(Le Nouveau Gabon) - Depuis de nombreuses années, le Gabon importe les produits vivriers, à l’instar du manioc et de la banane-plantain, du Cameroun et du Congo. Mais, avec l’entrée en production des espaces cultivables aménagés dans le cadre du programme Graine, le pays a amélioré sa production et réduit sa dépendance aux importations de cette culture vivrière.
Ainsi, assurent les responsables dudit programme, grâce aux exploitations mises en œuvre dans les provinces de la Ngounie, de la Nyanga dans le Sud du Gabon, du Woleu-Ntem dans le Nord du pays ou encore de l’Ogooue-Ivindo et du Haut-Ogooue, le pays a produit plus de 5 000 tonnes de manioc depuis 2014.
«Depuis l’intervention de la Sotrader, le prix du sachet de manioc a été revu à la normale, soit 7 000 FCFA ; nous venons nous ravitailler afin d’assurer la desserte au niveau du marché du pk8.», indique un partenaire commercial de la Sotrader à Libreville.
De plus, assure ce dernier, le manioc de Sotrader est de très bonne qualité. «Il est très apprécié des clients par rapport à celui qui vient du Congo et du Cameroun ; mais il faut un peu d’amélioration au niveau de l’emballage de sorte qu’il soit plus gros, car les Gabonais préfèrent ce qui est produit au niveau local.», poursuit-il.
Il y a une semaine, 24 tonnes de manioc ont été livrées dans la capitale gabonaise en provenance de Ndende et de Tchibanga dans le Sud du pays, d’Oyem dans le Nord et du Haut-Ogooue dans le Sud-Est, grâce aux exploitations de ce programme, supervisées par la Sotrader.
Selon les autorités gabonaises, le pays s’attend à une récolte de 12 000 tonnes de manioc avec ce programme.
PcA