Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a échangé ce 15 novembre 2022 avec son homologue de la Guinée-Bissau, le général Umaro Sissoco Embaló, en visite de travail et d’amitié de 48 heures à Libreville. Les échanges entre les deux dirigeants ont porté sur le renforcement de la relation bilatérale entre les deux pays, à l’issue desquels des accords-cadres dans plusieurs secteurs ont été signés.

« On vient de signer deux accords pour renforcer les liens de coopération entre nos deux pays. Le Gabon est un pays frère de la Guinée-Bissau, on a toujours eu des rapports diplomatiques », a déclaré Umaro Sissoco Embaló, à sa sortie d’audience.

Selon le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ce sont des accords-cadres de type global qui concernent tous les secteurs. « On a parlé d’agriculture, de formation, d’échanges économiques, de pêche et d’industrie », a-t-il indiqué. Le président Bissau-guinéen s’est par la suite rendu dans la Zone économique spéciale de Nkok afin de toucher du doigt la transformation des grumes en mobiliers « made in Gabon ».  

Brice Gotoa

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La Société de garantie du Gabon (SGG), société dédiée à la garantie bancaire, portée par Okoumé Capital (filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a lancé officiellement ses activités le 14 novembre 2022 à Libreville. Dotée d’un capital entièrement libéré de 12 milliards de FCFA, cette société a pour objectif principal de proposer aux institutions financières locales un dispositif de partage de risque, à travers des solutions de garanties partielles de prêt aux PME, sous forme de garanties de portefeuille et de garanties individuelles.

Ainsi, SGG va faciliter l’accès des financements des PME en couvrant à hauteur de 50% les risques inhérents aux crédits qui leur seront consentis par les banques et microfinances. De plus, un accent particulier sera mis sur les PME portées par les femmes et celles dont les activités vont dans le sens de la réduction de l’empreinte carbone, à travers un rehaussement du taux de couverture à 75%, apprend-on.

Selon le ministre de l’Économie, « il ne faut pas qu’on pense qu’ici il s’agit des fonds de donation. Il faut absolument que la PME puisse présenter un business plan qui permette de rassurer le crédit. Donc ici, les dossiers sont examinés par les banques. La différence c’est que vous avez un taux de 50% du montant de l’emprunt que vous demandez qui est couvert par la société de garantie ». Autrement dit, « nous avons un outil qui permet de sécuriser encore un peu plus les crédits et les PME doivent se distinguer par leur bonne gestion, parce qu’à côté du financement, il y aura la formation. C’est un facteur essentiel », explique Nicole Roboty Mbou.

Pour bénéficier d’un financement couvert par la société de garantie, les PME doivent d’après Alban Etho (photo), directeur général de la SGG, se rapprocher de leur banque traditionnelle, afin de voir dans quelle mesure « ces banques-là peuvent les financer, sachant qu’on a deux produits qui vont dans le cadre de la garantie. On a une garantie de portefeuille qui est silencieuse et on a également une garantie individuelle. Donc, l’approche des PME aujourd’hui, c’est de ne pas venir vers la société de garantie. Mais, d’aller plutôt vers les banques. Parce qu’on va apporter des mesures d’assouplissement des conditions d’accès au crédit auprès des banques », explique Alban Etho.

« Nous attendons ça depuis des années »

Pour les PME, cette société arrive à point nommé. « Aujourd’hui, c’est un nouveau jour. C’est une grande avancée pour le développement local. Nous attendons ça depuis des années. Notre tissu économique est très fragile. C’est pourquoi cet outil est vraiment indispensable, parce que 60% des PME n’ont pas vraiment une structuration adéquate qui leur permette d’accéder au crédit. Maintenant, cet outil va prendre le risque avec les banques. Donc, désormais, si je veux un financement pour développer mes activités, je peux aller auprès de BGFI Bank, Orabank, Ecobank,… et elles iront vers la SGG qui garantira mon crédit », se réjouit Jean Lylian Ngoye Mikela, gérant d’Exelle BTP+.

En effet, la SGG est lancée dans le but de résoudre les difficultés d’accès aux financements bancaires auxquelles font face les PME au Gabon. Ce, dans un contexte où les banques rechignent à financer les PME en raison des garanties « peu fiables » qu’elles présentent. Une étude, récemment menée dans le secteur des PME par les équipes d’Okoumé Capital du FGIS et celle du ministère des PME, a révélé que les besoins en garantie des PME locales se chiffrent à 537 milliards de FCFA.

À en croire, le FGIS qui est à l’initiative de la création de cette société, la SGG est aujourd’hui le premier établissement financier d’émission de garantie dans la sous-région à disposer d’un agrément de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur dans la zone CemaC. La SGG bénéficie de l’appui technique de l’African Guarantee Funds (AGF), institution financière panafricaine non bancaire et de l’Entrepreneurial solutions partners (ESPartners), une société de conseil en stratégie et d’investissement.

Sandrine Gaingne

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Six ans après son inauguration, l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (E3MG) a déjà vu passer 4 promotions de techniciens et d’ingénieurs dont 90 % ont décroché un emploi, selon les déclarations de l’Administrateur directeur général (ADG) de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale d’Eramet.

« De 2016 à 2021, l’école a reçu 104 étudiants en quatre promotions d’ingénieurs et de techniciens. Sur les 102 qui ont obtenu leur parchemin, 91 sont en activité dont près de 50 à Comilog,10 à Nouvelle Gabon Mining et le reste dans d’autres entreprises. Au regard de ces éléments, le taux d’employabilité à ce jour est de près de 90 %. Il y en a encore quelques-uns sur le bas-côté en quête d’un premier emploi. L’école les aide dans cette quête selon ses possibilités », déclare Christian Boupassia, l’ADG porté à la tête de cette école en juin dernier.

Il explique que, l’École a mis en place un système d’alternance organisé comme suit : les 2/3 de temps se passent en entreprise, et 1/3 à l’école. Les séjours en entreprise sont organisés en trois étapes : le stage « découverte », d’« opérateur », d’« ouvrier », ou encore d’« exécution » d’une durée de trois mois. Il s’agit d’une période d’observations et d’initiation à la vie de l’entreprise à partir d’un poste non qualifié.

Le 2e séjour, d’une durée de trois mois, permet de découvrir la complexité du cadre de travail (fonctionnement, moyens et résultats de l’entreprise). C’est le stage dit d’« organisation en entreprise », ou d’« assistant technicien ou ingénieur ». Dans ce cadre, le stagiaire participe aux réunions d’équipe, apprend à gérer les équipes avec le responsable du secteur.

Le 3e séjour est consacré au « projet de fin d’études » : l’étudiant travaille sur une problématique spécifique en rapport avec le métier choisi. Ce stage marque la fin de la scolarité et constitue un véritable tremplin pour un premier emploi. Au cours de ce stage, l’étudiant prend véritablement sa place au sein du service. Il participe à la conception des procédés et aux réunions techniques.

L’E3MG a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. Elle est une solution à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.

S.A.

 

A quelques jours de l’ouverture de la coupe du monde Qatar 2022, beIN Media Group a rappelé, à travers un communiqué rendu public ce 14 novembre 2022, qu’aucun opérateur de télévision n’est autorisé à distribuer les chaînes beIN Sports au Gabon. Ce rappel vise l’opérateur Satcon, reconnu au Gabon pour le piratage des chaînes beIN Sports.

« Dès lors, la diffusion de la Coupe du Monde de la FIFA (Fédération internationale de football association), Qatar 2022 via les chaînes beIN Sports au Gabon, notamment par l’opérateur SatCon, est interdite et répréhensible », a averti beIN Media Group.

Selon le communiqué, beIN Media Group et ses filiales, éditrices des chaînes sportives, rappellent que seuls les opérateurs auxquels elles ont accordé une licence de diffusion et de distribution sont autorisés à reprendre le signal de leurs chaînes. « beIN Media Group n’a autorisé aucun opérateur de télévision à distribuer les chaînes beIN Sport au Gabon, et ce quel que soit le mode ou la langue de diffusion. En effet, au Gabon, beIN Media Group ne détient aucun droit de diffusion de compétitions sportives », souligne le communiqué.

beIN Media Group, apprend-on, déplore que les diffusions illicites de Satcon se poursuivent malgré les nombreuses plaintes et les condamnations judiciaires et administratives successives des autorités gabonaises.

Au Gabon, en 2021, Satcon avait déjà été condamnée par la Haute autorité de la communication à payer une amende de 20 millions de FCFA pour violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins. Mais Satcon demeure multirécidiviste suscitant la plainte des autres opérateurs de diffusion.

Brice Gotoa

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) annonce qu’elle va poursuivre l’audit de la gestion de ses comptes entamé il y a quelques mois. L’annonce a été faite dans un communiqué rendu public ce 14 novembre 2022 après que des agents en charge de cette opération aient été victimes de menaces, d’intimidations et subi des pressions.

La CNSS annonce notamment l’enlèvement « en plein jour aux abords de l’institution » et la séquestration pendant plusieurs heures d’une agente en fonction au service Audit de la CNSS le 11 novembre dernier. La CNSS à travers son communiqué, laisse penser que cet enlèvement ainsi que les intimidations ont comme objectif, de faire taire les auditeurs commis pour faire la lumière sur la gestion de la CNSS. Car, depuis son lancement, cet audit mené en grande partie par les organes de contrôle interne a permis « de détecter plusieurs irrégularités, donnant lieu à l’arrestation et au licenciement de quelques agents véreux », indique-t-elle.

Cet audit avait été diligenté par l’administration provisoire de la CNSS dès sa prise de fonctions, dans le but de détecter les irrégularités à l’origine des difficultés de la structure afin de conduire les réformes nécessaires au redressement de la caisse. Et, aujourd’hui, en dépit de la situation qui prévaut au sein de l’entreprise, « l’administration provisoire entend poursuivre le cap fixé par les plus hautes autorités de l’État, pour la restructuration de cette institution », a indiqué la CNSS dans son communiqué.

Pour l’instant, aucune information n’a filtré sur les responsables de ces intimidations et menaces à l’endroit des agents de cette Caisse. Et les conditions de séquestration de l'agent en question restent pour l’instant non élucidées. Mais, la CNSS a affirmé que « l’administration provisoire prendra toutes les dispositions nécessaires auprès des autorités compétentes pour que les auteurs de tels actes soient appréhendés ». En attendant, il a été mis en place une cellule d’accompagnement psychologique afin d’apporter le soutien à tous les agents affectés par ce kidnapping, apprend-on.

La CNSS a été placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois le 7 juin dernier. Christophe Eyi avait été nommé comme administrateur avec pour mission d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de la CNSS.

SG

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La compagnie nationale tunisienne n’a pas abandonné son projet de desservir Libreville, la capitale du Gabon, selon ce qui ressort d’un entretien qui a récemment eu lieu entre l’ambassadeur de la Tunisie au Cameroun, Karim Becher, et le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à Yaoundé.

Au cours de cet entretien, le diplomate a réitéré que la compagnie est en train de renforcer sa flotte en achetant des Airbus. Trois ont déjà été achetés. Il en reste deux. Lorsque cette flotte sera complète, Tunisair compte ouvrir une ligne directe avec le Cameroun, via le hub de Douala. Mais, il est prévu une escale à Libreville et une autre à Ndjamena au Tchad. Ceci à l’horizon 2023-2024;

En avril 2018, l’Agence nationale de l’aviation civile gabonaise (ANAC) a annoncé que Tunisair envisage un vaste déploiement en Afrique centrale avec une extension à Libreville. Cette décision procédait de la volonté de cette compagnie de se positionner sur la très lucrative ligne Libreville-Paris. Ainsi Tunisair avait l’ambition de proposer des vols vers l’Europe au départ de Libreville avec escale à Tunis. Ce projet était censé se matérialiser en 2019. Mais en vain. Aucune explication officielle sur le retard du projet n’a été donnée.

Si la compagnie aérienne concrétise son projet, elle trouvera un marché très concurrentiel. En effet, avec la levée des mesures restrictives des autorités gabonaises concernant la pandémie de Covid-19, Asky a désormais le feu vert. Opérationnelle depuis 2010, la compagnie panafricaine basée à Lomé au Togo dessert la capitale gabonaise depuis une décennie. La compagnie partage les parts de marché à Libreville avec des transporteurs comme Afrijet, Air Sénégal, Ethiopian…

S.A.

 

L’activité de production d’eau minérale au Gabon a reculé de 5,6 % au cours de la période précise du second trimestre 2022, selon les informations du ministère de l’Économie.

Ce recul, explique la source, est en lien avec des contreperformances du leader du marché, Société des brasseries du Gabon (Sobraga), filiale du Groupe Castel, dont l’activité (à travers ses différentes gammes Akewa, Aningo, Vitale) a fait baisser de 23,6 % la production du secteur entre le premier et le deuxième trimestre 2022. Ainsi, le pays a produit 105,8 hl (10 580 l) au 2e trimestre de l’année contre 112,1 hl (11 210 L) au cours de la même période en 2021. Ces quantités viennent s'ajouter à celles déjà en stocks chez les producteurs.

Il y a deux ans, c’est plutôt la Sobraga qui tirait le secteur de l’eau minérale vers le haut. En effet, selon le ministère de l'Économie, la branche de l’eau minérale a progressé de 4,3 % à 879 632 hectolitres (87 963 200 litres) à fin septembre 2020, soutenue par la fermeté de la demande et le dynamisme des gammes proposées par Sobraga. Les ventes avaient généré un chiffre d’affaires en repli de 2,6 % en glissement annuel, à 15,8 milliards de FCFA. Cette évolution, selon le ministère de l’Économie, était imputable aux problèmes d’évacuation des produits vers les grands centres de consommation.

Sur le marché, la filiale de Castel est talonnée par le producteur Chen Shi Origen Pure qui affichait 91 500 de litres vendus à fin février 2021. D’après l’autorité administrative de la Zone à régime privilégié de Nkok (ANN), cette « performance est en hausse comparativement au mois de janvier 2021 qui était de 83 500 litres, soit une variation de 10 % ». Ce qui est également largement au-dessus de la production initiale (2250 litres) lors du lancement en 2017.

S.A.

Pour atteindre la neutralité carbone, le Gabon envisage de mettre en place une stratégie de décarbonisation de la chaîne logistique de transport multimodal en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sujet a fait l’objet d’une rencontre, le 12 novembre 2022 entre le secrétaire permanent du Conseil national climat (CNC), Tanguy Gahouma-Bekale et les représentants du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), en marge de la COP27 à Cham El-Cheikh en Égypte. Selon la communication gouvernementale, l’objectif de cette rencontre était de présenter la stratégie de décarbonisation de transport multimodal qui a pour but de promouvoir une mobilité durable au Gabon.

« La stratégie de décarbonisation de transport multimodal est basée sur la mise en œuvre de plusieurs projets à savoir, la sensibilisation et la mobilisation des acteurs principaux concernés par la chaîne de transport logistique (transport aérien; maritime, routier et ferroviaire), la mise en place d’un outil permettant de mesurer l’empreinte carbone, ou encore la mise en place d’une bourse sectorielle qui permettra de réguler les transactions d’achats et de cession de crédit carbone, » a déclaré Diane-Carole Oyabi Mougondji, chef de services statistiques sectorielles auprès de la direction de la stratégie et de l’observatoire multimodal. L’idée, apprend-on, est de proposer des moyens de transport moins agressifs pour l’environnement.

Pour Tanguy Gahouma-Bekale, le Gabon qui importe 80 % de ses denrées alimentaires dépend beaucoup du fret maritime et aérien. « Le Conseil gabonais des chargeurs est donc un instrument mis en place par le gouvernement pour permettre de baisser de 50 % les émissions du secteur des transports à travers la mise en place d’outils juridiques, ou encore de décrets fixant les seuils limite d’émissions des acteurs du transport maritime, aérien et routier », a indiqué le secrétaire permanent du CNC. Selon lui, le secteur du transport et de la logistique pourrait notamment tirer parti des avancées technologiques telles que la combustion hydrogène et de gaz naturel liquéfié (GNL) qui sont des solutions envisageables qui pourraient remplacer les solutions thermiques utilisées actuellement.

À travers le monde, le secteur du transport est l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre et ses impacts sur l’environnement sont nombreux : pollution de l’air, de l’eau, nuisances sonores, modification des paysages ou encore contribution aux changements climatiques. L’atténuation des changements climatiques passe aussi par la décarbonisation des économies qui désignent un ensemble de mesures et de techniques mis en place pour limiter l’empreinte carbone d’un secteur d’activité économique, apprend-on.

Brice Gotoa

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Les paiements des pensions de retraite des « assurés nouveaux droits » de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), démarrent ce 14 novembre 2022, et ce jusqu’au 28 novembre, informe l’administrateur provisoire de la Caisse Christophe Eyi, dans un communiqué signé le 11 novembre.

À en croire la CNSS, ce sont environ 1000 pensionnés qui vont passer à la caisse dans les différentes agences suivant un ordre alphabétique défini par la Caisse pendant quatre jours.

De ce fait, « les bénéficiaires sont priés de se présenter avec leur accusé de réception de dépôt de dossiers de pension, leur pièce d’identité en cours de validité et leur relevé d’identité bancaire (RIB) afin de procéder à leur bancarisation », indique Christophe Eyi.

« Par ailleurs, elle invite les familles des pensionnés en mobilité réduite concernés par cette échéance, à bien vouloir se rapprocher des représentants CNSS pour un enregistrement en vue d’un paiement à domicile. La CNSS rassure les pensionnés dont les dossiers sont encore en cours de traitement, qu’elle met tout en œuvre pour un paiement diligent », indique la CNSS.

Ainsi les paiements des pensions de retraite des « assurés nouveaux droits » reprennent quelques mois après la mise sous administration provisoire de la CNSS. Cette dernière avait été placée sous administration provisoire le 7 juin 2022 pour une période de 12 mois. Une durée arrêtée pour la réforme de cette Caisse.

SG

Le Général Umaro Sissoco Embaló, président de la République de Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), va effectuer dès ce 14 novembre 2022, une visite de travail et d’amitié de 48 heures à Libreville au Gabon.

Une première visite officielle pour Umaro Sissoco Embaló en terre gabonaise depuis son arrivée au pouvoir en 2020. Selon un communiqué de la présidence de la République, cette visite sera l’occasion pour Umaro Sissoco Embaló d’échanger avec Ali Bongo sur les questions bilatérales, politiques, sécuritaires et sur l’actualité continentale et internationale.

« Le développement d’une collaboration bilatérale et multisectorielle, notamment dans les domaines de l’énergie et du bois entre autres secteurs, sera également au centre des discussions entre les deux chefs d’État. Le renforcement du cadre juridique de Coopération sera également abordé par les deux chefs d’État afin de hisser les liens entre nos deux pays à un niveau supérieur dans le cadre d’avantages mutuellement bénéfiques », informe la présidence de la République.

SG

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