Le Nouveau Gabon

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L’association 3S (sensibilisation, santé, sexualité) engagée dans la protection des jeunes et des femmes vulnérables, a remporté le 11 novembre 2022 la première place du Prix Agathe Okumba d’Okwatsegue 2022, en présence du président de la République Ali Bongo Ondimba.

Fondée en 2014 par Nathalie Dupagne à Port-Gentil, l’association 3S empoche la somme de 35 millions de FCFA. Cette enveloppe permettra à cette association spécialisée dans la sensibilisation des jeunes sur la santé sexuelle et reproductive de déployer des points d’écoute jeunes anonymes. « Ces fonds serviront à des activités de terrain, d’abord dans la province de l’Ogooué-Maritime dans laquelle nous résidons, mais aussi dans les autres provinces du Gabon. Nous voulons commencer par toucher le Moyen-Ogooué, la Ngounié et la Nyanga », a déclaré Katy Stricia Nkolo, directrice de l’association 3S.

Le prix d’encouragement d’une valeur de 15 millions FCFA a été octroyé à l’Organisation non gouvernementale (ONG) « Agir pour le handicap à l’école ». Fondée en 2017 par Annie Akendengue Djeni, l’ONG veut permettre aux enfants vivant avec un handicap de poursuivre leur scolarité dans un établissement scolaire à travers l’accompagnement d’un auxiliaire de vie ou la formation des enseignants. Avec la somme forfaitaire accordée, apprend-on, l’ONG souhaite organiser une caravane de sensibilisation pour une meilleure prise de conscience du handicap en milieu scolaire et améliorer le taux de scolarisation des jeunes filles vivant avec un handicap.

Le Prix Agathe Okumba d’Okwatsegue permet de récompenser une personne ou une association gabonaise qui, à travers ses actions, contribue à promouvoir les droits des femmes au Gabon. Cette troisième édition placée sous le thème de « l’égalité des genres en milieu scolaire », a vu la participation de 26 associations menant des actions dans divers domaines. Notamment dans la lutte contre le harcèlement scolaire, la sensibilisation des élèves à l’égalité, la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire, l’éducation sexuelle et la lutte contre les grossesses précoces, la lutte contre le décrochage scolaire et l’autonomisation de la jeune fille.

Au cours de la cérémonie de remise des prix, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a, dans son discours, rappelé la responsabilité collective des parents, des enseignants, du personnel d’encadrement, et du gouvernement pour mettre fin à ce fléau. « Il nous revient, de manière collective, de veiller à ce que l’école demeure le lieu par excellence d’apprentissage aussi bien du savoir-faire que du savoir-être, ainsi que des comportements sociaux positifs », a-t-elle précisé, tout en appelant à une meilleure prise en charge aussi bien des victimes que des bourreaux.

Initié en 2019, par la Première dame du Gabon, ce prix est organisé en hommage à Agathe Okumba d’Okwatsegue, militante acharnée pour la cause des femmes. Pionnière du monde des médias au Gabon, elle est décédée en 2020 à l’âge de 88 ans.

Brice Gotoa

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Au cours du premier semestre 2022, le Gabon a importé des produits d’une valeur de 738,1 milliards de FCFA, contre 615,2 milliards de FCFA à la même période en 2021. Soit une hausse de 20 % en glissement annuel, selon des données de la direction générale des Douanes.

« Cette évolution est tirée principalement par la hausse des commandes adressées à la France, la Belgique, le Brésil et la Grande-Bretagne nonobstant un repli des commandes de la Chine, des États-Unis, des Émirats arabes unis, de l’Indonésie et du Maroc », explique le ministère de l’Économie.

La progression observée porte essentiellement sur l’augmentation de la demande en produits alimentaires, outillages, machines, appareils mécaniques et produits de consommation non alimentaire. Ainsi, ces achats des marchandises à l’extérieur sont constitués principalement des biens d’équipement qui ont coûté au Gabon au 1er semestre la somme de 267,1 milliards de FCFA, contre 186,9 milliards de FCFA un an plus tôt. Soit une hausse de 42,9 %.

Les importations des biens intermédiaires ainsi que des biens de consommation finale (les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques et les boissons) sont aussi en hausse respectivement de 21,1 % et de 11 % au cours de la période sous-revue. Les achats de biens de consommations finales sont passés notamment de 241,6 milliards de FCFA à 267,6 milliards de FCFA au cours des deux périodes. Cette progression démontre que le Gabon qui ambitionne de réduire de moitié ses importations alimentaires d’ici 2023, est encore loin de cet objectif. À noter que les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards de FCFA au Gabon selon des chiffres du ministère de l’Agriculture.

1 FCFA

Cependant, au cours du premier semestre 2022, les importations de l’énergie (pétrole et gaz) n’ont pas suivi la même tendance haussière. Elles ont enregistré une baisse de 53,6 % passant de 31,2 milliards de FCFA à 14,5 milliards de FCFA à fin juin 2022.

SG

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Face à la difficulté des entreprises à trouver des financements pour le développement de leurs activités, le président-directeur général du groupe BGFIBank, qui est également président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG), a proposé au gouvernement de créer au Gabon, une banque d’investissement. C’était au cours des journées de l’industriel qui se sont ouvertes à Libreville le 10 novembre 2022, pour trois jours.

« Les banques commerciales, dans tout le dispositif prudentiel que nous avons aujourd’hui, ne peuvent pas financer des crédits à long terme. Parce que dans le jargon commercial, le long terme des banques commerciales est fixé à sept ans. Au-delà, c’est du très long terme. Donc, nous proposons de créer une banque d’investissements, qui peut porter des projets structurants plus longs, et dont le privé peut aussi être actionnaire », a proposé Henri Claude Oyima.

Débat

Cependant, cette proposition n’a pas été bien accueillie par certains responsables du ministère de l’Économie. C’est le cas par exemple du directeur général de l’Économie, qui a affirmé ne pas vouloir se relancer dans une expérience vouée à l’échec. « On a fait l’expérience par le passé et ça n’a pas marché. Donc, refaire la même expérience pour enregistrer les mêmes résultats, je ne suis pas pour. Par contre, je suis partant pour que ce projet soit majoritairement porté par le secteur privé, l’État venant comme catalyseur », a affirmé Jean-Baptiste Ngolo Alini, directeur général de l’Économie.

Mais, pour Henri Claude Oyima, ce n’est pas parce qu’il y a eu échec par le passé, que le Gabon se privera de retenter l’expérience, surtout dans un contexte de relance économique. « Malheureusement, nous ne pouvons pas avoir une politique de relance en restant avec le statu quo que nous avons aujourd’hui. On peut créer une banque publique d’investissement, ce n’est pas un problème. Ce qui nous a gêné par le passé, ce n’est pas tant l’actionnaire. Mais, c’est la gouvernance qui pose problème. Donc, on peut avoir une société d’État, avec une gouvernance privée, elle sera prospère », a expliqué le président du groupe BGFI. Il poursuit, « la France, par exemple, a une banque publique d’investissement, mais c’est géré avec un modèle de privé. C’est-à-dire, avec un conseil d’administration. Et c’est le conseil qui recrute un directeur général et qui rend compte. Donc, ça marche ailleurs ».

Une telle banque selon le président de la principale organisation patronale du Gabon serait une solution pour le financement des entreprises au Gabon. Notamment dans un contexte où les entreprises, principalement les PME, peinent à trouver des financements auprès des banques commerciales.

Sandrine Gaingne

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La dernière note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf) montre une évolution dans le domaine du commerce au terme du deuxième trimestre 2022. L’analyse révèle notamment que les ventes dans le commerce ont progressé de 5 % à 87,7 milliards de FCFA par rapport au premier trimestre de la même année qui enregistrait 83,2 milliards de FCFA.

« Ce regain d’activité est corrélé à la levée des mesures gouvernementales qui a induit une reprise dans la quasi-totalité des secteurs, et partant un relèvement de la demande », renseigne la Dgepf. Ainsi, selon la note, tous les segments ont augmenté respectivement de 4 % pour le commerce général structuré, soit 78,4 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 81,5 milliards au second trimestre 2022.

Aussi, le négoce des produits pétroliers a également augmenté de 4 %, soit de 104,9 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 109,4 milliards de FCFA au second trimestre, et de 6 % pour les produits pharmaceutiques qui quittent de 131,1 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 120 milliards de FCFA au second trimestre. Une très forte augmentation pour la vente des véhicules (+41 %), soit de 51,1 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 72,2 milliards de FCFA au second trimestre.

En glissement annuel, l’indicateur composite du commerce gagne 7 %, soit 87,7 milliards de FCFA au premier trimestre contre 81,8 milliards de FCFA au second trimestre 2021. La quasi-totalité des branches a contribué positivement, à l’exception notable des ventes de véhicules neufs (-14 %).

À noter que le Gabon est classé comme le 13e pays d’Afrique le plus attractif pour le commerce, selon le rapport Country Brand Ranking Trade édition 2022-2023 publié par le cabinet de conseil espagnol Bloom Consulting.

Brice Gotoa

La décharge publique de Mindoubé, située dans le 5e arrondissement de Libreville est provisoirement fermée pour cause de travaux. Initiés par la société Clean Africa avec le soutien des plus hautes autorités, ces travaux d’aménagement devraient permettre d’améliorer les capacités de stockage des ordures ménagères et industrielles de la capitale gabonaise.

« En ce moment, nous sommes entrain d’aménager la route qui part de la voie publique jusqu’à la nouvelle plateforme qui se va se trouver plus haut sur la décharge.  Les travaux consistent à recharger la voie avec la latérite pour permettre aux camions de monter en toutes saisons et en toute sécurité », a confié Eddy Homollo, responsable de la décharge Clean Africa.

Selon le responsable de la décharge, au bout de la voie, une plateforme de 900 m2 sera construite pour recevoir plus de déchets. En attendant, un site provisoire a été aménagé dans la commune d’Owendo pour permettre aux camions transportant les ordures de les déverser. « Les ordures pour l’instant sont versées à la carrière privée d’Alénakiri parce qu’il faut maintenir la ville propre. Du fait que la décharge de Mindoubé soit fermée ne devrait pas empêcher que la ville soit toujours entretenue », a-t-il indiqué.

Lancés le 27 août 2022, ces travaux de consolidation de la voie devraient s’achever en décembre prochain. Ils constituent une solution palliative à la décharge de Mindoubé arrivée à saturation, avant l’aménagement d’une décharge publique plus appropriée par les autorités gabonaises.

Brice Gotoa

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Selon les informations de la junior minière australienne Apollo Minerals, la première phase d’exploration du projet minier de Kroussou au Gabon, laisse apparaître un potentiel de zinc et de plomb compris entre 140 et 300 millions de tonnes.

Neil Inwood, directeur général d'Apollo Minerals, déclare à cet effet : « La cible d'exploration initiale de Kroussou démontre que le projet a le potentiel d'être un projet de métaux de base supergéant et de figurer parmi les plus importants projets de zinc et de plomb non développés dans le monde ». Il ajoute que la cible initiale d’exploration ne comprend que six des 23 prospects définis à ce jour et qu'il existe un fort potentiel de croissance.

Kroussou se trouve au sud-ouest du Gabon. Le projet se trouve à environ 220 kilomètres au sud de la capitale Libreville, dans la province de la Ngounié, et se compose de deux permis (G4-569 et G4-456) détenus à 100 % par la société australienne. Il couvre 2 363 km2. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de France y a fait dans les années 1960 les premières découvertes qu’il a évaluées plus tard, entre 1982-1983, en joint-venture avec Camilog, la compagnie nationale du Gabon. Mais le projet avait été abandonné.

Le Gabon fonde de grands espoirs sur ce projet de zinc et de plomb alors que le pays veut se servir de son secteur minier pour diversifier ses sources de revenus dominées actuellement par le pétrole. Le gouvernement espère tirer profit du manganèse et des autres richesses du sous-sol pour porter la contribution du secteur au PIB à 10 % en 2021. Partie de 2 % en 2016, elle était de 6 % début 2019.

S.A.

L'incident s’est produit le 7 novembre 2022. Un navire de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) a frôlé un naufrage à Port-Gentil. Selon des informations communiquées par la Cnnii ce 10 novembre, le LCT Cassanga, navire mixte de passagers et fret, affrété pour l’exploitation de la ligne Libreville/Port-Gentil, avait quitté Libreville le 6 novembre avec à son bord 10 personnes (tous des membres de l’équipage), et du fret composé essentiellement de palettes de ciment.

« C’est aux environs de 20 heures, plusieurs heures après son accostage au quai CNNII de Port-Gentil, qu’il a été constaté une infiltration d’eaux à bord du navire alors que 80% de la cargaison avait été déchargée », explique la direction générale de la Cnnii dans un communiqué rendu public le 10 novembre. Suite à cette découverte, « les mesures visant à préserver l’intégrité de l’unité navale ont été prises notamment l’évacuation des eaux à l’aide de motopompes et le recours à une équipe de plongeurs en vue de localiser et calfater la voie d’eau (trou ndlr). À ce stade, les équipes compétentes sont à pied d’œuvre pour procéder au renflouement du navire avant sa mise à sec », explique la Cnnii.

D’après Béranger Mpendaga, directeur du port de la CNNII de Port-Gentil, cité par Gabon Actu, « c’est une voie d’eau qui a causé ça. Il n’y avait aucun passager à bord en ce temps-là. Cela s’est passé à quai et pas au large comme certains le pensent. Il n’y a pas eu mauvais chargement comme on l’entend partout, sinon il aurait coulé depuis Libreville... on peut espérer que d’ici la semaine prochaine, il retrouvera son niveau de flottaison ».

Cet incident s’est produit alors que le navire venait juste de reprendre du service. Car, d’après la direction générale de la Cnnii, le navire qui était à l’arrêt depuis deux mois, pour des travaux de maintenance préventive, a repris la mer à destination de Port-Gentil le dimanche 6 novembre 2022.

Cet incident se produit dans un contexte où la Cnnii qui est en difficulté financière tente de se relever afin d’éviter la faillite. Cette compagnie qui est l’armement national de droit public dont l’activité principale est le transport des biens et de personnes par voie d’eau, a été lancée en 2013. Cette société publique assure notamment le transport des passagers et des marchandises entre Libreville et Port-Gentil. Elle a pour responsabilité le développement des activités de transport maritime et en eaux intérieures.

SG

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Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait bientôt visiter le Gabon. L’annonce a été faite lors du conseil des Gouverneurs qui vient de se tenir à Vienne, en Autriche.

En fait « le Kowetien Haitem El Ghais, récemment élu à la tête de l’OPEP, a été autorisé à visiter un certain nombre de pays de l’Organisation. Le Nigéria et le Gabon sont les destinations africaines retenues lors de cette première sortie du nouveau SG. Ce choix, nous le devons au leadership du président de la République, qui par son implication personnelle permet au Gabon de jouer un rôle important au sein de l’OPEP », a commenté le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa. La date de cette visite n’a pas été communiquée.

C’est le 3 janvier 2022 que le Koweïtien Haitham Al-Ghais avait été nommé comme secrétaire général de l’OPEP, pour un mandat de trois ans, en remplacement du Nigérian Mohammed Barkindo, qui était en poste depuis 2016. En tant que SG, il n’a pas de pouvoir exécutif. Mais, il est la figure publique de l’organisation.

Le prochain conseil des gouverneurs se tiendra les 9 et 10 mai 2023 à Vienne, et sera présidé par le gouverneur de l’Irak. Et selon le système rotatif, le Gabon présidera les  Conférences ministérielles en 2024.

SG

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La commission nationale d’attribution d’agréments aux petites et moyennes entreprises et aux petites et moyennes industries (PME-PMI) s’est réunie ce 9 novembre 2022 pour examiner les points liés à l’attribution de l’agrément PME.

Il était question d’analyser chaque paramètre de cet agrément réservé uniquement aux petites et moyennes entreprises et industries gabonaises, et d’élucider chaque point de la procédure allant du recensement des PME, de leurs dossiers administratif et juridique à leur localisation et leur éligibilité.

« L’agrément PME est un outil de promotion qui accorde des avantages à son détenteur. Ces avantages vont de l’accès prioritaire à la commande publique, à l’exonération des d’impôts pendant une durée bien précise, à l’exonération des droits de douanes et même à l’exemption de la garantie de soumission qui est souvent demandée lors des appels d’offres », a déclaré Georgette Ongala, directrice générale des PME-PMI.

Selon la directrice générale, l’agrément PME est un outil que le gouvernement a mis en place pour encourager les Gabonais dans l’entreprenariat. « Il n’est octroyé qu’à des Gabonais qui mènent des activités à titre individuel ou lorsqu’ils sont constitués en société dont le capital est détenu à plus de 51% par les nationaux et géré par les nationaux », a-t-elle ajouté. La volonté des autorités gabonaises est d’accompagner et structurer, entre autres financièrement les PME pour une prise en main de l’activité économique par les nationaux afin qu’ils produisent des résultats qualitatifs, apprend-on.

Cette séance de travail a été présidée par le secrétaire général du Commerce, des petites et moyennes entreprises, Barthélemy Ngoulakia. Elle s'inscrit dans le cadre de la loi N°008/2018 du 19 février 2019 portant orientation de la politique nationale de la promotion des petites et moyennes entreprises en République gabonaise.

Brice Gotoa

Le ministère de la Bonne gouvernance veut relancer sa direction générale inactive depuis trois ans. Dans l'optique de la mise en pratique du « Programme annuel de performance » décliné dans la loi de Finances de l'année en cours, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a échangé, le 7 novembre avec la Directrice générale, Obono Mba Anasthasie, épouse Essono, et ses collaborateurs.

Pour sortir ladite direction de trois ans de léthargie, apprend-on, le ministre a prescrit « dans les plus brefs délais », l’élaboration d’un projet de loi pour dynamiser la structure, la préparation du cadre institutionnel, le plan de recrutement des agents (nombre de postes et les niveaux requis). Aussi, il a été prescrit de finaliser le rapport annuel de la Bonne gouvernance. Ceci en mettant un point d'honneur sur ces quelques aspects : la déclaration des biens, la question de l'approche genre, les conseils de disciplines, la dénonciation de cas de corruption par les citoyens et la qualité du service public.

En 2021, l’Indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.

S.A.

 

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