Le Nouveau Gabon

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Après traitement des réclamations, le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba, vient d’annoncer l’indemnisation des populations impactées par le projet de construction de la nouvelle route et bretelle d’accès à l’aéroport international de Libreville. Selon le communiqué paru ce 17 novembre 2022, ces nouvelles sessions d’indemnisation auront lieu les 17, 18, 21 et 22 novembre 2022 à la mairie du 1er arrondissement de Libreville.

« Ces sessions de paiement concernent les personnes n’ayant pu prendre part aux sessions précédentes ou ayant émis des réclamations sur le contenu de leur inventaire », indique Marie Françoise Dikoumba.

Selon le gouverneur de l’Estuaire, à titre de rappel, la perception des indemnisations est conditionnée par la présentation des documents d’identité en cours de validité, en plus de la carte PAP (personne affectée par le projet) reçue lors des enquêtes socioéconomiques. Il s’agit pour les nationaux de la carte nationale d’identité, du récépissé de la carte nationale d’identité, du passeport et la procuration légalisée. Pour les non-nationaux la carte de séjour. Et pour les mandataires une procuration dûment signée par le mandataire et légalisée, une copie de la pièce d’identité du mandant en cours de validité et la pièce d’identité du mandataire en cours de validité.

Cette information intervient trois semaines après la rencontre entre le gouverneur de la province de l’Estuaire Marie-Françoise Dikoumba et les personnes impactées par ce projet. Il était question de trouver ensemble des solutions et mettre fin aux réclamations. En effet, les intéressés jugeaient insuffisante la compensation financière proposée par l’État gabonais. Sur les 696 personnes impactées par le projet, 547 ont déjà été payées, apprend-on.

Brice Gotoa

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Le Gabon veut s’inspirer du modèle américain de lutte contre la corruption, selon ce qui ressort d’un entretien ce 17 novembre à Libreville, entre Francis Nkea Ndzigue, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, et Ellen Thorburn, chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis.

Pour ce faire, apprend-on, « au terme de ces échanges, les deux parties ont envisagé d’organiser dans un avenir proche une conférence pour discuter du modèle américain de lutte contre la corruption ». Ainsi, comme les États-Unis, le Gabon pourrait classer la lutte contre la corruption comme un sujet de sécurité nationale. Car, le pays de l’Oncle Sam a publié récemment document contenant une stratégie de lutte contre la corruption reposant sur les piliers suivants : moderniser et coordonner les actions du gouvernement des États-Unis en matière de lutte contre la corruption et leur attribuer des ressources supplémentaires ; juguler la finance illicite ; tenir les acteurs corrompus pour responsables ; préserver et renforcer l’architecture multilatérale de lutte contre la corruption ; améliorer l’engagement diplomatique et tirer parti des ressources de l’aide étrangère pour atteindre les objectifs de la politique de lutte contre la corruption

Sur place au Gabon, les politiques de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption s’appuient sur le triptyque : éducation-contrôle et sanction. Les grands chantiers de son ministère sont : l’insertion des curricula de lutte contre la corruption dans le système éducatif gabonais ; la mise en place du site web www.stop.corruption.ga ; la norme ISO 37001 et le projet de création d’une académie francophone de lutte contre la corruption...

En 2021, l’Indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.

S.A.

La mairie de la commune de Libreville informe les opérateurs économiques installés sur ladite commune que les activités liées au recouvrement des taxes locales, au titre de l’exercice 2022, ont repris ce 17 novembre 2022 et ce, jusqu’au 13 janvier 2023. L’information a été donnée à travers un communiqué du maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou rendu public ce 17 novembre 2022. 

« À cet effet, les agents municipaux commis à cette opération, accompagnés de ceux de la recette municipale de Libreville, ainsi que les éléments des unités de gendarmerie et de police de l’Hôtel de ville, seront munis d’un ordre de mission dûment signé par l’autorité municipale et arboreront un badge permettant leur identification », renseigne le communiqué. 

Par ailleurs, apprend-on, toute personne assujettie à une taxe, un droit ou une redevance est priée de se faire établir préalablement un ordre de recette auprès du Service fiscalité de la direction des recettes, avant paiement à la recette municipale. Ce, afin d’obtenir une quittance du trésor public. « A toutes fins utiles, tout litige ou contentieux, pouvant naitre de cette opération, fera l’objet d’un règlement conformément aux dispositions des textes en vigueur », précise Christine Mba Ndutume Mihindou.

L’édile de Libreville invite les contribuables à réserver un bon accueil aux agents de recouvrement mobilisés pour cette mission et d’entretenir avec eux une relation empreinte de courtoisie et de respect mutuel.

Brice Gotoa

Le groupe audiovisuel à capitaux publics Gabon Télévisions projette de se doter des plateaux TV de seconde main du groupe français Canal+, selon des informations du ministère en charge de la Communication.

En effet, apprend-on, cette question a été abordée ce 17 novembre 2022 à Libreville, au cours d’une rencontre entre le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, et David Mignot, directeur général Canal+ Afrique, qu’accompagnait Edoh Signon, directeur général de Canal+ Gabon. Les deux parties ont discuté, entre autres, d’un « projet de récupération des plateaux de télévision des chaînes européennes du groupe Canal +] pour nos télévisions nationales ».

Les détails de cette transaction ne sont pas encore révélés. Mais, le ministère de la Communication explique que cela participe de l’assistance et du renforcement des compétences que Canal + apporte à Gabon Télévisions. De plus, le projet rentre dans le cadre de modernisation de la télévision publique qui a démarré, depuis peu, sa mue. C’est dans ce sens qu’en septembre dernier, Gabon Télévisions a renouvelé une partie de ses plateaux TV. Aussi, dans la cadre de la Coupe du monde au Qatar, Gabon télévisions a basculé en haute définition (HD). De concert avec d’autres intervenants dans la production du signal TV, des dispositions sont en train d’être prises pour s’accorder sur le dispositif réglementaire et technique à mettre en place pour ce basculement.

Gabon Télévisions et Canal + collaborent déjà à travers deux types de programmes : Trace Academia et Canal+ University. Le premier est une plateforme de e-learning gratuite formant des techniciens agréés dans l’installation. Et le second est une initiative permettant de former les jeunes sur dix métiers types dans les domaines de la production audiovisuelle.

S.A.

Le Gabon cherche un cabinet pour élaborer une stratégie nationale de normalisation pour les produits de la 2e et 3e transformation du bois. Un appel à manifestation d’intérêt vient d’être lancé par le ministère de l’Économie et de la Relance. En plus, le cabinet qui sera retenu devra « contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation en couvrant les besoins prioritaires en normes et en apportant des solutions adéquates aux défis liés au développement de PME/PMI gabonaises du secteur du bois dans le contexte de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf) », indique le communiqué du ministère de l’Économie.

De ce fait, la mission du cabinet qui se déroulera à Libreville et dans les principaux centres de production et de transformation du bois, va consister entre autres, à définir la vision du Gabon en matière normative pour répondre aux besoins des secteurs socio-économiques, définir les axes stratégiques de la normalisation, élaborer l’avant-projet de la stratégie nationale de normalisation assorti d’un plan d’actions opérationnelles à mettre en œuvre…

De manière détaillée, le consultant devra analyser les besoins en norme de production des produits par l’ensemble des acteurs du secteur et leurs capacités techniques en matière de production des produits de 2e et 3e transformation du bois. Il définira également les orientations sectorielles qu’il mettra en exergue dans la stratégie nationale. Le consultant organisera des sessions de formation à l’endroit du personnel de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) et du ministère des Eaux et Forêt pour une bonne appropriation de la stratégie nationale de normalisation des produits du bois.

L’élaboration de cette stratégie sera financée grâce aux fonds de la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Paged). Les cabinets intéressés doivent déposer leurs candidatures au plus tard le 23 décembre 2022.

Rappelons que le Gabon fonde beaucoup d’espoir sur sa filière bois pour réussir la diversification de son économie et la mobilisation des recettes budgétaires dans un contexte de chute des productions pétrolières. Les forêts gabonaises représentent plus de 80% de la superficie du pays, selon des statistiques officielles.

SG

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Devant le parlement gabonais le 15 novembre dernier, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) a présenté le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne et s’est dit optimiste quant à la situation économique future du Gabon et à sa relance économique.

Pour arriver à cette conclusion, le représentant du FMI, Agou Gomez, s’est basé sur les progrès enregistrés par le Gabon au cours de ces derniers mois dans plusieurs secteurs. Notamment la dette du Gabon dont le taux a considérablement baissé entre 2021 et 2022. « Lorsqu’en 2021, nous faisions le programme du FMI, on souhaitait réduire la dette du pays de 78 % à 70 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024. En 2022, le pays a déjà sa dette bien en deçà de cet objectif. La dette du Gabon est autour de 55 % du PIB. Cela signifie qu’il y a eu un renforcement notable de la qualité de la situation financière du pays en lien avec une politique budgétaire relativement prudente, mais surtout aidée avec la hausse du prix du pétrole », a indiqué Agou Gomez au cours de la conférence de presse qui a suivi sa présentation. À noter qu’à fin mars 2022 selon des données de la direction générale de la Dette (DGD), l’encours de la dette publique du Gabon était d’environ 7000 milliards de FCFA.

Aussi, d’après le FMI, la croissance devrait connaître la même embellie en 2022 au Gabon. Partie de 1,5 % en 2021, elle devrait atteindre 2,7 % en 2022, puis les 3,7 % de croissance du PIB en 2023. Une embellie tirée par le rebond du secteur hors-pétrole. Notamment, les activités minières, agricoles, du bois, des télécommunications ainsi que des industries de transformation, apprend-on.

Toutefois, les perspectives économiques du Gabon auraient pu être plus optimistes d’après l’institution de Bretton Woods, n’eut été la flambée générale des prix au niveau international. « L’inflation s’est inscrite en forte hausse ces deux dernières années, essentiellement sous l’effet de facteurs externes, notamment les prix alimentaires mondiaux, les cours du pétrole et les perturbations des chaînes d’approvisionnement », a indiqué le FMI.

Malgré ces pesanteurs, le FMI recommande au Gabon de poursuivre dans la même lancée afin de consolider les avancées positives enregistrées ces derniers mois. En effet, l’institution financière encourage le Gabon à travailler pour que les finances publiques du pays restent solides, pour qu’en cas de survenue d’autres crises, le pays puisse toujours y faire face. Aussi, le pays devrait selon le FMI, travailler à réduire les exonérations fiscales sur les secteurs qui ne touchent pas à la vie des populations et réorienter les subventions de telle sorte qu’elles soient seulement bénéfiques aux populations économiquement faibles.

SG

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Le Comité de suivi « Public-Public » du Haut conseil pour l’investissement (HCI) s’est réuni le 16 novembre 2022 à Libreville. Le but était, entre autres, d’évaluer les réformes proposées par la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) pour l’amélioration du climat des affaires au Gabon. Des réformes sur la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale, dont la pertinence et la cohérence ont été évaluées afin qu’elles soient intégrées dans la liste des réformes suivies par le HCI. Actuellement, une dizaine de réformes ont déjà été mises en place au Gabon et le pays prévoit d’ici 2023 de réaliser un total de 32 réformes.

Au cours de cette réunion interministérielle du HCI présidée par le ministre de la Promotion des investissements, le HCI a également fait le point sur les avancées des réformes déjà mises en place et celles en cours. Selon le ministre de la Promotion des investissements, ces réformes ont déjà permis au Gabon d’améliorer son climat des affaires. Par exemple, pour la création d’entreprises, le Gabon a mis en place un Guichet numérique de l’investissement (GNI) qui a favorisé la création de plus de 15 990 entreprises en deux ans. Il y a également eu la mise en place d’une commission unique qui a rationalisé le processus d’octroi du permis de construire. Ce qui a permis de réduire les délais d’octroi du permis de construire de 90 à 15 jours. Par ailleurs, des efforts ont été faits pour la sécurisation du foncier. Dans ce cadre, cinq zones agricoles à forte productivité ont été créées au Gabon et des parcelles sécurisées vont être affectées aux populations.

Aussi, il y a des réformes dans le domaine de la justice qui ont permis notamment d’enregistrer une évolution dans le règlement des contentieux au Gabon grâce à la mise en place des tribunaux de commerce. Dans le domaine du commerce, l’État a mis en place une bourse de sous-traitance à la chambre de commerce. Et dans le financement des entreprises, la Société gabonaise de garanties est désormais opérationnelle et va garantir 50 % des crédits bancaires accordés aux entreprises.

« Toute une batterie de réformes qui sont prises pour faciliter l’acte de l’investissement. Chaque jour, le Gabon est visité par les investisseurs qui viennent de partout à travers le monde. Le Gabon reste un pays attractif et notre objectif est de multiplier ces investissements », a expliqué Hugues Mbadinga Madiya.

Le Haut conseil pour l’investissement (HCI) est une plateforme de dialogue public-public et public-privé sur les réformes liées à l’amélioration du climat des affaires au Gabon.

SG

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Suite à sa récente entrée dans le Commonwealth, une organisation intergouvernementale dont l’anglais est la langue commune, le Gabon veut désormais l’accès aux bourses d’études en Grande-Bretagne.

Dans ce sens, Christian Dennys-McClure, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Gabon, a rencontré, le 15 novembre à Libreville, deux autorités gabonaises en charge de l’éducation pour discuter des opportunités possibles. « Aujourd’hui, j’ai eu une rencontre enrichissante avec le ministre délégué de l’enseignement supérieur M. Max Samuel Oboumadjogo. Nous avons discuté des opportunités de bourses d’études pour les étudiants gabonais notamment les bourses Chevening [programme de bourses pour étudier en Grande-Bretagne] », déclare le diplomate. Dans la même journée, affirme-t-il, Christian Dennys-McClure a eu « une bonne discussion » avec Mme Mambari, le directeur général de l’Agence des bourses du Gabon, pour les étudiants gabonais particulièrement. Mais il ne révèle pas les détails qui devraient forger les actions futures du Gabon pour accéder au Chevening Awards Programme.

Avec l’ouverture et l’intégration du Gabon au sein du Commonwealth, l’accès aux bourses d’études au Royaume-Uni devient aisé, car le pays et son système éducatif projettent d’utiliser désormais l’anglais comme langue officielle. Ce qui diminue la barrière linguistique que les étudiants gabonais avaient à l’époque du monolinguisme. Mais il faut noter que le processus d’accès à ces bourses d’études peut prendre du temps, car, ce n’est que récemment que le pays a décidé d’introduire l’anglais dans son système éducatif.

En effet, dans la perspective de l’introduction de l’anglais au pré-primaire au cours de la rentrée scolaire 2022-2023, Camélia Ntoutoume- Leclercq, le ministre en charge de l’Éducation nationale, a présidé, le 23 septembre dernier la cérémonie de fin de formation de la première cuvée d’enseignants y afférents. Ainsi, du 16 au 23 septembre, 80 enseignants expérimentateurs pour l’introduction de l’anglais au pré-primaire et au primaire, à l’école publique de Mont-Bouet 1 ont été formés de manière accélérée par des inspecteurs pédagogiques. Cette première cuvée aura la tâche d’apprendre l’anglais aux tout petits de l’enseignement de base.

S.A.

Trois semaines après le glissement de terrain du PK8 à Libreville qui a couté la vie à sept membres d’une même famille, le gouvernement envisage de détruire les habitations situées dans les zones à risque et de reloger les populations dans une autre zone. C’est ce qui ressort de la rencontre tenue le 15 novembre 2022 entre le président Ali Bongo Ondimba et le collectif des populations du PK8 et la famille des victimes en présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Selon la cheffe du gouvernement, le président de la République a donné des orientations fortes au gouvernement pour que ces incidents n’arrivent plus. « Il a fait remarquer que les torts étaient plus ou moins partagés puisque les habitations sont construites sur des zones non ædificandi (non constructible) et pour lesquelles le gouvernement devrait faire en sorte que ces habitations soient détruites et que les populations soient relogées sur d’autres zones », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda à sa sortie d’audience.

Pour le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Olivier Abel Nang Ekomie, il y a plusieurs endroits dans Libreville qui sont inaptes à l’installation des populations. Notamment, parce que le sol n’est pas stable, soit parce que ce sont des pentes des montagnes qui sont instables, ou encore, les gens sont dans des bassins de rétention d’eau où ils sont régulièrement inondés.

Cette décision de reloger les populations vivant dans les zones à risque à Libreville fait suite à l’éboulement qui a fait 7 morts au PK8 il y a quelques semaines. Les victimes de ce drame ont été relogées à Bikélé-Nzong, dans la commune de Ntoum. Le président de la République a instruit le gouvernement d’accélérer la cadence afin que les 120 familles environs recensées par les services des travaux publics et de l’habitat puissent immédiatement être relogées également.

Brice Gotoa

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Le groupe français Rougier vient de publier des données indiquant que son chiffre d’affaires a augmenté de 79 % (32,9 milliards de FCFA) au premier semestre 2022, grâce à ses activités au Gabon et au Congo.

Pour expliquer cette performance haussière, la multinationale cite deux facteurs : la hausse soutenue des volumes dans toutes les activités du groupe et l’amélioration des prix de vente sur l’ensemble des marchés. L’entreprise indique qu’elle s’inscrit dans une démarche de responsabilité environnementale forte et demeure « un acteur majeur du secteur bois considéré comme moteur de croissance pour l’économie de l’Afrique centrale ». Ainsi, à travers ses filiales gabonaise et congolaise, Rougier déclare avoir créé de la valeur ajoutée au point d’employer directement plus de 1 350 personnes.

Rougier précise qu’il a poursuivi la mise en œuvre de sa stratégie qui lui permet de soutenir la croissance de ses activités rentables dans un contexte commercial favorable en 2022 aux matières premières, et en particulier au bois certifié. Et, malgré les incertitudes qui pèsent sur le second semestre 2022 en raison de la guerre en Ukraine et de ses conséquences sur l’économie mondiale, la multinationale française se dit confiante dans sa capacité à accroître fortement son chiffre d’affaires et à améliorer sa rentabilité sur l’ensemble de l’exercice 2022.

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’est établi en 2021 à 66,5 millions € (43,6 milliards de FCFA), en progression de +53,2 % par rapport à 2020. En raison de la forte reprise de l’activité et du redressement de la marge brute, le résultat opérationnel ressort bénéficiaire de 9,7 millions € (6,3 milliards de FCFA) en 2021, contre une perte de 10,4 millions € (6,8 milliards de FCFA) en 2020. En 2021, apprend-on en effet, Rougier a poursuivi et accentué sa commercialisation de contreplaqués d’okoumés certifiés FSC® (FCBA-COC-000506), à la suite d’un accord de partenariat et de distribution exclusive pour l’Europe signé avec un industriel indien implanté au Gabon.

En République du Congo, l’entreprise a poursuivi l’amélioration des évacuations de ses productions par les voies fluviales et l’amélioration de la transformation de sa production forestière certifiée Legal Source® (NC-LC035436).

S.A.

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