(Le Nouveau Gabon) - Après des essais bien concluants dans son projet de relance de la filière café au Gabon, et notamment de la réhabilitation du bloc agro-industriel Alanga, la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) ouvre de nouveaux chantiers.
En effet, cette institution vient de décliner les cinq axes de sa feuille de route, en vue de faire du Café d’Alanga, un produit rare et d’exception, symbole de l’excellence des terroirs gabonais.
Le premier axe de ce programme concerne la réhabilitation des 170 hectares du bloc agro-industriel de café d’Alanga, à l’abandon depuis plus d’une dizaine d’années.
Le deuxième est relatif au redéveloppement de cette exploitation avec pour objectif à terme, de redévelopper 80 hectares.
Le troisième, quant à lui, vise la mise en place de la marque « Café du Gabon ». Il consiste à augmenter, améliorer et transformer la production du café gabonais. La stratégie retenue par la CAISTAB dans ce cadre, est de valoriser la qualité, plutôt que la quantité à travers l’introduction d’une innovation, c’est-à-dire la production d’un café haut de gamme de type « café gourmet séché ».
La quatrième étape concerne la promotion de ce produit. Cette phase ouverte depuis le 25 Août 2018, s’est surtout caractérisée, avec la remise d’un Prix Gourmet Or dans la catégorie « Rond Equilibré » à Paris, lors de la quatrième édition du concours international des cafés torréfiés.
La cinquième et dernière phase concerne la commercialisation. Celle-ci sera fonction du calendrier agricole qui favorise deux campagnes à savoir : une grande et une petite campagne. La commercialisation grand public quant à elle, sera lancée à partir de janvier 2019 en deux crus, et disponible sous trois formes : grain, moulu et capsule.
Il est enfin à noter qu’en termes d’emplois créés, le café d’Alanga a permis la création d’environ 100 emplois directs.
Stéphane Billé