(Le Nouveau Gabon) - L’un des principaux axes du traditionnel discours à la nation, du chef l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, le 31 décembre dernier, a été la lutte contre la corruption dans son pays.
« Personne n’est au-dessus de la loi. Au Gabon, il n’y a pas de Justice à deux vitesses. La Justice doit être la même pour tous », a indiqué le président de la République du Gabon. Et par conséquent, « nul ne saurait s’y soustraire », à fortiori un titulaire de charges publiques qui se doit, par définition, d’être responsable de ses actes.
Pour Ali Bongo, « les dirigeants sont là pour servir et non pour se servir ». Dans ce droit fil, Ali Bongo a réaffirmé avec force que « la corruption n’a pas sa place au Gabon ». « Elle constitue plutôt un frein, un obstacle au développement de la Nation, une gangrène et une trahison envers les populations, qui par le suffrage universel, m’ont fait confiance », a-t-il déclaré.
Au sujet de l’opération anticorruption en cours dans le pays, Ali Bongo a dit laisser la Justice, en laquelle il a toute confiance, faire son travail. « Celles et ceux qui s’adonneront à des pratiques répréhensibles seront tous sanctionnés, sans exception, avec une extrême sévérité, car ils tomberont sous le coup de la loi », a-t-il ajouté.
Après des débuts d’une allocation axée sur le respect des valeurs républicaines qui fondent la Nation gabonaise, Ali Bongo a invité ses compatriotes au culte de l’amour du pays, et du travail tel que véhiculé par la devise : « Union, Travail, Justice ».
Stéphane Billé