Les bureaux de la douane au port à conteneurs d’Owendo seront désormais ouverts de 7 h 30 à 19 h 30. Soit une extension de 3 heures actée par un protocole d’accord signé le 21 octobre 2022 par la direction générale de la Douane et des droits indirects et les organisations professionnelles membres de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) du secteur portuaire.
Cette extension des horaires d’ouverture du port d’Owendo a pour but de désengorger cet espace portuaire qui, apprend-on, est saturé à 80 %. Ce qui bénéficiera aux usagers de cet espace qui pourront profiter des services des Douanes au sein du Port à conteneurs d’Owendo durant une plage horaire plus élargie. « Comparativement à la situation actuelle, les opérateurs économiques verront une augmentation de près de 40 % de l’activité au niveau du port d’Owendo », explique la FEG. Les opérateurs verront également une diminution des coûts de leurs opérations au sein de cet espace portuaire. Car, d’après Boris Admina Atchougou, le directeur général de la douane gabonaise, l’engorgement du Port, « engendre des coûts supplémentaires pour les entreprises qui se répercutent indéniablement sur le panier de la ménagère ».
De ce fait, la compétitivité du Port et la disponibilité des produits sur le marché pourront être améliorées, apprend-on.
Selon le contrat signé entre la douane gabonaise et les organisations professionnelles membres de la FEG, cette extension doit progressivement conduire à une activité au niveau du port de 24/24 comme dans la plupart des ports déjà en Afrique et par le monde.
SG
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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est annoncé aux Emirats Arabes Unis ce 24 octobre, pour une visite de « travail et d’amitié », selon les services de la communication présidentielle.
« Cette visite sera l’occasion pour le chef de l’État, d’aborder avec son homologue, l’Emir Mohammed Ben Zayad Al Nahyane, les questions inhérentes à la diversification de l’économie gabonaise et à la préservation de l'environnement entre autres sujets, qui font partie des chantiers majeurs du numéro un gabonais », apprend-on. La même source indique que, Ali Bongo, saisira l’occasion de ce déplacement pour décliner aux autorités émiraties sa vision de Gabon, afin que la coopération entre ce partenaire de « premier plan » soit hissé à un niveau supérieur, dans le cadre d’avantages mutuellement bénéfiques.
Pour l’heure, la présidence de la République reste vague sur les détails des discussions autour desquelles les deux chefs d’État comptent structurer leur coopération. Mais le service rappelle que, cette visite intervient dans un contexte où, Ali Bongo s’était entretenu au mois de septembre dernier à Libreville et à New York en marge de la 77e Assemblée générale de l’ONU avec l’Émissaire du chef de l’État des Emirats Arabes Unis, Shakboot Nhyan Mubarak Al Nahyan. Au cours de ces rencontres, les deux personnalités avaient exprimé la volonté de leurs pays respectifs de développer une coopération multiforme dans des secteurs variés.
Fin 2021, le gouvernement gabonais a engagé le cadre de ratification de trois accords visant à éviter la double imposition et prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu avec trois pays, parmi lesquels les Emirats Arabes Unis. À terme, il est question de doter le Gabon d’un instrument attrayant pour les investisseurs, et contribuera à l’amélioration du climat des affaires du pays.
S.A.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a eu le 21 octobre une séance de travail avec le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri Claude Oyima et son vice-président, Christian Kerangall. Les responsables de la FEG étaient venus faire au Chef de l’État gabonais le point des travaux de la dernière assemblée générale extraordinaire de cette fédération. Tenue le 10 octobre dernier, elle a enregistré de nombreux changements.
Selon le président de la FEG, la problématique de la parafiscalité a été abordée avec le chef de l’État, parce qu’aujourd’hui elle gêne beaucoup les entreprises. « Nous estimons que toutes les taxes nécessaires qui doivent être prélevées au Gabon doivent être reversées au niveau du trésor public. Et si ce n’est pas le cas, elles devraient donc être supprimées. C’est ce que nous avons exprimé à monsieur le président de la République », a déclaré Henri Claude Oyima au sortir de l’audience.
La problématique de la relance de l’économie a également été évoquée. Pour le patronat gabonais, la relance de l’économie passe par le règlement de la dette intérieure. Et, « nous avons proposé une solution qui consiste à donner de la lisibilité et de la visibilité aux entreprises pour que ces entreprises-là puissent consolider leurs socles pour la relance de notre économie pour les années à venir », a expliqué le président de la FEG.
Le cas de la société gabonaise de raffinage (Sogara) a aussi été au cœur des échanges entre Ali Bongo Ondimba et la FEG. « Pour nous aujourd’hui, la Sogara est une préoccupation en ce qui concerne la sécurité au niveau des marqueteurs, des producteurs, de ceux qui apportent la matière première à cette entreprise, mais aussi au niveau de sa situation financière », a indiqué Henri Claude Oyima. Le FEG a également émis le souhait d’instaurer une meilleure collaboration avec le gouvernement en vue de contribuer efficacement au développement de l’économie nationale, apprend-on.
Brice Gotoa
Suite au glissement de terrain qui a fait sept morts le 21 octobre au PK8 à Libreville, le chef de l’État, Ali Bongo, accompagné de la Première dame et de quelques membres du gouvernement, s’est rendu auprès des familles des victimes.
Sur le site, le chef de l’État a annoncé que des mesures ont été prises pour les reloger et accompagner. « Dans l’immédiat, tout est fait pour accompagner les familles des victimes dans leur deuil et héberger les personnes potentiellement en danger dans les plus brefs délais. J’y veille personnellement », a écrit le chef de l’État sur sa page Facebook.
Il a par ailleurs instruit le gouvernement de prendre des mesures pour qu’un tel drame ne se reproduise plus au Gabon. « J’ai transmis au gouvernement des directives claires et fermes en ce sens ».
Cet éboulement de terrain s’est produit le 21 octobre 2022 et a couté la vie à sept membres d’une même famille. Il s’agit de 4 enfants et 3 femmes âgés de 7 à 50 ans.
SG
L’Union pétrolière gabonaise (Upega), le syndicat patronal du secteur pétrolier national, plaide pour une extension de la durée de contrat de professionnalisation du secteur, selon ce qui ressort de l’audience que leur a accordée, le 20 octobre à Libreville, Madeleine Edmée Berre, ministre en charge du Travail.
« L’Upega est venue présenter à madame le ministre, les difficultés d’application du contrat de professionnalisation dans le secteur pétrolier. Lesquelles difficultés sont dues à la durée (06 mois renouvelables une fois) de ces contrats, jugée courte par les acteurs du secteur pétrolier », apprend-on. Ainsi, l’Union a plaidé pour une extension de la durée de ce contrat.
En guise de réponse, Madeleine Berre a indiqué que la problématique de l’emploi étant chère au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, elle s’engage à prendre « les dispositions nécessaires pour permettre une meilleure application du contrat de professionnalisation dans le secteur privé et y favoriser l’insertion professionnelle de nos jeunes compatriotes ». Sans plus de détails.
Selon le Code gabonais du travail, le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes diplômés, âgés entre dix‐huit et trente‐cinq ans, en difficulté d’insertion professionnelle et inscrite à l’organisme national de gestion de l’emploi. Au terme de six mois de contrat renouvelable une fois, l’employeur peut décider de recruter le travailleur. Ce dernier perçoit, pendant les six premiers mois, selon la convention collective ou l’accord d’établissements, une allocation correspondant à la moitié du salaire de base catégorielle à laquelle il appartient, et 75 % du salaire de base pour la période d’exécution du contrat restant à courir.
S.A.
Parmi les points abordés à l’ouverture du conseil municipal de la Mairie de Libreville, le 20 octobre, il y avait le problème de la grève en cours des agents municipaux regroupés en syndicats.
Ainsi, apprend-on, les conseillers municipaux ont tenu à être informés de la situation de la grève des agents municipaux dont l’économie des revendications leur a été faite par le secrétaire général. Il a parlé de la régularisation des situations des employés ; départ des fonctionnaires de la mairie ; revalorisation des salaires et règlement de l’ardoise due à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Comme pour baisser la tension sociale, Christine Mba Ndutume Mihindou, présidente du bureau du Conseil et maire de la Commune de Libreville, a indiqué que « les syndicats sont d’abord des partenaires sociaux dont la considération reste intacte ». Pour apporter des solutions aux revendications des syndicalistes, il est attendu du conseil de se prononcer sur l’autorisation de virement de crédits des différents chapitres concernés par l’exercice budgétaire en cours. Ceci dans un contexte de rareté de ressources à la mairie.
Depuis le 12 août dernier, date du déclenchement du mouvement de grève des agents municipaux, la tension ne baisse pas. Le 17 octobre dernier, les employés syndiqués ont même barricadé l’entrée des bureaux. Selon les syndicalistes, sur 2 039 agents municipaux, seulement 1350 ont déjà pu bénéficier d’un avancement avec des effets financiers y relatifs. Ce qui constitue une injustice qu’il faut corriger selon les syndicalistes.
S.A.
La compagnie aérienne Afrijet envisage de lancer la desserte d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. L’information a été donnée par Marc Gaffajoli, administrateur directeur général de la compagnie gabonaise, dans une récente interview accordée au quotidien l’Union.
Mais, le lancement de cette ligne interne est conditionné par la réhabilitation de l’aéroport d’Oyem en vue de la mettre aux normes. « Sous l’impulsion de la présidence de la République, Oyem fait actuellement l’objet d’un projet de mise aux normes. Nous espérons apporter notre contribution et ouvrir la desserte bientôt », a-t-il indiqué.
Jusqu’ici, cette ligne comme plusieurs autres dans le pays ne sont pas desservies par la compagnie qui est présente sur Libreville, Franceville et Port-Gentil. « Nos aéroports de province souffrent en effet de trois maux principaux : les enceintes aéroportuaires ne sont pas hermétiques, l’inspection filtrage des passagers et des bagages n’y est pas effectuée et il n’existe pas de service de lutte contre les incendies (SSLI). Ce sont 3 fondamentaux auxquels on ne peut déroger pour une ligne régulière, car en cas d’accident, aucune assurance n’acceptera de couvrir les dommages corporels ou matériels », a-t-il expliqué.
Déjà réhabilité il y a quelques années à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2017, l’aéroport d’Oyem devrait de nouveau bénéficier des travaux d’aménagement. Dans ce cadre, le gouvernement a lancé le 8 octobre 2022, un appel d’offres en vue du recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux au sein de cet espace aéroportuaire. Les travaux consisteront à un aménagement de l’aérogare commerciale de l’aérodrome d’Oyem, à la prolongation de 150 m de la clôture afin de séparer le village riverain de l’aérogare, et la réhabilitation d’autres infrastructures essentielles telles que le bâtiment de Sauvetage et de lutte contre l’incendie (SLI)… D’autres aéroports provinciaux à l’instar de ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue, devraient également bénéficier de travaux de réhabilitation.
SG
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La croissance économique du Gabon devrait s’accélérer pour atteindre 3,7% en 2023, selon un rapport publié par le Fonds monétaire international (FMI) le 11 octobre 2022. Soit une hausse de 1% par rapport aux projections de l’exercice en cours. L’institution de Bretton Woods table en effet pour l’année 2022, sur une croissance de 2,7% contre 1,5 % en 2021 et -1,9 % en 2020.
Cette croissance devrait être tirée, apprend-on, par le rebond du secteur hors-pétrole. « Cette tendance est particulièrement guidée par le dynamisme du secteur hors pétrole avec une orientation optimiste des activités minières, agricoles, du bois, des télécommunications ainsi que des industries de transformation », indique le ministre gabonais de l’Économie, Nicole Roboty Mbou.
Pour consolider ces avancées positives, le gouvernement, selon le ministre de l’Économie, entend poursuivre son programme de réformes structurelles qui intègre notamment les dimensions de transparence dans le secteur des industries extractives avec le retour du Gabon au sein de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), ainsi que la transparence dans la commande publique, la rationalisation des exonérations fiscales et la consolidation du compte unique du Trésor.
Cependant, selon le FMI, l’intensification de la guerre en Ukraine et ses effets sur la croissance mondiale, entre autres, pourraient impacter sur cette croissance de l’économie du pays.
SG
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La 2e session ordinaire de l’année 2022 du Conseil national de la démocratie (CND) s’est ouvert le 19 octobre 2022 en présence du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Occasion pour le président de cette autorité administrative indépendante, Maître Séraphine Ndaot Rembogo, de revenir sur les sujets brulants de l’heure, notamment le chômage des jeunes dans le pays.
Selon le président du CND, le gouvernement devrait allouer une allocation chômage aux demandeurs d’emploi. « Nous exhortons et encourageons le gouvernement à se pencher davantage sur la question de l’employabilité des jeunes, car ces derniers en majorité sortis des grandes écoles et universités demeurent sans emploi et ne bénéficient pas d’un accompagnement pour faciliter leur mobilité, leur insertion socioprofessionnelle. Cette situation sans être alarmiste est extrêmement préoccupante », a déclaré Maître Séraphine Ndaot Rembogo.
Au Gabon, le Pôle national de promotion de l’emploi, ancien Office national de l’emploi (ONE), a enregistré 64 077 demandeurs d’emploi entre 2016 et 2020. Soit près de 13 000 demandeurs par an. Plus de 87% de ces personnes à la recherche de travail sont âgées de 16 à 34 ans
Maître Séraphine Ndaot Rembogo dirige le CND depuis les accords d’Agondjé, au sortir des élections mouvementées de 2016. Le CND a été créé à l’issue des Accords de Paris, afin de remédier à la grande crise politique, née de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 5 décembre 1993. Il a été reconfiguré dans sa composition et ses missions par l’ordonnance N° 001/PR/2015 du 29/01/2015.
Brice Gotoa
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Le Gabon a lancé ce 20 octobre 2022 à Libreville, la campagne de communication de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne dans la sous-région de la Cemac. Dénommé « EOG 6,25% net 2022 », cet emprunt porte sur une mobilisation de 175 milliards de FCFA (dont le maximum de 100 milliards en cash et un maximum de 75 milliards en créances), rémunérés au taux d’intérêt 6,25% net d’impôts.
Les fonds levés dans le cadre de cette opération permettront, selon le ministre de l’Économie, d’apurer une partie de la dette intérieure du pays. « Cette année, les ressources issues de l’emprunt obligataire permettront pour partie d’apurer les créances inférieures ou égales à 100 millions de FCFA et de payer d’ici décembre 2022, 46% du stock restant dû au début de l’année, désintéressant ainsi une centaine de sociétés, parties prenantes du tissu économique de notre pays », a indiqué Nicole Roboty Mbou. L’année dernière, ce sont les créances inférieures ou égales à 70 millions de FCFA pour environ 300 entreprises, qui ont été apurées, précise-t-elle.
La somme récoltée au terme de cette opération permettra aussi de financer les projets retenus dans le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise.
L’opération « EOG 6,25 % NET 2022–2028 » est arrangée par la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), chef de file principal, et co-arrangée par Africa Bright Securities, et Bgfi Bourse. Les intérêts seront versés aux souscripteurs annuellement à partir d’octobre 2023 et le remboursement du capital, quant à lui, sera effectué en cinq tranches égales à partir de novembre 2024.
Par ailleurs, son remboursement est intégralement assuré par un fonds séquestre ouvert à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) et alimentée mensuellement par des débits d’office du compte unique du Trésor public du Gabon.
Pour rappel, le dernier emprunt obligataire dénommé « EOG 6% net 2021-2026 », émis par le Gabon en juin 2021, avait permis de mobiliser plus de 188,8 milliards de FCFA contre 175 milliards de FCFA initialement recherchés, soit une sursouscription de 107,9%.
Sandrine Gaingne
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