(Le Nouveau Gabon) - Pour préserver les forêts de la coupe sauvage et de l’exploitation illégale, le gouvernement gabonais somme les exploitants forestiers, qui opèrent sur son territoire, à se conformer à la réglementation en certifiant leurs activités.
Selon Lee White, ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement, cette décision procède du constat selon lequel seules trois entreprises sur la pléthore qui opèrent au Gabon, sont actuellement certifiées Forest Stewardship Council (FSC).
« Une solution efficace contre l’exploitation illégale des forêts, en ce qu’elle permet d’atteindre les objectifs de développement durable », explique Bertin Tchikangwa, représentant Afrique centrale du FSC, cité par la presse locale.
La décision de préserver la forêt gabonaise de l’exploitation illégale et anarchique, en vue de garantir une exploitation durable, semble ne pas agréer les entreprises. Elles pointent du doigt les charges exorbitantes liées à ce processus. « Cela peut aller du simple au triple. Pour les petits permis, c’est très coûteux et même difficile à réaliser », indique un exploitant.
PcA