Le Nouveau Gabon

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Le Gabon recherche un consultant pour réaliser des études thématiques relatives à la mise en œuvre des exigences de la norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) 2019. Un avis de consultation de fournisseurs de services a été lancé à cet effet le 25 novembre 2022 par le groupe multipartite ITIE Gabon

« L’objectif poursuivi est la fourniture des services en qualité de consultant. La durée, les activités et le calendrier indicatif de chaque étude à réaliser sont décrits dans les termes de référence spécifiques », renseigne l’avis. Selon le même document, ces études fourniront une base de documentation de la mise en œuvre des 12 principes, 6 critères, 7 exigences et 33 sous-exigences de la norme ITIE 2019.

Le contrat de service du consultant sera financé par l’État gabonais par la dotation budgétaire 2022 de l’ITIE Gabon. Les dossiers de propositions d’offres techniques et financières devront être soumis au plus tard le 12 décembre 2022, uniquement sous forme électronique. Ces offres seront sécurisées par un mot de passe qui sera communiqué par chaque fournisseur de services lors des séances de dépouillement des offres qui auront respectivement lieu du 14 au 15 décembre 2022 et l’évaluation des offres prévue du 16 au 19 du même mois.

Le Gabon a réintégré l’ITIE le 21 octobre 2021 après 8 ans d’absence. Selon les autorités gabonaises, la réadhésion du pays à cette norme internationale permettra au pays d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières, gazières et pétrolières. La norme ITIE 2019 représente une étape supplémentaire sur la voie de la transparence. Elle prévoit que la divulgation ITIE et l’usage de données ouvertes soient inscrits dans la pratique normale du gouvernement et des entreprises en matière de déclaration, apprend-on.

Brice Gotoa

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Selon les informations du ministère de l’Économie, le Gabon affiche une production de 154,96 tonnes de ciment au deuxième trimestre 2022, en hausse de 29 %. Cette performance, explique l’administration, vient de « la hausse des ventes induite par la reprise de nombreux chantiers et l’achèvement d’autres ». De même, précise la source, le relèvement des prix, du fait de la hausse des cours des matières premières et du fret, a permis de consolider le chiffre d’affaires.

Cette production haussière contraste avec l’importation des produits de base servant à fabriquer le ciment. En effet, au premier trimestre 2022, les importations de clinker ont chuté de 89,2 %, en lien avec la disponibilité du stock, dans un contexte de hausse des prix des matières premières et du fret maritime, selon le ministère de l’Économie. Or, le clinker compte pour 85 % dans la fabrication du ciment. Donc si l’importation du clinker a chuté, normalement la production devrait baisser. Mais, apprend-on de certains fabricants, la stratégie a été d’importer en grande quantité de sorte que le dumping observé dans le marché des produits de base du ciment n’affecte pas la production locale.

Dans les prochains mois, cette production du ciment devrait encore s’accroître, car le gouvernement gabonais et la filiale gabonaise de Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon) ont signé le 13 septembre dernier à Libreville, une convention d’investissement pour la construction d’une usine de clinker (matière de base pour faire le ciment) à Mebba dans la province de l’Estuaire. « Cette convention et cet investissement de Cimaf Gabon visent à construire une usine de clinker à Mebba, qui va pouvoir mettre sur le marché national et international plus d’un million de tonnes de ciment par an », a déclaré Pacôme Moubelet-Boubeya, ministre gabonais de l’Industrie.

S.A.

La production de tôles a reflué de 4,3 % à la fin du second trimestre 2022, selon la note conjoncture du ministère de l’Économie. « Malgré le relèvement des prix intervenu en début d’année, les ventes n’ont cessé de baisser en lien avec le manque de matières premières du fait de la désorganisation du commerce international née du conflit russo-ukrainien ». Rapporté à la même période de l’an dernier, l’indice a perdu 4,3 % en glissement annuel, explique le ministère de l’Économie.

Pourtant au premier trimestre, l’indice du chiffre d’affaires de la production des tôles a reflué de seulement 1 %. Car, comme pour les peintures, les ventes de tôles ont amorti la baisse observée au dernier trimestre de l’année 2021, du fait de la reprise d’activité suite à la levée progressive des mesures barrières édictées par le gouvernement pour contrer l’évolution de la Covid-19.

Les performances baissières observées sont à l’image de celles de la Société de transformation d’aluminium gabonais (Sotralga), principale entreprise du secteur au Gabon. Depuis 2018, elle affiche des contreperformances. Cette année-là par exemple, elle a affiché une baisse résultant essentiellement de la contraction de la demande des principaux clients (sociétés de construction, quincailleries et ménage). Ainsi, le chiffre d’affaires a baissé de 8,3 % à 4,7 milliards de FCFA. La masse salariale a chuté de 25,9 % sous l’effet d’une diminution des effectifs (-27,3 %), soit 32 employés.

S.A.

Au cours de son assemblée générale tenue le 23 novembre dernier à Libreville, la coalition des syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a dit non à la suppression de certains émoluments contenus dans les contrats de travail des agents telle que proposée par l’Administrateur provisoire. À savoir la suppression du 13e mois de salaire et de la compensation SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon) octroyée à certains employés.

Pour ces agents, l’Administrateur provisoire n’est pas qualifié pour modifier leur contrat de travail. « Ce dernier ne peut pas se substituer aux missions du Directeur général pour modifier les éléments de notre contrat de travail. C’est illégal », affirme Jocelyn Louis Ngoma, chef de file de cette coalition.

La décision prise de supprimer ces émoluments était motivée selon Christophe Eyi, Administrateur provisoire, par la volonté de venir à bout des difficultés que traverse la CNSS. Car, pour lui, la société qui est actuellement en crise a une masse salariale élevée. « La CNSS compte environ 1900 collaborateurs pour une masse salariale d’environ 1,6 milliard de FCFA par mois. C’est toujours beaucoup trop élevé au regard du niveau d’activité et surtout lorsque l’on se réfère aux ratios de la Cipres (Conférence interafricaine de prévoyance sociale Ndlr) qui établit l’ensemble des charges de fonctionnement, y compris les salaires, à moins de 15 % des produits techniques ». Or, cette masse salariale représente à elle seule environ 15 % des produits techniques, comme l’avait affirmé Christophe Eyi dans une récente sortie.

Une justification qui ne passe pas auprès de la coalition des syndicats de la CNSS. « La baisse des salaires est un raccourci pour des gestionnaires paresseux », soutient Jocelyn Louis Ngoma.

Et pour contester cette décision, les employés ont déposé un préavis de grève sur la table de l’administration provisoire. Un préavis de grève qui a pris effet le 24 novembre 2022. Et, « huit jours après, la grève sera déclenchée s’ils ne respectent pas les préalables que nous avons posés. Notamment, celui de ne plus jamais faire allusion à la modification de notre contrat de travail, et ensuite, celui de mettre en place un cadre du dialogue social pour que nous discutions de toutes les questions qui concernent la vie du travailleur », a affirmé Jocelyn Louis Ngoma.

La CNSS a été placée sous administration provisoire le 7 juin dernier pour une période de 12 mois, après plusieurs mois de crise.

SG

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La multinationale suisse Novartis, spécialisée dans les produits pharmaceutiques, va bientôt lancer une étude de phase 3 pour son nouvel antipaludéen qui est une association de ganaplacide et de lumefantrine. Et le Gabon a été sélectionné comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne pour ces essais cliniques.

Ces essaies qui seront réalisés sur les adultes et les enfants souffrant de paludisme aigu non compliqué, devraient débuter au début de l’année prochaine, apprend-on. Il sera question pour le groupe biopharmaceutique de comparer l’efficacité de l’association de ganaplacide et de lumefantrine par rapport au traitement standard actuel de la maladie. « Cette combinaison a le potentiel non seulement d’éliminer l’infection de malaria, notamment les souches résistantes à l’artémisinine, mais aussi à bloquer la transmission du parasite », soutient Novatis cité par Zonebourse.

C’est la troisième phase des tests cliniques pour ce produit. Avant cette phase, il y a eu deux précédentes. La phase 2 avait porté sur 524 personnes, a-t-on appris. L’objectif avec ces essais est de voir si le produit est efficace ou non pour les traitements du paludisme. Après cette phase 3, il restera une phase 4 avant la mise du produit sur le marché, apprend-on.

SG

Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2022, le commerce entre la Chine et le Gabon a augmenté de 53,3 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2021. D’après les données de l’Administration générale des Douanes de la Chine, citées par la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 3,37 milliards de dollars US (plus de 2125 milliards de FCFA) au cours de cette période.

Dans ces échanges, l’exportation totale des marchandises de la Chine vers le Gabon s’est élevée à 400 millions de dollars US (252 milliards de FCFA), soit une hausse de 29 % en glissement annuel, tandis que l’importation totale des marchandises de la Chine en provenance du Gabon a atteint 2,97 milliards de dollars US (1873 milliards de FCFA), soit une hausse de 57,3 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays au cours des trois premiers trimestres de l’année ont été déficitaires pour la Chine qui reste le premier partenaire commercial du Gabon. La Chine est en effet le 1er client du Gabon selon des données du ministère de l’Économie. Le Gabon exporte à destination de la Chine, du pétrole, du bois. Et d’après le ministère des Forêts, ce pays d’Asie est le principal acheteur de bois gabonais en 2020. La Chine quant à elle fournit au Gabon des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules.

SG

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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a procédé ce 24 novembre 2022 à l’inauguration du Centre d’accueil Gabon égalité afin d’offrir aux personnes victimes de violences un espace d’écoute, de conseil, d’hébergement, de protection et d’accompagnement. Situé dans le 6e arrondissement de Libreville, ce centre d’accueil servira pour le suivi psychologique et psychiatrique, le suivi des démarches juridiques et administratives et le soutien à la formation, à l’insertion et à la réinsertion des victimes.  

« Le Centre d’accueil Gabon égalité est un magnifique cadeau. C’est un formidable acte d’espoir, que vous offrez aujourd’hui, à toutes les femmes et à toutes les filles qui sont malheureusement, et encore trop souvent, victimes de violences protéiformes, dans notre pays », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre.

À l’initiative de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, cette structure comprend entre autres un bâtiment administratif avec une clinique juridique intégrée, trois bâtiments d’hébergement d’urgence dont la durée du séjour est comprise entre 1 et 10 jours pour les personnes en danger et leurs enfants, six bâtiments d’hébergement longue durée dont le séjour va de 1 à 6 mois pour les personnes à réinsérer. Aussi, les 9 bâtiments à usage d’habitation ont une capacité de 154 lits pour 90 femmes et leurs enfants.

Selon le Premier ministre, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et d’égalité de genres, « nous avons fait du chemin. Beaucoup de chemin. Mais, la route est encore longue », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda. D’après elle, l’égalité des genres est l’affaire de tous. « C’est une cause nationale. C’est pour cette raison qu’il nous faut maintenir nos efforts et mobiliser nos énergies pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République. Et, surtout, de garder toujours l’humain au centre de toutes nos actions », a-t-elle ajouté.

Pour Ali Bongo Ondimba, pour lutter contre les violences faites aux femmes, « il faut sévèrement punir leurs auteurs. C’est ce que le Gabon a fait en 2021 en durcissant la loi. Mais il faut également et surtout s’occuper des victimes. Les aider à se reconstruire, à rebâtir un avenir », a-t-il indiqué sur sa page Facebook.

Le projet de décret relatif aux centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences au Gabon a été entériné lors du conseil des ministres tenu le 7 juin 2022à Libreville. La gouvernance desdits centres est assurée par un Comité de pilotage et un Comité consultatif.  

Brice Gotoa

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Après la finalisation en octobre 2022 des enquêtes socioéconomiques ainsi que des inventaires des parcelles et des biens affectés par le projet de réaménagement de la transgabonaise, la Société autoroutière du Gabon (SAG) invite les populations impactées à consulter les listes disponibles afin de faire leurs réclamations. Les biens concernés sont ceux qui sont situés entre les tronçons pk12-24, pk 55 et pk 96 + 250.

La SAG donne ainsi jusqu’au 16 décembre 2022 pour les personnes vivant entre le tronçon pk12-24 d’une part et le 17 décembre 2022 pour celles vivant au Pk55 et au Pk96 + 250 d’autre part, pour le faire. « Les listes des personnes affectées par le projet ont été remises au président des différents Comités locaux de suivi (CLS) » et « aucune réclamation ne pourra être reçue ni traitée au-delà de cette date butoir », prévient la SAG, la société chargée des travaux.

À l’issue de ces dates butoirs, « le processus de signature des accords de compensation se fera… La SAG est disponible pour répondre aux questions des personnes qui s’estiment affectées par le projet », précise la SAG qui est la filiale de Meridiam et de Arise, une holding fondée par Olam international.

Cet inventaire avait déjà été réalisé sur le tronçon PK24 à PK50. Et la société en charge des travaux avait recensé environ 700 personnes affectées par cette partie du projet d’aménagement de la Transgabonaise. Une route longue de 780 kilomètres reliant Libreville à Franceville et dont les travaux de réaménagement sont financés à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG. Ces travaux ont officiellement démarré en septembre 2020 et sont prévus pour être livrés en 2023.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon prépare son arrimage à la budgétisation sensible au genre, selon des informations du député du 2e siège de la Commune de Moanda, Alexandre Awassi. L’élu annonce en effet que Libreville accueille du 29 au 30 novembre prochains, au Palais Léon MBA, le séminaire parlementaire régional sur le thème de « la budgétisation sensible au genre ». Un thème, d’après lui, qui cadre avec les ambitions politiques du Gabon en matière d’égalité de genre.

La budgétisation à laquelle le Gabon veut s’arrimer, « implique de réfléchir à l'impact des questions de genre à toutes les étapes du processus budgétaire, afin de refléter ces questions dans les décisions budgétaires… », explique Oxfam, un mouvement mondial qui lutte contre les inégalités et injustices causées par la pauvreté. Selon ce mouvement, la budgétisation sensible au genre cherche par ailleurs à faire évoluer les budgets dans le but de garantir la pleine réalisation des engagements en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Il convient pour cela de déterminer l'impact sur les femmes et les hommes, ainsi que sur les filles et les garçons, des points suivants : comment sont collectés les fonds (imposition directe ou indirecte, redevances, amendes ou prélèvements sur les importations, par exemple) ; comment les fonds sont dépensés (dépenses affectées aux services publics, aux programmes de protection sociale ou des infrastructures, comme des routes) ? etc.

L’expérimentation de la budgétisation sensible au genre intervient dans un contexte où, au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques. Mais, il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat fait par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit le gouvernement à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.

Dans la sous-région Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), le Cameroun est le premier pays à expérimenter cette budgétisation. Elle a été appliquée dans la loi de finances 2022 de ce pays. 

S.A.

Le Gabon envisage de connecter 90 % des écoles à Internet d’ici 2026 afin de permettre aux jeunes d’avoir accès à l’information et bénéficier des possibilités qu’offre le numérique. L’information a été donnée le 22 novembre 2022 par le coordinateur général de la digitalisation des enseignements au primaire, Joachim Ondjila Ongnélé au cours d’un atelier préparatoire pour l’implémentation du programme giga-initiative.

« Ce programme doit permettre à l’horizon 2026 que 90 % des écoles publiques et privées confessionnelles au Gabon utilisent les outils du numérique dans leur processus d’apprentissage. Le but est de connecter les écoles pré-primaires et secondaires à internet », a déclaré Joachim Ondjila Ongnélé.

Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Union internationale des télécommunications (IUT), qui vise à connecter chaque école à Internet. « L’Unicef s’engage encore une fois à renforcer sa collaboration avec votre département afin d’apporter sa contribution à la réponse de la crise de l’apprentissage qui affecte la performance de nos systèmes éducatifs », a indiqué Dr Jean René Guikombi, spécialiste suivi développement de l’enfance à l’Unicef.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, ce programme-cadre avec la vision des autorités, celle de moderniser le système éducatif. « Pour espérer relever les défis majeurs du moment, l’utilisation des solutions numériques n’est plus une possibilité, mais une obligation notamment pour garantir la performance et la résilience de notre système éducatif », a précisé Camelia Ntoutoume Leclercq. Selon elle, l’objectif dans le long terme est d’étendre cette action à l’ensemble des cycles d’enseignements du système éducatif gabonais.

Depuis plus d’une décennie, les autorités gabonaises insèrent progressivement l’outil numérique dans les différentes administrations et dans certaines activités. Aussi, la Covid-19 qui secoue le pays depuis 2020 a permis à la communauté éducative de constater les limites liées à l’éducation en dehors des salles de classe. Le Gabon tente de résoudre cette problématique avec la mise en place de la digitalisation dans le système éducatif. Ce programme, apprend-on, qui est dans sa phase pilote se fera avec le primaire et il va s’étendre par la suite à tous les niveaux. Notamment le secondaire et le supérieur.

Brice Gotoa

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