(Le Nouveau Gabon) - Le 10 mai 2017 à Libreville, le ministre des PME chargé de l’entreprenariat national, Biendi Maganga Moussavou a procédé, à l’ouverture officielle de la journée dédiée à l'entreprenariat de la 5ème Conférence africaine de management (CAM 2017), en présence des délégations de la Société africaine de management (SAM).
Le panel sur l’éducation entrepreneuriale a suscité beaucoup d’intérêt. A cet effet, l’expérience de la banque CITI en matière de formation à l’entreprenariat a beaucoup édifié les participants, notamment le fort partenariat de CITI avec l'incubateur JA à l'échelle mondiale. CITI est également donateur au Gabon à travers JA Gabon sur deux programmes : « Mini entreprise », programme de formation à l’entreprenariat pour les lycéens et « Notre quartier », qui permet aux élèves du primaire de découvrir d’un point de vue économique et social leur environnement quotidien, leur quartier.
Co-organisée avec l’Institut national de sciences de gestion (INSG) et l’appui de JA Gabon, les objectifs visés de cette 5ème édition étaient de faire un état des lieux de l'entreprenariat en Afrique en confrontant les avis des chercheurs en management à ceux des acteurs de terrain. Pour le ministre en charge des PME gabonaises, « la Conférence africaine de management contribue fortement à insuffler un esprit d’entreprendre à des managers pas seulement au niveau national, mais aussi africain et mondial », a déclaré Biendi Maganga Moussavou. Avant d'ajouter: « Aujourd’hui dans un contexte mondialisé il n’y a plus de frontières. Avec le numérique, les économies sont de plus en plus imbriquées les unes aux autres. Avec le e-commerce, on peut produire à Bitam et vendre dans le Nevada aux Etats-Unis.»
Des universitaires issus du continent, des Etats-Unis ou d'Europe, ainsi que des chefs d’entreprises et de startups gabonaises, ont échangé sur les opportunités de booster le management sur le continent, afin d’éliminer le sous-management, qui selon les organisateurs, est la principale cause du sous-développement de l’Afrique.
Enfin, ce regroupement d’experts-chercheurs compte revenir à Libreville en 2018 pour continuer le travail entamé avec le gouvernement, afin d’avoir des managers et des décideurs pour relancer l’économie du pays.
S.A