(Le Nouveau Gabon) - C’est le fruit d’un partenariat technique signé le 1er juin 2015 entre l’entreprise de marché BVMAC et l'entreprise chinoise StarTimes, numéro 2 mondial de l’équipement et de l’installation des infrastructures de télévision numérique terrestre.
Grâce à ce nouvel outil, la BVMAC entend désormais offrir aux investisseurs, une salle des marchés répondant aux standards internationaux. «Cette salle permettra (….) de dérouler, toutes les opérations liées au marché, à savoir : la cotation, la transaction, la surveillance et le règlement/livraison, en un même lieu», a déclaré Pascal Houangni Ambouroué (photo), le directeur général de la BVMAC.
A travers cette offre, l’entreprise chinoise qui devient ainsi le nouveau partenaire technologique de la BVMAC, s’engage à accompagner la bourse en termes de fourniture d’équipements de dernière génération, afin de garder le caractère moderne de la plateforme informatique de cotations.
Selon le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, présent à la cérémonie pour apporter son soutien à cette entreprise, «il est clair que nous allons soutenir un instrument comme celui-là, car il rentre dans le cadre de la diversification de notre économie. La problématique de la plupart de nos pays, de nos entreprises c’est comment soutenir l’effort et surtout avoir accès au crédit. Là, nous avons un instrument qui est très important et qui peut nous amener à solliciter des soutiens financiers. Les différentes opérations qui ont été menées montrent déjà la possibilité qui est la nôtre, le dynamisme que cette bourse peut avoir. Il est clair que dans le cadre de l’intégration régionale, c’est un instrument dont nous ne saurions nous passer.», a-t-il indiqué.
Société de droit privé constituée sous la forme anonyme et forte d’une capitalisation boursière de 556 milliards de FCFA, la BVMAC est investie « à titre exclusif » de l’organisation, de l’animation et de la gestion du marché financier régional, comme l’a indiqué le président du Conseil d’administration Henri-Claude Oyima, faisant probablement allusion à l’établissement rival, le Douala Stock Exchange, qui opére uniquement sur le Cameroun.
Synclair Owona