Selon les informations du ministère de l’Éducation nationale chargé de la formation civique, les besoins financiers des écoles normales des instituteurs et de l’enseignement supérieur (ENI, ENS et Enset) sont en cours de traitement au ministère du Budget.
À cet effet, apprend-on, la ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, a reçu, le 9 novembre dans son cabinet, une délégation du ministère du Budget. La séance de travail, apprend-on, a porté sur la situation des sortants École normale des instituteurs (ENI), École normale supérieure (ENS) et École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). « Le besoin des enseignants dans les établissements scolaires nous invite à travailler en parfaite synergie et de décloisonner nos services. Avec humilité, infiniment merci à ma collègue madame la ministre du Budget pour sa réactivité et la mobilisation de ses collaborateurs afin de trouver des solutions adaptées aux dossiers épineux du ministère de l’Éducation nationale », a déclaré Mme Ntoutoume.
En attendant l’aboutissement de ses dossiers en instance, le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) réclame le plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les primes, les indemnités, des arriérés de salaire, etc. À cause de cette situation, l’ENI, par exemple, a cessé de fonctionner pendant sept ans. Le 16 septembre dernier, à la sortie d’une rencontre avec la ministre de l’Éducation nationale, Jean Guy Sima Efoua, secrétaire général dudit Syndicat, a alors déclaré à la presse : « Nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux ».
S.A.
Au cours du deuxième trimestre 2022, l’activité minière au Gabon a enregistré des performances contrastées selon des données compilées par le ministère de l’Économie. Ainsi, la production au cours de cette période s’est établie à 2,5 millions de tonnes en hausse de 8 % par rapport au premier trimestre de l’année en cours qui enregistrait une production évaluée à 2,3 tonnes.
Une hausse tirée notamment par le manganèse dont la production s’est consolidée de 2,6 % en glissement trimestriel du fait des performances appréciables des sites de Moanda et Ndjolé, et ce malgré le recul observé à Biniomi. Rapportée au deuxième trimestre 2021, la production s’est accrue de 9,1 %.
Les ventes et les exportations dans ce secteur d’activité n’ont pas suivi la même tendance. Elles sont en légère baisse. De manière détaillée, 2,34 millions de tonnes des produits miniers du Gabon ont été exportées et vendues au 2e trimestre contre 2,39 millions de tonnes au premier trimestre. Une baisse qui n’a pas visiblement impacté le chiffre d’affaires qui est en hausse de 28,4 % passant de plus de 231,5 milliards de FCFA au 1er trimestre 2022 à 323,6 milliards de FCFA au cours du second trimestre.
A noter que le secteur minier au Gabon est principalement centré sur le manganèse, ainsi que l’or, le minerai de fer dont le pays détient des réserves abondantes.
SG
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Désormais chez les opérateurs de téléphonie mobile Airtel Gabon et Moov Africa Gabon télécoms, le crédit principal des abonnés ne sera plus débité après épuisement du forfait internet. L’annonce a été faite par les deux opérateurs dans des communiqués publiés sur leurs plateformes.
« Depuis le 5 novembre 2022, Airtel Gabon a changé ses configurations afin de ne plus basculer automatiquement sur votre compte principal après l’épuisement de votre forfait internet », a écrit la direction de l’entreprise. Chez Airtel désormais, le client sera informé par messagerie de la fin de son forfait internet et aura ainsi la possibilité de donner son autorisation pour le basculement vers son compte principal.
Moov également, donne la possibilité aux clients « de restreindre la consommation internet mobile uniquement aux pass internet et aux bonus », écrit l’entreprise.
Avant ces deux communiqués, les systèmes mis en place par les opérateurs débitaient automatiquement les comptes bonus et principal sans l’aval des abonnés. Ce qui les privait de la possibilité de gérer personnellement leur crédit destiné aux appels vocaux.
Une situation décriée pendant plusieurs années par les abonnés de ces opérateurs de téléphonie mobile et même par l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Cette dernière avait déjà mis en garde ces opérateurs contre cette pratique. Surtout que dans plusieurs pays africains, à l’instar du Cameroun ou encore du Niger, le basculement vers le crédit principal n’était plus systématique depuis plusieurs années déjà.
Pour les populations, c’est un ouf de soulagement. « Je n’en pouvais plus. Tu mets 10 000FCFA dans ton téléphone, et tu souscris à un forfait internet de 5000FCFA, puis tu te rends compte que tu n’as plus rien dans le téléphone. Sans aucun avertissement. C’était vraiment du vol. Heureusement que ça va changer. Enfin », affirme madame Obone, une cliente d’Airtel, soulagée.
SG
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Dans le cadre du projet d’aménagement de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW), le consortium constitué de Gabon Power Company (GPC) et d’Eranove, à travers leur société projet Asokh Energy, ont finalisé le 8 novembre 2022, les négociations d’un protocole d’accord avec la Société équatoriale forestière (SEEF) et l’État gabonais.
« Ce contrat permettra au maître d’ouvrage d’organiser la cohabitation avec le forestier SEEF et de statuer sur les éléments de compensation », apprend-on. Ainsi, en fonction de l’espace forestière qui sera impactée, l’entreprise recevra une compensation. Mais les détails de ladite compensation financière ne sont pas indiqués. En effet, la SEEF fait partie des sociétés les plus anciennes du Gabon dans le secteur forêt-bois. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’exploitation forestière, l’industrie et le commerce du bois sous toutes leurs formes, la société produit en moyenne chaque année : 12 341,362 m3 de placage déroulé, 3 826,872 m3 de contreplaqué, et 65 808,089 m3 de grumes.
Le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim est évalué à 400 millions d’euros, soit 262 milliards de FCFA, dont 65,5 milliards de FCFA (25 %) de fonds propres et 196,5 milliards de FCFA (75 %) qui seront apportés par les bailleurs de fonds, parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI). D’après Asokh, la part que doivent apporter les actionnaires du projet que sont Eranove et le FGIS, est déjà disponible et il ne reste plus qu’à mobiliser le reste des financements.
S.A.
La zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) verra l’entrée en circulation de nouveaux billets de banque dès le 15 décembre 2022, selon une décision du Comité de ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), réuni par visioconférence le 7 novembre.
Ainsi, la nouvelle gamme de billets de banque fabriqués en 2020 « dont les spécimens et les caractéristiques ont été présentés » au cours de cette réunion viendra remplacer la gamme de 2002 qui aura servi dans la sous-région durant une vingtaine d’années. Ces nouveaux billets incluent les coupures de 10 000, 5000, 2000, 1000 et 500 FCFA. Et pour la première fois, toutes les langues officielles en vigueur dans la zone Cemac sont visibles sur ces nouvelles coupures. Il s’agit notamment du français, de l’anglais, de l’arabe (Tchad) et de l’espagnol (Guinée équatoriale).
À côté du changement de ces billets, l’UMAC annonce le retrait des billets de la gamme de 1992 à compter du 1er mars 2023. À partir de cette date, et ce jusqu’au 1er mai 2023, les billets de 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et à ceux de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Par la suite, du 1er juin au 31 mai 2024, les billets de la gamme de 1992 seront échangés exclusivement aux guichets de la banque centrale. Mais à partir du 1er juin 2024, ces échanges vont s’arrêter.
Jusqu’ici les changements de gamme de billets à la BEAC sont intervenus tous les 10 ans (1972, 1982 et 1992 et 2002). Cette fois-ci, il a fallu attendre vingt ans.
S.A.
Le Gabon a lancé ce 9 novembre 2022, un avis à manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un consultant (firme) qui sera chargé de la réalisation de l’étude relative à l’élaboration et à l’opérationnalisation de la stratégie de gestion de déchets solides et liquides dans le Grand Libreville.
Les services attendus au titre du contrat à conclure seront réalisés sous la supervision du coordonnateur du projet. Il s’agira entre autres de la description de la situation de gestion des déchets dans la ville de Libreville et ses environs, l’étude d’impact environnemental et social de la gestion actuelle des déchets, la description et l’évaluation des stratégies antérieures proposées et exécutées par la commune pour minimiser les impacts, et l’élaboration d’une stratégie optimale de précollecte, de collecte et du transport de déchets à partir des ménages jusqu’au centre de traitement. Il s’agira aussi de l’élaboration d’une grille tarifaire et des modes de paiement de la taxe ou de la redevance de ramassage des ordures ménagères, enfin de la conception architecturale et technique du Centre de recyclage et de valorisation des déchets municipaux de la ville de Libreville.
La mission est prévue de démarrer, à titre prévisionnel, au second semestre de l’année 2023 pour une durée de huit mois. Le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, à travers l’unité de coordination du projet du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal), invite les consultants intéressés à présenter leurs candidatures au plus tard le 29 novembre 2022.
Le contrat de service du consultant sera financé grâce à une partie des prêts de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) consacrés au financement du Piaepal.
Brice Gotoa
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La croissance observée au terme de l’année 2021 dans la commercialisation des produits gabonais sur le marché international s'est poursuivie au cours de l’année 2022, selon des données de la direction générale des Douanes et droits indirects (Dgddi). Ainsi, au premier semestre de l’année en cours, les exportations du Gabon ont atteint la somme de 2648,4 milliards de FCFA. Ces exportations sont en hausse de 82,2 % par rapport à la même période en 2021. Période au cours de laquelle le pays avait vendu à l’étranger des produits d’une valeur de 1453,5 milliards de FCFA.
Cette hausse est attribuable principalement à l’exportation du pétrole brut qui passe de 993,3 milliards de FCFA à 1905,3 milliards de FCFA au cours des deux périodes. Soit une hausse de 91,8 % en glissement annuel.
Les exportations hors pétrole ont également accru de 61,5 % passant de 460,2 milliards de FCFA au premier semestre 2021 à 743,1 milliards de FCFA au premier semestre 2022. Ces exportations sont tirées par le caoutchouc naturel qui est en hausse de 133,3 % au cours de la période sous revue, les poissons et produits de la pêche dont les ventes ont accru de 60 %, les bois sciés et ouvrages (+52,7 %), l’huile de palme (+50,9 %), le manganèse (+23,9 %)… Globalement, les produits exportés par le Gabon ont enregistré des progressions. « La poursuite de cette évolution s’explique par la croissance continue de la demande des produits exportés », indique la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie.
Ces produits du Gabon ont été vendus en Chine, Corée du Sud, Corée du Nord, Gibraltar, Inde, Indonésie, Italie, Malaisie, Pays-Bas et Singapour, qui se positionnent comme les 10 premiers pays clients du Gabon à fin juin 2022.
SG
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Selon le Fonds monétaire international (FMI), la facture des subventions sur les produits alimentaires au Gabon coûte à l’État environ 100 milliards de FCFA. L’information a été donnée par le représentant résident du FMI au Gabon, Agou Gomez, au cours d’une récente rencontre avec la presse locale.
Ces subventions qui ont pour but de minimiser l’impact de la hausse des prix des produits alimentaires sur les populations, est une perte selon le FMI, dans la mesure où non seulement, elles bénéficient plus aux personnes nanties, mais aussi, elles sont moins justes et difficiles à contrôler. « L’État ne prend pas d’impôts sur certains produits afin que les prix n’augmentent pas dans les marchés. Ces impôts que l’État perd, c’est environ 100 milliards de FCFA... Et quand l’État abandonne les taxes sur un produit, il y a possibilité de tricher. Par exemple, un opérateur peut faire venir un produit non subventionné et déclarer que c’est un produit subventionné», explique le représentant résident du FMI.
Ces produits importés subventionnés sont entre autres, de la viande, la volaille, des pâtes alimentaires, des produits laitiers, riz, conserves, dont les prix sont plafonnés par l’État et plus ou moins appliqués par les opérateurs économiques dans les marchés.
Conséquences
D’après le FMI, les subventions que l’État donne ont des conséquences sur son budget. Cette situation empêche notamment l’État d’épargner la plus-value tirée de la hausse des prix du pétrole sur le marché international. Étant donné que selon la même source, ces subventions engloutissent une partie de ces recettes. De ce fait, « l’État risque de se retrouver dans deux ou trois ans, en difficulté financière, avec des prix du pétrole qui ont chuté », explique Agou Gomez.
Par ailleurs, au Gabon pour l’instant, ces subventions sont généralisées. « C’est-à-dire que ce sont des subventions qui bénéficient aux pauvres, mais aussi aux riches, et aux entreprises. L’idée étant de donner les subventions seulement à ceux qui sont vraiment dans le besoin. C’est-à-dire les personnes économiquement faibles », explique Agou Gomez. Car, « l’objectif de ces subventions est noble, puisque l’idée est de préserver l’impact de la hausse des prix des produits alimentaires et des prix du pétrole sur le panier de la ménagère. Nous encourageons le gouvernement à accorder des subventions qui sont plus justes », poursuit-il.
Et donc, pour le FMI, il faut qu’à terme, les subventions soient directement octroyées aux ménages identifiés comme économiquement faibles. « Les avantages ici c’est que ce type de subvention est plus juste et plus prévisible parce que l’État décide du montant des subventions totales à accorder au cours d’une année et fait la répartition en fonction du nombre de personnes touchées. Il est facile de contrôler ce type de subventions », explique-t-il.
Mais, pour que la cible qui est la population vulnérable puisse être atteinte directement par ces subventions, il y a un certain nombre de prérequis. Dans ce sens, le gouvernement, sous les recommandations de l’institution de Bretton Woods, a lancé une opération visant à arrêter une liste des Gabonais économiquement faibles. « Ce travail est en train d’être fait par le gouvernement. Nous souhaitons que ce travail aille vite pour que non seulement on accorde des subventions plus justes, mais également, des subventions qui ne mettent pas en difficulté le budget de l’État ou qui ne gaspillent pas la plus-value pétrolière de l’État que le Gabon est aujourd’hui entrain de collecter », précise Agou Gomez.
Le fichier des Gabonais économiquement faibles contient environ 700 000 personnes actuellement. Et le recensement qui va être lancé va permettre de réactualiser la liste et ainsi, appuyer financièrement et matériellement les personnes inscrites dans cette liste.
Sandrine Gaingne
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Le Groupe Gabon télévisions prépare son basculement en haute définition (HD), selon les déclarations du ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, qui recevait entre autres, le 8 novembre à Libreville, le DG du média public.
Ainsi, suite à l’acquisition par le Gabon des droits de diffusion de la Coupe du monde de football Qatar 2022, « la chaîne nationale Gabon 1ère , diffuseur officiel et exclusif de la compétition dans notre pays, basculera en haute définition », apprend-on. Ainsi, de concert avec d’autres intervenants dans la production du signal TV, des dispositions sont en train d’être prises pour s’accorder sur le dispositif réglementaire et technique à mettre en place pour ce basculement.
Dans cette veine, l’opérateur Canal+ Gabon a été interpellé sur la fragilité de son signal qui connaît des perturbations à chaque intempérie. « Sur cette question, le directeur général de Canal+ Gabon a tenu à rassurer le ministre sur la résolution, les mois à venir, de ce problème par la mise sur le marché d’un nouveau décodeur plus performant », apprend-on.
Annoncé pour prendre effet depuis le 17 juin 2015, le basculement du Gabon de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre qui permet d’avoir la HD a pris beaucoup du retard, faute de financements conséquents. Le coût global du projet était évalué à 95 milliards de FCFA, selon les services du ministère de l’Économie. Finalement le 8 avril 2021, les partenaires sud-africains d’African Union Communications (AUC) ont indiqué qu’ils sont prêts à accompagner le gouvernement dans la mise en place au Gabon de la Télévision numérique terrestre.
S.A.
La société de transport urbain à capitaux publics Trans’Urb prépare la fin de la gratuité instaurée depuis 2020 par le président de la République, pour cause de Covid-19. L'entreprise projette de mettre en place un ticket payant, selon une annonce de son directeur général (DG), Joël Lehman Sandougout.
« Sans présumer des décisions futures du chef de l’État, nous préparons simultanément la mise en place d’un ticket de transport payant et l’ensemble des outils nécessaires au fonctionnement optimal d’une société commerciale », déclare le DG. Il explique que la gratuité des transports avait été décidée dans un contexte sanitaire en vue de soulager le portefeuille des plus démunis.
Trans’Urb a débuté ses activités en avril 2020 dans un contexte de la pandémie de Covid-19. C’est ainsi que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a instauré la gratuité du transport urbain, dont l’entreprise est un des opérateurs majeurs. Avec une flotte de près 260 bus, l’entreprise déclare avoir transporté 9,5 millions et 17,7 millions de passagers en 2020 et 2021 respectivement. Sachant que 70% de la population gabonaise réside à Libreville, Trans’Urb a commencé par desservir en priorité cette dernière par le biais de plus de 300 points d’arrêt dans l’ensemble des communes du Grand-Libreville (Libreville, Owendo, Ntoum et Akanda).
L’entreprise annonce que la desserte des autres villes du pays se fera progressivement en fonction des moyens matériels, humains et financiers. Mais, elle précise que sa difficulté majeure, et non des moindres, reste le retard dans la mise à disposition des subventions de l'État.
S.A.