Le Nouveau Gabon

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Le ministère de l’Intérieur organise un concours pour le recrutement direct de 100 élèves officiers de police en recherche et programmation informatique de la police scientifique, informe un arrêté signé du commandant en chef des Forces de police nationale, le général de division Serge Hervé Ngoma.  

Ce concours est réservé aux personnes âgées de 17 ans au moins et de 37 ans au plus, et titulaires d’un Baccalauréat (toutes séries) ou d’un diplôme reconnu équivalent, renseigne l’arrêté.

Pour être candidat, il faut être de nationalité gabonaise, jouir de ses droits civiques et justifier d’une bonne conduite et d’une bonne moralité. Le candidat doit être déclaré apte au service actif de jour et de nuit, être reconnu indemne de toute affection ou maladie ouvrant droit à un congé de longue durée, n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation à une peine d’emprisonnement ferme supérieur à 6 mois et enfin n’avoir pas été exclu d’une école de police ou d’un centre de formation de la police.

Les dossiers complets de candidature seront reçus via l’adresse e-mail et le numéro whatsapp de la filiale Informatique des Forces de police nationale jusqu’au 1er février 2023. Ils devront comprendre entre autres une demande manuscrite adressée au commissaire d’arrondissement, une capture d’écran de versement des frais de concours d’un montant de 27 000 FCFA effectué dans un compte airtel money. Tout dossier incomplet sera automatiquement suspendu. Après envoi du dossier, tous les candidats retenus pour ce recrutement recevront un message après un délai de 2 jours suite à l’étude du dossier.

Brice Gotoa

 

La filière huile de palme a poursuivi au deuxième trimestre son embellie entamée au début de cette année avec notamment, une production du régime de palme qui s’est établie à 208 372 tonnes contre 151 891 tonnes au terme du 1er trimestre 2022, selon des données du ministère de l’Économie.

« Entre les deux premiers trimestres de l’année 2022, la récolte de régimes de palme a enregistré un relèvement de 37,2 % de son indice. Cette bonne orientation reste corrélée à l’accroissement des rendements des plantations de Mouila et Awala, notamment la montée en puissance des nouveaux espaces cultivés. En faisant la comparaison avec le deuxième trimestre 2021, la hausse est encore plus marquée (+46 %) », indique le ministère de l’Économie.

Cette hausse des récoltes a impacté la production d’huile rouge qui est en hausse de 27,7 % à 48 847 tonnes au 2e trimestre contre 38 250 tonnes au 1er trimestre.

Pour l’année 2022, le Gabon a prévu de produire globalement 112 186 tonnes d’huile de palme grâce à la mise en exploitation des nouvelles zones agricoles à forte productivité et la mise en œuvre du Programme de développement agricole et rural (Pdar-Fida). Ledit projet consiste à développer les filières porteuses prioritaires au bénéfice des groupes cibles ; renforcer les capacités des acteurs des filières prioritaires et de leurs organisations et enfin renforcer les capacités institutionnelles en matière de services d’appui au monde rural.

SG

1 evolution

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Au cours de l’année 2021, plus de 61 milliards de FCFA ont été dépensés au titre de la prise en charge sanitaire des Gabonais par le biais de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), a affirmé le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une interview accordée à Jeune Afrique le 8 novembre dernier.

Cette somme a permis de prendre en charge les personnes qui bénéficient de cette couverture de la Cnamgs. Selon le chef du gouvernement, la Cnamgs a enregistré en 2021 « 64 635 nouvelles immatriculations. Ce qui porte à près de 1,58 million le nombre de personnes qui bénéficient de la couverture maladie, soit un taux de couverture de 70 %… Ces efforts se poursuivent à travers la mise en œuvre de projets à fort potentiel social dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023 », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda.

À noter que la Cnamgs est une structure qui a pour mission de garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise. Pour bénéficier de la prise en charge des soins de santé par la Cnamgs, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5 % de ses rémunérations (c’est-à-dire le salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1 % au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la Cnamgs). Le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) cotise à concurrence de 1,5 % de sa pension.

SG

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Dans une interview publiée le 14 novembre sur le site du magazine Africa Renewal , la Coordinatrice résidente des Nations unies au Gabon, Savina Ammassari, explique comment le Gabon est devenu un modèle de conservation de l’environnement dans le monde.

« Il existe une volonté politique au plus haut niveau depuis plusieurs décennies. Des institutions vitales ont été créées, comme le Conseil national du climat, placé auprès de la Présidence. Le Gabon dispose également d’un ministère de l’environnement très fort, avec une agence nationale qui gère ses 15 parcs naturels », explique la représentante onusienne.

Elle ajoute que, le pays a beaucoup investi dans la collecte de données et a créé une Agence d’observation et d’études spatiales, qui est bien avancée. « Le Gabon a pu, grâce à des images satellites et de drones et à des données recueillies par des travailleurs de proximité et des chercheurs sur le terrain, collecter des données lui permettant de devenir le premier pays à bénéficier de paiements basés sur les résultats, un important financement vert pour le climat facilité par l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI) ».

Toujours selon la responsable, le pays a pu démontrer qu’il a laissé une partie importante de ses arbres debout. À preuve, ses forêts couvrent la majeure partie du pays. Toutefois, précise la responsable, des défis restent à relever, car le Gabon doit compter davantage sur la production alimentaire locale pour réduire les importations. Raison pour laquelle, il faudra trouver un équilibre efficace entre le développement de l’agriculture et la préservation de la forêt et de la riche biodiversité.

Pour rappel, le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le pays vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018.

S.A.

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a échangé ce 15 novembre 2022 avec son homologue de la Guinée-Bissau, le général Umaro Sissoco Embaló, en visite de travail et d’amitié de 48 heures à Libreville. Les échanges entre les deux dirigeants ont porté sur le renforcement de la relation bilatérale entre les deux pays, à l’issue desquels des accords-cadres dans plusieurs secteurs ont été signés.

« On vient de signer deux accords pour renforcer les liens de coopération entre nos deux pays. Le Gabon est un pays frère de la Guinée-Bissau, on a toujours eu des rapports diplomatiques », a déclaré Umaro Sissoco Embaló, à sa sortie d’audience.

Selon le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ce sont des accords-cadres de type global qui concernent tous les secteurs. « On a parlé d’agriculture, de formation, d’échanges économiques, de pêche et d’industrie », a-t-il indiqué. Le président Bissau-guinéen s’est par la suite rendu dans la Zone économique spéciale de Nkok afin de toucher du doigt la transformation des grumes en mobiliers « made in Gabon ».  

Brice Gotoa

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La Société de garantie du Gabon (SGG), société dédiée à la garantie bancaire, portée par Okoumé Capital (filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a lancé officiellement ses activités le 14 novembre 2022 à Libreville. Dotée d’un capital entièrement libéré de 12 milliards de FCFA, cette société a pour objectif principal de proposer aux institutions financières locales un dispositif de partage de risque, à travers des solutions de garanties partielles de prêt aux PME, sous forme de garanties de portefeuille et de garanties individuelles.

Ainsi, SGG va faciliter l’accès des financements des PME en couvrant à hauteur de 50% les risques inhérents aux crédits qui leur seront consentis par les banques et microfinances. De plus, un accent particulier sera mis sur les PME portées par les femmes et celles dont les activités vont dans le sens de la réduction de l’empreinte carbone, à travers un rehaussement du taux de couverture à 75%, apprend-on.

Selon le ministre de l’Économie, « il ne faut pas qu’on pense qu’ici il s’agit des fonds de donation. Il faut absolument que la PME puisse présenter un business plan qui permette de rassurer le crédit. Donc ici, les dossiers sont examinés par les banques. La différence c’est que vous avez un taux de 50% du montant de l’emprunt que vous demandez qui est couvert par la société de garantie ». Autrement dit, « nous avons un outil qui permet de sécuriser encore un peu plus les crédits et les PME doivent se distinguer par leur bonne gestion, parce qu’à côté du financement, il y aura la formation. C’est un facteur essentiel », explique Nicole Roboty Mbou.

Pour bénéficier d’un financement couvert par la société de garantie, les PME doivent d’après Alban Etho (photo), directeur général de la SGG, se rapprocher de leur banque traditionnelle, afin de voir dans quelle mesure « ces banques-là peuvent les financer, sachant qu’on a deux produits qui vont dans le cadre de la garantie. On a une garantie de portefeuille qui est silencieuse et on a également une garantie individuelle. Donc, l’approche des PME aujourd’hui, c’est de ne pas venir vers la société de garantie. Mais, d’aller plutôt vers les banques. Parce qu’on va apporter des mesures d’assouplissement des conditions d’accès au crédit auprès des banques », explique Alban Etho.

« Nous attendons ça depuis des années »

Pour les PME, cette société arrive à point nommé. « Aujourd’hui, c’est un nouveau jour. C’est une grande avancée pour le développement local. Nous attendons ça depuis des années. Notre tissu économique est très fragile. C’est pourquoi cet outil est vraiment indispensable, parce que 60% des PME n’ont pas vraiment une structuration adéquate qui leur permette d’accéder au crédit. Maintenant, cet outil va prendre le risque avec les banques. Donc, désormais, si je veux un financement pour développer mes activités, je peux aller auprès de BGFI Bank, Orabank, Ecobank,… et elles iront vers la SGG qui garantira mon crédit », se réjouit Jean Lylian Ngoye Mikela, gérant d’Exelle BTP+.

En effet, la SGG est lancée dans le but de résoudre les difficultés d’accès aux financements bancaires auxquelles font face les PME au Gabon. Ce, dans un contexte où les banques rechignent à financer les PME en raison des garanties « peu fiables » qu’elles présentent. Une étude, récemment menée dans le secteur des PME par les équipes d’Okoumé Capital du FGIS et celle du ministère des PME, a révélé que les besoins en garantie des PME locales se chiffrent à 537 milliards de FCFA.

À en croire, le FGIS qui est à l’initiative de la création de cette société, la SGG est aujourd’hui le premier établissement financier d’émission de garantie dans la sous-région à disposer d’un agrément de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur dans la zone CemaC. La SGG bénéficie de l’appui technique de l’African Guarantee Funds (AGF), institution financière panafricaine non bancaire et de l’Entrepreneurial solutions partners (ESPartners), une société de conseil en stratégie et d’investissement.

Sandrine Gaingne

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Six ans après son inauguration, l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (E3MG) a déjà vu passer 4 promotions de techniciens et d’ingénieurs dont 90 % ont décroché un emploi, selon les déclarations de l’Administrateur directeur général (ADG) de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale d’Eramet.

« De 2016 à 2021, l’école a reçu 104 étudiants en quatre promotions d’ingénieurs et de techniciens. Sur les 102 qui ont obtenu leur parchemin, 91 sont en activité dont près de 50 à Comilog,10 à Nouvelle Gabon Mining et le reste dans d’autres entreprises. Au regard de ces éléments, le taux d’employabilité à ce jour est de près de 90 %. Il y en a encore quelques-uns sur le bas-côté en quête d’un premier emploi. L’école les aide dans cette quête selon ses possibilités », déclare Christian Boupassia, l’ADG porté à la tête de cette école en juin dernier.

Il explique que, l’École a mis en place un système d’alternance organisé comme suit : les 2/3 de temps se passent en entreprise, et 1/3 à l’école. Les séjours en entreprise sont organisés en trois étapes : le stage « découverte », d’« opérateur », d’« ouvrier », ou encore d’« exécution » d’une durée de trois mois. Il s’agit d’une période d’observations et d’initiation à la vie de l’entreprise à partir d’un poste non qualifié.

Le 2e séjour, d’une durée de trois mois, permet de découvrir la complexité du cadre de travail (fonctionnement, moyens et résultats de l’entreprise). C’est le stage dit d’« organisation en entreprise », ou d’« assistant technicien ou ingénieur ». Dans ce cadre, le stagiaire participe aux réunions d’équipe, apprend à gérer les équipes avec le responsable du secteur.

Le 3e séjour est consacré au « projet de fin d’études » : l’étudiant travaille sur une problématique spécifique en rapport avec le métier choisi. Ce stage marque la fin de la scolarité et constitue un véritable tremplin pour un premier emploi. Au cours de ce stage, l’étudiant prend véritablement sa place au sein du service. Il participe à la conception des procédés et aux réunions techniques.

L’E3MG a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. Elle est une solution à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.

S.A.

 

A quelques jours de l’ouverture de la coupe du monde Qatar 2022, beIN Media Group a rappelé, à travers un communiqué rendu public ce 14 novembre 2022, qu’aucun opérateur de télévision n’est autorisé à distribuer les chaînes beIN Sports au Gabon. Ce rappel vise l’opérateur Satcon, reconnu au Gabon pour le piratage des chaînes beIN Sports.

« Dès lors, la diffusion de la Coupe du Monde de la FIFA (Fédération internationale de football association), Qatar 2022 via les chaînes beIN Sports au Gabon, notamment par l’opérateur SatCon, est interdite et répréhensible », a averti beIN Media Group.

Selon le communiqué, beIN Media Group et ses filiales, éditrices des chaînes sportives, rappellent que seuls les opérateurs auxquels elles ont accordé une licence de diffusion et de distribution sont autorisés à reprendre le signal de leurs chaînes. « beIN Media Group n’a autorisé aucun opérateur de télévision à distribuer les chaînes beIN Sport au Gabon, et ce quel que soit le mode ou la langue de diffusion. En effet, au Gabon, beIN Media Group ne détient aucun droit de diffusion de compétitions sportives », souligne le communiqué.

beIN Media Group, apprend-on, déplore que les diffusions illicites de Satcon se poursuivent malgré les nombreuses plaintes et les condamnations judiciaires et administratives successives des autorités gabonaises.

Au Gabon, en 2021, Satcon avait déjà été condamnée par la Haute autorité de la communication à payer une amende de 20 millions de FCFA pour violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins. Mais Satcon demeure multirécidiviste suscitant la plainte des autres opérateurs de diffusion.

Brice Gotoa

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) annonce qu’elle va poursuivre l’audit de la gestion de ses comptes entamé il y a quelques mois. L’annonce a été faite dans un communiqué rendu public ce 14 novembre 2022 après que des agents en charge de cette opération aient été victimes de menaces, d’intimidations et subi des pressions.

La CNSS annonce notamment l’enlèvement « en plein jour aux abords de l’institution » et la séquestration pendant plusieurs heures d’une agente en fonction au service Audit de la CNSS le 11 novembre dernier. La CNSS à travers son communiqué, laisse penser que cet enlèvement ainsi que les intimidations ont comme objectif, de faire taire les auditeurs commis pour faire la lumière sur la gestion de la CNSS. Car, depuis son lancement, cet audit mené en grande partie par les organes de contrôle interne a permis « de détecter plusieurs irrégularités, donnant lieu à l’arrestation et au licenciement de quelques agents véreux », indique-t-elle.

Cet audit avait été diligenté par l’administration provisoire de la CNSS dès sa prise de fonctions, dans le but de détecter les irrégularités à l’origine des difficultés de la structure afin de conduire les réformes nécessaires au redressement de la caisse. Et, aujourd’hui, en dépit de la situation qui prévaut au sein de l’entreprise, « l’administration provisoire entend poursuivre le cap fixé par les plus hautes autorités de l’État, pour la restructuration de cette institution », a indiqué la CNSS dans son communiqué.

Pour l’instant, aucune information n’a filtré sur les responsables de ces intimidations et menaces à l’endroit des agents de cette Caisse. Et les conditions de séquestration de l'agent en question restent pour l’instant non élucidées. Mais, la CNSS a affirmé que « l’administration provisoire prendra toutes les dispositions nécessaires auprès des autorités compétentes pour que les auteurs de tels actes soient appréhendés ». En attendant, il a été mis en place une cellule d’accompagnement psychologique afin d’apporter le soutien à tous les agents affectés par ce kidnapping, apprend-on.

La CNSS a été placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois le 7 juin dernier. Christophe Eyi avait été nommé comme administrateur avec pour mission d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de la CNSS.

SG

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La compagnie nationale tunisienne n’a pas abandonné son projet de desservir Libreville, la capitale du Gabon, selon ce qui ressort d’un entretien qui a récemment eu lieu entre l’ambassadeur de la Tunisie au Cameroun, Karim Becher, et le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à Yaoundé.

Au cours de cet entretien, le diplomate a réitéré que la compagnie est en train de renforcer sa flotte en achetant des Airbus. Trois ont déjà été achetés. Il en reste deux. Lorsque cette flotte sera complète, Tunisair compte ouvrir une ligne directe avec le Cameroun, via le hub de Douala. Mais, il est prévu une escale à Libreville et une autre à Ndjamena au Tchad. Ceci à l’horizon 2023-2024;

En avril 2018, l’Agence nationale de l’aviation civile gabonaise (ANAC) a annoncé que Tunisair envisage un vaste déploiement en Afrique centrale avec une extension à Libreville. Cette décision procédait de la volonté de cette compagnie de se positionner sur la très lucrative ligne Libreville-Paris. Ainsi Tunisair avait l’ambition de proposer des vols vers l’Europe au départ de Libreville avec escale à Tunis. Ce projet était censé se matérialiser en 2019. Mais en vain. Aucune explication officielle sur le retard du projet n’a été donnée.

Si la compagnie aérienne concrétise son projet, elle trouvera un marché très concurrentiel. En effet, avec la levée des mesures restrictives des autorités gabonaises concernant la pandémie de Covid-19, Asky a désormais le feu vert. Opérationnelle depuis 2010, la compagnie panafricaine basée à Lomé au Togo dessert la capitale gabonaise depuis une décennie. La compagnie partage les parts de marché à Libreville avec des transporteurs comme Afrijet, Air Sénégal, Ethiopian…

S.A.

 

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