(Le Nouveau Gabon) - C’est la substance du point de presse donné le 23 décembre 2016 dernier, a son cabinet, en guise de réponse aux récriminations faites à Olam par les ONG Myghty Earth et Brainforest, par le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi (photo).
Dans un rapport rendu public le 12 décembre dernier, Myghty Earth et Brainforest accusaient le groupe Olam de gérer ses opérations de manière opaque. Et qu’en outre, le groupe Olam serait en train de créer un marché́ pour l’huile de palme lié à la déforestation, pour ensuite, l’écouler sur les marchés peu soucieux des politiques de durabilité.
Afin d’éclairer la lanterne de l’opinion publique, Yves-Fernand Manfoumbi a rappelé que les activités d’Olam au Gabon s’inscrivent dans un cadre du strict respect des normes environnementales. Et que c’est dans ce cadre de responsabilité que le Gabon a établi un partenariat public-privé avec Olam.
Pour le membre du gouvernement, en tant que signataire de toute initiative ou convention liée à la conservation de la biodiversité, le Gabon ne saurait se mettre en marge de la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Raison pour laquelle, la politique de développement d’Olam respecte le cadre normatif et réglementaire en vigueur au Gabon, a-t-il indiqué.
Pour clore ses propos, Yves-Fernand Manfoumbi a toutefois loué l’implication et la vigilance des ONG en faveur de la préservation de la biodiversité nationale. De ce fait, « le gouvernement incite et encourage les Organisations non gouvernementales à œuvrer dans le sens de la préservation de la biodiversité et de l’écologie en particulier, et de l’environnement en général. », a-t-il souligné.
Synclair Owona