(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre de la relance du projet de mise en œuvre de la Zone franche de l’Île Mandji (Zfim) initiée en 2002 aux fins de booster le tissu économique national, Juan Torrents (photo), président de la Fédération mondiale des zones franches (Femoza), accompagné du Coordonnateur général de ce projet national, Salomon Urbano Olympio est allé, hier, proposer l’expertise de cette association au Premier ministre (PM), Daniel Ona Ondo.
Juan Torrents a expliqué au PM les avantages pour le Gabon de disposer d’une zone franche suivant les atouts nécessaires dont dispose l’Île Mandji. Notamment, la profondeur de l’emplacement maritime, la proximité d’un aéroport international, le terminal pétrolier du Cap Lopez ainsi qu’une confluence des populations venues des différentes provinces du Gabon. Prévu pour être opérationnelle depuis 2014, l’on note du retard dans la réalisation de ce projet qui avait fait l’objet d’un partenariat il y a trois ans entre l’Etat du Gabon et la société Olam, déjà présente sur la Zone économique spéciale de Nkok.
Entre temps, la Zfim a changé de dénomination en 2012 pour être rebaptisée « Zone économique spéciale de Port-Gentil » (Zesp). Une sorte de société au capital de 20 milliards de FCFA qui doit assurer l’aménagement, la gestion et la promotion de la zone de l’Ile Mandji. La Zesp est détenue à 36% par l’agro-industriel singapourien Olam, à 24% par l’Etat gabonais et à 40% par des sociétés de droit gabonais, membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Gabon. Cette autorité indépendante émet un avis sur les demandes d’agrément des nouvelles entreprises.