(Le Nouveau Gabon) - L’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures du Gabon va disparaitre. Le gouvernement, réuni en Conseil des ministres, le 2 octobre, a entériné le projet de décret portant suppression de cette structure.
« Les personnels agents publics permanents, concernés par cette suppression, sont remis à la disposition des administrations d’origine. Ceux des agents relevant du Code du travail sont soumis aux dispositions des textes en vigueur », indique le communiqué final des travaux.
L’ANGTI est née en 2016 de la fusion du Fond d’entretien routier (FER) et de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) créée un an plus tôt.
Présentée à l’opinion comme le pilier du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) dont Ali Bongo était le président du conseil d’administration, l’ANGTI n’a pas été à la hauteur des attentes. En quatre ans de fonctionnement, elle, qui entendait pourtant être le bras séculier de l’État gabonais en matière de gestion, de construction et d’entretien d’infrastructures, s’est plutôt fait connaitre par des scandales de malversations financières et des mouvements d’humeur du personnel.
Pour prendre le relai, le Conseil des ministres a adopté des projets de loi portant création, attributions et organisation de quatre directions. Il s’agit de la direction générale de la stratégie des travaux publics ; la direction générale des infrastructures ; la direction générale du bâtiment et des équipements collectifs et la direction générale de l’assainissement.
Cette démarche s’inscrit « dans le cadre de la réforme des structures administratives du secteur des infrastructures et des travaux publics, qui ont pour objectif global d’optimiser l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques dudit secteur », explique le gouvernement.
Romuald Ngueyap