Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon est leader de la transformation du bois dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), selon le rapport de la Beac sur l’Indice composite des cours des produits de base (Icppb) au 2e trimestre 2022.

En effet, apprend-on de ce document, le Gabon transforme jusqu’à 69 % de son bois, dont seulement 31 % de la production est expédiée vers le marché international. Loin derrière lui, le Cameroun transforme à peine 36 % de sa production et exporte 64 % vers l’étranger. Selon la Banque centrale, le Gabon a ainsi su profiter de l’industrialisation de sa filière bois en interdisant les exportations des grumes en 2010. Certes, lors de la mise en route de cette décision, apprend-on, le pays a eu des pertes de 75 milliards de FCFA, mais il a su mettre en œuvre des mesures d’accompagnement. Ce qui a permis au Gabon de doubler les coupes en 10 ans, passant de 1,9 million de mètres cubes en 2012 à 3,7 millions de mètres cubes en 2021.

Selon le ministère de l’Économie, l’activité de production des industries du bois au Gabon a crû de 5,3 % au terme du second trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent. « Une nouvelle fois, cette bonne orientation de la production est corrélée à la consolidation du tissu industriel, mais également à la montée en puissance des unités installées récemment. De même, le bon approvisionnement en grumes a permis d’atteindre cette performance », apprend-on. En glissement annuel, la production des industries du bois a bondi de 15,2 % par rapport au deuxième trimestre 2021, toujours en lien avec l’entrée en production de nouvelles unités et l’amélioration du rendement d’autres, construites un peu plus tôt.

Cette embellie observée au Gabon s’opère dans un contexte où les pays de la Cemac ont reporté sine die l’interdiction d’exporter le bois en grume. Dans cette situation, les pays de la Cemac devraient continuer à exporter des billes de bois. Contrairement au Gabon, pays dans lequel certains opérateurs s’inquiètent plutôt d’une éventuelle surcapacité de transformation.

S.A.

 

Lors de sa session ordinaire le 31 octobre dernier, le conseil municipal de la commune d’Akanda dans la province de l’Estuaire a adopté un projet de budget primitif pour l’année 2023 de 3,7 milliards de FCFA. En hausse de plus de 2 milliards de FCFA (127 %) par rapport à celui de 2022 qui était de 1,6 milliard de FCFA, ce budget primitif consacre 2,2 milliards de FCFA (60 % du budget) au fonctionnement tandis que 1,5 milliard de FCFA (40 %) sont consacrés à l’investissement.

Ce projet de budget n’a pas été approuvé par les conseillers municipaux de l’opposition membres du groupe politique Rassemblement pour la modernité (RPM) -Union nationale (UN), car plusieurs éléments qui y sont contenus suscitent des interrogations d’après eux. « Ce projet de budget primitif 2023 appelle de notre part les plus fortes réserves concernant la crédibilité de la détermination de certaines recettes, notamment la vente de terrain pour 2 milliards de FCFA », affirment les conseillers UN et RPM dans un communiqué. Ils expliquent que cette recette « exceptionnelle » proviendrait d’un projet de vente de parcelles d’une superficie totale de 20 ha sur le titre foncier de 110 ha, propriété de la Commune au Cap Santa-Clara. « À ce jour, ce projet n’est sous-tendu par aucun document permettant d’en apprécier la pertinence et n’a jamais été présenté au Conseil municipal. Les 110 ha ne sont ni aménagés, ni viabilisés pour être proposés à la vente sous forme de parcelles de 500 m² ainsi que l’a prétendu le Maire devant la Commission des Finances du Conseil municipal », expliquent-ils.

Par ailleurs, « aucune étude technique ne permet d’affirmer qu’il soit encore possible d’aménager, sur ce titre foncier occupé anarchiquement par des squatters, 400 parcelles de 500 m² chacune pour atteindre l’objectif des 20 ha à vendre. Aucune étude permettant de déterminer le coût des aménagements et de la viabilisation de ces parcelles n’a été présentée au Conseil municipal. En conséquence, il est aventureux d’inscrire la réalisation financière de ce projet au budget de l’exercice 2023 », soutiennent-ils.

Aussi, les 11 conseillers municipaux désapprouvent le dérapage des dépenses de la commune au profit des maires et de l’administration. « Les dépenses des personnels de l’administration municipale passent de 384,53 millions de FCFA en 2022 à 539,98 millions de FCFA en 2023, soit une augmentation de 40 %. S’agissant de dépenses de personnel, il ne sera pas possible de réduire ce montant les années suivantes. Les dépenses de biens et services connaissent une augmentation de 76 %, passant de 284 millions de FCFA en 2022 à 499 millions de FCFA en 2023 ». Pourtant, précisent-ils, « en 2022, 220 millions de FCFA ont été affectés à l’achat de véhicules administratifs pour les maires, pour l’exercice 2023, une nouvelle dotation de 248 millions relative aux achats de véhicules administratifs a été inscrite ».

Mais, malgré les réserves émises par les conseillers municipaux membres de l’opposition, en minorité au sein de cette mairie contrairement au Parti démocratique gabonais (PDG), ce budget a été validé. Ces conseillers appellent donc, les autorités des tutelles administrative et financière à rejeter ledit projet de budget 2023.

À noter que de manière globale, le budget de la commune d’Akanda pour le compte de l’année 2023, permettra de financer le fonctionnement régulier des services municipaux et améliorer les conditions de vie des populations de cette commune.

SG

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Déjà présente sur la ligne Malabo, la compagnie aérienne gabonaise Afrijet va ouvrir une nouvelle desserte à Bata, en Guinée équatoriale. L’annonce a été faite par la compagnie qui a lancé le 2 novembre dernier, son premier vol vers cette destination.

Sur cette ligne, la compagnie proposera deux vols hebdomadaires. « En classe économie, la gamme tarifaire débute en aller simple à 99 000 FCFA pour un Libreville-Bata et Douala-Bata et à 253 400 FCFA pour Brazzaville-Bata (tarif non-modifiable et non-remboursable, avec une franchise bagage cabine de 6 kilos et de 23kgs bagage soute) », explique Afrijet.

Pour Marc Gaffajoli, Administrateur d’Afrijet, « développer un trafic aérien responsable et faciliter les déplacements sur le continent africain est au cœur de la mission d’Afrijet. La nouvelle offre que nous proposons à notre clientèle à destination de Bata s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Notre compagnie se positionne, en effet, sur une route aérienne qui n’existait pas jusqu’alors, et qui n’était, de facto, pas desservie par les compagnies aériennes régionales. »

Cette ligne vient se greffer aux nombreuses destinations déjà desservies par le transporteur gabonais. À savoir, Libreville, Franceville et Port-Gentil au Gabon ; Douala et Yaoundé au Cameroun ; Pointe-Noire et Brazzaville au Congo ; Cotonou au Bénin, ainsi que Malabo et maintenant Bata en Guinée Équatoriale.

SG

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En séjour de 48 heures dans la province de la Ngounié, le président Ali Bongo Ondimba a procédé le 2 novembre 2022 à l’inauguration du Centre d’appui à la pêche artisanale (CAPA) de Mouila. Un centre construit sur une superficie de 450 m2, avec un espace général dédié à l’infrastructure qui est de 3 500 m2.

Selon la communication présidentielle, ce centre va permettre de réorganiser le secteur de la pêche artisanale à Mouila, sensibiliser les acteurs et encourager leurs activités génératrices de revenus. Il permettra ainsi à de nombreuses femmes d’être autonomes. « Dorénavant nous ne serons plus dépendantes des hommes. Nous serons maintenant indépendantes et ça va nous permettre d’avoir un peu d’argent sans compter sur les autres », affirment certaines femmes à Mouila.

L’objectif des autorités gabonaises à travers ce centre est de réduire le taux de chômage dans cette localité et par conséquent dans le pays. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36 %).

Lors de l’inauguration de cette infrastructure, le chef de l’État gabonais a visité l’espace écaillage, et a eu un regard sur la pirogue chargée de la collecte des produits halieutiques sur la rive de la rivière Ngounié. Car, dans sa stratégie de développement de sa filière poisson au cours des 10 prochaines années, le Gabon compte renforcer ses infrastructures de stockage et de transformation des ressources halieutiques.

Brice Gotoa

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Le Gabon prépare actuellement l’harmonisation des diplômes dans les systèmes d’éducation et formation, selon l’objectif fixé dans le cadre des ateliers organisés du 2 au 3 novembre à Libreville par le ministère chargé de l’Éducation nationale.

« L’objectif des ateliers prévus pendant ces 2 jours est d’établir les recommandations indispensables à la mise en place d’un véritable cadre national de certification et de validation des compétences, arrimé aux meilleurs standards internationaux », apprend-on. Dans le détail, il est question pour le Gabon de mettre fin à la cacophonie qui règne jusqu’ici. Car, chaque établissement implémente son propre système de diplomation, et ses curricula. D’une institution publique ou privée à une autre, les modes de formation et de certification sont différents. Ce qui pose même un problème de reconnaissance des diplômes gabonais à l’étranger, du fait d’une absence d’harmonisation. Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique, Aubierge Sylvine Ngoma, les activités de ces ateliers vont permettre une « réforme des programmes pédagogiques et des curricula de formation ».

La réforme engagée dans le secteur de l’éducation est déjà en marche dans la filière santé. Afin de mettre fin à l’anarchie constatée dans la formation des personnels de santé dans les structures privées, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé, le 22 mars dernier, la mise en place dans les « meilleurs délais », d’un comité de réflexion pour l’organisation sur toute l’étendue du territoire national, du premier concours au diplôme national pour les professions paramédicales conformément aux dispositions du décret 0121/PR/MS du 6 mai 2021. Ce qui permettra d’harmoniser les formations et l’arrimage aux normes internationales.

S.A.

Le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou a procédé ce 2 novembre 2022 au lancement officiel de l’opération de l’appel public à l’épargne de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

Cette opération sur le marché financier sous régional vise à collecter des fonds dans le but d’augmenter le capital social de cette compagnie de réassurance, afin de le porter de 10 à 15 milliards de FCFA, et de financer le développement de ses activités au-delà du territoire gabonais. Selon le ministre de l’Économie, l’augmentation du capital social de la SCG-Ré à travers cet appel public à l’épargne est une étape importante pour concrétiser la vision de la SCG-Ré et devenir un acteur majeur de la réassurance dans la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), en Afrique et dans le monde. « Devenir actionnaire de cette société à capitaux gabonais permettra aux opérateurs économiques et au grand public de participer à la création de la richesse nationale, de diversifier leur portefeuille, et de contribuer au succès de cette société de réassurance gabonaise », a déclaré Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.

D’après le membre du gouvernement, c’est une opportunité de soutenir le développement du Gabon, et d’investir dans l’avenir du pays. « Grâce à l’augmentation du capital et à l’élargissement de l’actionnariat, la SCG-Ré sera en mesure de poursuivre les opportunités de croissance de manière plus agressive », a-t-elle indiqué.

Ce lancement intervient après la campagne nationale de sensibilisation sur l’appel public à l’épargne. Celle-ci se poursuivra dans les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC), dans certains pays de l’Union économique et monétaire Ouest-africain (UEMOA), et enfin en Europe à travers la France et la Belgique. « Hors du Gabon, nous bâtissons notre stratégie sur la qualité de nos résultats antérieurs, sur les projections de résultats pour les 5 prochaines années. Pour mettre en confiance les investisseurs sous régionaux et d’Afrique, nous avons des garanties parmi lesquelles la nature de notre activité qui est une activité très régulée », a expliqué Dr Andrew Gwodog, administrateur directeur général de la SCG-Ré.

La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA. Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique et de développement 2022-2027, elle a initié en décembre 2021 son projet d’augmentation du capital social par appel public à l’épargne.

Brice Gotoa

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10 normes sont désormais obligatoires dans le secteur de la santé et du génie pharmaceutique au Gabon. La liste de celles-ci a été rendue publique le 2 novembre 2022 par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).

Il s’agit d’une norme applicable aux masques barrières, une autre sur l’équipement de protection individuelle, trois normes sur l’analyse calorimétrique différentielle. Aussi des normes sur les plastiques et méthodes d’essai pour la détermination des effets de l’immersion dans des produits chimiques liquides, sur les matériaux en feuilles, sur les plastiques, une autre sur les produits hydroalcooliques avec exigences pour la production locale des solutions et gels hydroalcooliques.

Selon l’Aganor, tous les produits concernés doivent « obligatoirement » être mis aux normes avant leur mise sur le marché. Par conséquent, « nous invitons tous les producteurs ou fabricants mettant sur le marché les produits indiqués à se rapprocher de la direction de l’évaluation de la conformité afin de déclencher la procédure de certification dans les plus brefs délais », indique l’Aganor.

Avant ces 10 normes, plusieurs autres ont déjà été rendues obligatoires par l’Aganor. Notamment, celles du secteur agroalimentaire ainsi que celles des produits du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP).

SG

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Le Gabon va bientôt lancer le deuxième recensement des Gabonais économiquement faibles (GEF). Pour cela, le gouvernement recrute des agents qui devront procéder à la collecte de données sur le terrain. Les candidats ont jusqu’au 6 novembre pour postuler. Ils doivent être de nationalité gabonaise, et être âgés de 18 à 50 ans…

Ceux qui seront retenus feront les collectes des données statistiques de novembre à décembre 2022 dans toutes les provinces du Gabon sauf dans l’Estuaire. Car, le recrutement y est déjà clos, apprend-on.

Ce recensement a pour but de mettre à jour le fichier des Gabonais économiquement faibles. Car, celui qui est actuellement utilisé n’a pas été actualisé depuis plusieurs années. La première étape de ce toilettage de ce fichier a consisté à le nettoyer afin de supprimer de la liste les personnes non vulnérables. Ce qui a permis de ramener cette liste à environ 700 000 personnes, contre environ un million par le passé.

La deuxième étape consistera donc, à travers ce recensement, à intégrer dans le fichier les personnes économiquement faibles qui n’y figuraient pas. Il est question à travers cette mise à jour du fichier des Gabonais économiquement faibles de déterminer les Gabonais qui ont vraiment besoin de l’aide de l’État. L’objectif étant de parvenir à réduire les subventions accordées aux entreprises pour qu’elles bénéficient uniquement à ces Gabonais économiquement faibles, explique le Fonds monétaire international (FMI).

« Imaginons un instant qu’on parvienne à mieux cibler toutes les familles de Gabonais économiquement faibles (GEF). Et qu’au lieu d’avoir un système de vie chère qui impacte sur tout le monde, même les plus démunis, que les Gabonais économiquement faibles soient plus accompagnés grâce à l’argent tiré de la réduction des exonérations. L’impact sera très fort sur ces familles qui seront capables d’envoyer leurs enfants à l’école, de soigner leurs enfants. Ils seront capables de sortir de la pauvreté », avait affirmé Boileau Loko, chef de mission du FMI pour le Gabon, dans une interview réalisée par Le Nouveau Gabon, en janvier 2022.

SG

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Actuellement en visite dans la province de la Ngounié, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a procédé le 2 novembre 2022, à la mise en service officielle d’une usine de production d’huile de palme à Mouila, informe la communication présidentielle.

Opérationnelle depuis septembre 2021, cette usine de transformation d’huile de palme s’étend sur une superficie de 7 hectares et traite 90 tonnes de régimes de palme par heure. Elle emploie plus de 150 personnes dont 90 % sont des nationaux, apprend-on.

Pour le président de la République, cette usine d’huile de palme est « emblématique de notre politique d’industrialisation. Industrialiser notre pays, c’est créer localement plus de valeur ajoutée et plus d’emplois qualifiés », a-t-il indiqué.

Cette installation de la société Olam vient s’ajouter à celles de Mboukou dans la province de la Ngounié et de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué, inaugurées respectivement en avril 2017 et en juin 2000.

L’Usine de Mouila devrait accroitre la production d’huile de palme dans le pays. Le Gabon projette d’atteindre 129 312 tonnes d’huile de palme en 2024 contre 70 300 tonnes en 2020 (+84 %), d’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon.

SG

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Selon les informations du ministère du Budget et des Comptes publics, le Gabon a lancé les travaux préparatoires en vue d’obtenir un appui budgétaire dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire international (FMI), dénommé le mécanisme élargi de crédit (MEDC).

Dans cette veine, apprend-on, le ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, a reçu en audience ce 02 novembre à Libreville, une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par Noureddine Kane Dia, représentant résident à Libreville. « Les échanges ont essentiellement porté sur le bilan des appuis budgétaires accordés par cette institution et les travaux préparatoires en cours, en vue de l’obtention d’un nouvel appui budgétaire en lien avec l’exécution du programme économique et financier en cours signé avec le FMI », apprend-on.

À l’instar de la BAD, d’autres partenaires comme la Banque mondiale ou encore l’Agence française de développement (AFD) apportent leurs appuis au Gabon en fonction des performances du pays dans le cadre du programme avec le FMI. Ainsi, les décaissements de ces bailleurs de fonds en faveur du Gabon sont en lien avec la bonne exécution du programme économique triennal.

Dans ce sens, le pays a achevé, le 27 juin 2022, les première et deuxième revues de l’accord appuyé par le MEDC. Toutes les conditions qui avaient été posées au Gabon ont été remplies, selon le FMI. D’où le décaissement de 155,29 millions de dollars américains (environ 96 milliards de FCFA), portant le total des décaissements à environ 263,63 millions de dollars américains (163 milliards de FCFA) sur un montant global de 553,2 millions de dollars (307 milliards de FCFA).

Les autres bailleurs susmentionnés suivant cette veine, ont accordé des appuis financiers au gouvernement dans le cadre de cet accord triennal approuvé le 28 juillet 2021.

S.A.

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