(Le Nouveau Gabon) - Dans un communiqué daté du 19 octobre dernier, Michel Mboussou (photo), le directeur général de la Caisse nationale d’Assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) informe ses assurés que sa convention avec la polyclinique Saint André est suspendue à compter du 20 octobre 2015 pour une durée de 45 jours.
Michel Mboussou accuse la formation sanitaire d’« irrégularités aux prestations de santé ». Il rappelle qu’aucune prestation médicale réalisée dans cette polyclinique, pendant la période de suspension ne sera pas prise en charge par la Cnamgs. Par conséquent, les assurés « sont priés de bien vouloir s’orienter vers d’autres structures de soins conventionnées », écrit Michel Mboussou.
Ce n’est pas la première fois que la polyclinique Saint André basée à Akebé, dans a capitale gabonaise, est au cœur d’un scandale. En 2013, une famille avait porté plainte contre cette clinique pour homicide involontaire après que leur fille ait trouvé la mort à la suite d’une erreur médicale. La suspension de cette structure sanitaire vient remettre au goût du jour des micmacs observés dans certains hôpitaux conventionnés dont des médecins délivrent des soins fictifs mais pris en charge par la Cnamgs.