Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La présidente de l’ONG « Désirs d’avenir pour la planète », Ségolène Royal, en séjour au Gabon dans le cadre de l’atelier sous-régional « musées et lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique Centrale », s’est entretenue ce 14 décembre 2022 avec le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon la communication gouvernementale, la candidate malheureuse à la présidentielle française de 2007 a saisi cette opportunité pour s’informer sur l’état d’avancement du projet conjoint du ministère de la Santé et des Affaires sociales, la Fondation Sylvia Bongo et l’ONG « Désirs d’avenir pour la planète ». Il vise à réhabiliter et équiper en panneaux solaires des maternités dans des zones rurales et semi-rurales du Gabon.

Bien que les détails de l’avancement de ce projet n’aient pas été communiqués, c’est le 22 juin dernier qu’aux côtés de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba et du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Ségolène Royal s’était rendue à Bifoun dans la province du Moyen-Ogooué pour le lancement dudit projet. Ce programme baptisé « Maternités solaires » promu en Afrique par Ségolène Royal a pour but d’aider les femmes à ne plus accoucher dans l’obscurité, ou de ne plus subir les coupures de courant. C’est un projet des femmes d’Afrique et les panneaux solaires ainsi que les batteries solaires sont fabriqués à Poitou-Charentes (France), apprend-on.

Ce programme d’installation de kit d’énergie renouvelable cible dix maternités réparties dans l’ensemble des provinces du Gabon. Notamment dans la province de l’Ogooué Ivindo, dans le Haut-Ogooué et dans la province du Woleu-Ntem. D’après le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, c’est un projet national qui va impacter les neuf provinces du Gabon.

Brice Gotoa

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Dans une récente note du World Economic Forum, encore appelé Forum économique mondial (organisation internationale privée de lobbying), le Gabon est le deuxième pays le plus boisé de la planète avec 88 % de sa surface couverte par les arbres, juste après le Suriname (97 %).

Ainsi, indique cette organisation, le pays a établi avec succès un équilibre entre le carbone émis et le carbone absorbé. C’est ainsi que depuis 2010, sa zone économique spéciale de Nkok spécialisée dans la transformation du bois met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes, atteignant son objectif d’une industrialisation neutre en carbone pour les années 2019, 2020 et 2021. Ce qui est une première pour une zone industrielle en Afrique et une étape importante qui vient positionner le Gabon en leader dans la lutte contre le changement climatique.

Ainsi, le Gabon figure dans le classement des 7 pays dans le monde (Bhutan, Suriname, Panama, Guyane, Gabon, Madagascar et Niué), qui sont déjà à zéro émission nette. En d’autres termes, ces pays ont équilibré le carbone qu’ils émettent avec le carbone qu’ils absorbent. Le Bhutan par exemple dispose de 72 % de forêts. Ses arbres absorbent 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an alors qu’il contribue à moins de 0,000 1 % des émissions mondiales.

Pour le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 000 millions de tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 139,9 millions de tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le pays vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018.

S.A.

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Le Gabon certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

 

Afin de digitaliser les procédures de contrôle des sociétés d’assurance, la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) et le cabinet Advance-IT viennent de lancer une application dénommée Ivindo. Le contrat matérialisant ce partenariat a été signé en marge du comité des experts de la CIMA qui se tient à Libreville du 5 au 15 décembre 2022.

« Ivindo est une solution informatique, sous la forme d’un “workflow” (littéralement = flux de travaux) qui permet de formaliser et d’améliorer le circuit de validation des opérations dans le processus de contrôle des sociétés d’assurances. La plateforme sécurisée, accessible par les intervenants, permet le partage des informations nécessaires à l’exécution des différentes tâches. Nous sommes engagés à accompagner la CIMA dans l’implémentation réussie de cette plateforme qui devrait s’inscrire dans la liste des meilleurs outils technologiques pour la supervision financière », a expliqué Yves Rostand Toguem, directeur général du cabinet Advance-IT.

De manière concrète, « le projet Ivindo consiste à automatiser le guide des procédures de contrôle, adopté par la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA). Il s’agit notamment de lister les diligences à effectuer pendant une mission de contrôle sur place, et de les suivre au fur et à mesure du déroulement de la mission, jusqu’à l’édition du rapport de contrôle et le suivi des injonctions de la CRCA. Cette solution contribuera à harmoniser les traitements des dossiers des différentes sociétés, améliorer la transparence et l’objectivité du contrôle… », a expliqué pour sa part, Blaise Abel Ezo’o Engolo, secrétaire général de la CIMA.

Pour Luc Noubissi, chef de l’équipe-projet de la CIMA, cette plateforme Ivindo permet à la CIMA de faire « un saut qualitatif important vers les meilleures pratiques » mondiales en matière de supervision et de suivi des missions de contrôle des sociétés d’assurances. Ce qui était nécessaire notamment au moment où la CIMA célèbre son 30e anniversaire.

La mise en place de l’application Ivindo a bénéficié d’un accompagnement technique et financier de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

SG

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La Banque mondiale prépare une nouvelle enquête sur la pauvreté au Gabon. L’information a été donnée par l’institution de Bretton Woods lors de la présentation de ses deux derniers rapports sur le Gabon.

« Le travail a déjà commencé. Car, avant d’aller sur le terrain, il faut préparer le questionnaire, il faut faire des enquêtes pilotes… Mais, les enquêteurs n’ont pas encore été déployés sur le terrain. Il y a un agenda à suivre et pour le gouvernement, la priorité c’est d’abord le recensement général de la population. Nous sommes en train de discuter avec le gouvernement, pour voir à quel moment nous pourrons lancer cette enquête qui est importante », a expliqué Sonia Barbara Ondo Ndong, économiste à la Banque mondiale.

Il est question à travers cette enquête de doter le Gabon des statistiques fiables et actualisées qui permettront d’orienter les politiques du gouvernement dans son programme de la lutte contre la pauvreté.

Selon la Banque mondiale, la récession économique de 2020 a entraîné une augmentation de l’extrême pauvreté au Gabon. En effet, d’après la dernière note de conjoncture de la Banque mondiale sur le Gabon, la pandémie de Covid-19 a exacerbé la pauvreté, avec un taux de pauvreté national estimé à 34,1 % en 2021, contre 32,4 % en 2019.

Parallèlement, en 2021, l’emploi a souffert des mesures restrictives imposées par le gouvernement pour prévenir de nouvelles vagues d’infection, entraînant une baisse des revenus des ménages, en particulier pour les travailleurs indépendants et les travailleurs informels qui ont subi de considérables pertes de revenus. Et en dépit d’une reprise économique progressive amorcée en 2021, les conditions de vie de la population ne sont pas encore revenues à leur niveau d’avant la crise, soutient la Banque mondiale.

SG

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La Journée de la femme digitale (JFD) au Gabon en partenariat avec le Groupe Eramet, a lancé le 9 décembre 2022 à Libreville, l’appel à candidatures de l’édition 2023 du Prix les Margaret. Sous le thème « Invest in Her », le formulaire de candidature est disponible sur le site de la JFD jusqu’au 9 janvier 2023.

Ce prix récompense les femmes d’Europe et d’Afrique pour leur créativité, leur audace et leur innovation à travers 3 catégories de prix : entrepreneure, intrapreneure et junior qui comptent chacune une lauréate européenne et africaine. « L’édition 2023 est focalisée sur “Invest in Her” c’est-à-dire investir sur ces femmes entrepreneures qui sont toujours à la pointe de l’innovation et qui proposent des solutions grâce au digital pour simplifier la vie et pour la transformer. Les femmes du Gabon ont un vrai potentiel et ont montré qu’elles peuvent remporter ce prix Margaret », a déclaré Ludovic Donati, directeur de la transformation numérique et performance d’Eramet.

Selon Ludovic Donati, la JFD et Eramet en 2022 ont eu un partenariat « extrêmement » productif. 320 femmes au Gabon ont déjà été formées au digital et plus de 300 startups ont été créées. Aussi, le Prix Margaret entrepreneure Afrique 2022 a été remporté par la gabonaise, Ariane Akeret. « J’espère qu’en 2023 avec les nouvelles catégories et de nouveaux projets très productifs on va réussir à avoir une nouvelle Margaret qui vient du Gabon », a indiqué Ludovic Donati.  

Pour la lauréate du prix Margaret entrepreneur Afrique 2022, cofondatrice de la plateforme Capay, il faut oser, car c’est un concours qui pourrait ouvrir des portes. « Le prix les Margaret est un véritable tremplin pour les startups. Je bénéficie de nombreux avantages avec la mienne qui, grâce à ce prix, ne cesse de s’épanouir. J’encourage vivement toutes les femmes à candidater », a affirmé Ariane Akeret.  

Les Margaret des catégories entrepreneure et intrapreneure, bénéficieront d’une exposition médiatique valorisée à un million d’euros pendant un an, des opportunités de prises de parole sur de grands événements internationaux, des équipements numériques, des sessions de coaching/mentoring avec les partenaires de la JFD et des financements. Les Margaret juniors recevront un accompagnement adapté au développement de leurs projets, des équipements numériques et une bourse d’études de 1000 euros. Elles seront également mentorées et coachées par les partenaires de la JFD. La cérémonie de remise des prix placée sous le haut patronage du président de la République française se déroulera le 17 avril 2023 à Paris.

Brice Gotoa

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En marge du Sommet États-Unis–Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre 2022 à Washington aux États-Unis, le président gabonais Ali Bongo, invité à une cérémonie organisée par l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF), est revenu sur la nécessité pour les nations de travailler ensemble pour la protection des forêts.

« Il existe un lien clair entre la gouvernance environnementale et la prospérité économique en Afrique. Les nations doivent toutes se réunir pour éradiquer la criminalité liée à la faune et améliorer la gestion des forêts. Un investissement dans la conservation est un investissement dans la paix et la sécurité », a écrit le président de la République sur sa page Facebook.

Dans ce cadre, il a pris l’exemple de son pays qui mène déjà cette lutte notamment, à travers la création de 13 parcs nationaux avec à leur tête l'ANPN (Agence nationale des parcs nationaux) du Gabon en charge desdits parcs et de l’ensemble des zones protégées du pays. L’objectif à travers ces réserves d’animaux sauvages et de parcs marins étant de lutter contre tous les crimes transnationaux contre les animaux sauvages, le commerce illicite de l’or et des ressources halieutiques, organisés par des groupes terroristes ou des gangs organisés d’après le président gabonais.

Le chef de l’État a également parlé de la stratégie de son pays pour la gestion durable des forêts. Ce qui contribue au développement économique du pays.

SG

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Le Gabon et l’Arabie Saoudite projettent la tenue d’une commission mixte de coopération en 2023, selon ce qui ressort d’une visite du ministre gabonais des Affaires étrangères, Michaël Moussa-Adomo, reçu le 12 décembre à Riyad, par son homologue Faycal Bin Farhan.

« Les échanges chaleureux et fraternels entre les deux personnalités ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale avec un fort accent sur les échanges diplomatiques constants, politiques, économiques et commerciaux. Au titre des projets entre les deux parties, une Commission mixte de coopération devrait se tenir au courant de l’année 2023 à l’initiative du ministère des Affaires étrangères gabonais », apprend-on.

Le projet de mise en place d’une commission mixte devrait permettre aux deux pays de formaliser le cadre de leur coopération, notamment dans le domaine économique. Ceci dans un contexte où, à l’occasion de la 5e édition du Forum international sur les investissements, tenu le 26 octobre 2021 à Riyad en Arabie Saoudite, le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a invité les opérateurs économiques à investir dans le secteur de l’économie verte. Le chef de l’État a « exhorté l’ensemble des participants à orienter les investissements vers le secteur de l’économie verte, secteur porteur d’avenir », a-t-on appris d’une source présente.

À l’occasion, le président de la République a également fait un plaidoyer sur les avancées du Gabon en ce domaine essentiel pour sa transition vers l’après-pétrole. En effet, a souligné Ali Bongo, le Gabon s’est engagé à devenir une économie verte exemplaire, dans le souci d’attirer tout investisseur potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire, entre autres.

S.A.

Selon un récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Commerce de matières premières agricoles : réduire les tracasseries », le commerce agricole du Gabon est entravé par le nombre élevé d’intermédiaires et l’incertitude des prix.

« Le processus de commercialisation des produits agricoles au Gabon compte au total plus de 16 étapes (de la production à la consommation finale) et crée donc des inefficacités supplémentaires dans le commerce des produits agricoles. En outre, les acteurs du marché subissent l’impact négatif de l’incertitude des prix qui résulte souvent de l’inadéquation entre l’offre et la demande de biens ainsi que de la présence d’opérateurs étrangers, et qui est exacerbée par l’absence d’un système d’information sur le marché pour la diffusion des prix », révèle le rapport.

Ces goulots d’étranglement, explique le rapport, ont un impact sur l’indice de performance logistique (IPL) du pays. Cet indice produit par la Banque mondiale, apprend-on, met en évidence une dégradation de la performance logistique globale du Gabon depuis 2010, notamment en ce qui concerne les douanes et la qualité du service logistique. Ainsi, au cours de la dernière décennie, la logistique commerciale du Gabon est à la traîne par rapport à d’autres pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). 

« Cette situation, selon le rapport, est due à un ensemble des lacunes majeures en matière d’infrastructures et de dysfonctionnements administratifs. Par exemple, les grands marchés urbains souffrent de la mauvaise qualité des infrastructures de marché, qui reste entravé par des goulots d’étranglement structurels liés à la faiblesse des infrastructures d’appui, au nombre élevé d’intermédiaires et à l’incertitude des prix »

S.A.

Comme en 2020 et en 2021, l’Erythréen Biniam Girmay est le lauréat du trophée du cycliste africain. Une distinction créée il y a onze ans par les organisateurs de la Tropicale Amissa Bongo, pour récompenser le coureur du continent ayant réalisé les plus belles performances de la saison et réussi par son rayonnement à faire connaître le cyclisme africain sur la scène mondiale.

Selon la Tropicale Amissa Bongo, Biniam Girmay doit cette distinction à ses succès historiques à Gand-Wevelgem et sur son étape au Tour d’Italie. « Jamais un coureur africain n’avait réalisé avant lui, une telle performance. C’est la septième fois en onze éditions qu’un coureur érythréen remporte ce Trophée », soutient la Tropicale Amissa Bongo dans un communiqué.

Une récompense qui, d’après le lauréat, couronne sa saison 2022. « Comme pour les deux premiers trophées, je ressens une immense fierté. Je l’ai dit, mes victoires à Gand-Wevelgem et au Giro d’Italie étaient aussi celles du continent africain. J’ai encore du mal à réaliser, à comprendre ce que j’ai réussi en 2022. Ce nouveau trophée couronne ma saison », a commenté Biniam Girmay.

Ainsi, pour la troisième année consécutive, Biniam Girmay a obtenu le plus grand nombre de votes de la part du jury présidé par le quintuple vainqueur du Tour de France, Bernard Hinault et composé de 25 membres qui suivent l’ensemble des courses cyclistes en Afrique. Il devance dans le classement des meilleurs cyclistes africains de l’année 2022, le Sud-Africain Louis Meintjes (2e), son compatriote Natnael Tesfazion Natnael (3e), le Rwandais Moïse Mugisha (4e) et l’Erythréen Henok Muluebrhan (5e).

Créée en 2006, la Tropicale Amissa Bongo réunit chaque année, l’élite du cyclisme africain et des cyclistes européens de renom. C’est une compétition financée en grande partie par l’État gabonais. Une compétition qui ambitionne de promouvoir la destination Gabon d’après les autorités.

SG

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Le Syndic de la Société gabonaise d’électricité, froid industriel et de construction (Sogefic) invite l’ensemble des créanciers de cette structure actuellement en redressement judiciaire, à produire dans les prochaines semaines, leurs créances munies des justificatifs sous peine de forclusion, a-t-on appris dans une annonce légale.

Car, conformément aux prescriptions de l’acte uniforme Ohada sur les procédures collectives, « à partir de la décision d’ouverture du redressement judiciaire ou de la liquidation des biens et jusqu’à l’expiration d’un délai de 60 jours suivants la deuxième insertion dans un journal d’annonce légal de l’État », tous les créanciers « composant la masse à l’exception des créanciers d’aliments doivent sous peine de forclusion produire leur créance auprès du syndic », précise l’annonce.

Cependant, les créanciers hors du territoire national où la procédure a été ouverte bénéficient d’un délai de 90 jours pour produire leurs créances. La même obligation est faite au créancier qui a introduit avant la décision d'ouverture d'une procédure en condamnation en vertu d’un titre ou à défaut du titre pour faire connaître son droit.

Après avoir produit leurs créances et les pièces justificatives, des opérations de vérifications seront faites. Puis, un état définitif de ces créances sera dressé en vue de leur règlement.

Créée en 2010, la Sogefic S.A spécialisée dans l’électricité est depuis plusieurs mois en cessation de paiement. Aujourd’hui, le syndic judiciaire, Joseph-Gyno Ndong Bibang, nommé le 13 août 2022 continue la gestion de la société dans le cadre d’un redressement judiciaire.

SG

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