Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, prendra part du 5 au 7 novembre 2022 à Sharm El-Sheikh en Égypte à la 27e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27). L’information a été donnée ce 4 novembre 2022 par le service de la communication présidentielle.

Ce rassemblement annuel sur l’action climatique mondiale s’appuiera sur les conclusions de la COP 26 en vue de soulever des questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique.  « Il s’agit notamment de la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre, du renforcement de la résilience et de l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques et du respect des engagements pour un financement de l’action climatique dans les pays en développement », indique le communiqué.

Selon la communication présidentielle, la COP 27 constitue une opportunité unique pour les pays africains de reprendre la main sur le processus de négociation, notamment sur les questions de finance et d’adaptation. Pour rappel, les pays développés se sont engagés en 2009 à mobiliser 100 milliards $ pour soutenir les actions climatiques dans les pays en développement.

Les points tels que le financement de l’adaptation ou l’accès à une transition juste et équitable seront essentiels pour rebâtir la confiance dans le processus de négociation. « La COP 27 aura pour objectif de matérialiser les promesses financières attendues par toutes les Parties », souligne la présidence de la République.

Au cours de ces assises, Ali Bongo Ondimba délivrera un discours devant ses pairs. Il participera à des tables rondes dont certaines verront des conclusions fortes sur l’avenir des forêts du Bassin du Congo, apprend-on.

Cet évènement mondial intervient après la Semaine africaine du climat tenue du 29 août au 2 septembre 2022 à Libreville.

Brice Gotoa

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Depuis quelque temps, des employés de la filiale gabonaise de l’entreprise britannique de services de sécurité G4S exerçant à Port-Gentil sont visiblement mécontents de leurs conditions de travail. « Nous ne sommes pas bien traités par notre direction, avec des salaires minables et qui arrivent parfois avec du retard. Nos cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ne sont pas payées », se plaint l’un d’eux qui a requis l’anonymat.

Suite à ces accusations relayées par certains organes de presse, la direction générale de G4S n’a encore fait aucune sortie officielle. Mais, selon certaines sources proches de la direction à Port-Gentil, ces accusations ne sont pas fondées. « C’est une manipulation de la concurrence. Rien d’autre. Parce que nous n’avons pas d’arriérés de salaires, nous sommes à jour de nos cotisations sociales », affirme-t-elle.

Salaires

Sur la question des salaires, les employés affirment que la filiale gabonaise de G4S ne leur verse qu’un salaire mensuel de 100 000 FCFA à 140 000 FCFA. Pourtant, « les partenaires de G4S que sont Schlumberger, Vaalco et Assala Energy ici à Port-Gentil leur versent pour un employé, des sommes pouvant atteindre 1,5 million de FCFA », confie un employé. Le Nouveau Gabon a pu consulter l’un des contrats passés avec une des entreprises pétrolières basées à Port-Gentil. Ce contrat révèle que l’entreprise pétrolière reverse à G4S une somme de 408 334 FCFA pour un employé. Une autre entreprise partenaire verse pour sa part environ 354 000 FCFA pour un agent de sécurité. Et une autre source au sein de G4S de préciser « que ces sommes versées par l’entreprise partenaire comptent pour un agent et celui qui assure sa relève. Ces sommes incluent également les cotisations patronales qui sont versés à l’État représentant 22,6 % du salaire de l’employé, entre autres. »

Au final, apprend-on en consultant des bulletins de paie, après le retrait de ces cotisations et d’autres frais, c’est un salaire minimum de 156 000 FCFA qui est versé à l’employé. « C’est le salaire minimum que nous versons à nos employés. Et nous n’avons pas d’arriérés de salaires », poursuit notre source. Et l’on apprend des fiches de virements ainsi que les reçus de la banque Orabank, Ecobank et les transferts d’argent par mobile money, que les salaires du mois de septembre 2022 ont été virés les 4 et 5 octobre 2022.

Cotisations sociales

Concernant le versement des cotisations sociales à la CNSS et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), les employés soutiennent que leur situation n’est pas régularisée. « Ça fait en effet plusieurs années que nos cotisations sociales ne sont pas reversées à la CNSS. Plusieurs agents sont dans cette situation », s’est plaint un autre agent de G4S à Port-Gentil, la capitale économique gabonaise. Sur cette question, des quittances de paiement de la CNSS que Le nouveau Gabon a pu consulter, montrent que G4S a versé à la date du 29 juillet 2022, un peu plus de 82 millions de FCFA à la CNSS au titre des cotisations sociales de ses employés pour le deuxième trimestre 2022, et le 28 octobre 2022, les cotisations du troisième trimestre ont été versées. Ces quittances de paiement sont signées également par l’Agence comptable de la CNSS. Pour ce qui est de la Cnamgs, une quittance de paiement datant du 29 juillet 2022 informe également que plus de 27,7 millions de FCFA ont été versés à la Cnamgs pour ces cotisations sociales et maladies au titre du 2e trimestre tandis que celles du troisième trimestre ont été versées le 31 octobre 2022. « Nous sommes à jour de nos paiements », explique-t-on à G4S à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime.

Selon certaines sources, face à ces accusations des employés de G4S, les partenaires de l’entreprise que sont Schlumberger, Vaalco et Assala Energy, auraient demandé à sa direction générale de s’expliquer. Ce que l’entreprise dément. Par contre, l’on apprend que l’entreprise a reçu la visite de l’inspection de travail. Pour l’instant, rien n’a filtré des conclusions de cette visite.

En attendant, les employés de G4S espèrent une augmentation de leurs salaires et de meilleures conditions de travail.

A noter que la filiale gabonaise de G4S compte 1179 employés, dont 10 expatriés.

Sandrine Gaingne

 

Selon le récent test prévisionnel de conjoncture de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le Gabon devrait afficher une production baissière au cours de la campagne sucrière 2022, en comparaison à 2021.

« La campagne sucrière 2022 a été moins fructueuse que prévu, elle affiche des performances en baisse par rapport à celles de l’an dernier à la même période. La récolte devant s’achever au terme du troisième trimestre, les résultats du quatrième trimestre porteraient essentiellement sur les ventes, qui devraient être tirées vers le haut grâce à la demande locale et à l’amélioration continue de l’infrastructure de transport ferroviaire », indique le test prévisionnel.

À l’analyse et en termes chiffrés, la production sucrière du Gabon ne devrait pas dépasser 19 000 tonnes en 2022, si l’on compare aux données disponibles du ministère en charge de l’Économie pour le compte de 2021. En effet, d’après cette source, l’activité sucrière au Gabon a présenté, en 2021, des résultats mitigés marqués par une contraction du volume de production du sucre transformé (- 11,8 % à 19 848 tonnes), des ventes (-2,7 % à 31 097 tonnes) et du chiffre d’affaires (-2,5 % à 21 milliards de FCFA) qui ont souffert de l’atonie de la demande locale et des difficultés d’évacuation des produits par voie routière et ferrée.

Les conditions favorables d’exploitation, à fin 2021, ont tout de même conduit à un accroissement de la production de granulés de 50 kg (+14,9 %). En effet, sur le plan agronomique, la production de sucre en granulé de 50 kg s’est établie à 26 004 tonnes, en hausse par rapport à l’année précédente, en raison des conditions climatiques favorables, faisant ainsi chuter les importations de 49,2 % à 5 174 tonnes.

S.A.

Le Gabon est leader de la transformation du bois dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), selon le rapport de la Beac sur l’Indice composite des cours des produits de base (Icppb) au 2e trimestre 2022.

En effet, apprend-on de ce document, le Gabon transforme jusqu’à 69 % de son bois, dont seulement 31 % de la production est expédiée vers le marché international. Loin derrière lui, le Cameroun transforme à peine 36 % de sa production et exporte 64 % vers l’étranger. Selon la Banque centrale, le Gabon a ainsi su profiter de l’industrialisation de sa filière bois en interdisant les exportations des grumes en 2010. Certes, lors de la mise en route de cette décision, apprend-on, le pays a eu des pertes de 75 milliards de FCFA, mais il a su mettre en œuvre des mesures d’accompagnement. Ce qui a permis au Gabon de doubler les coupes en 10 ans, passant de 1,9 million de mètres cubes en 2012 à 3,7 millions de mètres cubes en 2021.

Selon le ministère de l’Économie, l’activité de production des industries du bois au Gabon a crû de 5,3 % au terme du second trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent. « Une nouvelle fois, cette bonne orientation de la production est corrélée à la consolidation du tissu industriel, mais également à la montée en puissance des unités installées récemment. De même, le bon approvisionnement en grumes a permis d’atteindre cette performance », apprend-on. En glissement annuel, la production des industries du bois a bondi de 15,2 % par rapport au deuxième trimestre 2021, toujours en lien avec l’entrée en production de nouvelles unités et l’amélioration du rendement d’autres, construites un peu plus tôt.

Cette embellie observée au Gabon s’opère dans un contexte où les pays de la Cemac ont reporté sine die l’interdiction d’exporter le bois en grume. Dans cette situation, les pays de la Cemac devraient continuer à exporter des billes de bois. Contrairement au Gabon, pays dans lequel certains opérateurs s’inquiètent plutôt d’une éventuelle surcapacité de transformation.

S.A.

 

Lors de sa session ordinaire le 31 octobre dernier, le conseil municipal de la commune d’Akanda dans la province de l’Estuaire a adopté un projet de budget primitif pour l’année 2023 de 3,7 milliards de FCFA. En hausse de plus de 2 milliards de FCFA (127 %) par rapport à celui de 2022 qui était de 1,6 milliard de FCFA, ce budget primitif consacre 2,2 milliards de FCFA (60 % du budget) au fonctionnement tandis que 1,5 milliard de FCFA (40 %) sont consacrés à l’investissement.

Ce projet de budget n’a pas été approuvé par les conseillers municipaux de l’opposition membres du groupe politique Rassemblement pour la modernité (RPM) -Union nationale (UN), car plusieurs éléments qui y sont contenus suscitent des interrogations d’après eux. « Ce projet de budget primitif 2023 appelle de notre part les plus fortes réserves concernant la crédibilité de la détermination de certaines recettes, notamment la vente de terrain pour 2 milliards de FCFA », affirment les conseillers UN et RPM dans un communiqué. Ils expliquent que cette recette « exceptionnelle » proviendrait d’un projet de vente de parcelles d’une superficie totale de 20 ha sur le titre foncier de 110 ha, propriété de la Commune au Cap Santa-Clara. « À ce jour, ce projet n’est sous-tendu par aucun document permettant d’en apprécier la pertinence et n’a jamais été présenté au Conseil municipal. Les 110 ha ne sont ni aménagés, ni viabilisés pour être proposés à la vente sous forme de parcelles de 500 m² ainsi que l’a prétendu le Maire devant la Commission des Finances du Conseil municipal », expliquent-ils.

Par ailleurs, « aucune étude technique ne permet d’affirmer qu’il soit encore possible d’aménager, sur ce titre foncier occupé anarchiquement par des squatters, 400 parcelles de 500 m² chacune pour atteindre l’objectif des 20 ha à vendre. Aucune étude permettant de déterminer le coût des aménagements et de la viabilisation de ces parcelles n’a été présentée au Conseil municipal. En conséquence, il est aventureux d’inscrire la réalisation financière de ce projet au budget de l’exercice 2023 », soutiennent-ils.

Aussi, les 11 conseillers municipaux désapprouvent le dérapage des dépenses de la commune au profit des maires et de l’administration. « Les dépenses des personnels de l’administration municipale passent de 384,53 millions de FCFA en 2022 à 539,98 millions de FCFA en 2023, soit une augmentation de 40 %. S’agissant de dépenses de personnel, il ne sera pas possible de réduire ce montant les années suivantes. Les dépenses de biens et services connaissent une augmentation de 76 %, passant de 284 millions de FCFA en 2022 à 499 millions de FCFA en 2023 ». Pourtant, précisent-ils, « en 2022, 220 millions de FCFA ont été affectés à l’achat de véhicules administratifs pour les maires, pour l’exercice 2023, une nouvelle dotation de 248 millions relative aux achats de véhicules administratifs a été inscrite ».

Mais, malgré les réserves émises par les conseillers municipaux membres de l’opposition, en minorité au sein de cette mairie contrairement au Parti démocratique gabonais (PDG), ce budget a été validé. Ces conseillers appellent donc, les autorités des tutelles administrative et financière à rejeter ledit projet de budget 2023.

À noter que de manière globale, le budget de la commune d’Akanda pour le compte de l’année 2023, permettra de financer le fonctionnement régulier des services municipaux et améliorer les conditions de vie des populations de cette commune.

SG

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Déjà présente sur la ligne Malabo, la compagnie aérienne gabonaise Afrijet va ouvrir une nouvelle desserte à Bata, en Guinée équatoriale. L’annonce a été faite par la compagnie qui a lancé le 2 novembre dernier, son premier vol vers cette destination.

Sur cette ligne, la compagnie proposera deux vols hebdomadaires. « En classe économie, la gamme tarifaire débute en aller simple à 99 000 FCFA pour un Libreville-Bata et Douala-Bata et à 253 400 FCFA pour Brazzaville-Bata (tarif non-modifiable et non-remboursable, avec une franchise bagage cabine de 6 kilos et de 23kgs bagage soute) », explique Afrijet.

Pour Marc Gaffajoli, Administrateur d’Afrijet, « développer un trafic aérien responsable et faciliter les déplacements sur le continent africain est au cœur de la mission d’Afrijet. La nouvelle offre que nous proposons à notre clientèle à destination de Bata s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Notre compagnie se positionne, en effet, sur une route aérienne qui n’existait pas jusqu’alors, et qui n’était, de facto, pas desservie par les compagnies aériennes régionales. »

Cette ligne vient se greffer aux nombreuses destinations déjà desservies par le transporteur gabonais. À savoir, Libreville, Franceville et Port-Gentil au Gabon ; Douala et Yaoundé au Cameroun ; Pointe-Noire et Brazzaville au Congo ; Cotonou au Bénin, ainsi que Malabo et maintenant Bata en Guinée Équatoriale.

SG

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En séjour de 48 heures dans la province de la Ngounié, le président Ali Bongo Ondimba a procédé le 2 novembre 2022 à l’inauguration du Centre d’appui à la pêche artisanale (CAPA) de Mouila. Un centre construit sur une superficie de 450 m2, avec un espace général dédié à l’infrastructure qui est de 3 500 m2.

Selon la communication présidentielle, ce centre va permettre de réorganiser le secteur de la pêche artisanale à Mouila, sensibiliser les acteurs et encourager leurs activités génératrices de revenus. Il permettra ainsi à de nombreuses femmes d’être autonomes. « Dorénavant nous ne serons plus dépendantes des hommes. Nous serons maintenant indépendantes et ça va nous permettre d’avoir un peu d’argent sans compter sur les autres », affirment certaines femmes à Mouila.

L’objectif des autorités gabonaises à travers ce centre est de réduire le taux de chômage dans cette localité et par conséquent dans le pays. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36 %).

Lors de l’inauguration de cette infrastructure, le chef de l’État gabonais a visité l’espace écaillage, et a eu un regard sur la pirogue chargée de la collecte des produits halieutiques sur la rive de la rivière Ngounié. Car, dans sa stratégie de développement de sa filière poisson au cours des 10 prochaines années, le Gabon compte renforcer ses infrastructures de stockage et de transformation des ressources halieutiques.

Brice Gotoa

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Le Gabon prépare actuellement l’harmonisation des diplômes dans les systèmes d’éducation et formation, selon l’objectif fixé dans le cadre des ateliers organisés du 2 au 3 novembre à Libreville par le ministère chargé de l’Éducation nationale.

« L’objectif des ateliers prévus pendant ces 2 jours est d’établir les recommandations indispensables à la mise en place d’un véritable cadre national de certification et de validation des compétences, arrimé aux meilleurs standards internationaux », apprend-on. Dans le détail, il est question pour le Gabon de mettre fin à la cacophonie qui règne jusqu’ici. Car, chaque établissement implémente son propre système de diplomation, et ses curricula. D’une institution publique ou privée à une autre, les modes de formation et de certification sont différents. Ce qui pose même un problème de reconnaissance des diplômes gabonais à l’étranger, du fait d’une absence d’harmonisation. Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique, Aubierge Sylvine Ngoma, les activités de ces ateliers vont permettre une « réforme des programmes pédagogiques et des curricula de formation ».

La réforme engagée dans le secteur de l’éducation est déjà en marche dans la filière santé. Afin de mettre fin à l’anarchie constatée dans la formation des personnels de santé dans les structures privées, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé, le 22 mars dernier, la mise en place dans les « meilleurs délais », d’un comité de réflexion pour l’organisation sur toute l’étendue du territoire national, du premier concours au diplôme national pour les professions paramédicales conformément aux dispositions du décret 0121/PR/MS du 6 mai 2021. Ce qui permettra d’harmoniser les formations et l’arrimage aux normes internationales.

S.A.

Le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou a procédé ce 2 novembre 2022 au lancement officiel de l’opération de l’appel public à l’épargne de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

Cette opération sur le marché financier sous régional vise à collecter des fonds dans le but d’augmenter le capital social de cette compagnie de réassurance, afin de le porter de 10 à 15 milliards de FCFA, et de financer le développement de ses activités au-delà du territoire gabonais. Selon le ministre de l’Économie, l’augmentation du capital social de la SCG-Ré à travers cet appel public à l’épargne est une étape importante pour concrétiser la vision de la SCG-Ré et devenir un acteur majeur de la réassurance dans la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), en Afrique et dans le monde. « Devenir actionnaire de cette société à capitaux gabonais permettra aux opérateurs économiques et au grand public de participer à la création de la richesse nationale, de diversifier leur portefeuille, et de contribuer au succès de cette société de réassurance gabonaise », a déclaré Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

D’après le membre du gouvernement, c’est une opportunité de soutenir le développement du Gabon, et d’investir dans l’avenir du pays. « Grâce à l’augmentation du capital et à l’élargissement de l’actionnariat, la SCG-Ré sera en mesure de poursuivre les opportunités de croissance de manière plus agressive », a-t-elle indiqué.

Ce lancement intervient après la campagne nationale de sensibilisation sur l’appel public à l’épargne. Celle-ci se poursuivra dans les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC), dans certains pays de l’Union économique et monétaire Ouest-africain (UEMOA), et enfin en Europe à travers la France et la Belgique. « Hors du Gabon, nous bâtissons notre stratégie sur la qualité de nos résultats antérieurs, sur les projections de résultats pour les 5 prochaines années. Pour mettre en confiance les investisseurs sous régionaux et d’Afrique, nous avons des garanties parmi lesquelles la nature de notre activité qui est une activité très régulée », a expliqué Dr Andrew Gwodog, administrateur directeur général de la SCG-Ré.

La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA. Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique et de développement 2022-2027, elle a initié en décembre 2021 son projet d’augmentation du capital social par appel public à l’épargne.

Brice Gotoa

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10 normes sont désormais obligatoires dans le secteur de la santé et du génie pharmaceutique au Gabon. La liste de celles-ci a été rendue publique le 2 novembre 2022 par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).

Il s’agit d’une norme applicable aux masques barrières, une autre sur l’équipement de protection individuelle, trois normes sur l’analyse calorimétrique différentielle. Aussi des normes sur les plastiques et méthodes d’essai pour la détermination des effets de l’immersion dans des produits chimiques liquides, sur les matériaux en feuilles, sur les plastiques, une autre sur les produits hydroalcooliques avec exigences pour la production locale des solutions et gels hydroalcooliques.

Selon l’Aganor, tous les produits concernés doivent « obligatoirement » être mis aux normes avant leur mise sur le marché. Par conséquent, « nous invitons tous les producteurs ou fabricants mettant sur le marché les produits indiqués à se rapprocher de la direction de l’évaluation de la conformité afin de déclencher la procédure de certification dans les plus brefs délais », indique l’Aganor.

Avant ces 10 normes, plusieurs autres ont déjà été rendues obligatoires par l’Aganor. Notamment, celles du secteur agroalimentaire ainsi que celles des produits du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP).

SG

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