« Après plusieurs années d’engagement sur la formation des métiers de l’hôtellerie et de la restauration au profit de la jeunesse gabonaise, nous arrivons au terme de cet ambitieux projet initié à l’origine en partenariat avec l’Etat gabonais », rapporte une note de la Sodexo signée du directeur des ressources humaines de la société, Aimé Nzamba Manfoumbi.
En fait, la société, selon la direction générale, est secouée par la crise qui sévit ans le secteur pétrolier et ne parvient plus à faire face à ses engagements. Aussi motive-t-elle son désir de fermer définitivement ses portes dans le pays par la lourde dette de l’Etat qui s’élève à 10,5 milliards de Fcfa ainsi que par la situation économique difficile que traversent les compagnies pétrolières. Selon la note de la société, les employés doivent libérer les locaux du centre de formation avant le 15 mars. Ils seront ensuite fixés sur la conduite à tenir.
Le délégué du personnel de la société (visiblement bien informé) indique que le matériel de Sodexo Gabon a déjà été vendu à une autre filiale de la société française basée au Congo, et qu’en plus, près de 20 travailleurs expatriés ont déjà quitté le Gabon pour leurs pays.
En attendant, la cessation des activités a été différée pour des raisons contractuelles. Celle-ci interviendra sans doute définitivement d’ici la fin d’année. De même, les sessions de formation de janvier ont été arrêtées et sanctionnées par des remises de diplômes. Pour l’heure, les employés dénoncent cet arrêt d’activités brutal et promettent de ne pas en rester là.
Auxence Mengue