Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie, le taux d’inflation du Gabon s’est établi à +3,5 % à fin juin 2022, au-dessus du seuil de convergence Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui prescrit la maîtrise dudit taux à 3 %.

« Cette dynamique s’explique principalement par la hausse des prix observée dans la quasi-totalité des postes de consommation, nonobstant le transport dont les prix ont diminué de 2,0 %, consécutivement au maintien des prix à la pompe depuis le mois de mars 2020 », apprend-on. À en croire ce ministère, en dépit du maintien de certaines mesures liées à la vie chère, l’accroissement des prix des denrées alimentaires (+2,3 %) est porté notamment par les fonctions « pain » (+5,9 %), bœufs (+2,3 %), volaille (+5,5 %), poisson frais (+1,9 %), huile raffinée (+0,9 %) et tubercules plantains +6,1 %).

Cette inflation est également observée sur les produits tels que les légumes frais, en particulier : le gombo (de 3 003 FCFA à 3 102 FCFA en moyenne le Kg), la tomate fraîche (de 1 368 FCFA à 1 546 FCFA en moyenne) et le « Nkumu » découpé et vendu au tas (de 6 972 FCFA à 8 132 FCFA en moyenne). « Ce relèvement des prix des produits alimentaires résulte essentiellement des effets de la conjoncture internationale marquée par le conflit russo-ukrainien et la recrudescence de la pandémie Covid-19 dans certains pays partenaires », indique la note de conjoncture.

Par ailleurs, les postes « articles d’habillement et chaussures » (+2,1 %), « logement eau, gaz, électricité et autres combustibles » (+1,2 %), « santé » (+0,6 %), « communications » (+0,2 %), enregistrent également un accroissement de leur prix à l’exception de l’enseignement dont les prix ont stagné (0,0 %).

S.A.

Après l’augmentation des coûts du transport maritime enregistrés en 2021, les prix des billets de bateau entre Libreville et Port-Gentil pourraient de nouveau connaître une hausse. Dans une lettre adressée au ministre des Transports, Brice Constant Paillat, les compagnies privées de transport maritime en l’occurrence Logimar 241 et NGV SAS menacent d’augmenter ces prix déjà jugés élevés par les populations, rapporte Gabon Actu. La raison évoquée, la hausse des prix du carburant.

« Suite aux augmentations récurrentes du prix du gasoil qui est passé le 31 décembre 2021 au 1er septembre 2022 de 630 francs à 1145 francs, nous sollicitons un accompagnement par la réduction du prix du carburant à 450 F CFA au même titre que la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii)», ont-ils écrit dans ce courrier selon Gabon Actu.

À en croire ces transporteurs, les prix du carburant qui sont appliqués dans leurs secteurs sont les mêmes que dans les industries. En effet, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI), le Gabon a interdit il y a cinq mois, l’achat du carburant subventionné aux industriels, grumiers et gros porteurs. Car, le FMI estimait que les entreprises n’ont pas besoin de bénéficier des subventions sur les hydrocarbures (hors pétrole lampant et gaz butane). L’objectif étant de faire bénéficier ces subventions aux populations économiquement faibles.

En dehors de la baisse des prix du carburant, ces compagnies réclament des facilités douanières pour leur permettre d’acquérir du matériel mécanique.

Face à cette situation, ces transporteurs prévoient dans les jours à venir de cesser leurs activités afin de convaincre le gouvernement de baisser ces prix. « Ici il est question de notre survie. Et si rien n’est fait, nous ne tarderons pas à mettre fin à nos activités avant de dresser un bilan, c’est inéluctable ! », ont-ils souligné.

Et au cas où ils mettent leurs menaces à exécution, ce sera donc une deuxième augmentation des prix des billets du bateau entre Libreville et Port-Gentil en moins de deux ans. L’on se souvient en effet qu’en mai 2021, ils avaient fait passer le coût du billet de transport de 28 000 FCFA à 35 000 FCFA en classe économique.

SG

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Le Gabon et la France vont organiser conjointement le sommet « One planet » en mars prochain afin d’adopter des plans d’actions pour la préservation de l’écosystème.  L’annonce a été faite, le 7 novembre 2022 à Sharm El-Sheikh en Égypte en marge de la COP27 par le président Ali Bongo Ondimba et le président français, Emmanuel Macron.

Selon l’ambassade de France au Gabon, ce sommet sera notamment l’occasion d’avancer « de manière ambitieuse » sur la préservation des forêts tropicales, qui sont au cœur des enjeux climat et biodiversité. Il devrait conduire à la constitution de Partenariats pour la conservation positive (PCP). Ces nouveaux partenariats permettront de conférer à ces réserves vitales de carbone et de biodiversité un statut particulier au niveau international, et de proposer aux États qui les abritent des contrats politiques et financiers leur permettant de garantir leur conservation. La Colombie, le Gabon et les Philippines ont affirmé la volonté de s’engager dans ces Partenariats. « Le Gabon, la France et d'autres vont agir ensemble pour le climat et la biodiversité dans le cadre d'un partenariat pour la conservation positive », a déclaré Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook. Grâce à la politique du président gabonais, le Gabon est de plus en plus sollicité dans de grands évènements pour sauver la planète.

À l’initiative conjointe de la France, de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de la Banque mondiale, le « One planet » est une réunion internationale sur les changements climatiques qui a pour but de mobiliser la finance mondiale, afin de lutter contre les changements climatiques. La première édition a eu lieu en 2017 en France. Une édition à laquelle le président gabonais avait pris part.

Brice Gotoa

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Le Fonds monétaire international (FMI) entame dès ce 8 novembre 2022 une mission au Gabon pour une durée d’une semaine. Cette mission a pour but « de regarder les progrès accomplis par le Gabon dans le cadre du programme MEDC (Mécanisme élargi de crédit) depuis les 6 derniers mois », a expliqué le représentant résident du FMI au Gabon Agou Gomez au cours d’une récente rencontre avec la presse locale.

L’objectif étant au terme de cette visite de collecter des informations en vue de valider ou non un nouvel appui budgétaire au Gabon dans le cadre du MEDC. Notamment, conclure la troisième revue qui va consister pour le FMI au décaissement de ce nouvel appui, après l’achèvement en juin dernier des première et deuxième revues de l’accord appuyé par le mécanisme élargi de crédit (MEDC) pour le Gabon. Et qui avait permis à l’institution de décaisser 155,29 millions de dollars américains (environ 96 milliards de FCFA) pour le Gabon dans le cadre de ce programme. « Nous avons conclu la première et la deuxième revue du programme du FMI. Mais nous avons encore quatre autres revues minimum à conclure », a-t-il affirmé.

Le Gabon aborde avec sérénité cette 3e revue. Car, selon le représentant du FMI, plusieurs progrès ont été réalisés par le Gabon au cours de ces derniers mois, « mais il y a encore des progrès tout aussi importants à faire. L’un d’eux c’est de s’assurer que le budget 2023 va permettre de trouver l’équilibre entre la préservation de la paix sociale à travers les subventions, mais aussi, la préservation ou l’épargne de la plus-value pétrolière que le Gabon engrange », a-t-il souligné. Le Gabon devra aussi à l’en croire, faire plus d’efforts pour l’amélioration de la gouvernance dans le secteur pétrolier et la prise en charge des Gabonais économiquement faibles.

SG

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Au second trimestre 2022, la production de caoutchouc humide a reculé de 16,3% par rapport au trimestre précédent, selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie. Elle est passée de 97,27 tonnes au premier trimestre à 81,39 au trimestre suivant. Cette production a été plombée par « les mauvaises performances enregistrées dans les plantations de Bitam opérées par Olam Rubber Gabon (ORG) », d’après le ministère de l’Économie qui n’en dit pas plus.

Mais cette baisse de performance a été compensée par le retour au fonctionnement normal de la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT). L’on se souvient en effet qu’en 2021, l’opérateur Siat Gabon avait arrêté ses activités pendant plusieurs mois en raison des grèves répétitives de son personnel et des restrictions sanitaires pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Ce qui avait fait chuter la production de caoutchouc naturel en 2021.

En comparaison au deuxième trimestre 2021, la production de caoutchouc naturel connaît une très forte évolution (+65,6%) au second trimestre 2022, selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie. À noter que le Gabon est l’un des principaux producteurs africains de caoutchoucs. Le pays d’Afrique centrale se positionne derrière la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Libéria et le Cameroun.

SG

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Selon les informations du ministère en charge de l’Économie, le nombre d’agences et de points de vente créés dans le secteur des établissements de microfinance (EMF) au Gabon est en hausse de 14% au second trimestre 2022, comparé à la même période en 2022. Mais cette structure ne donne pas le nombre total d’agences que compte le pays à ce jour.

« Ce relèvement est attribuable à l’extension de la couverture nationale par plusieurs sociétés anonymes. Toutefois, les activités sont majoritairement concentrées à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem », explique la même source. Elle ne dévoile cependant pas l’identité desdites sociétés anonymes. Mais de façon générale, l’on trouve dans cette catégorie, les opérateurs comme Finam, Loxia, EDG et Express-Union.

De façon globale, indique le ministère, le secteur de la microfinance au Gabon compte 19 EMF en activité, dont six sociétés coopératives d’épargne et de crédit (qui évoluent au sein d’un réseau) et treize sociétés anonymes. Cette répartition consacre toujours, apprend-on, le contrôle du secteur par les sociétés anonymes, qui collectent l’épargne et accordent des crédits aux tiers.

Ainsi, la dynamique portée par la création d’agences s’est traduite par l’augmentation de la clientèle de 3% au cours du trimestre contre 0,5% le trimestre précédent et 16% en glissement annuel. La cible des EMF est composée de particuliers salariés, de fonctionnaires ou toute personne (physique ou morale) justifiant d’un revenu permanent régulier, notamment les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers. Quatre principaux établissements (Finam, Loxia, EDG et Express-Union) regroupent à eux seuls près de 91% des clients du secteur.

S.A.

La note de conjoncture du ministère en charge de l’Economie révèle que la Corée du Nord est entrée dans le classement des dix premiers pays clients du Gabon, à fin juin 2022. « L’entrée de la Corée du Nord dans les 10 premiers clients provient de la reprise des ventes des huiles brutes de pétrole, observée au deuxième de trimestre de l’année 2022 », apprend-on.

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Ainsi, au cours de la période sous revue, la structure des 10 premiers pays clients du Gabon regroupe : la Chine, la Corée du Sud, la Corée du Nord, le Gibraltar, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, la Malaisie, les Pays-Bas et Singapour. Par rapport au deuxième trimestre 2021, indique la note de conjoncture, les ventes vers ces dix pays ont fortement progressé de 49% au deuxième trimestre 2022, en lien essentiellement avec la demande du pétrole brut, du bois sciés et ouvrages, du manganèse. À cela il faut ajouter l’augmentation des prix des matières premières.

Le ministère précise que la Chine reste la première destination des exportations gabonaises, avec une proportion croissante entre le deuxième trimestre 2022 et la même période en 2021. Néanmoins, on enregistre une baisse de ces exportations entre le premier et le deuxième trimestre de l’année 2022, en lien avec le ralentissement de l’économie chinoise, suite à la résurgence de la pandémie de la Covid-19.

S.A.

Des membres de Indian Economic Trade Organization (IETO), une organisation non gouvernementale à but économique, ont entamé, depuis le 4 novembre 2022, une mission de prospection à Libreville au Gabon. Dans ce cadre cette délégation a rencontré le directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’investissement (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, avec qui elle a échangé des opportunités d’investissements qu’offre le Gabon.

« Les membres de l’IETO sont à Libreville pour ouvrir les discussions avec les différents leaders sectoriels sur les opportunités que nous avons présentées à New Delhi. Il s’agit essentiellement de trois secteurs : mines, santé et pêche. Nous avons un certain nombre de dossiers sur la table qui seront discutés dès lundi matin (7 novembre NDLR) avec les ministres de ces différents secteurs d’activité et les responsables des sociétés nationales qui agissent également dans ces secteurs », a indiqué le directeur général de l’ANPI-Gabon, Ghislain Moandza Mboma.

Cette mission économique, qui s’achève le 9 novembre, intervient suite à la participation du Gabon de la 17e édition du Conclave Inde-Afrique, tenu en juillet dernier à New Delhi en Inde. À la suite de ce conclave, le Gabon et l’Inde avaient procédé au lancement de Gabon India Business Council, un organisme chargé de booster les relations commerciales et les investissements entre les deux pays.

L’Inde est aujourd’hui comme la deuxième plus grande destination des exportations gabonaises. Le commerce bilatéral entre les deux nations a atteint 1,12 milliard de dollars (729 milliards de FCFA) entre 2021 et 2022.

SG

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Suite au glissement de terrain qui a récemment couté la vie à sept membres d’une même famille au Pk8 à Libreville, le gouvernement a identifié 6 logements pour reloger victimes parmi les cités construites par la Société nationale immobilière (SNI) à Bikélé dans la commune de Ntoum. Une délégation du gouvernement, conduite par le vice-Premier ministre en charge des Ressources hydrauliques, Alain-Claude-By-Nze, s’est rendue le 6 novembre 2022 sur le site pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

 « Des dispositions ont été prises pour que six premiers logements soient mis en état au niveau de la cité de Bikélé. Nous sommes venus voir l’état d’avancement de ces logements-là pour que dans les tout prochains jours, ces familles qui ont été recensées puissent prendre possession de ces logements-là », a indiqué Olivier Nang Ekomi, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme. Selon Herman Kamonomono, directeur général de la SNI, les travaux ont atteint un taux de réalisation de 99%.

Le gouvernement a instruit la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ainsi que le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) de trouver des solutions rapides pour connecter les ménages et installer l’éclairage public. Ce drame avait suscité l’émoi dans tout le pays. Le chef de l’État s’était rendu avec son épouse au chevet de la famille éplorée. Il avait à cet effet donné des instructions pour que la famille endeuillée et celles qui se trouvent dans l’environnement immédiat de l’accident soient relogées.

Brice Gotoa

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Le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), Ogooué Labs Gabon et l’établissement de microfinance de 2e catégorie, Salam Financial & Exchanges (SFE), ont signé le 3 novembre 2022 une convention visant à mettre en place une ligne de financement pour les apprenants du programme École 241 Business.

Signée pour une durée d’un an, cette convention est un crédit d’investissement destiné à accompagner ces apprenants de l’Ecole241Business inscrits au programme FullStack de l’université en ligne pour poursuivre une formation de développeurs informatiques aux standards de la Silicon Valley. Les développeurs FullStack sont des développeurs touche-à-tout et complets.

Cette première expérience bénéficiera à 50 jeunes qui obtiendront une certification et un emploi. « Nous allons apporter notre contribution pour accompagner les jeunes apprenants de l’École 241 dans le cadre de leurs formations. Une formation de développeur informatique qui leur permettra au terme de celle-ci de pouvoir obtenir un emploi et d’être autonomes sur le marché que ce soit en local ou à l’international », a déclaré Yvan N’na Mboma, Partner à SFE.

Ce dispositif de financement est une innovation dont la mission est de promouvoir, stimuler des formations professionnelles, garantir l’employabilité des jeunes talents du numérique au Gabon. « Nous avons répondu effectivement à cette proposition de partenariat de l’École 241 qui consiste à former dans un premier temps 50 jeunes dans les métiers du numérique, de développeurs informatiques et qui pourront être formés dans les standards internationaux », a indiqué Hans Landry Ivala, directeur général de PNPE. Selon lui, ces jeunes dans un an vont arriver sur le marché de l’emploi et avoir une activité pour pouvoir rembourser leurs prêts.

Au Gabon, l’employabilité des jeunes est l’un des plus grands défis du gouvernement, la signature de ce partenariat a pour objectif de vulgariser le prêt apprenant dans le pays. Cette opération, apprend-on, devrait permettre aux jeunes d'être formés sereinement à travers des programmes de formation de très haute qualité et accessible à toutes les classes de la société.

Brice Gotoa

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