(Le Nouveau Gabon) - Ces prévisions budgétaires ont été défendues, ce 27 décembre, devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes économiques de la Nation du Sénat, au titre de l’examen du projet de budget 2017.
Selon le ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo (photo), ces prévisions budgétaires devraient en principe, permettre l’amélioration de manière significative, des actions de la mission interministérielle de gestion des finances publiques. Laquelle concerne : la gestion des finances publiques et des missions pensions ; les dépenses transversales et les prestations familiales et sociales.
Devant les vénérables sénateurs, Mathias Otounga Ossibadjouo a laissé entendre que le premier volet de cette mission comprend huit programmes, donc cinq sont directement pilotés par le département ministériel. Il s’agit notamment de la gestion des dépenses publiques et contrôle des ressources, de la gestion de la commande publique, la comptabilité et la trésorerie de l’Etat, la gestion du contentieux de l’Etat et le pilotage et soutien aux politiques de gestion des finances publiques.
Pour le ministre du Budget et des Comptes publics, la réalisation de ces cinq programmes nécessitera une enveloppe budgétaire 172,3 milliards de FCFA.
La répartition s’établit ainsi qu’il suit :
- les missions de pensions : 40 milliards de FCFA ;
- les missions de provisions : 26,3 milliards de FCFA ;
- les dépenses transversales : 81,4 milliards de FCFA et
- les missions de prestations familiales et sociales : 24,6 milliards de FCFA.
Selon le ‘’patron’’ du budget, ces prévisions devront permettre, entre autres de consacrer au moins 80% du budget d’investissement aux projets du Plan stratégique Gabon émergent, d’avoir une fiche de poste pour chaque agent du ministère, de réduire le stock des pensions provisoires.
Ils permettront également d’équilibrer les comptes pensions, de réduire à moins de 30 jours le délai de traitement des dossiers de famille et de maternité, d’exécuter les aides dans la limite des prévisions, et enfin, de réduire de 54% à 50%, la charge de la masse salariale sur les recettes fiscales.
Synclair Owona