Pour la construction des bâtiments sur le site de la Baie des rois, la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), qui est en charge de ce projet, va bénéficier de l’appui de l’entreprise Africa Bright Development, filiale de la banque d’affaires indépendante Africa Bright Group.
À cet effet, les dirigeants des deux sociétés ont signé le 2 décembre dernier, un contrat de partenariat pour la construction de deux bâtiments éco-responsables de six niveaux ayant des dimensions de 4000 m2 et de 5000 m2 sur le site de la Baie des Rois. Selon les termes de ce partenariat, ces bâtiments seront construits par l’entreprise Africa Bright Development « en accord avec les Objectifs de développement durable des Nations Unies. Les deux bâtiments sont construits en privilégiant des matériaux durables, tels que le bois, ainsi que des processus d’approvisionnement responsables. Les bâtiments sont certifiés Excellence in Design For Greater Efficiency (EDGE), assistée par la Société financière internationale (SFI) », avec pour objectif de réduire l’empreinte environnementale dans la consommation d’énergie directe, la consommation d’eau, l’usage des matériaux de construction, indique la FMCT.
« Le secteur de l’immobilier a plus que jamais un rôle à jouer dans la transition écologique. L’éco-construction est une nouvelle façon d’envisager le bâtiment et cela implique une prise de conscience environnementale de tous les acteurs notamment de l’architecte, de la chaîne de construction ou encore de la finance », a souligné Karim El Amrani, Administrateur directeur général d’Africa Bright Development.
Pour Emmanuel Edane, directeur général de la FMCT, à travers ces constructions éco-responsables sur le site de la baie des rois, « nous avons pour ambition de transformer notre manière d’appréhender l’aménagement urbain et de construire une capitale gabonaise durable, génératrice d’opportunités et au service des générations futures. » Le concept éco-responsable donnera, selon Emmanuel Edane, une particularité au projet de la Baie des rois. Ce qui va attirer des touristes, des investisseurs.
La Baie des rois est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… sur une superficie de 40 hectares. Et pour le développement dudit projet, la FMCT a levé en 2021 sur le marché financier la somme de 20 milliards de FCFA. Ces levées de fonds avaient été arrangées par Africa Bright Securities (ABS), une des filiales du groupe chargé de la construction de ces bâtiments éco-responsables à la Baie des rois.
SG
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Libreville, la capitale gabonaise dispose désormais d’un laboratoire d’analyses vétérinaire pour assurer la sécurité alimentaire et prévenir les pathologies des animaux domestiques et cosmétiques dans le pays. L’administrateur directeur général (ADG) de la Société gabonaise de développement agricole (Sogada), Hervé Patrick Opiangah, a procédé le 3 décembre 2022 à l’inauguration de cette nouvelle structure, située dans la commune d’Akanda.
Fruit d’un partenariat entre la Sogada et International Diagnostic Laboratory (IDL), filiale de la société sud-africaine C4 Africa Group, ce laboratoire équipé de matériel de dernière génération s’inscrit dans la politique du renforcement des compétences et services de la Sogada. « Le laboratoire d’analyse vétérinaire joue un rôle crucial aussi bien pour la sécurité alimentaire en évitant que des épidémies entraînent une perte d’aliments destinés à la consommation humaine. Et également, un rôle important dans la sécurité sanitaire des aliments en s’assurant que les éléments qui sont destinés à la consommation humaine ne soient pas contaminés par des agents pathogènes transmissibles à l’homme », a déclaré Dr Stéphanie Bourgeois, responsable du nouveau laboratoire d’analyses vétérinaire.
Selon la responsable, ce laboratoire mettra dans un premier temps l’accent sur des tests sérologiques et des tests bactériologiques. « Pour commencer, nous allons nous concentrer sur l’élevage aviaire, mais il sera amené à évoluer, à développer d’autres tests chez d’autres espèces d’élevages. Nous avons ciblé les principales maladies d’importance en élevage aviaire et également des bactéries qui sont importantes pour la santé publique telles que les salmonelles. Ensuite les activités du laboratoire seront amenées à grandir en fonction des besoins, de la demande, pour s’adapter au contexte gabonais », a-t-elle indiqué. Pour le Dr Chris Henderson, représentant C4 Africa Group, il est important d’avoir ce genre de laboratoire au Gabon et dans la sous-région,
Située dans le village Meyang, à une cinquantaine de kilomètres de Libreville, sur 108 hectares, la Sogada compte plus de 50 000 poules pondeuses pour une production de 2,2 millions d’œufs par an. La ferme a également en son sein de nombreuses porcheries qui ont un cheptel d’environ 700 têtes et un abattoir. L’entreprise aspire à participer à la réduction des importations de volailles et d’œufs au Gabon.
Brice Gotoa
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En raison des mauvaises conditions météorologiques, le vol Air Côte d’Ivoire HF 820 opéré par un Airbus A319 en provenance d’Abidjan (la capitale ivoirienne), a frôlé le pire à son atterrissage à l’aéroport international Léon Mba de Libreville le 3 décembre 2022, apprend-on dans un communiqué de la compagnie.
Sans donner des détails sur ce qui s’est passé, la direction générale de Air Côte d’Ivoire rassure qu’aucun dégât corporel n’a été enregistré « grâce à l’expérience et au professionnalisme de l’équipage ». Cependant, l’Airbus A319 « est temporairement non-opérationnel, ce qui entraîne un réaménagement du programme de vols... Des diligences sont en cours pour minimiser l’impact de cet événement sur la régularité de ses opérations », précise la compagnie aérienne dans son communiqué.
Il y a une semaine, le trafic de cette compagnie avait déjà été perturbé en raison d’un incident survenu à Lagos au Nigéria. Notamment, du fait de la collision entre l’un de ses aéronefs et un engin sur la plateforme aéroportuaire à Lagos.
SG
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Plusieurs villes du Gabon à l’instar de Libreville dans la province de l’Estuaire, et Lambaréné dans le Moyen Ogooué, ont été secouées ce 4 novembre par un tremblement de terre, d’après des témoignages des populations. Selon le site spécialisé dans les séismes volcanodiscovery.com, qui cite le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ), il s’agit d’un tremblement de terre fort magnitude 5.5 ayant une faible profondeur de 10 km sous l’épicentre près de Lambaréné.
« Sur la base des données sismiques préliminaires, le séisme a probablement été ressenti par de nombreuses personnes dans la zone de l’épicentre. Il ne doit pas avoir causé de dégâts importants, autres que des chutes d’objets d’étagères, des bris de vitres, etc. À Lambaréné (20 700 hab.) situé à 39 km de l’épicentre, et à Fougamou (5 600 hab.) à 41 km, le séisme aurait dû être ressenti comme de légères secousses. De faibles secousses auraient pu être ressenties à Ndjolé (pop. 5 100) située à 113 km de l’épicentre, et Mouila (pop. 22 500) à 128 km », indique volcanodiscovery.
Ces séismes deviennent de plus en plus récurrents au Gabon. En mars 2021, un séisme de magnitude 4,9 s’était produit à 47 km au sud de Lambaréné et un autre tremblement de terre avait secoué certaines parties du pays en 2019.
SG
Les plaintes des populations déplacées sur le site d’Ayeme, dans le but de construire une voie d’accès à l’aéroport de Libreville seront transmises au Premier ministre, selon des informations de Charles Mve Ellah, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Dans une note publiée le 1er décembre, le membre du gouvernement déclare en effet qu’il a présidé une réunion relative aux réclamations des indemnisés de la plaine Ayeme. Y ont pris part le gouverneur de l’Estuaire, le préfet, le DG de la GSEZ. « La partie plaignante était malheureusement absente. Le dossier fera l’objet d’un rapport au Premier ministre », déclare Charles Mve Ellah.
En effet, 600 familles établies sur l’emprise du projet de construction de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville doivent être déguerpies. Mais ces familles se plaignent du processus d’indemnisation qui serait problématique et mal mené. Raison pour laquelle elles ont rédigé un mémorandum adressé au gouvernement pour réclamer une revalorisation des indemnisations, et pour certains, une reprise du processus.
Certaines personnes, dont les exploitants agricoles du site de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) Alibandeng, impactées par le projet de construction de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ont été déplacées sur le site Ayeme dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, à une trentaine de kilomètres de Libreville. Des plaintes sur ce déplacement des populations se font encore entendre.
Les travaux de construction doivent durer 18 mois. L’infrastructure de type 2 fois 2 voies sera construite sur six kilomètres pour desservir la commune d’Akanda. Ce chantier est exécuté dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et Gsez Airport, concessionnaire de cet aéroport.
S.A.
Le Gabon à travers la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a procédé ce 1er décembre 2022 au lancement des activités préparatoires à l’examen collégial volontaire par les pairs de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) du droit et politique de la protection du consommateur.
Selon le chef de délégation de la Cnuced, Yves Kenfack, les mesures qui seront prises permettront de faciliter la circulation des produits fiables sur le marché dont la consommation garantit le bien être des consommateurs gabonais. « L’exercice consiste à identifier les dysfonctionnements institutionnels et réglementaires de manière à proposer des mesures correctives pour une meilleure protection des consommateurs après examen », a affirmé Yves Kenfack.
Ce processus permet avec l’appui des partenaires internationaux, notamment la Cnuced de voir ce que le Gabon fait pour faire avancer la protection des consommateurs dans le pays. « Il permet de voir l’état de droit, de la législation et des institutions qui permettent de mettre en œuvre la politique du Gabon en matière de protection des consommateurs. Nous espérons simplement que ce processus que nous lançons aujourd’hui va permettre d’accélérer au Gabon la modernisation de notre politique, de notre droit en matière de protection des consommateurs », a déclaré Christian Abiaghe, président de l’Organisme non gouvernemental SOS Consommateur. Selon lui, la défense du pouvoir d’achat des ménages est l’un des principaux problèmes auxquels les gouvernements sont confrontés aujourd’hui. « Une fois qu’on a renforcé le droit du consommateur, on est plus outillé pour envisager l’adoption des mesures pérennes pour la protection du pouvoir d’achat des ménages », a-t-il ajouté.
Pour le gouvernement, apprend-on, il est question de répondre aux préoccupations des consommateurs et de procéder à la mise en place d’un système national intégré de protection du consommateur « afin de favoriser le règlement à l’amiable des litiges et son adoption dans le secteur privé en maintenant pleinement en œuvre des moyens de règlement de litiges, comme la consternation, la médiation et l’arbitrage de consommation », a indiqué Jean Norbert Diramba, ministre gabonais du Tourisme en lançant les travaux.
Le Gabon va être le premier pays de l’Afrique subsaharienne à passer l’examen collégial volontaire par les pairs pour son droit et sa politique de protection du consommateur, apprend-on. Il est le 5e pays à l’échelle mondiale après le Chili, le Maroc, l’Indonésie, et le Pérou. Selon les experts de la Cnuced, les résultats de ces travaux seront disponibles en juillet 2023.
Brice Gotoa
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Depuis ce 1er décembre 2O22, les hospitalisations au sein de l’hôpital évangélique de Bongolo dans le département de la Louetsi-Wano, province de la Ngounié, sont désormais payantes. L’information a été donnée à travers une note d’information à l’attention de tous les patients et du personnel, signée le 28 novembre 2022.
Selon le directeur administratif et financier adjoint, le révérend Benjamin Kombo, c’est pour des raisons de bon fonctionnement de cette structure hospitalière. « À cet effet, le coût d’une nuitée s’élève à deux mille francs CFA (2 000 FCFA). Aussi pour les assurés à la CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale), il leur sera prélevé les honoraires d’hospitalisation », a indiqué le révérend Benjamin Kombo.
Situé dans la ville de Lebamba au sud du Gabon, l’hôpital de l’Alliance chrétienne et missionnaire du Gabon est l’une des structures hospitalières du pays qui bénéficie d’une grande réputation auprès des populations. Les patients viennent de tous les horizons pour y recevoir des soins médicaux.
Créé en 1934 par un couple de missionnaires américains, l’hôpital de Bongolo qui signifie en langue Nzebi « prendre soin » permet aux patients d’avoir accès à des spécialistes venus notamment des États-Unis. En plus des soins, apprend-on, ces volontaires assurent la formation des jeunes gabonais souhaitant évoluer dans le domaine médical. Cela permet notamment de renforcer les effectifs de cet établissement.
À ce jour, l’hôpital de Bongolo dispose de plusieurs services dont : les services de chirurgie, de médecine adulte, de maternité, de pédiatrie et d’urgence très fréquentées, ainsi que l’une des cliniques ophtalmologiques les plus fréquentées du Gabon. Des cliniques à service complet pour le VIH, la tuberculose et la clinique dentaire.
Brice Gotoa
Parmi les recommandations faites par les députés au gouvernement lors de l’adoption de la loi de finances 2023, figure « la limitation de la pratique excessive des exonérations consenties à certaines entreprises », indiquent les députés.
Une recommandation faite au gouvernement dans un but : que la baisse de ces exonérations profite aux caisses de l’État. Car, ces exonérations constituent pour l’État une renonciation délibérée de certaines de ses recettes fiscales dans l’optique d’encourager l’investissement dans certains secteurs. En effet, d’après la Direction générale des impôts (DGI), les exonérations fiscales à tout va sont contreproductives. Car, elles entraînent des pertes de recettes pour l’État. Selon les dernières données fournies par la DGI, le montant des dispenses de TVA pour la période 2016-2017, par exemple, s’élève à 53,38 milliards de FCFA.
Les incitations fiscales ont été en majorité octroyées dans le cadre des marchés publics (soit, 41,71 % et 31,82 % des dépenses fiscales respectivement en 2016 et 2017), suivent les entreprises du secteur pétrolier (28,10 %) et celles installées dans la zone économique spéciale de Nkok (14,76 %). Et selon le FMI, les exonérations sur les produits alimentaires au Gabon coûtent à l’État environ 100 milliards de FCFA.
Cette recommandation des députés va donc en droite ligne de celles faites par le Fonds monétaire international (FMI) au gouvernement gabonais. Dans ce cadre, une liste de mesures fiscales à prendre pour réduire les exonérations à l’horizon 2023 a déjà été établie. Ainsi, le pays a décidé de mettre fin aux exonérations de TVA pour le secteur de la construction ; de procéder à l’augmentation progressive du taux de TVA sur certains secteurs (par exemple le ciment) ; l’alignement progressif du taux intérieur et la suppression des exonérations de TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la CEMAC. Aussi, il est prévu de procéder à la révision des listes de produits importés hors taxes (ex : agriculture, industrie du bois, ciment) ; l’application progressive d’un taux réduit au lieu d’une exonération totale sur les produits de première nécessité ; la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’État et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).
Le ministre du Budget et des comptes publics, Édith Ekiri Mounombi Oyouomi, a affirmé avoir pris bonne note de ces recommandations.
SG
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Au cours de sa visite de 48 heures au Togo, le président de la République Ali Bongo Ondimba, accompagné de son homologue Faure Essozimna Gnassingbe, a visité plusieurs infrastructures. Entre autres, le Port autonome de Lomé (PAL), où il a suivi les présentations sur l’évolution enregistrée par cet espace au cours de ces dix dernières années. Notamment ses équipements modernes, les investissements, les performances réalisées ainsi que les réformes opérées. À en croire certaines sources, le chef de l’État gabonais a été séduit par la modernisation des infrastructures et la digitalisation des procédures au sein de cet espace portuaire.
Une autre infrastructure visitée est le Lomé Data Center. Un centre de conservation des données qui permet à l’État togolais ainsi qu’aux entreprises d’héberger leurs données dans un environnement sécurisé. Car, avec une évolution digitale constante au Togo, « nous devons héberger un certain nombre de données. Et on héberge des données sur des serveurs qui sont des équipements physiques, et ces serveurs sont à leur tour hébergés dans des Data Center », a expliqué Cina Lawson, ministre togolais de l’Économie numérique. Un modèle qui pourrait être dupliqué au Gabon dans le but de conserver des données du pays.
Ali Bongo a aussi visité le 1er décembre, la forêt artificielle classée de Lili, située à 50 km de Lomé, ainsi que « la Plateforme industrielle d’Adétikopé au Togo, qui est l’équivalent de notre Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok au Gabon. Les échanges de bonnes pratiques et la recherche de synergies entre pays africains doivent être encouragés. Elles permettent de créer de l’activité, des emplois et, à notre continent, de gagner en compétitivité », a affirmé le chef de l’État sur sa page Facebook.
Dans ce sens, les deux dirigeants ont au cours de cette visite qui s’est achevée le 1er décembre 2022, souligné la nécessité de consolider les échanges multisectoriels, en particulier sur les plans politique, diplomatique, économique et consulaire.
Le Gabon et le Togo qui travaillent au renforcement de leur coopération bilatérale collaborent déjà dans plusieurs secteurs d’activités. Notamment celui du bois à travers un mémorandum d’entente signé en juillet entre les deux États. Il s’agit de faciliter l’exportation vers le Togo des produits de bois ayant subi une première et une deuxième transformation au Gabon. Aussi, le Togo s’est positionné en 2019 comme le principal fournisseur africain du Gabon avec 7,4 % des importations du pays.
SG
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Lancé par le gouvernement gabonais le 7 avril dernier, le projet « un taxi, un emploi, un avenir » vient encore de faire de nouveaux bénéficiaires. Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a procédé ce 1er décembre au siège du Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE) à la remise des clés et des documents afférents à la circulation des véhicules à la seconde cohorte de ce projet qui est composée de 11 jeunes gabonais.
Selon le représentant des bénéficiaires, Ruffin Mindzie, la remise des clés de la deuxième cohorte est un pas de plus dans la lutte contre le chômage au Gabon. « Nous profitons de cette tribune pour dire aux autorités que les compatriotes que nous désirons ardemment la multiplication de telle initiative pour sortir du chômage et participer au développement économique de notre pays. Un des vœux que nous formulons de tout cœur aujourd’hui est de voir d’autres compatriotes bénéficier de ce projet », a déclaré Ruffin Mindzie.
Selon le directeur général du PNPE, Hans Landry Ivala, ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation et vise à terme à permettre à 90 Gabonais, répartis sur l’ensemble du territoire national de devenir propriétaires d’un taxi. « Comme pour la première cohorte, lesdits véhicules ont été mis aux couleurs de taxi de Libreville par le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de Nkok », a indiqué Hans Landry Ivala. D’après lui, tous les véhicules sont équipés d’un système de géolocalisation avec possibilité d’un arrêt à distance et d’un suivi en temps réel des trajets.
Pour la ministre de la Fonction publique en charge de l’Emploi, Madeleine Berre, la mise en œuvre d’une activité entrepreneuriale est une opportunité offerte aux Gabonais à la recherche d’un emploi de s’insérer dans la vie professionnelle, en vue de leur autonomisation financière. Depuis le lancement de la première cohorte, les versements sont effectués de manière régulière par les bénéficiaires eux-mêmes et s’élèvent à ce jour à plus de 38, 8 millions FCFA.
Un superviseur a été recruté, comme pour la première cohorte, pour assurer le suivi quotidien desdits véhicules. Les coûts liés à la maintenance technique, à l’entretien, aux pneumatiques et à l’établissement des documents administratifs sont à la charge du projet. Au terme de 4 ans d’exploitation, le véhicule reviendra au bénéficiaire. Tout au long des 4 ans d’exploitation, le bénéficiaire versera journalièrement la somme de 23 000 FCFA dans le compte d’Épargne développement du Gabon (EDG), qui a financé sous forme de crédit, l’achat des véhicules.
Brice Gotoa
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