Au cours de son assemblée générale tenue le 23 novembre dernier à Libreville, la coalition des syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a dit non à la suppression de certains émoluments contenus dans les contrats de travail des agents telle que proposée par l’Administrateur provisoire. À savoir la suppression du 13e mois de salaire et de la compensation SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon) octroyée à certains employés.
Pour ces agents, l’Administrateur provisoire n’est pas qualifié pour modifier leur contrat de travail. « Ce dernier ne peut pas se substituer aux missions du Directeur général pour modifier les éléments de notre contrat de travail. C’est illégal », affirme Jocelyn Louis Ngoma, chef de file de cette coalition.
La décision prise de supprimer ces émoluments était motivée selon Christophe Eyi, Administrateur provisoire, par la volonté de venir à bout des difficultés que traverse la CNSS. Car, pour lui, la société qui est actuellement en crise a une masse salariale élevée. « La CNSS compte environ 1900 collaborateurs pour une masse salariale d’environ 1,6 milliard de FCFA par mois. C’est toujours beaucoup trop élevé au regard du niveau d’activité et surtout lorsque l’on se réfère aux ratios de la Cipres (Conférence interafricaine de prévoyance sociale Ndlr) qui établit l’ensemble des charges de fonctionnement, y compris les salaires, à moins de 15 % des produits techniques ». Or, cette masse salariale représente à elle seule environ 15 % des produits techniques, comme l’avait affirmé Christophe Eyi dans une récente sortie.
Une justification qui ne passe pas auprès de la coalition des syndicats de la CNSS. « La baisse des salaires est un raccourci pour des gestionnaires paresseux », soutient Jocelyn Louis Ngoma.
Et pour contester cette décision, les employés ont déposé un préavis de grève sur la table de l’administration provisoire. Un préavis de grève qui a pris effet le 24 novembre 2022. Et, « huit jours après, la grève sera déclenchée s’ils ne respectent pas les préalables que nous avons posés. Notamment, celui de ne plus jamais faire allusion à la modification de notre contrat de travail, et ensuite, celui de mettre en place un cadre du dialogue social pour que nous discutions de toutes les questions qui concernent la vie du travailleur », a affirmé Jocelyn Louis Ngoma.
La CNSS a été placée sous administration provisoire le 7 juin dernier pour une période de 12 mois, après plusieurs mois de crise.
SG
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La multinationale suisse Novartis, spécialisée dans les produits pharmaceutiques, va bientôt lancer une étude de phase 3 pour son nouvel antipaludéen qui est une association de ganaplacide et de lumefantrine. Et le Gabon a été sélectionné comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne pour ces essais cliniques.
Ces essaies qui seront réalisés sur les adultes et les enfants souffrant de paludisme aigu non compliqué, devraient débuter au début de l’année prochaine, apprend-on. Il sera question pour le groupe biopharmaceutique de comparer l’efficacité de l’association de ganaplacide et de lumefantrine par rapport au traitement standard actuel de la maladie. « Cette combinaison a le potentiel non seulement d’éliminer l’infection de malaria, notamment les souches résistantes à l’artémisinine, mais aussi à bloquer la transmission du parasite », soutient Novatis cité par Zonebourse.
C’est la troisième phase des tests cliniques pour ce produit. Avant cette phase, il y a eu deux précédentes. La phase 2 avait porté sur 524 personnes, a-t-on appris. L’objectif avec ces essais est de voir si le produit est efficace ou non pour les traitements du paludisme. Après cette phase 3, il restera une phase 4 avant la mise du produit sur le marché, apprend-on.
SG
Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2022, le commerce entre la Chine et le Gabon a augmenté de 53,3 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2021. D’après les données de l’Administration générale des Douanes de la Chine, citées par la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 3,37 milliards de dollars US (plus de 2125 milliards de FCFA) au cours de cette période.
Dans ces échanges, l’exportation totale des marchandises de la Chine vers le Gabon s’est élevée à 400 millions de dollars US (252 milliards de FCFA), soit une hausse de 29 % en glissement annuel, tandis que l’importation totale des marchandises de la Chine en provenance du Gabon a atteint 2,97 milliards de dollars US (1873 milliards de FCFA), soit une hausse de 57,3 % par rapport à la même période de l’année dernière.
Ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays au cours des trois premiers trimestres de l’année ont été déficitaires pour la Chine qui reste le premier partenaire commercial du Gabon. La Chine est en effet le 1er client du Gabon selon des données du ministère de l’Économie. Le Gabon exporte à destination de la Chine, du pétrole, du bois. Et d’après le ministère des Forêts, ce pays d’Asie est le principal acheteur de bois gabonais en 2020. La Chine quant à elle fournit au Gabon des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules.
SG
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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a procédé ce 24 novembre 2022 à l’inauguration du Centre d’accueil Gabon égalité afin d’offrir aux personnes victimes de violences un espace d’écoute, de conseil, d’hébergement, de protection et d’accompagnement. Situé dans le 6e arrondissement de Libreville, ce centre d’accueil servira pour le suivi psychologique et psychiatrique, le suivi des démarches juridiques et administratives et le soutien à la formation, à l’insertion et à la réinsertion des victimes.
« Le Centre d’accueil Gabon égalité est un magnifique cadeau. C’est un formidable acte d’espoir, que vous offrez aujourd’hui, à toutes les femmes et à toutes les filles qui sont malheureusement, et encore trop souvent, victimes de violences protéiformes, dans notre pays », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre.
À l’initiative de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, cette structure comprend entre autres un bâtiment administratif avec une clinique juridique intégrée, trois bâtiments d’hébergement d’urgence dont la durée du séjour est comprise entre 1 et 10 jours pour les personnes en danger et leurs enfants, six bâtiments d’hébergement longue durée dont le séjour va de 1 à 6 mois pour les personnes à réinsérer. Aussi, les 9 bâtiments à usage d’habitation ont une capacité de 154 lits pour 90 femmes et leurs enfants.
Selon le Premier ministre, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et d’égalité de genres, « nous avons fait du chemin. Beaucoup de chemin. Mais, la route est encore longue », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda. D’après elle, l’égalité des genres est l’affaire de tous. « C’est une cause nationale. C’est pour cette raison qu’il nous faut maintenir nos efforts et mobiliser nos énergies pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République. Et, surtout, de garder toujours l’humain au centre de toutes nos actions », a-t-elle ajouté.
Pour Ali Bongo Ondimba, pour lutter contre les violences faites aux femmes, « il faut sévèrement punir leurs auteurs. C’est ce que le Gabon a fait en 2021 en durcissant la loi. Mais il faut également et surtout s’occuper des victimes. Les aider à se reconstruire, à rebâtir un avenir », a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
Le projet de décret relatif aux centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences au Gabon a été entériné lors du conseil des ministres tenu le 7 juin 2022à Libreville. La gouvernance desdits centres est assurée par un Comité de pilotage et un Comité consultatif.
Brice Gotoa
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Après la finalisation en octobre 2022 des enquêtes socioéconomiques ainsi que des inventaires des parcelles et des biens affectés par le projet de réaménagement de la transgabonaise, la Société autoroutière du Gabon (SAG) invite les populations impactées à consulter les listes disponibles afin de faire leurs réclamations. Les biens concernés sont ceux qui sont situés entre les tronçons pk12-24, pk 55 et pk 96 + 250.
La SAG donne ainsi jusqu’au 16 décembre 2022 pour les personnes vivant entre le tronçon pk12-24 d’une part et le 17 décembre 2022 pour celles vivant au Pk55 et au Pk96 + 250 d’autre part, pour le faire. « Les listes des personnes affectées par le projet ont été remises au président des différents Comités locaux de suivi (CLS) » et « aucune réclamation ne pourra être reçue ni traitée au-delà de cette date butoir », prévient la SAG, la société chargée des travaux.
À l’issue de ces dates butoirs, « le processus de signature des accords de compensation se fera… La SAG est disponible pour répondre aux questions des personnes qui s’estiment affectées par le projet », précise la SAG qui est la filiale de Meridiam et de Arise, une holding fondée par Olam international.
Cet inventaire avait déjà été réalisé sur le tronçon PK24 à PK50. Et la société en charge des travaux avait recensé environ 700 personnes affectées par cette partie du projet d’aménagement de la Transgabonaise. Une route longue de 780 kilomètres reliant Libreville à Franceville et dont les travaux de réaménagement sont financés à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG. Ces travaux ont officiellement démarré en septembre 2020 et sont prévus pour être livrés en 2023.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon prépare son arrimage à la budgétisation sensible au genre, selon des informations du député du 2e siège de la Commune de Moanda, Alexandre Awassi. L’élu annonce en effet que Libreville accueille du 29 au 30 novembre prochains, au Palais Léon MBA, le séminaire parlementaire régional sur le thème de « la budgétisation sensible au genre ». Un thème, d’après lui, qui cadre avec les ambitions politiques du Gabon en matière d’égalité de genre.
La budgétisation à laquelle le Gabon veut s’arrimer, « implique de réfléchir à l'impact des questions de genre à toutes les étapes du processus budgétaire, afin de refléter ces questions dans les décisions budgétaires… », explique Oxfam, un mouvement mondial qui lutte contre les inégalités et injustices causées par la pauvreté. Selon ce mouvement, la budgétisation sensible au genre cherche par ailleurs à faire évoluer les budgets dans le but de garantir la pleine réalisation des engagements en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Il convient pour cela de déterminer l'impact sur les femmes et les hommes, ainsi que sur les filles et les garçons, des points suivants : comment sont collectés les fonds (imposition directe ou indirecte, redevances, amendes ou prélèvements sur les importations, par exemple) ; comment les fonds sont dépensés (dépenses affectées aux services publics, aux programmes de protection sociale ou des infrastructures, comme des routes) ? etc.
L’expérimentation de la budgétisation sensible au genre intervient dans un contexte où, au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques. Mais, il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat fait par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit le gouvernement à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.
Dans la sous-région Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), le Cameroun est le premier pays à expérimenter cette budgétisation. Elle a été appliquée dans la loi de finances 2022 de ce pays.
S.A.
Le Gabon envisage de connecter 90 % des écoles à Internet d’ici 2026 afin de permettre aux jeunes d’avoir accès à l’information et bénéficier des possibilités qu’offre le numérique. L’information a été donnée le 22 novembre 2022 par le coordinateur général de la digitalisation des enseignements au primaire, Joachim Ondjila Ongnélé au cours d’un atelier préparatoire pour l’implémentation du programme giga-initiative.
« Ce programme doit permettre à l’horizon 2026 que 90 % des écoles publiques et privées confessionnelles au Gabon utilisent les outils du numérique dans leur processus d’apprentissage. Le but est de connecter les écoles pré-primaires et secondaires à internet », a déclaré Joachim Ondjila Ongnélé.
Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Union internationale des télécommunications (IUT), qui vise à connecter chaque école à Internet. « L’Unicef s’engage encore une fois à renforcer sa collaboration avec votre département afin d’apporter sa contribution à la réponse de la crise de l’apprentissage qui affecte la performance de nos systèmes éducatifs », a indiqué Dr Jean René Guikombi, spécialiste suivi développement de l’enfance à l’Unicef.
Selon le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, ce programme-cadre avec la vision des autorités, celle de moderniser le système éducatif. « Pour espérer relever les défis majeurs du moment, l’utilisation des solutions numériques n’est plus une possibilité, mais une obligation notamment pour garantir la performance et la résilience de notre système éducatif », a précisé Camelia Ntoutoume Leclercq. Selon elle, l’objectif dans le long terme est d’étendre cette action à l’ensemble des cycles d’enseignements du système éducatif gabonais.
Depuis plus d’une décennie, les autorités gabonaises insèrent progressivement l’outil numérique dans les différentes administrations et dans certaines activités. Aussi, la Covid-19 qui secoue le pays depuis 2020 a permis à la communauté éducative de constater les limites liées à l’éducation en dehors des salles de classe. Le Gabon tente de résoudre cette problématique avec la mise en place de la digitalisation dans le système éducatif. Ce programme, apprend-on, qui est dans sa phase pilote se fera avec le primaire et il va s’étendre par la suite à tous les niveaux. Notamment le secondaire et le supérieur.
Brice Gotoa
La Caisse des dépôts et consignation (CDC) du Gabon va se lancer dans le Mobile Banking au cours de l’année 2023. Dans un communiqué rendu public le 23 novembre, l’organisme annonce qu’elle procède à l’amélioration de ses services en ligne en mettant à disposition un nouvel outil dénommé « Carthago Online Banking ». À cet effet, les clients de la Caisse ayant déjà souscrit à ce service recevront un lien qui les aidera à réinitialiser leur mot de passe sur la nouvelle plateforme.
« Notre service commercial se tient à votre disposition pour vous accompagner, soit dans la transition, soit dans la souscription, pour vous permettre une prise en charge de vos opérations. Cette refonte de grande envergure, tant dans le contenu que le visuel, reflète la volonté de notre institution à offrir à sa clientèle un service de qualité. Dans ce prolongement, nous mettrons à votre disposition à partir du mois de janvier 2023, une application “Mobile Banking” qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement en ligne », déclare la CDC.
La CDC du Gabon est une institution financière, créée sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial par l’ordonnance n° 024/ PR/2010 du 12 août 2010. La stratégie d’intervention de la Caisse est de se positionner sur les secteurs identifiés comme porteurs et prioritaires, notamment le logement et les TPE/PME/PMI d’une part. Puis d’assurer la gestion des mandats confiés par l’État dans les domaines tels que les infrastructures sociales, énergie, d’autre part.
Sur le marché du Mobile Banking, la CDC va devoir affronter des concurrents de la banque classique comme UBA, BGFIBank, Ecobank, etc. Le « mobile banking » ou « finance mobile », à mi-chemin entre le numérique et la banque, est un moyen de paiement en plein essor au Gabon. Grâce au support d’une très large couverture téléphonique, le marché de la finance mobile s’est ainsi développé au Gabon de manière extrêmement rapide au bénéfice des populations éloignées, des commerçants et des salariés.
S.A.
Le nouveau cadre de partenariat pays (CPF) du Gabon pour la période 2023-2027 avec la Banque mondiale a été au centre des discussions le 22 novembre 2022 au cours du conseil des administrateurs du Groupe, informe l’institution de Bretton Woods.
Ce nouveau cadre vise à soutenir la transition du pays vers une croissance économique durable et inclusive après la pandémie de la Covid-19. Notamment les efforts du Gabon en faveur de la création d’emplois, dans un contexte où le pays multiplie des actions pour diversifier son économie vers des secteurs autres que l’industrie pétrolière. En effet, selon la Banque mondiale, les restrictions imposées durant la pandémie ont aggravé le taux chômage déjà élevé, qui se situe actuellement à 22 %, avec un taux de chômage encore plus important pour les jeunes, à 38 %.
Les autres secteurs dans lesquels l’institution va concentrer son appui au Gabon au cours de cette période sont notamment ceux qui permettront de renforcer le système de prestation des services publics, accroître l’accès aux services sociaux, renforcer la résilience des infrastructures urbaines, augmenter l’investissement privé dans les secteurs non pétroliers. Dans ce dernier cas par exemple, la Banque mondiale et ses filiales comptent promouvoir les emplois bleus et verts dans des secteurs essentiels comme la pêche, la foresterie et l’écotourisme. Cela passe par un soutien renouvelé au projet hydroélectrique de Kinguele Aval, et par la modernisation du réseau ferré Transgabonais.
« Le Gabon peut tirer parti de son immense potentiel de croissance dans les domaines de la foresterie, de l’écotourisme, de l’énergie verte et de l’agro-industrie pour stimuler son développement. Le secteur privé à un rôle clé à jouer pour aider à diversifier l’économie gabonaise en créant plus d’emplois et d’opportunités pour sa population, » a commenté Sylain Kakou, responsable des opérations de la Société financière internationale (IFC) pour le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad. L’institution financière précise qu’elle sera « très sélective dans son engagement au Gabon, afin d’optimiser l’efficacité des ressources du Groupe allouées au pays ».
Les appuis de la Banque mondiale au titre de ce nouveau cadre de partenariat permettront d'accroître ses ressources déjà allouées au Gabon. À noter que le portefeuille projet de la Banque mondiale au Gabon est estimé à plus de 445 milliards de FCFA.
SG
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Une délégation d’acteurs du secteur minier gabonais conduite par le ministre des Mines, prend part depuis le 21 novembre dernier à la 43e édition de Québec mines énergie. Composée de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), du Conseil national du Plan d'accélération de la transformation (CNPAT), de la Société équatoriale des Mines (SEM),… cette délégation compte « promouvoir la destination Gabon et son concept du Minier responsable », indique le ministre des Mines Elvis Ossindji.
Le but étant d’inciter les hommes d’affaires canadiens à investir dans le secteur minier gabonais. Un secteur riche en manganèse, en fer, en or. Le sous-sol gabonais renferme aussi des métaux comme le niobium, des terres rares, de l’uranium, du cuivre, du zinc, etc. Autant de ressources naturelles, dont plusieurs demeurent encore sous-exploitées, voire inexploitées.
Le congrès Québec mines énergies est un rendez-vous annuel ayant pour objectif de promouvoir le potentiel minéral du Québec dans une perspective de développement durable et responsable. C’est un lieu de rencontres et d’échanges qui regroupe les principaux acteurs du monde minier et énergétique venant du milieu de la recherche et de l’enseignement et des secteurs scientifique, économique et industriel, ainsi que des représentants de communautés locales et autochtones. Cette 43e édition du congrès Québec mines énergies s’achève le 24 novembre 2022.
SG
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