Recettes budgétaires : l’Etat opte pour la création d’un office central

Economie
mercredi, 04 janvier 2017 15:41
Recettes budgétaires : l’Etat opte pour la création d’un office central

(Le Nouveau Gabon) - Le ministre de l’Economie Régis Immongault, a annoncé la création d’un office des recettes fiscales. Cette structure va regrouper les services de la Douane et des Impôts afin d’optimiser la mobilisation des ressources propres de l’Etat et agir de manière efficace sur les contribuables pour limiter les déperditions de recettes.

D’après le ministre, la création de l’office des recettes permettra au gouvernement de «disposer d’une administration fiscale performante, en vue d’une mobilisation optimale des ressources de l’Etat». Autre mission que les autorités assignent à cette structure, c’est l’assainissement des finances publiques mises à mal par des scandales.

La mise sur pied de cette nouvelle agence gouvernementale, entre dans le cadre des réformes annoncées en fin d’année par le gouvernement en vue de dynamiser ces deux administrations dont les écarts de recettes ont plombé les objectifs de l’Etat.

En fait, selon les autorités, il s’agit d’engager le Gabon dans un régime de réformes fiscales de deuxième génération qui conduira au démantèlement des freins au recouvrement efficace des recettes fiscales et douanières.

Parmi ces obstacles qui handicapent l’efficacité de la Douane, figurent l’absence d’autonomie de gestion ainsi que l’insuffisance des moyens permettant la mise en place d’un système compétitif axé sur les résultats.

Outre ces aspects qui plombent la collecte des ressources auprès des contribuables, le gouvernement envisage plus de synergie, développer des échanges d’informations entre des deux administrations, restées longtemps cloisonnées. Ce qui, souligne les autorités, renforce des phénomènes tels l’évasion fiscale et la fraude.

La mise ensemble de ces entités, permettra selon le ministre de l’Economie, de lutter à travers cette réforme, contre la mauvaise gouvernance qui caractérise ces administrations, où les détournements des recettes sont monnaie courante en raison du faible système de traçabilité.

Au dernier trimestre 2016, les caisses de l’Etat accusaient un gap de 410,8 milliards de Fcfa attendus des services des Impôts et de la Douane.

Auxence Mengue

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.