La société française de transport, de logistique et de communication Bolloré transport et Logistics Gabon va reprendre la Société nationale d’acconage et de transit (SNAT), spécialisée dans le transit aérien et maritime. L’acte de cession qui a été signé le 1er décembre 2022 et enregistré aux services des impôts le même jour a été rendu public il y a quelques jours dans une annonce légale.
Dans cette transaction, la SNAT, société au capital de 600 millions de FCFA, a cédé à Bolloré son fonds de commerce relatif à toutes opérations d’agence maritime, consignation, d’acconage, d’entreposage, de manutention, de transport maritime, fluvial, routier et commissionnaire de transport et de transit douanier.
« Le fonds de commerce cédé comprend la clientèle et les contrats du personnel dédié. La propriété et jouissance du fonds interviendra en date du 1er janvier 2023. Le prix agréé entre les parties est de 57,6 millions de FCFA », indique l’annonce légale.
Cette transaction va permettre à la filiale gabonaise de l’entreprise française Bolloré de renforcer sa présence dans le secteur portuaire d’Owendo en particulier. Fondé en 1942 avec son siège à Libreville, Bolloré Transport & Logistics Gabon exploite le grand port de Port-Gentil, ainsi qu’un corridor reliant des zones stratégiques de l’arrière-pays gabonais.
SG
Le distributeur d’origine camerounaise Foberd annonce qu’il a lancé son programme d’immersion des jeunes chercheurs d’emploi gabonais dans la zone économique spéciale de Nkok.
À cet effet, apprend-on, l’entreprise accueille actuellement 53 stagiaires dans ses différentes unités. Le groupe explique que cette action est en droite ligne avec les nouvelles dispositions du nouveau Code du travail, qui favorise l’immersion des jeunes en milieu professionnel.
« Ce code stipule que des entreprises qui ont plus de 20 salariés ont un quota d’apprenants au sein de leur structure pour aligner les connaissances théoriques à la pratique. De plus, avec le positionnement du groupe Foberd comme acteur majeur de l’employabilité des jeunes, nous mettons en accès particulier la formation des jeunes et nous croyons à leur potentielle compétence », déclare Heberland Mayombo, conseiller stratégique de Forberd Gabon.
Au terme de cette phase d’imprégnation, des recrutements de jeunes gabonais sont envisagés dans le futur. En effet, l’Office national de l’emploi (ONE) a signé le 9 juillet 2022 à Lambaréné avec le Groupe Foberd deux accords de partenariat visant à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes gabonais dans les différentes sociétés du Groupe, présentes sur toute l’étendue du territoire national. La première convention engage la société Foberd à recruter 90 jeunes apprentis et demandeurs d’emploi gabonais au sein de ses entreprises.
La 2e convention vise la formation des jeunes aux techniques de gestion et de production en cages flottantes, pour une durée de 6 mois, avec une indemnité mensuelle versée à chaque bénéficiaire de 100 000 FCFA, pour un coût de la formation estimé à 2,2 millions de FCFA. Au Gabon, le Groupe Foberd regroupe sept filiales dont le complexe agro-industriel du Gabon, les Aciéries du Gabon, Sofavinc Gabon, Sogamatec, Sotrasgab, Gabon environnement service et Gim Gabon.
S.A.
Dans une annonce republiée ce 6 décembre, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) prescrit des inscriptions dans les établissements publics à l’étranger.
« À compter de la rentrée académique 2023-2024, il est fortement recommandé aux demandeurs souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger de choisir des inscriptions ou préinscriptions dans établissements d’enseignement supérieur public », écrit l’Agence.
Elle n’explique pas pourquoi elle prescrit l’exclusion des établissements privés à l’étranger au profit de ceux du public, mais des informations au sein de cette agence laissent croire qu’il s’agit là des signes des tensions de trésorerie.
Mais cette annonce de l’Agence a eu le don de provoquer des contestations sur la toile. « Dites la vérité aux enfants que vous ne pouvez plus assumer, c’est tout. Vous savez très bien que rentrer dans une université publique à l’étranger c’est comme casser une noix de coco avec les dents. Et je ne sais pas si vous vous êtes renseignés dans ces établissements s’ils délivrent des pré-inscriptions ou attestations d’inscription », écrit un internaute.
Et un autre d’ajouter : « Au vu de cette publication, je commence à me poser des questions. Est-ce que l’État prend aussi en compte que le Gabon n’est pas le seul pays d’Afrique dont les universités publiques rencontrent des difficultés dans leur capacité d’effectif ? Ce faisant, aller faire une demande de préinscription dans l’une de ces écoles, pour avoir une bourse d’études, c’est bonnement compliqué ! ».
Pour un autre internaute, la prescription de l’ANBG est une utopie, car dans la majorité des pays, l’admission dans une université publique n’est possible que par voie de coopération, car elle est réservée uniquement aux nationaux de ces pays. « Dites une bonne fois que vous ne voulez plus envoyer les étudiants à l’étranger parce que les formations dans les établissements privés vous coûtent cher », enrage-t-il. Pour lui et de nombreux autres, cette décision de l’Agence est exclusive et contreproductive.
L’ANBG a été créée en 2011, dans le but de gérer et contrôler l’ensemble des dépenses liées aux bourses d’études accordées aux élèves, étudiants et sportifs de haut niveau à l’intérieur du Gabon ou à l’étranger. Selon les données de ladite agence, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA pour accorder des bourses dans l’enseignement supérieur en 2019.
S.A.
Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba est annoncé aux assises du sommet États-Unis/Afrique qui aura lieu du 13 au 15 décembre prochains dans la capitale américaine, Washington. Selon des sources bien introduites, il aurait reçu l’invitation de la présidence américaine pour prendre part à cet événement.
À l’initiative du président américain, Joe Biden, « ce sommet démontrera entre autres l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre l’Amérique et le continent africain ainsi qu’une coopération étroite sur les priorités mondiales communes », apprend-on. Ces assises devraient s’appuyer sur les valeurs communes pour promouvoir davantage un nouvel engagement économique, pour renforcer l’engagement des États-Unis et de l’Afrique en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme, pour l’atténuation de l’impact de la Covid-19 et des futures pandémies.
Le Sommet États-Unis Afrique permettra aux deux parties de travailler en étroite collaboration en vue d’améliorer la santé régionale et mondiale, pour promouvoir la sécurité alimentaire, pour faire progresser la paix et la sécurité dans le monde, et pour répondre à la crise climatique qui affecte la planète, et pour accroître les liens avec la diaspora.
Cette rencontre entre le président américain et les dirigeants africains intervient après les derniers déplacements du président gabonais en cette fin d’année 2022. Notamment à la Conférence de Charm el-Cheikh sur les changements climatiques avec la Cop27 du 5 au 7 novembre et le Sommet de Djerba en Tunisie consacré à la Francophonie les 19 et 20 novembre 2022. Aussi, en marge de la 77e Assemblée générale ordinaire de l’Organisation des Nations Unies à New York aux États-Unis, le président américain, Joe Biden et son épouse ont reçu le couple présidentiel Ali et Sylvia Bongo Ondimba pour un moment d’échanges au Musée américain d’histoire naturelle de New York.
Brice Gotoa
La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) vient de suspendre son service de transport des passagers. Ce, « à compter de ce jour, jusqu’à nouvel ordre », a annoncé la direction générale de la compagnie dans une note rendue publique ce 6 décembre 2022.
Cette société publique qui assure le transport par voie maritime des passagers et des marchandises entre Libreville et Port-Gentil ne donne pas les raisons de cette décision. Mais rassure tout de même que « le service du transport des marchandises est toujours opérationnel. Un communiqué ultérieur vous informera de la reprise du service de transport à passagers », indique le communiqué.
Cette décision n’a pas été bien accueillie par plusieurs Gabonais qui utilisent les bateaux de cette compagnie pour rallier la capitale économique du pays. « C’est une très mauvaise nouvelle pour moi qui avait prévu d’aller à Port-Gentil ce weekend pour mes activités. Le coût du transport à la Cnnii est abordable contrairement aux prix des compagnies privées. Je paie 17 000 FCFA le billet alors qu’avec les compagnies privées, il faut débourser au moins 35 000 FCFA. C’est un réel manque à gagner pour une commerçante comme moi », se plaint Jeanne Ngou, commerçante. Cette dernière comme plusieurs Gabonais espèrent que le service du transport des passagers reprendra très vite à la Cnnii.
Cette décision est prise un mois après l’infiltration des eaux dans un navire de la Cnnii à Port-Gentil. Ce, dans un contexte où cette compagnie tente de trouver des solutions pour éviter la faillite. Car, cette société née en 2013 des cendres de la Compagnie de navigation intérieure (CNI), n’est plus rentable depuis quelques années et fait face à des difficultés financières. Elle espère sortir la tête de l’eau d’ici 2023.
Sandrine Gaingne
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L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon en collaboration avec les universités partenaires organise du 5 au 9 décembre 2022, un atelier de révision des statuts de conservation de 21 espèces ligneuses exploitées dans la sous-région. Cette rencontre devrait aboutir à la mise en place d’un mécanisme de contrôle pour une meilleure gestion des espèces exploitées des forêts du Gabon et de l’Afrique centrale.
Selon les experts, la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) sur les bois tropicaux doit faire l’objet d’une mise à jour. « Les bois tropicaux ont une mauvaise publicité à l’international. Ce qui n’est pas justifié et qui s’est traduit par l’inscription de certaines espèces commerciales, les acajous, Doussié et le Padouk en annexe 2 de la CITES. Ça veut dire que dorénavant, l’exploitation de ces espèces va être réglementée », a déclaré, Pr Jean Louis Doucet, professeur de foresterie tropicale et chercheur à l’Université de Liège, en Belgique. D’après lui, c’est rajouter des contraintes supplémentaires envers les pays du Sud. « Ces contraintes sont justifiées quand des espèces sont réellement menacées, mais pour les espèces comme le Padouk, le Doussié ou autre qui ne sont pas menacées du tout, cette inscription ne se justifie certainement pas », a-t-il indiqué.
Les participants vont examiner et réviser la liste de la CITES d’essences forestières exploitées au Gabon et en Afrique centrale. « Le Gabon aujourd’hui s’est engagé à certifier l’exploitation forestière et la partie de la certification passe par le classement et la valorisation de certaines espèces. Et ces espèces connues au Gabon comme le Padouk, le Doussié et d’autres sont des espèces réclamées par la communauté internationale pour leur traçabilité en termes d’exploitation », a expliqué Christian Tchemambela, secrétaire exécutif de l’ANPN.
Il est question, apprend-on, pour les experts nationaux et internationaux de vérifier à partir des informations en leur possession que les espèces exploitées au niveau du Gabon notamment les 21 qui sont listées sont exploitées de manière durable.
Brice Gotoa
Une délégation du Mouvement des entreprises de France (Medef), premier réseau d’entrepreneurs de France, est actuellement en mission de prospection à Libreville au Gabon où elle a été édifiée sur les différentes opportunités d’investissements ainsi que les incitations fiscales offertes par le pays. « Le Gabon est un gisement d’opportunités. Nous avons des opportunités dans tous les domaines : le bois, le tourisme, l’agriculture, la pêche, la transformation du bois, les infrastructures… Nous lançons un appel aux investisseurs du Medef. Venez investir au Gabon », a lancé le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya.
Après avoir pris connaissance de toutes ces opportunités au cours d’une rencontre « Invest in Gabon » organisée le 5 décembre par l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI), la délégation française a exprimé son vœu d’investir dans les secteurs des télécommunications, de l’agriculture, de l’énergie dans le pays.
Opportunités
Et comme opportunités dans le secteur de l’énergie par exemple, le Gabon dispose d’un potentiel en ressources hydrauliques qui peut être exploité par les investisseurs français pour des projets énergétiques. Notamment dans un contexte où le Gabon a libéralisé ce secteur avec l’ouverture à la concurrence dans tous les segments : production, transport et distribution. Aussi, les hommes d’affaires français peuvent mettre en valeur les ressources gazières du pays ainsi que l’énergie solaire. Ce qui permettrait d'accroître l’offre en énergie électrique dans le pays.
Dans les secteurs agricole et élevage, les entrepreneurs français ont été invités à investir notamment dans la construction de l’usine de transformation de thon qui est en projet au Gabon, dans l’optique de renforcer ses infrastructures de stockage et de transformation des ressources halieutiques. Surtout que les autorités gabonaises envisagent de réduire au cours des prochaines années, plus de 50 % des importations alimentaires du pays qui coûtent actuellement près de 550 milliards de FCFA par an à l’État.
Dans le secteur du numérique, plusieurs projets à l’instar de la construction des data center au Gabon nécessitent des investissements.
Stabilité politique et économique
D’après le directeur général de l’ANPI, Ghislain Moandza Mboma, tous ces segments et bien d’autres nécessitent des investissements pour lesquels le Gabon sollicite la contribution des entreprises françaises. À côté de ces opportunités, ainsi que des incitations fiscales, selon le ministre de la Promotion des investissements, il y a la stabilité du pays sur le plan économique et politique, le potentiel du marché local, ainsi que le Produit intérieur brut par habitant qui est l’un des plus élevés en Afrique. Ce qui représente des atouts pour le pays.
« Ce qu’il faut espérer c’est que les volontés qui ont été clairement exprimées aillent un peu plus loin et débouchent sur des contrats. Mais je suis rassuré quand je vois la volonté manifestée par les acteurs français. Il y a une synergie entre la stratégie du gouvernement mise en place à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT), mais, aussi, les besoins de ces acteurs », a expliqué Hugues Mbadinga Madiya.
Pour les entrepreneurs du Medef, le modèle du partenariat public privé promu au Gabon est intéressant pour eux. « Les entreprises françaises sont toutes intéressées à participer aux projets. Mais elles ne pourront pas le faire sans l’appui des entreprises gabonaises. Et donc, au cours de cette visite, nous allons travailler ensemble en tant qu'entreprises française et gabonaise pour essayer de construire des offres pour le développement du pays », a affirmé Jean Michel Guelaud, président du Club des entreprises France-Afrique centrale et président de Sogea-Satom qui conduit la délégation du Medef au Gabon. Une délégation composée d’une trentaine de membres dont la mission s’achève ce 6 décembre 2022.
Sandrine Gaingne
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Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a lancé le 3 décembre 2022 un avis pour le recrutement d’un coordonnateur national du Projet de développement agricole et rural deuxième phase (PDAR2).
« Sa mission sera d’organiser et de superviser, au plan technique, administratif et fiduciaire, la bonne mise en œuvre du projet dans le strict respect des procédures régissant le financement des activités et du calendrier fixé à cet effet », renseigne l’avis.
Les candidats ont jusqu’au 21 décembre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers. Leur sélection sera effectuée par un comité de recrutement sur la base des dossiers présentés, des tests et entretiens. Le choix du candidat sera entériné par validation des résultats par le ministre chargé de l’Agriculture et d’un avis de non-objection du Fonds international de développement agricole (FIDA).
Le Gabon a reçu un financement auprès du FIDA afin de couvrir le coût du Projet de développement agricole et rural deuxième phase (PDAR2). Le pays se propose d’utiliser une partie des fonds de ce prêt pour faciliter le fonctionnement du projet en lui assurant la dotation d’un personnel de qualité et en effectif suffisant. Ce projet vise la réduction de la pauvreté en milieu rural, par la diversification et l’augmentation des revenus des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie. Il permet à l’État gabonais de soutenir les petits producteurs agricoles et éleveurs en milieu rural. Ledit programme se déploie dans 171 villages de 43 cantons dans trois provinces : la Ngounié, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem.
Brice Gotoa
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Suite à une crise sociale au sein de l’Aswan, sous-traitant de l’entreprise Nouvelle Gabon Mining (NGM), le ministre des Mines, Elvis Ossindji, informe qu’il a ouvert le dialogue avec les employés du site d’Okondja.
« Le dialogue social est essentiel pour la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) et garantir une parfaite collaboration au sein de nos entreprises. C’est dans cette optique que j’ai eu un échange riche avec les employés de Aswan, sous-traitant de NGM. L’écoute active et attentive est toujours indispensable. Les attentes légitimes des parties ont été réitérées et dans le strict respect des dispositions légales en vigueur, le travail se poursuit », déclare le ministre des Mines.
Au cours de cette rencontre, les employés ont affirmé qu’ils ont initié un mouvement de grève le 30 novembre dernier, pour protester contre la révision à la baisse de leur salaire annoncée à la baisse par NGM. Ce dernier ayant absorbé en août 2021, l’entreprise Swan. Selon les employés, conformément aux dispositions de l’article 95 du Code du travail, le nouveau repreneur devrait maintenir le même niveau des salaires dans le cadre de l’opération d’absorption.
Mais, c'est une autre version chez NGM. L’entreprise explique que, pour protéger les emplois d’Aswan au bord de la faillite, il a été convenu que le personnel de ce sous-traitant serait transféré vers d’autres prestataires de services. En outre, il a également été convenu que leurs droits légaux acquis en tant qu’employés chez Aswan seraient protégés par les nouveaux fournisseurs de services de NGM. Mais alors que ces négociations se poursuivent, les employés sont entrés en grève.
Nouvelle Gabon Mining est une société gabonaise impliquée dans l’extraction du minerai de manganèse. Elle exploite un gisement de manganèse dans la région de Franceville / Haut-Ogooué. La société est détenue par des investisseurs internationaux et l’État gabonais.
S.A.
L’incubateur JA Gabon de Lambaréné annonce la délivrance de ses premiers certificats d’aptitude aux métiers de pêche et de pisciculture, désormais reconnus par l’enseignement technique et professionnel.
« 9 jeunes récipiendaires ont reçu leurs certificats tenant lieu de diplômes le mardi 29 novembre 2022 dans la prestigieuse salle des banquets de la mairie de Lambaréné en présence de leurs parents et de leurs formateurs. […] Le Certificat d’aptitude professionnelle en pêche et pisciculture est nouvellement intégré comme filière dans l’enseignement technique et professionnel », informe l’incubateur. Ces jeunes ont reçu 10 mois de cours théoriques et pratiques en technique de pêche et pisciculture du Programme CAP sur l’autonomisation.
« Le grand défi du programme CAP sur l’autonomisation des jeunes, à savoir faire adhérer les jeunes dans un environnement où leur chômage atteint 38 %, selon l’Organisation internationale du travail, atteint progressivement son objectif. Le secteur de la pêche et de la pisciculture peut grandement contribuer à créer des emplois, car la sécurité alimentaire et de la nutrition sont un besoin vital des Gabonais », se félicite l’incubateur
Le Gabon a l’ambition de parvenir à la production de sardines made in Gabon avec du poisson pêché dans les eaux nationales. Ce qui permettra de développer une industrie de transformation et de mettre en place des usines de transformation de ces produits halieutiques. Car pour l’instant, l’usine qui existe dans le pays n’est pas fonctionnelle et la transformation du poisson est beaucoup plus artisanale.
S.A.