Le Gabon veut tirer profit de l’expérience tanzanienne concernant la carte d’investissements orientés sur les Objectifs de développement durable (ODD). Il s’agit des investissements axés, entre autres, sur l’éducation, l’énergie propre, l’industrie, la lutte contre la pauvreté, l’eau propre, l’environnement, etc.
Pour ce faire, apprend-on, le directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’investissement (ANPI) informe qu’il assiste depuis le 30 novembre au lancement officiel de la Carte d’investissements orientée sur les ODD de la République Unie de Tanzanie avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement fait partie des programmes et fonds de l’ONU (PNUD). Il indique que sa participation à cet évènement s’inscrit dans « le cadre de l’achèvement de la cartographie des investissements, orientée ODD par l’Anpi-Gabon avec l’appui du bureau du PNUD au Gabon, afin de tirer profit de l’expérience tanzanienne à ce Forum ».
La Tanzanie est présentée comme un modèle par l’ONU en matière d’ODD, car ce pays représente une destination touristique « exceptionnelle » pour des milliers de touristes chaque année. Aussi, ce pays a fait le choix de se concentrer davantage sur les investissements verts.
Avec l’apparition de nouveaux comportements chez les consommateurs, demandeurs de tourisme durable et rural, apprend-on, la Tanzanie a ouvert des créneaux d’investissement stratégique dans les domaines de la conservation, du financement de l’action climatique et des investissements verts en vue d’aller encore plus loin dans la diversification, l’attrait et la mobilisation des investissements internationaux et privés. Autant d’atouts qui peuvent servir de benchmark pour le Gabon.
S.A.
Pour amener les entreprises à régulariser leur compte cotisant, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vient de lancer une campagne de remise de pénalité en faveur des employeurs qui lui sont redevables, informe un communiqué de l’Administrateur provisoire Christophe Eyi (photo), signé le 30 novembre 2022.
« Ces abattements de 90 à 100 % des pénalités seront appliqués aux employeurs qui s’acquitteront du paiement intégral du principal de leur dette » avant le 31 décembre 2022, précise le communiqué.
À travers cette campagne de remise de pénalités qui va du 1er au 31 décembre 2022, la CNSS veut recouvrer ses cotisations sociales restées jusqu’ici impayées par certains employeurs. Ce, en supprimant une partie ou toutes les pénalités qui devraient être appliquées à ceux-ci.
Ces pénalités sont appliquées à ces employeurs débiteurs en raison des retards accusés dans le paiement des cotisations sociales de leurs employés à la CNSS. Car, le Code de sécurité sociale dans son article 29 prévoit que « lorsque les cotisations dues n’ont pas été acquittées dans le délai prescrit, il leur est appliqué une majoration de retard dont le mode de calcul est fixé par décret ». Une pénalité qui est payée au même moment que la cotisation sociale elle-même et qui, selon l’article 40 du décret d’application du code de sécurité sociale, « s’élève à 2 % par mois ou fraction de mois de retard ».
Les fonds récoltés pendant cette campagne permettront de renflouer les caisses de la CNSS actuellement en pleine crise, afin qu’elle puisse se refaire une santé financière et honorer ses engagements vis-à-vis des retraités et de ses employés. La CNSS a été placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois, le 7 juin dernier, après plusieurs mois de crise.
SG
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Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, ministre du Budget et des Comptes publics a été auditionnée le 29 novembre par le Sénat sur le projet de loi de règlement de l’exercice budgétaire 2020. L’objectif étant de rendre compte de la gestion des deniers publics de cette même année.
Face aux sénateurs, le ministre du Budget a affirmé que l’exécution du budget 2020 qui avait été arrêté dans la loi de finances rectificative à 3047,1 milliards de FCFA a été déficitaire au terme de l’année sous revue. Avec notamment, « un solde déficitaire des opérations budgétaires arrêté à moins 273,8 milliards FCFA, un solde excédentaire des opérations de trésorerie et de financement, un résultat négatif de la comptabilité générale établie à 431,5 milliards FCFA », a expliqué Edith Ekiri Mounombi Oyouomi. Globalement, l’exercice 2020 « présente une situation nette déficitaire de – 629,3 milliards de FCFA », soutient-elle.
Ce déficit enregistré dans l’exécution du budget 2020, a été favorisé par un contexte mondial affecté la crise sanitaire de la Covid-19, avec une économie mondiale marquée par la récession. Ce qui s’est traduit au niveau national par une régression du PIB (produit intérieur brut) réel du pays, du fait de la dépendance de l’économie gabonaise de l’extérieur. À cela s’ajoute un choc endogène, lié au ralentissement de certaines activités au niveau national, induit par les mesures de lutte contre la propagation de la pandémie (Covid-19). Ainsi, « l’économie nationale a enregistré une récession de -1,8 % contre une croissance de +3,9 % en 2019 », soutient le ministère du Budget.
Cependant, « malgré ce résultat engendré en grande partie par la crise sanitaire, le PIB est resté contenu et l’exécution du budget s’est faite conformément aux lois en République gabonaise », a commenté Lucie Milebou Aubusson Mboussou, la présidente du Sénat sur sa page Facebook.
L’audition du ministre du Budget par le Sénat s’est faite conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution d’une part, et des dispositions des articles 17 et 18 de la loi organique n° 20/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget d’autre part. Ces dispositions prévoient entre autres l’élaboration d’une loi de règlement qui arrête les résultats de la comptabilité budgétaire et de la comptabilité générale de l’exercice considéré et en donne quitus au gouvernement.
Sandrine Gaingne
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La prison centrale de Libreville est désormais dotée d’une bibliothèque. Baptisée « Mon livre, Mon droit », cette dernière a été inaugurée officiellement le 28 novembre 2022, informe le ministère de la Justice.
Cette bibliothèque dispose de 1500 livres offerts par l’Union des écrivains gabonais (UDEG) et s’inscrit dans le cadre du programme de réinsertion des détenus, notamment ceux qui sont scolarisés. « Ces manuels vont nous aider à réinsérer nos détenus, surtout ceux qui vont passer les examens de fin d’année », a affirmé le Colonel Jean de Dieu Ngoundou Boucka, commandant en chef en second de la Sécurité pénitentiaire.
Pour Pulchérie Abeme Nkoghe, présidente de l’UDEG, cette bibliothèque était devenue une nécessité dans ce milieu carcéral, car « de la même manière que nous faisons la promotion du livre dans les établissements scolaires et dans la cité, il était important que nous pensions aussi à nos frères et sœurs qui sont entre ces murs, parce que c’est un droit. Le seul droit qui leur est enlevé, c’est celui de la liberté. Mais bien qu’étant en prison, nous avons le devoir de continuer à les éduquer et les instruire », a-t-elle affirmé.
Cette bibliothèque sera donc bénéfique pour les nombreux détenus et les élèves qui continuent de bénéficier des programmes scolaires à la prison centrale de Libreville. Notamment les détenus inscrits en classe de 3e et de terminale. Notons qu’en 2021, tous les 21 candidats de la prison centrale de Libreville à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont obtenu leur diplôme.
SG
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Le conseil des ministres du 28 novembre dernier a décidé de la création d’un sanctuaire de nature du bassin amont de la Begnoung, dans la province de l’Estuaire. Cette aire protégée a pour objectif d’assurer la préservation des espèces animales et végétales, indique le gouvernement.
La création de ce sanctuaire « fait suite à la délivrance du certificat de conformité pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé-Aval ». Un barrage hydroélectrique d’une puissance de 35 MW érigé sur la rivière Mbei, en bordure du parc national des Monts de Cristal, à environ 100 km de Libreville.
« C’est une compensation écologique (Biodiversity offset) à la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé-Aval qui fournira environ 13% des besoins en électricité de Libreville », explique un spécialiste de la préservation de l’Environnement. Pour ce dernier, « intégrer la biodiversité dans les investissements économiques est une responsabilité dans un sanctuaire de biodiversité comme le Gabon ».
La superficie, la situation et les coordonnées géographiques de cette aire protégée ainsi que les conditions de conservation et d’exercice des activités anthropiques n’ont pas été dévoilées par le gouvernement.
Les espèces animales protégées au Gabon (pangolin, tortue, éléphant, crocodile, hippopotame…) sont interdites d’être tuées, capturées, transportées, mangées, vendues ou gardées en captivité. Et les espèces végétales protégées sont des essences réputées pour la qualité de leur bois et leurs vertus alimentaires et médicinales pour les populations (Moabi, l’Afo, l’Ozigo, le Douka, l’Andok…).
La création d’un tel sanctuaire va en droite ligne de la politique du Gabon engagé dans la préservation de l’environnement et lutter contre l’effet de serre. Le Gabon multiplie d’ailleurs ces dernières années des actions dans le but de préserver ses forêts et séquestrer plus de carbone. Recouvert à 85% par la forêt, le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille.
SG
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La Caisse des dépôts et consignation (CDC), à travers sa filiale Avorbam Investissements (AI), vient de publier un communiqué annonçant son désengagement dans le gardiennage des villas de la cité Magnolia.
« La SA Avobam Investissements a assuré le gardiennage des logements de la résidence de Magnolia au-delà des délais requis notamment, après la signature des actes de vente. À compter du 30 novembre 2022, chaque propriétaire est tenu d’assurer la surveillance et la sécurisa de sa villa et est seul responsable des dommages qui pourraient être causés à son bien immobilier par des individus mal intentionnés », écrit l’entreprise.
Ce désengagement intervient le dépit exprimé face à l’indiscipline de certains clients (36 au total) qui n’arrivent pas à finaliser les réservations à la cité de Magnolia. À travers un communiqué rendu public le 26 avril 2022, Avorbam a invité, une ultime fois, les réservataires à se rapprocher de leurs notaires respectifs pour la finalisation de la procédure d’acquisition de leur logement. Faute de quoi, « la CDC/AI procèdera systématiquement à l’annulation des réservations desdites villas et aux remboursements sous 15 jours de tous les réservataires concernés à partir du 4 mai 2022 », renseigne le communiqué.
Depuis lors, l’entreprise n’a plus communiqué sur la suite de cette procédure. Mais elle estime que ce n’est plus à elle d’assurer la sécurité des domiciles même s’ils ne sont pas encore habités. Pour les habitants déjà installés, il leur revient de s’occuper désormais de leur propre sécurité.
Lancé le 16 juillet 2018, le chantier de construction de la cité « ultra-moderne » Magnolia est achevé, selon la CDC. La cité de Magnolia est un complexe immobilier s’étendant sur une zone de 10 hectares dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Elle compte 200 résidences.
S.A.
Pour venir à bout des catastrophes naturelles au Gabon, le président de la République a instruit son gouvernement de mettre en place un plan d’urgence. À cet effet, Ali Bongo a convoqué le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, ce 29 novembre 2022 pour une séance de travail sur la question.
Au cours des échanges avec le Premier ministre accompagné de plusieurs membres du gouvernement, le chef de l’État « est revenu sur la nécessité de mettre en œuvre un plan d’urgence face à la recrudescence des catastrophes naturelles, notamment les éboulements et les inondations observés dans plusieurs localités du pays », informe la communication présidentielle.
En effet, les pluies qui se sont abattues ces dernières semaines sur le pays sont à l’origine de plusieurs éboulements de terrains à Libreville et à l’intérieur du pays, ainsi que des inondations dans plusieurs localités avec à la clé des dégâts matériels.
Plusieurs mesures ont été prises à la suite de ces catastrophes à l’instar de la destruction des habitations situées dans les zones à risque et le relogement des populations impactées notamment celles du PK8 à Libreville où sept membres d’une même famille ont perdu la vie.
Mais, pour le président de la République, il faut des solutions pérennes. D’où la proposition de mettre en place le plan d’urgence. Un dispositif qui permettra non seulement de prévenir ces catastrophes, mais également d’organiser des secours aux populations en cas de catastrophes.
SG
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Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, effectue une visite de travail et d’amitié dans la capitale togolaise, Lomé du 30 novembre au 1er décembre 2022. Sur invitation du président togolais, cette visite s’inscrit dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié et de coopération unissant les deux pays, informe la communication présidentielle au Gabon.
Ce séjour de 48 heures permettra au président Ali Bongo Ondimba et à son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbe, d’échanger sur les questions bilatérales, régionales, continentales et les sujets internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques ou ceux liés à l’économie et à la sécurité.
Ali Bongo Ondimba et Faure Essozimna Gnassingbe saisiront également cette occasion pour faire un état des lieux de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Togo, aux fins de la renforcer dans tous les domaines d’intérêt commun, au regard des « excellentes » relations politiques et diplomatiques qu’entretiennent les deux États.
Cette visite du président gabonais dans la capitale togolaise intervient trois mois après celle de son homologue togolais à Libreville le 19 août 2022, après leurs adhésions dans le Commonwealth. Le Gabon et le Togo sont particulièrement engagés en matière de préservation de l’environnement. Pour les prochaines années, la coopération entre Lomé et Libreville sera basée sur la conservation de la forêt et la captation du crédit carbone, a récemment soutenu Faure Essozimna Gnassingbé.
Brice Gotoa
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Au terme du conseil ministériel tenu le 28 novembre à Libreville, il ressort que le gouvernement gabonais projette de créer deux nouvelles administrations pour promouvoir et doper l’innovation industrielle au sein du ministère de l’Industrie.
Ainsi, le conseil a adopté deux projets de décret. Le premier porte création, attributions et organisation de la direction générale de l’Industrie, de la coordination et de la promotion des activités industrielles. Le second porte création, attributions et organisation de la direction générale de la compétitivité et de l’innovation. « Les textes susvisés ont pour objet de permettre au ministère de l’Industrie à travers ces deux directions générales de participer à la conception, au suivi de la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques en matière d’industrialisation dans notre pays », indique le communiqué final du conseil ministériel.
À cet effet, précise le document, la Direction générale de l’industrie, de la coordination et de la promotion des activités industrielles (Dgicpai) a, entres autres, pour missions : de concevoir les stratégies, les programmes, les plans et actions en matière d’industrie et de réglementation et de veiller à leur mise en œuvre ; élaborer les projets de textes en matière d’industrialisation ; d’orienter et encourager l’intégration du tissu industriel national ; élaborer la cartographie d’implantation des entreprises industrielles sur l’ensemble du territoire ; participer aux études prospectives spécifiques à chaque filière industrielle prioritaire ; assurer le contrôle des risques industriels.
Pour sa part, la Direction générale de la compétitivité et de l’innovation (DGCI) a pour missions : de concevoir les stratégies, les programmes, les plans et actions en matière de compétitivité et d’innovation industrielle et de veiller à leur mise en œuvre ; élaborer tout projet de texte en matière de compétitivité et d’innovation industrielle ; contribuer au développement des programmes d’enseignement d’économie industrielle et de politiques industrielles ; promouvoir la compétitivité et l’innovation des entreprises industrielles.
Le Gabon a l’intention de créer ces nouvelles directions dans un contexte où le pays vise une embellie tirée par le rebond du secteur hors-pétrole. Notamment, les activités minières, agricoles, du bois, des télécommunications ainsi que des industries de transformation. Aussi, le Gabon veut doper le secteur minier. Un secteur riche en manganèse, en fer, en or. Le sous-sol gabonais renferme aussi des métaux comme le niobium, des terres rares, de l’uranium, du cuivre, du zinc, etc. Autant de ressources naturelles, dont plusieurs demeurent sous-exploitées, voire inexploitées.
S.A.
Le Gabon veut améliorer l’environnement des affaires en renforçant les missions du ministère en charge des Investissements, selon le communiqué du conseil des ministres tenu le 28 novembre à Libreville.
Ainsi, au cours des travaux, il a été adopté un décret portant attributions et organisation du ministère de la Promotion des Investissements, des partenariats publics-Privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, mettant l’accent sur « le caractère transversal des missions » dudit ministère. En concertation avec les autres administrations compétentes, cette administration devrait désormais être chargée, entre autres, de : proposer tout texte législatif et règlementaire en lien avec son domaine de compétence ; veiller au respect des lois et règlements en vigueur en la matière ; promouvoir les investissements, nationaux et internationaux, sous toutes leurs formes.
Avec ces nouveaux attributs en perspective, le ministère en charge des Investissements se voit doter d’un pouvoir plus étendu pour intervenir dans toutes les autres administrations publiques, dès qu’il s’agit de l’amélioration de l’environnement des affaires au Gabon. Ce qui lui permettrait plus de mobilité et de dynamisme sans être soupçonné d’immixtion par les autres ministères. Le Gabon a ainsi l’intention de renforcer les pouvoirs de ce ministère dans un contexte où le pays a prévu de réaliser 32 réformes à l’horizon 2023.
Réparties dans 7 indicateurs, ces réformes concernent la création d’entreprises, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale. Pour améliorer son climat des affaires, le Gabon entend mettre en place son propre indicateur de performance, selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise. Cet indicateur national viendrait remplacer le rapport Doing Business de la Banque mondiale dont la production a été stoppée en 2021.
S.A.