La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du français Eramet, annonce le lancement des inscriptions pour le concours d’entrée au programme de formation du Fablab à Moanda. Ce concours compte pour la deuxième vague des jeunes formés aux métiers du numérique, notamment, les métiers de l’électronique et robotique, le développement web et web mobile et le design 3D.
Le concours s’adresse aux jeunes âgés entre 15 ans et 40 ans résidant dans la commune de Moanda et ayant une fibre entrepreneuriale. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 mars 2023. Alors, « si vous êtes intéressés à apprendre gratuitement un métier du numérique, dans un cadre adéquat, avec une équipe expérimentée et professionnelle, ne perdez pas une minute et tentez votre chance en vous inscrivant via ce formulaire, disponible à partir du lien suivant : https://forms.gle/xDLUvhdRteisP88n6 », indique la Comilog qui précise que le nombre de places est limité.
Pour la première promotion du Fablab l’année dernière, 26 jeunes ont été formés dans les métiers du numérique avec un seul niveau de formation. Cette année, la formation se fera en trois niveaux. « C’est une phase expérimentale », soutient-on à la Comilog. La formation sera assurée par l’École 241, un centre de formation aux métiers du numérique porté par Ogooué Labs, un incubateur de jeunes entreprises.
Financé par la Comilog en partenariat avec l’État gabonais et la municipalité de Moanda, le Fablab qui a été lancé en mai 2022 vise à développer des compétences numériques chez les jeunes Gabonais résidant dans la localité Moanda, dans la province du Haut-Ogooué. L’objectif étant entre autres, de réduire la fracture numérique chez les jeunes, donner une chance de réinsertion professionnelle des jeunes en situation de décrochage, inciter de nouveaux types d’activités entrepreneuriales et stimuler le développement d’un écosystème numérique local.
SG
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Le Gabon ambitionne de porter sa capacité de production de l’électricité de 725 MW actuellement à 1200 MW à l’horizon 2024, indique le ministère de la Promotion des investissements dans le « Yearbook Gabon 2022–2023 ». Ce qui représente une hausse de 475 MW en valeur absolue, soit 63% en valeur relative. L’objectif, selon les autorités, est de répondre à la demande projetée à environ 1039 MW, en privilégiant l’énergie hydraulique et solaire dont le potentiel pour le Gabon est estimé entre 5000 et 6000 MW, à en croire la même source.
Dans cette optique, plusieurs centrales hydroélectriques et solaires devraient voir le jour au Gabon. Il s’agit notamment du barrage de Ngoulmendjim (73 MW) dans l’Estuaire, des barrages des Chutes de l’impératrice (80 MW) et de Dibwamgui (30 MW) dans la Ngounié, du barrage de Kinguele Aval (35 MW) ou encore de la centrale solaire de Mouila (20 MW).
« Ainsi, 80% de l’énergie consommée au Gabon proviendra d’une source renouvelable et moins couteuse. Un réseau national intégré alimentera les différentes zones du pays en suivant le tracé des grands corridors d’infrastructures », soutient le ministère de la Promotion des investissements.
Cependant, dans la plupart des cas, les travaux de construction de ces infrastructures énergétiques n’ont pas encore démarré. Selon Asokh Energy, la société qui est chargée de construire, gérer et exploiter le barrage de Ngoulmendjim pendant une durée de 25 à 30 ans, les travaux devraient démarrer d’ici avril 2023. Un avenant et un contrat d’achat d’énergie ont été signés le 14 mars dernier entre le gouvernement et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER) en vue de l’aménagement du barrage des Chutes de l’impératrice. La date du démarrage des travaux reste inconnue.
Seuls les travaux du barrage de Kinguélé aval, de la centrale solaire de Mouila ou des huit centrales solaires hybrides ont démarré respectivement en 2022, 2021 et 2020, selon les autorités. Mais, les informations sur leurs états d’avancement ne sont pas disponibles.
À en croire un spécialiste du secteur énergétique, la construction d’une centrale hydroélectrique ou solaire peut durer plusieurs années. Du coup, soutient-il, il sera difficile pour les autorités de t’atteindre leur objectif de 1200 MW à l’horizon 2024.
Sandrine Gaingne
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Le 15 mars 2023, à la demande de son Conseil d’administration, la Beac, la banque centrale des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), a été autorisée par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) à mettre en circulation de nouvelles pièces de monnaie dans la zone Cemac. « Le Comité ministériel du 15 mars 2023 a autorisé la création d’une nouvelle gamme des pièces conformément aux préconisations formulées par la Beac », peut-on lire dans le communiqué final ayant sanctionné le conclave tenu à Yaoundé.
Aucune date n’est pour l’instant évoquée pour l’émission de ces nouvelles pièces. Mais, la décision prise par les autorités monétaires de la Cemac est porteuse d’espoir, dans la mesure où depuis plusieurs années maintenant, la pénurie des pièces de monnaie est quasi permanente dans la zone Cemac. La faute à la naissance de réseaux d’exportation de ces pièces vers un pays asiatique, après leur collecte dans les salles de jeux et autres circuits informels. À l’origine de cette pratique, apprend-on, se trouve la valorisation dans les activités de bijouterie du métal de base servant à la fabrication desdites pièces.
Interrogé sur les dispositions prises pour mettre un terme à cette pratique, au cours de la célébration du cinquantenaire de la Beac en novembre 2022 à Ndjamena, au Tchad, le gouverneur de la Beac s’était d’abord réjoui des décisions de justice prises dans certains pays à l’encontre des auteurs de ces exportations, ainsi que des mesures prises par certains États en vue d’interdire cette pratique. Abbas Mahamat Tolli avait ensuite envisagé l’émission de nouvelles pièces faites à base d’une nouvelle matière première, qui ne correspond pas aux usages pour lesquels les pièces de monnaie sont souvent exportées. Avec le quitus que viennent de donner les ministres de l’Umac à la Beac, Abbas Mahamat Tolli tient désormais la bonne occasion pour matérialiser cette idée.
Pour rappel, la décision d’émettre une nouvelle gamme de pièces dans la zone Cemac survient après l’émission, depuis le 15 décembre 2022, d’une nouvelle gamme de billets de banque. Selon la Beac, cette gamme plus sécurisée, vise à prendre une « longueur d’avance sur les contrefacteurs ».
BRM
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Dans le but d’atteindre son autosuffisance alimentaire, le Gabon a aménagé 250 000 hectares de terres agricoles pour les investisseurs, a-t-on appris dans le rapport économique « Yearbook Gabon 2022–2023 », édité par l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon (ANPI). D’après cette source, ces espaces sont « déjà aménagés et prêts à être remis aux potentiels investisseurs ».
Dans cet espace, l’État prévoit de mettre à la disposition des investisseurs des parcelles de terres arables aménagées (entre 8000 et 10 000 hectares) pour développer à la fois les cultures vivrières que celles destinées à l’exportation, soutient le ministère de la Promotion des investissements. L’ambition du Gabon étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, en mettant en valeur plus de 560 000 hectares de terres pour une exploitation intensive des filières végétales et animales au sein des zones agricoles.
À noter que cinq zones agricoles à forte productivité ont été créées en octobre 2020 dans le but de réduire les importations des produits alimentaires qui engloutissent chaque année près de 550 milliards de FCFA au Gabon. Situées dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué, ces zones sont destinées à promouvoir la culture de spéculations vivrières, notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin), à grande échelle. Selon le ministère de l’Agriculture, sur les 5,2 millions d’hectares de terres cultivables dont dispose le Gabon, 2 millions sont non attribués.
SG
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Dans le but d’accroitre la quantité de marchandises transportées sur le chemin de fer gabonais, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale du Français Eramet, s’est dotée d’un plan d’augmentation des capacités de transport, apprend-on auprès de la société gestionnaire du Transgabonais. Selon la Setrag, il prévoit de transporter 29 millions de tonnes de marchandises à l’horizon 2030 contre 10,9 millions de tonnes en 2022. Ce qui revient pratiquement à tripler le volume actuel.
Ce plan d’augmentation des capacités de transport par train a été mis en place suite à la « demande sans cesse croissante des capacités de transport par rail, formulée par les opérateurs économiques, et les nouveaux projets d’envergure portés par l’État », justifie la Setrag.
Pour atteindre ses objectifs, la Setrag ambitionne d’accélérer dès cette année 2023, les travaux de remise à niveau du chemin de fer gabonais qui ont démarré depuis 2016 avec pour objectif de s’achever en 2024. D’après la Setrag, 238 kilomètres de voies ont pu être remis à niveau en 2022 sur les 648 kilomètres que compte cette ligne ferroviaire qui relie Libreville à Franceville.
Sandrine Gaingne
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Pour éviter d’autres drames comme celui du naufrage du navire Esther miracle qui a endeuillé le Gabon depuis le 9 mars dernier, les transporteurs du Gabon demandent au gouvernement d’organiser des états généraux du secteur. « Il faut repenser les transports dans un cadre élargi et ce cadre pour nous ce sont les états généraux des transports. Ce qui permettra de faire un diagnostic profond du secteur et recenser les maux qui le minent, afin de voir comment faire des propositions secteur par secteur, car la situation est grave. Le naufrage qui vient de se produire n’est qu’une goutte d’eau dans la mer », a affirmé Ghislain Malanda, président du Syndicat des agents du ministère du transport et de l’aviation civile (Samtac), contacté par Le nouveau Gabon.
Pour Emmanuel Zué Marcos, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (Cgpmei), de telles assises permettront d’écouter tous les acteurs du secteur. Car, c’est tout le secteur qui est malade. « Que ce soit dans le transport terrestre, aérien, ou ferroviaire, tous ces secteurs sont freinés par des dysfonctionnements, liés non seulement à la qualité des hommes, mais aussi à la qualité du casting de ceux qui les gèrent, sans compter les contingences politiques », déplore Ghislain Malanda.
En effet, les dysfonctionnements dans le secteur ferroviaire au Gabon se sont traduits ces dernières années par des déraillements à répétition. Et dans le secteur du transport terrestre, la Société gabonaise des transports (Sogatra) qui est la société publique de transport est menacée de fermeture avec une dette qui se chiffre à plusieurs milliards de FCFA. Des problèmes et bien d’autres auxquels il faut trouver des solutions pour une meilleure santé du secteur des transports gabonais.
Sandrine Gaingne
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Le Premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nzé, n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer de graves dysfonctionnements administratifs et techniques ayant conduit au naufrage le 09 mars dernier au naufrage du bateau Esther Miracle. C’était vendredi dernier devant les agents du ministère des Transports. « Les résultats préliminaires de l’enquête sur les circonstances de ce drame nous démontrent et nous interpellent à bien des égards sur les failles dans la gestion administrative du ministère Transport à tous les niveaux, tous segments : terrestre, maritime, aérien », s’est-il indigné.
Ces défaillances administratives sont, selon lui, tributaires des actes de laxisme et de concussion qu’il a mis à l’index. « Trop souvent, pour le déplorer, les actes administratifs, autorisations et autres agréments sont délivrés sans contrôles ni examens rigoureux des pièces du dossier au mépris de l’intérêt général. Cet événement malheureux doit servir à tous les gestionnaires des affaires publiques. Il y a trop de négligences, trop de compromissions, trop de passe-droits et trop de petits arrangements », s’est désolé Alain Claude Bilie-By-Nzé. Dans ce contexte marqué par des sanctions prises contre les responsables de la marine marchande et la démission du ministre des Transports, Brice Paillat, le Premier ministre lance un appel à plus de rigueur et de responsabilité dans la gestion de la chose publique.
Pour faire toute la lumière sur ce drame, 33 personnes sont en ce moment entendues dans une enquête menée par le procureur de la République. Le gouvernement veut mettre sur pied une commission technique indépendante dont le rapport sera déterminant. « Elle sera menée en toute transparence, sans censure, elle devra mettre en exergue les responsabilités des uns et des autres. Nul ne sera couvert. Nos actes nous engagent, notre signature nous engage », a-t-il prévenu.
Pour le souvenir, autre annonce faite, une stèle sera érigée au Port Môle en mémoire des morts dont le nombre est porté à 24, 13 disparus sont toujours activement recherchés. Pour les rescapés qui ont reçu de la part du gouvernement de nouvelles pièces d’identité notamment les passeports et les récépissés de carte d’identité perdus lors du naufrage. Ces derniers fulminent de rage contre les responsables du navire qui sont incapables d’assurer convenablement leur prise en charge.
Alain George Banassoubek
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Les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), réunis à Yaoundé ce 17 mars 2023, ont fait le choix d’une révision progressive du cadre de coopération monétaire avec la France. Mais sur le fond du dossier, ils ont demandé de poursuivre au niveau ministériel la réflexion entamée par les organes de la Cemac.
En effet, après avoir suivi la restitution de la « réflexion approfondie » confiée au gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, et au président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, en novembre 2019, les chefs d’État ont prescrit « d’élargir la réflexion au ministre en charge des finances et de l’économie » et de leur « remettre les conclusions conjointes à brève échéance, en planifiant suivant un échéancier précis, les mesures à prendre à court, moyen et long terme », apprend-on du communiqué final qui à sanctionner la 15e session de la Conférence des chefs d’État de la Cemac.
De sources proches du dossier, les réformes qui pourraient se mettre en œuvre à court ou moyen termes sont celles similaires aux mesures prises au sein de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (Uemoa), qui utilisent également le FCFA. Il s’agit du changement dénomination de la monnaie, de la clôture du compte d’opération dans les livres de la Banque de France afin de permettre à la Cemac de disposer de la totalité de ses réserves de change contre 50% actuellement et du retrait des représentants français au sein des organes de décision et de contrôle de la Beac.
Jugées plus délicates, les mesures comme le rattachement du FCFA à un panier de monnaies, si elles sont retenues à la fin de la réflexion, devraient se mettre en œuvre à long terme…
AO
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Selon le procureur de la République, André Patrick Roponnat (photo), 33 personnes ont déjà été interpellées dans le cadre de l’enquête menée dans le but d’établir les responsabilités des uns et des autres dans le naufrage du navire Esther Miracle le 9 mars dernier. Les personnes interpellées ont été « entendues ou en train d’être entendues dans les unités de police judiciaire commises pour cette enquête », a précisé hier 16 mars le procureur de la République.
Il précise que « ce chiffre est appelé à évoluer parce qu’au fur et à mesure que l’enquête évoluera, les révélations que nous aurons au cours de l’enquête nous conduiront probablement vers d’autres personnes et le chiffre sera revu à la hausse ».
Il ne donne cependant pas les noms des personnes interpellées. Mais selon certaines sources judiciaires, il s’agit des responsables au sein de l’administration gabonaise et de l’équipage. Entre autres, les responsables de la Marine marchande qui ont été suspendus il y a quelques jours à l’instar du directeur général de la Marine marchande, de son adjoint et de deux délégués. Comme membres de l’équipage interpellés, l’on cite le directeur général de la compagnie Royal Cost, propriétaire du navire Esther Miracle, ainsi que le commandant du navire et le mécanicien en chef.
En attendant d’autres interpellations, l’enquête et les recherches des disparus se poursuivent. Selon le bilan provisoire, 21 personnes ont trouvé la mort dans ce naufrage pour 124 rescapés. 16 disparus sont toujours recherchés.
SG
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Au cours du mois de janvier 2023, 81.216 m3 de grumes sont entrés dans la Zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok en vue d’y subir une transformation, informe l’Autorité administrative de la ZIS de Nkok. Ce qui est en hausse de 29% par rapport au mois de décembre 2022. Mois au cours duquel 63 168 m3 étaient entrés dans cette zone industrielle.
Ces grumes qui proviennent des forêts gabonaises vont subir une première transformation avant d’être exportées vers les marchés européens, asiatiques et américains... Les produits exportés sont notamment du bois transformé à l’instar des feuilles de placage...
À noter que la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) a exporté au cours des six premiers mois de l’année 2022, 17 000 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds) contre 12 730 sur la même période en 2021. Soit une augmentation de 34 %. Grâce à ses productions, la ZIS de Nkok représente aujourd’hui 40 % des exportations du pays, selon des chiffres officiels.
Lancée en 2012, la zone d’investissement spécial de Nkok compte 166 opérateurs de nationalités différentes (Asie, Afrique, Europe). Elle poursuit son développement avec des projets majeurs dont les travaux de construction sont en cours. Entre autres, une usine de fabrication de chaussures en plastique, une raffinerie d’or, deux grandes usines de contreplaqués (3e transformation), et la création d’un port sec, apprend-on.
SG
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