. Elles doivent pour cela, se faire enregistrer sur le site de la direction générale de la statistique www.instatgabon.org. Les candidats doivent être de nationalité gabonaise, s’exprimer couramment dans une langue locale, être en bon état de santé…

Ce recensement de la population et des logements est le 7e du genre au Gabon et il se tient tous les 10 ans conformément aux délais prévus par la direction générale de la statistique (DGS). Cette opération vise à fournir des données fiables, exhaustives et désagrégées sur la situation démographique et socio-économique du pays. Le dernier recensement de la population gabonaise remonte à 2013. Il avait alors été déclaré que le pays compte environ 1,8 million d’habitants.

SG

Lire aussi:

Une enquête sur la pauvreté en préparation au Gabon

Un recensement de la population et des logements annoncé en 2023 au Gabon

Le président de la République Ali Bongo Ondimba va séjourner les 29 et 30 mars prochains dans la province de l’Ogooué-Lolo, indiquent des cadres de cette province qui se préparent à accueillir le chef de l’État.

Au programme de ce déplacement, des visites de chantiers, des rencontres avec les cadres, les notables, les femmes et les jeunes à Koula-Moutou le 29 mars et à Lastourville le 30 mars. Il est également prévu à Lastourville, des échanges avec des opérateurs économiques de la localité et une visite au port sec de Lastourville.

Ce déplacement sera également l’occasion pour le président de la République, de s’imprégner de l’état d’avancement des projets engagés dans le cadre du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise.

Ce séjour dans l’Ogooué-Lolo s’inscrit dans le cadre de la tournée républicaine du chef de l’État entamée depuis l’année dernière et qui l’a déjà conduit dans plusieurs provinces du pays à l’instar de la province de l’Ogooué Maritime.

SG

La ministre de l’Économie et de la Relance, Jeannine Roboty , entourée de ses collègues de la santé et des travaux publics a paraphé , vendredi dernier,  au nom du gouvernement un accord budgétaire avec la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea) représentée par son directeur général, Sidi Ould Tah (photo). Le montant de cet accord financier s’élève à plus de 50 millions de dollars (30 milliards de FCFA) sous forme de prêt pour réaliser des projets liés au Plan d’accélération et de transformation (PAT). Ces projets portent sur les volets santé et infrastructures.

« La portée symbolique de cette signature est la reprise de la coopération entre la BADEA et le Gabon. Vous le savez, nous avons financé dans le passé certains projets. Depuis quelques décennies, il n’y a pas eu de partenariat actif entre les deux parties.  Nous souhaiterions dans le futur financer d’autres projets dans le cadre du plan d’accélération et de transformation du Gabon », a déclaré Sidi Ould Tah. Il a par la suite précisé le fonctionnement de cette banque : « Nous ne sommes pas une banque qui a des exigences à imposer à un État souverain. Nous travaillons avec le gouvernement gabonais en partenaires. Ensemble, en fonction des priorités, la Badea contribue au financement des programmes et projets dans l’intérêt des populations ».

Concrètement, le directeur général de cette institution financière se propose d’accompagner le Gabon à réaliser des infrastructures routières en rapport avec la Transgaboonaise et l’aménagement des voiries urbaines. En santé, il s’agit notamment du projet lié à des régions et départements sanitaires avec la réhabilitation des structures sanitaires, le renforcement total du plateau technique, le déploiement des pharmacies hospitalières sur l’ensemble du territoire national… Ce projet intègre également la construction des hangars pour le stockage des médicaments et l’informatisation du système de santé E-santé. Enfin, ces fonds devraient permettre de renforcer le laboratoire national de santé publique afin que celui-ci assure pleinement ses missions face à la réémergence des épidémies dans certains pays de la sous-région.

La Badea est une institution financière créée en 1974 et basée à Khartoum au Soudan. Elle regroupe les pays de la ligue arabe (Libye, Maroc, Algérie, Égypte, Tunisie, Soudan, Mauritanie). Elle est actuellement dotée d’importantes ressources financières par ses actionnaires. Ces derniers sont déterminés à renforcer sa position sur le marché financier africain par le financement des projets dans les secteurs publics et privés.

AGB

La banque à capitaux camerounais Afriland First Bank a effectué le 15 mars 2023, la toute première émission des titres de créances négociables (TCN) sur le marché des titres de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), l’institut d’émission commun aux six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale). À l’instar des bons et obligations du Trésor assimilables émis uniquement par les États pour contracter des emprunts de court, moyen et long terme sur ce marché ; les TCN, eux, peuvent y être émis à la fois par les entreprises et les États en quête de financements.

Les TCN comprennent les certificats de dépôt, qui sont des titres d’une maturité inférieure ou égale à 2 ans, exclusivement émis par les établissements de crédit et les Caisses de dépôts et consignations ; les billets de trésorerie, qui sont des titres d’une maturité inférieure ou égale à 2 ans, pouvant être émis par toutes les autres entreprises non financières et les États ; puis les bons à moyen terme négociables, qui sont des titres d’une maturité supérieure à 2 ans et inférieure ou égale à 7 ans, pouvant être émis par toutes les entreprises et les États.

L’opération inaugurale d’Afriland First Bank sur le marché de la Beac porte sur les bons à moyen terme négociables à 7 ans de maturité. Le montant recherché auprès des investisseurs est de 20 milliards de FCFA, dont une première tranche comprise entre 2,5 et 10 milliards de FCFA. Selon la documentation fournie par la banque, cet emprunt, qui servira à renforcer les fonds propres du leader du marché bancaire au Cameroun, est rémunéré à un taux d’intérêt de 6,5%.

L’opération de levée de fonds d’Afriland First Bank sur le marché des titres de créances négociables de la Beac survient 8 ans après l’adoption, le 27 mars 2015, du règlement régissant l’organisation de ce marché par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac). Selon les autorités monétaires de la Cemac, ce marché a été mis en place pour « diversifier les canaux de financements des économies de la Cemac, améliorer la mobilité des capitaux grâce à l’élargissement de la gamme des produits financiers et inclure les nouveaux acteurs sur le marché monétaire ».

Encore embryonnaire dans la zone Cemac, les titres de créances négociables représentent désormais le deuxième marché de financement des entreprises en France, pour un montant de plus de 300 milliards d’euros (plus de 196 500 milliards de FCFA), révèle la plateforme Agicap.     

Brice R. Mbodiam

Les 124 rescapés du naufrage du navire Esther miracle devraient recevoir de l’État gabonais, la somme de 372 millions de FCFA, a annoncé le Premier ministre au cours d’une rencontre le 25 mars dernier avec ceux-ci. Cette enveloppe sera répartie équitablement entre les rescapés, soit 3 millions de FCFA pour chacun des rescapés.

D’après Alain-Claude Bilie-By-Nze il ne s’agit pas d’indemnisation. « Parce que ça voudrait dire que l’État reconnait une responsabilité à ce stade… Il s’agit de soutenir les familles par la solidarité nationale voulue par le chef de l’État, pour les aider à accompagner et à enterrer leurs morts », a-t-il expliqué, avant de préciser que ce n’est pas l’indemnisation que doivent verser les compagnies d’assurance aux victimes de ce drame. « Le temps viendra pour l’armateur et ses assurances, et si l’État est reconnu coupable par les juridictions compétentes, on avisera. Mais ce n’est pas encore le cas aujourd’hui », a-t-il affirmé.

Les familles des personnes tuées dans ce naufrage recevront également une aide financière de l’État, indique-t-on. Les modalités d’octroi de ces financements seront précisées dans les prochains jours.

Rappelons que plusieurs personnes ont perdu la vie dans le naufrage du navire Esther miracle le 9 mars dernier au large de Libreville. À la date du 25 mars 2023, le bilan fait état de 30 morts, 124 rescapés et 7 personnes toujours portées disparues. Selon le Premier ministre, les recherches se poursuivent.

SG

Lire aussi :

Le naufrage de l’Esther Miracle ouvre le débat sur la tenue des états généraux du secteur des transports

Naufrage d’Esther Miracle : le Premier ministre dénonce les dysfonctionnements administratifs

Naufrage de l'Esther miracle : déjà 33 personnes interpellées

Selon une note de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), dont Investir au Cameroun a obtenu copie, les transferts sortants dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale) sont passés de 2 816 milliards à 10 120 milliards de FCFA, entre 2018 et 2022. En 5 ans, les sorties autorisées de devises ont donc plus que triplé. Il s’agit des sommes d’argent en monnaie étrangère utilisées par les agents économiques privés et publics en activité dans la Cemac, pour acheter des biens et services, régler des dettes, transférer des dividendes ou encore faire des dotations à l’extérieur de la zone.

En 2022, trois secteurs d’activités ont concentré 67% de la totalité des transferts sortants autorisés. Il s’agit de la finance-assurance (26,76%), du commerce (25,73%) et de l’industrie pétrolière (14,20%). Dans le détail, il a été question pour les opérateurs de ces secteurs d’activités de régler les compensations débitrices sur les opérations de monétique et de transferts rapides, les importations de produits alimentaires, manufacturés et pétroliers raffinés.

Ces données contrarient quelque peu le discours des agents économiques de la sous-région, qui n’ont de cesse d’accuser la nouvelle règlementation des changes de restreindre les échanges avec l’extérieur, et particulièrement les transferts de fonds sortants. Ce règlement, adopté en décembre 2018 et entré en vigueur en mars 2019, définit l’organisation, ainsi que les conditions et modalités de réalisation des échanges avec l’extérieur. Il s’agit d’une des réformes du programme économique et financier, mise en œuvre avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI). Il a été adopté lors du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac, tenu en décembre 2016 à Yaoundé, pour reconstituer les réserves de change de la communauté et éloigner le spectre de la dévaluation de sa monnaie, le FCFA.

Lutte contre l’évasion des capitaux

Pour ce faire, le texte vise notamment à lutter contre l’évasion des capitaux, en demandant aux opérateurs économiques de justifier les transferts d’argent hors de la Cemac. Arrivée à la tête de la banque centrale en 2017, Abbas Mahamat Tolli avait affirmé, au sortir du dernier Comité de politique monétaire de cette année-là, que beaucoup d’opérations de transferts sortants sont en réalité des sorties illégales de capitaux. Selon ses chiffres, en 2017, près de 40% des demandes d’importation étaient frauduleuses.

Face aux pressions des milieux d’affaires opposés à la nouvelle règlementation des changes, Abbas Mahamat Tolli s’emploie à démontrer que le texte n’est en rien restrictif. Pour le gouverneur de la Beac, les agents économiques qui ont du mal à faire des transferts vers l’extérieur sont souvent ceux qui peinent à justifier leurs précédentes opérations, faisant peser sur eux des suspicions d’évasion de capitaux. Néanmoins, le 23 juin 2021, la banque centrale suspend les rejets de dossiers de transferts pour « défaut d’apurement (c’est-à-dire de justification des opérations précédentes) ».

Il peut aussi arriver, ajoute la Beac, que les opérateurs économiques soient victimes des turpitudes ou des politiques internes à leurs banques. « Certaines banques de la Cemac ont pris sur elles de retenir les dossiers de transferts des sociétés stratégiques, en leur faisant croire que leurs demandes avaient été rejetées par la Beac, alors même qu’elles n’avaient jamais été déposées à la Beac », dénonçait par exemple la banque centrale en juillet 2019, lors d’une réunion de sensibilisation sur le nouveau règlement des changes. La Beac avait à la même occasion annoncée des contrôles permanents visant à éviter ce type de comportement et sanctionner les contrevenants.

Aboudi Ottou

Lire aussi :

23-06-2021-La Beac suspend au Cameroun le rejet des transferts en devises pour défaut d'apurement, après des pressions

25-05-2021-La Beac intransigeante sur la nouvelle règlementation des changes, malgré le lobbying des patronats de la Cemac

18-05-2021-Cemac : les patrons demandent un sursis de six mois pour l’application de la règlementation des changes

19-04-2021-Le Gicam et les banques veulent un assouplissement de la règlementation des changes en vigueur dans la Cemac

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.