Le Nouveau Gabon

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Pour finaliser les travaux du canal de Nzeng-Ayong dans la capitale du Gabon, le vice-Premier ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a reçu le 31 octobre 2022, Rosario Bento Pais, ambassadeur de l’Union européenne.

« Ils ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, dont la possibilité de trouver des financements en vue de finaliser les travaux du canal de Nzeng-Ayong et, plus généralement, l’adaptation de nos villes aux effets des changements climatiques », apprend-on. Le membre du gouvernement n’a pas indiqué le montant de l’enveloppe sollicitée, mais il souligne l’importance de ce canal dont 1,7 km n’ont pas encore été finalisé.

En effet, cet ouvrage permettra de canaliser les eaux au nord de Libreville. Ce d’autant plus que Nzeng-Ayong a parfois été victime des inondations. Étant l’un des quartiers les plus denses démographiquement de la commune de Libreville, avec une population estimée à plus de 80 000 habitants, les riverains dudit quartier sont parfois confrontés en saison des pluies aux risques d’inondations, de noyades et aux dégâts matériels sur les habitations.

Mais déjà, le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a procédé le 9 novembre 2021, à l’inauguration du bassin versant de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville. Cette opération, d’un coût initial de 11,87 milliards de FCFA a été cofinancée, à parité, grâce à un don du Fonds européen de développement (FED) et du budget de l’État. Son objectif est l’amélioration des conditions de vie des populations confrontées aux récurrents problèmes des inondations qui sont sources des maladies hydriques et de perte en vie humaine par noyade.

S.A.

L’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Christophe Eyi, a eu ce 1er novembre 2022, une séance de travail avec le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri-Claude Oyima, et les membres du bureau exécutif de cette confédération. Il était question pour l’administrateur provisoire de faire le point de la situation de la CNSS, des avancées des réformes et surtout de rassurer le patronat que les différentes réformes sont conduites avec toute la rigueur qu’il faut.

« La première réforme concerne les paramètres de calcul de régime de pension, il était important de présenter les différentes options arrêtées par le Comité de surveillance et d’administration provisoire. La deuxième qui a été présentée est celle sur l’audit des charges. En réalité aujourd’hui, le problème le plus important de la CNSS c’est effectivement celui de la gouvernance et les problèmes de frais de gestion », a déclaré l’administrateur provisoire de la CNSS.  Au niveau de payement des pensions, il a rassuré le patronat que leurs retraités seront payés à date échue. 

Pour le président de la FEG, les entreprises de la fédération sur l’ensemble du territoire seront vertueuses vis-à-vis de la CNSS parce que chacun doit jouer son rôle pour que la CNSS puisse être pérenne. « La fédération tient absolument à la pérennité de la CNSS parce que c’est quand même une caisse qui gère beaucoup de prestations sociales pour nos collaborateurs. Donc la fédération des entreprises gabonaises veut vraiment que cette caisse survive à jamais et nous allons poursuivre notre action pour que ces réformes puissent aboutir et que la CNSS reste à jamais éternelle », a indiqué Henri-Claude Oyima.

Rappelons qu’au cours de la dernière assemblée générale de la FEG, le 10 octobre dernier, Henri-Claude Oyima, avait émis le vœu de voir la gestion de la CNSS, être confiée au secteur privé gabonais. Aujourd’hui, la principale organisation patronale du pays promet d’apporter son soutien au programme de restructuration en cours par sa totale collaboration. 

La CNSS a été placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois, le 7 juin dernier, après plusieurs mois de crise.

Brice Gotoa

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Le groupe AOM, spécialisé dans le textile, les infrastructures, les mines, la santé et l'éducation, et ses partenaires de Barhein (un pays du Moyen-Orient en Asie), ambitionnent de construire un hôpital de référence avec des plateaux techniques de pointe au Gabon. Ils l’ont fait savoir au ministre gabonais de la Promotion des Investissements Hugues Mbadinga Madiya, au cours d’une audience le 1er novembre 2022 à Libreville.

Ce consortium envisage également de « restructurer un établissement hospitalier existant et construire un établissement d’enseignement supérieur privé avec un label international », explique le ministère de la Promotion des investissements.

L’aboutissement d’un tel projet permettrait de renforcer la capacité d’accueil des structures hospitalières dans le pays, dans un contexte où le Gabon est engagé dans un vaste programme de réhabilitation de plusieurs hôpitaux avec amélioration des plateaux techniques. Les centres qui sont actuellement en réhabilitation sont ceux de Fougamou, les centres médicaux de Ndendé, Mitzic, Medouneu, Oveng et Mvadi, de Kango, l’hôpital départemental de Ntoum, l’hôpital Hansein d’Ebeigne… Les autorités sont aussi engagées dans un programme de construction et de réhabilitation des établissements scolaires à travers le pays.

SG

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20 fiches d’intégration à la fonction publique des jeunes diplômés de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) ont été signées par le ministre en charge des Sports, Franck Nguema, le 31 octobre 2022. L’information est donnée par le membre du gouvernement sur les réseaux sociaux. Ces étudiants de la promotion 2020 vont intégrer la fonction publique gabonaise dans plusieurs catégories. Notamment, six en catégorie A1, six en catégorie A2 et huit en catégorie B1.

L’intégration de ces nouvelles recrues va porter à environ 200 le nombre de diplômés de l’INJS ayant obtenu des postes budgétaires au sein de la fonction publique gabonaise depuis 2019, selon le ministre des Sports. Entre autres, des inspecteurs de la jeunesse et des sports, des instructeurs de jeunesse, des éducateurs sportifs…

Ces recrutements ont été faits dans un contexte marqué par le gel des recrutements examens et concours, titularisations, avancements et reclassements après stage au sein de la Fonction publique gabonaise. Une décision prise en 2018 et qui excluait les secteurs prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur et les forces de défense et de sécurité.

SG

Le chef de l’État gabonais est attendu ce 2 novembre 2022 à Mouila dans la province de la Ngounié où il va effectuer une visite de 48 heures, a annoncé la communication présidentielle ce 1er novembre dans un communiqué.

Selon l’agenda communiqué par la présidence de la République, Ali Bongo va au cours de cette visite, rencontrer « les hommes politiques et notables, natifs de la province, mais également, une visite de terrain dans certaines entités qui participent au progrès économique de la Ngounié », indique le communiqué.

Le chef de l’État se rendra aussi sur le site abritant la caravane médico-militaire baptisée « Ngounié 2022 ». Un programme lancé le 29 octobre dernier dans le but, non seulement d’offrir des soins médicaux aux populations, mais, également, apporter des solutions médicales aux pathologies enregistrées dans cette province de la Ngounié.

Cette visite du président de la République dans la Ngounié s’inscrit dans sa tournée nationale entamée depuis le mois d’avril dernier, à un an des élections présidentielles au Gabon. Dans le cadre de cette tournée, le chef de l’État s’est déjà rendu dans le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Maritime et l’Ogooué-Ivindo.

SG

Pour les 5 prochaines années, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) envisage de distribuer, aux actionnaires qui vont souscrire à l’appel public à l’épargne (APE) qui s’ouvre du 1er au 30 novembre 2022, environ 50 % en moyenne de son résultat net. L’information a été donnée par le directeur général d’Africa Bright Securities, Narcisse Konan, au cours de la présentation des contours de l’opération aux opérateurs économiques membres de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).

Selon l’arrangeur et chef de file de cette opération, ça constitue une valeur supplémentaire offerte aux investisseurs de la zone Cemac pour leur permettre d’avoir un portefeuille diversifié. « Il s’agit d’une action et naturellement en tant qu’action il y a des revenus qui sont associés notamment le dividende », a déclaré, Narcisse Konan.

Il poursuit : « celui qui investit sur les actions de la SCG-Ré pourra déjà bénéficier du dividende et en plus étant donné que les actions seront cotées par la BVMAC (Bourse de valeur immobilière d’Afrique centrale), il y a un potentiel de hausse du coût. Donc il y a une plus-value potentielle dont l’investisseur pourra bénéficier ».

Pour le directeur général d’Ogar assurances, Wilfrid Midongo, cette émission de la SCG-Ré se présente aux investisseurs comme une opportunité nouvelle d’investissement sur le compartiment action, avec un niveau de rendement du titre qui se situerait aujourd’hui, dans les niveaux de rendement offert par le marché. « C’est vraiment quelque chose de très attrayant, de nouveau qui va offrir un élément supplémentaire dans le catalogue de placement à offrir au grand public », a affirmé Wilfrid Midongo, le directeur général D’Ogar assurances. Selon lui, aller en bourse nécessite une certaine rigueur, des contraintes réglementaires, et surtout une bonne gouvernance de la société. Cette opération invite à une transparence et clarté des états financiers. « En tant que Gabonais, je suis fier et satisfait de constater que les entreprises locales sont capables aussi d’aller sur les marchés financiers et de porter une croissance au-delà même du marché domestique ».

Grâce à cette augmentation de son capital, la compagnie de réassurance espère accroître ses bénéfices et faire passer son chiffre d’affaires à 25,5 milliards de FCFA en 2027, contre 14,6 milliards de FCFA au 31 décembre 2021.

À travers cette opération, apprend-on, la SCG-Ré veut mettre en œuvre son programme de développement tel que fixé par son Plan de développement stratégique 2022-2027. « Il s’agit ici de parvenir à lever sur le marché financier de l’Afrique centrale 5 milliards de FCFA via l’émission d’actions nouvelles donc 250 mille actions au prix unitaire de 20 000 FCFA », a précisé Judicaël Mawi, directeur général adjoint de la SCG-Ré.

Brice Gotoa

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En visite au Maroc le 29 octobre, le ministre gabonais des Mines, Elvis Ossindji, a engagé des discussions en vue d’un partenariat avec l’École et l’Office des hydrocarbures et des mines au Maroc.

« J’ai eu le plaisir à Rabat de visiter l’Office national des hydrocarbures et des mines-Onhym et l’École nationale supérieure des mines de Rabat. Ensemble, nous nous sommes entretenus sur la mise en place d’un cadre d’échanges favorable à nos étudiants en matière de stages, la coopération dans la recherche et l’innovation dans le secteur minier. À imiter (Haut Atlas), il m’a été permis de visiter une usine de traitement de l’argent », déclare le membre du gouvernement.

Si le partenariat souhaité par la partie gabonaise est conclu, cela pourrait apporter plus d’ouverture à l'École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG), la plus prestigieuse du pays. Ladite École est entrée en activité le 6 juin 2016. Elle a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. L’E3MG est une solution à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.

En octobre 2021, cette école a bénéficié d’un financement de 700 millions de FCFA à titre de don offert par la Banque africaine de développement (BAD). De manière précise, « cette enveloppe va permettre de financer la réalisation d’une étude de benchmarking pour proposer des partenariats adaptés à la vision stratégique de l’école ainsi que le développement des conventions de partenariat pédagogique à l’effet de mobiliser des enseignants vacataires ou visiteurs », explique-t-on.

La cagnotte servira aussi à financer des bourses d’excellence pour la formation d’étudiants internationaux aux cycles ingénieur et licence professionnelle ; ainsi que le financement de la mobilité scientifique et de l’immersion d’enseignants de l’E3MG en entreprises, pour renforcer leurs compétences. Les financements des stages en entreprise et la mise à niveau en équipements et certification du laboratoire d’analyses des sols et du béton de E3MG, complètent le programme. Un partenariat avec les institutions marocaines susmentionnées pour donner plus d’envergure à l’E3MG car elles sont des références dans leur domaine.

S.A.

Le ministère du Commerce travaille actuellement à la mise en place d’une tontine digitale au Gabon. Le projet a été présenté le 28 octobre, par le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises Yves Fernand Manfoumbi, aux femmes du département du Komo Mondah à Ntoum, lors de la caravane de sensibilisation et de promotion du programme Gabon égalité. Car, la mise en œuvre de la tontine digitale est un élément de la stratégie de réduction des inégalités hommes/femmes, qui découle de l’axe 5 du projet Gabon égalité.

« Il s’agit ici de moderniser le mécanisme de fonctionnement de la tontine, pour un meilleur suivi et une sécurisation de redistribution aux différents membres de la dynamique communautaire concernée. Organisée généralement par les femmes, ces dernières pourront gérer leurs cotisations à partir d’un logiciel qui permettrait d’interconnecter leurs smarts phones », explique le ministère du Commerce.

Ce projet devrait être mis en place d’ici décembre 2022, apprend-on au ministère du Commerce. « Il y a eu une mission de la direction générale de l’économie sociale qui s’est rendue au Sénégal pour rencontrer des personnes ayant déjà expérimenté le mécanisme de fonctionnement de la tontine digitale. Au retour de cette mission, il est convenu qu’un prestataire nous accompagne dans le déploiement de ce projet », affirme une source au ministère du Commerce.

La mise en place d’une telle forme de financement rotatif permettrait à la gente féminine de Ntoum et des autres localités du pays, de développer davantage leurs activités dans un contexte où les opérateurs du secteur informel ainsi que les PME, peinent à trouver des financements auprès des banques classiques.

Et avec la large couverture téléphonique dont le taux de pénétration est assez élevé (3 millions d’abonnés en 2019), une tontine digitale serait avantageuse pour ces populations qui sont en majorité non bancarisées, d’après des spécialistes de la finance. Selon des données officielles, le taux de bancarisation au Gabon est de l’ordre de 30%.

SG

Le ministre de la Formation professionnelle, Raphaël Ngazouzé a procédé le 29 octobre 2022 dans la zone économique spéciale de Nkok, à la réception provisoire de deux centres de formation spécialisés dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et des Bâtiments travaux publics et bois (BTP-Bois). Financés à plus de 10 milliards de FCFA par la Banque mondiale, ces centres dont les travaux ont été exécutés par l’entreprise Sinohydro vont accueillir 1000 apprenants répartis dans les secteurs BTP-Bois (600 apprenants), et celui des NTIC (400 apprenants).

Selon le ministre de la Formation professionnelle, pour des travaux entamés en 2020 en période Covid-19, « ce qui a été fait est à encourager et satisfaisant. Le processus des prochaines étapes est lancé, les directeurs ont été nommés, l’ouverture se fera dans les prochains mois au temps convenu », a déclaré Raphaël Ngazouzé.

L’objectif des autorités gabonaises est d’orienter la formation des jeunes vers des filières pourvoyeuses d’emplois et répondre ainsi à la problématique du chômage au Gabon. « Nous formons à la demande des opérateurs économiques. Nous travaillons en collaboration avec les hommes d’affaires », a indiqué le membre du gouvernement. Le gouvernement compte, d’ici 2023, mettre plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels sur le marché de l’emploi.

Les deux centres occupent 20 ha, dont 12,8 m2 de bâtisses. 22 bâtiments y ont été érigés pour des ateliers, salles de cours, bureaux, logements, dortoirs et restaurants encore en chantier dans le cadre des travaux supplémentaires. Après cette réception provisoire, suivra la livraison des mobiliers, du matériel informatique et des équipements pédagogiques.

Brice Gotoa

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L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) vient de publier une norme désormais obligatoire pour l’ouverture des établissements de restauration.

« Toutes les exigences définies dans la présente norme sont soumises à la procédure de certification obligatoire avant toute mise sur le marché. Par conséquent, nous invitons tous les opérateurs économiques exerçant dans le domaine de la restauration collective à se rapprocher de la direction de l’évaluation de la conformité, service certification, dès parution dudit communiqué en vue de se faire enregistrer et se procurer la norme y relative afin déclencher la procédure de certification obligatoire dans les plus brefs délais », indique l’Agence.

Cette mesure concernant la restauration intervient après celle des produits du secteur de l’agroalimentaire et du bâtiment et travaux publics (BTP). Les produits concernés par cette mesure incluent : barres lisses et à verrous ; treillis soudés ; ciment à maçonner ; béton ; mortier et coulis ; parpaings… L’obligation de certifier ces produits est un processus de conformité enclenché depuis deux ans.

En effet, c’est l’an dernier que l’Aganor a lancé des contrôles dans les marchés afin d’atteindre les objectifs suivants : la protection de la santé et la sécurité des consommateurs contre tout produit dangereux, non conforme aux exigences des normes. Aussi, cette mesure vise la protection de l’environnement contre les produits dangereux ; la protection de l’industrie nationale contre la concurrence déloyale et la contrefaçon ; la traçabilité des produits ; la promotion de la culture de la qualité.

S.A.

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