(Le Nouveau Gabon) - Les prix de vente des bruts commercialisés par Total Gabon, le Mandji notamment, se sont bien comportés sur le marché international au deuxième trimestre. Les bruts gabonais vendus par la filiale locale de l’opérateur français affichent une hausse de prix de 14 %, à 65,7 dollars, par rapport au premier trimestre. Avec une production de 33 400 barils par jour, en hausse de 5 % durant cette période, la compagnie pétrogazière française a réussi à redonner de l’aplomb à ses activités au cours des trois derniers mois de l’exercice en cours.
Ainsi, son chiffre d’affaires sur la période s’établit à 245 millions de dollars, soit une augmentation de 49 % par rapport au premier trimestre. Cette hausse est « tirée principalement par la progression des volumes vendus et dans une moindre mesure par celle du prix de vente moyen », explique l’entreprise.
Déclin
Mais, renseigne la compagnie, le chiffre d’affaires au premier semestre se situe à 409 millions de dollars. Il est en baisse de 7 % par rapport à celui enregistré lors des six premiers mois de l’année 2018. Cette contreperformance est due « principalement à la baisse des prix », comparativement à la même période en 2018.
Elle est aussi la résultante de la baisse de 7 % de la production au premier semestre. Cette performance est le fait de la cession d’actifs à terre intervenue le 30 septembre 2018 et du déclin naturel des champs. De ce fait, le résultat net de la compagnie, qui s’établit 25 millions de dollars au premier semestre, est loin des 46 millions de dollars réalisés à la même période en 2018.
Toutefois, la compagnie a investi 69 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’année destinés au « redéveloppement du champ de Torpille, aux travaux d’intégrité et de pérennité sur les installations en mer ainsi que le quartier vie du champ de Grondin ». La trésorerie de l’entreprise est ainsi tombée à 146 millions de dollars, soit une baisse de 15 %.
PcA