Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La dernière note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf) montre une évolution dans le domaine du commerce au terme du deuxième trimestre 2022. L’analyse révèle notamment que les ventes dans le commerce ont progressé de 5 % à 87,7 milliards de FCFA par rapport au premier trimestre de la même année qui enregistrait 83,2 milliards de FCFA.

« Ce regain d’activité est corrélé à la levée des mesures gouvernementales qui a induit une reprise dans la quasi-totalité des secteurs, et partant un relèvement de la demande », renseigne la Dgepf. Ainsi, selon la note, tous les segments ont augmenté respectivement de 4 % pour le commerce général structuré, soit 78,4 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 81,5 milliards au second trimestre 2022.

Aussi, le négoce des produits pétroliers a également augmenté de 4 %, soit de 104,9 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 109,4 milliards de FCFA au second trimestre, et de 6 % pour les produits pharmaceutiques qui quittent de 131,1 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 120 milliards de FCFA au second trimestre. Une très forte augmentation pour la vente des véhicules (+41 %), soit de 51,1 milliards de FCFA au premier trimestre 2022 à 72,2 milliards de FCFA au second trimestre.

En glissement annuel, l’indicateur composite du commerce gagne 7 %, soit 87,7 milliards de FCFA au premier trimestre contre 81,8 milliards de FCFA au second trimestre 2021. La quasi-totalité des branches a contribué positivement, à l’exception notable des ventes de véhicules neufs (-14 %).

À noter que le Gabon est classé comme le 13e pays d’Afrique le plus attractif pour le commerce, selon le rapport Country Brand Ranking Trade édition 2022-2023 publié par le cabinet de conseil espagnol Bloom Consulting.

Brice Gotoa

La décharge publique de Mindoubé, située dans le 5e arrondissement de Libreville est provisoirement fermée pour cause de travaux. Initiés par la société Clean Africa avec le soutien des plus hautes autorités, ces travaux d’aménagement devraient permettre d’améliorer les capacités de stockage des ordures ménagères et industrielles de la capitale gabonaise.

« En ce moment, nous sommes entrain d’aménager la route qui part de la voie publique jusqu’à la nouvelle plateforme qui se va se trouver plus haut sur la décharge.  Les travaux consistent à recharger la voie avec la latérite pour permettre aux camions de monter en toutes saisons et en toute sécurité », a confié Eddy Homollo, responsable de la décharge Clean Africa.

Selon le responsable de la décharge, au bout de la voie, une plateforme de 900 m2 sera construite pour recevoir plus de déchets. En attendant, un site provisoire a été aménagé dans la commune d’Owendo pour permettre aux camions transportant les ordures de les déverser. « Les ordures pour l’instant sont versées à la carrière privée d’Alénakiri parce qu’il faut maintenir la ville propre. Du fait que la décharge de Mindoubé soit fermée ne devrait pas empêcher que la ville soit toujours entretenue », a-t-il indiqué.

Lancés le 27 août 2022, ces travaux de consolidation de la voie devraient s’achever en décembre prochain. Ils constituent une solution palliative à la décharge de Mindoubé arrivée à saturation, avant l’aménagement d’une décharge publique plus appropriée par les autorités gabonaises.

Brice Gotoa

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Selon les informations de la junior minière australienne Apollo Minerals, la première phase d’exploration du projet minier de Kroussou au Gabon, laisse apparaître un potentiel de zinc et de plomb compris entre 140 et 300 millions de tonnes.

Neil Inwood, directeur général d'Apollo Minerals, déclare à cet effet : « La cible d'exploration initiale de Kroussou démontre que le projet a le potentiel d'être un projet de métaux de base supergéant et de figurer parmi les plus importants projets de zinc et de plomb non développés dans le monde ». Il ajoute que la cible initiale d’exploration ne comprend que six des 23 prospects définis à ce jour et qu'il existe un fort potentiel de croissance.

Kroussou se trouve au sud-ouest du Gabon. Le projet se trouve à environ 220 kilomètres au sud de la capitale Libreville, dans la province de la Ngounié, et se compose de deux permis (G4-569 et G4-456) détenus à 100 % par la société australienne. Il couvre 2 363 km2. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de France y a fait dans les années 1960 les premières découvertes qu’il a évaluées plus tard, entre 1982-1983, en joint-venture avec Camilog, la compagnie nationale du Gabon. Mais le projet avait été abandonné.

Le Gabon fonde de grands espoirs sur ce projet de zinc et de plomb alors que le pays veut se servir de son secteur minier pour diversifier ses sources de revenus dominées actuellement par le pétrole. Le gouvernement espère tirer profit du manganèse et des autres richesses du sous-sol pour porter la contribution du secteur au PIB à 10 % en 2021. Partie de 2 % en 2016, elle était de 6 % début 2019.

S.A.

L'incident s’est produit le 7 novembre 2022. Un navire de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) a frôlé un naufrage à Port-Gentil. Selon des informations communiquées par la Cnnii ce 10 novembre, le LCT Cassanga, navire mixte de passagers et fret, affrété pour l’exploitation de la ligne Libreville/Port-Gentil, avait quitté Libreville le 6 novembre avec à son bord 10 personnes (tous des membres de l’équipage), et du fret composé essentiellement de palettes de ciment.

« C’est aux environs de 20 heures, plusieurs heures après son accostage au quai CNNII de Port-Gentil, qu’il a été constaté une infiltration d’eaux à bord du navire alors que 80% de la cargaison avait été déchargée », explique la direction générale de la Cnnii dans un communiqué rendu public le 10 novembre. Suite à cette découverte, « les mesures visant à préserver l’intégrité de l’unité navale ont été prises notamment l’évacuation des eaux à l’aide de motopompes et le recours à une équipe de plongeurs en vue de localiser et calfater la voie d’eau (trou ndlr). À ce stade, les équipes compétentes sont à pied d’œuvre pour procéder au renflouement du navire avant sa mise à sec », explique la Cnnii.

D’après Béranger Mpendaga, directeur du port de la CNNII de Port-Gentil, cité par Gabon Actu, « c’est une voie d’eau qui a causé ça. Il n’y avait aucun passager à bord en ce temps-là. Cela s’est passé à quai et pas au large comme certains le pensent. Il n’y a pas eu mauvais chargement comme on l’entend partout, sinon il aurait coulé depuis Libreville... on peut espérer que d’ici la semaine prochaine, il retrouvera son niveau de flottaison ».

Cet incident s’est produit alors que le navire venait juste de reprendre du service. Car, d’après la direction générale de la Cnnii, le navire qui était à l’arrêt depuis deux mois, pour des travaux de maintenance préventive, a repris la mer à destination de Port-Gentil le dimanche 6 novembre 2022.

Cet incident se produit dans un contexte où la Cnnii qui est en difficulté financière tente de se relever afin d’éviter la faillite. Cette compagnie qui est l’armement national de droit public dont l’activité principale est le transport des biens et de personnes par voie d’eau, a été lancée en 2013. Cette société publique assure notamment le transport des passagers et des marchandises entre Libreville et Port-Gentil. Elle a pour responsabilité le développement des activités de transport maritime et en eaux intérieures.

SG

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Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait bientôt visiter le Gabon. L’annonce a été faite lors du conseil des Gouverneurs qui vient de se tenir à Vienne, en Autriche.

En fait « le Kowetien Haitem El Ghais, récemment élu à la tête de l’OPEP, a été autorisé à visiter un certain nombre de pays de l’Organisation. Le Nigéria et le Gabon sont les destinations africaines retenues lors de cette première sortie du nouveau SG. Ce choix, nous le devons au leadership du président de la République, qui par son implication personnelle permet au Gabon de jouer un rôle important au sein de l’OPEP », a commenté le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa. La date de cette visite n’a pas été communiquée.

C’est le 3 janvier 2022 que le Koweïtien Haitham Al-Ghais avait été nommé comme secrétaire général de l’OPEP, pour un mandat de trois ans, en remplacement du Nigérian Mohammed Barkindo, qui était en poste depuis 2016. En tant que SG, il n’a pas de pouvoir exécutif. Mais, il est la figure publique de l’organisation.

Le prochain conseil des gouverneurs se tiendra les 9 et 10 mai 2023 à Vienne, et sera présidé par le gouverneur de l’Irak. Et selon le système rotatif, le Gabon présidera les  Conférences ministérielles en 2024.

SG

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La commission nationale d’attribution d’agréments aux petites et moyennes entreprises et aux petites et moyennes industries (PME-PMI) s’est réunie ce 9 novembre 2022 pour examiner les points liés à l’attribution de l’agrément PME.

Il était question d’analyser chaque paramètre de cet agrément réservé uniquement aux petites et moyennes entreprises et industries gabonaises, et d’élucider chaque point de la procédure allant du recensement des PME, de leurs dossiers administratif et juridique à leur localisation et leur éligibilité.

« L’agrément PME est un outil de promotion qui accorde des avantages à son détenteur. Ces avantages vont de l’accès prioritaire à la commande publique, à l’exonération des d’impôts pendant une durée bien précise, à l’exonération des droits de douanes et même à l’exemption de la garantie de soumission qui est souvent demandée lors des appels d’offres », a déclaré Georgette Ongala, directrice générale des PME-PMI.

Selon la directrice générale, l’agrément PME est un outil que le gouvernement a mis en place pour encourager les Gabonais dans l’entreprenariat. « Il n’est octroyé qu’à des Gabonais qui mènent des activités à titre individuel ou lorsqu’ils sont constitués en société dont le capital est détenu à plus de 51% par les nationaux et géré par les nationaux », a-t-elle ajouté. La volonté des autorités gabonaises est d’accompagner et structurer, entre autres financièrement les PME pour une prise en main de l’activité économique par les nationaux afin qu’ils produisent des résultats qualitatifs, apprend-on.

Cette séance de travail a été présidée par le secrétaire général du Commerce, des petites et moyennes entreprises, Barthélemy Ngoulakia. Elle s'inscrit dans le cadre de la loi N°008/2018 du 19 février 2019 portant orientation de la politique nationale de la promotion des petites et moyennes entreprises en République gabonaise.

Brice Gotoa

Le ministère de la Bonne gouvernance veut relancer sa direction générale inactive depuis trois ans. Dans l'optique de la mise en pratique du « Programme annuel de performance » décliné dans la loi de Finances de l'année en cours, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a échangé, le 7 novembre avec la Directrice générale, Obono Mba Anasthasie, épouse Essono, et ses collaborateurs.

Pour sortir ladite direction de trois ans de léthargie, apprend-on, le ministre a prescrit « dans les plus brefs délais », l’élaboration d’un projet de loi pour dynamiser la structure, la préparation du cadre institutionnel, le plan de recrutement des agents (nombre de postes et les niveaux requis). Aussi, il a été prescrit de finaliser le rapport annuel de la Bonne gouvernance. Ceci en mettant un point d'honneur sur ces quelques aspects : la déclaration des biens, la question de l'approche genre, les conseils de disciplines, la dénonciation de cas de corruption par les citoyens et la qualité du service public.

En 2021, l’Indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.

S.A.

 

Selon les informations du ministère de l’Éducation nationale chargé de la formation civique, les besoins financiers des écoles normales des instituteurs et de l’enseignement supérieur (ENI, ENS et Enset) sont en cours de traitement au ministère du Budget.

À cet effet, apprend-on, la ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, a reçu, le 9 novembre dans son cabinet, une délégation du ministère du Budget. La séance de travail, apprend-on, a porté sur la situation des sortants École normale des instituteurs (ENI), École normale supérieure (ENS) et École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). « Le besoin des enseignants dans les établissements scolaires nous invite à travailler en parfaite synergie et de décloisonner nos services. Avec humilité, infiniment merci à ma collègue madame la ministre du Budget pour sa réactivité et la mobilisation de ses collaborateurs afin de trouver des solutions adaptées aux dossiers épineux du ministère de l’Éducation nationale », a déclaré Mme Ntoutoume.

En attendant l’aboutissement de ses dossiers en instance, le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) réclame le plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les primes, les indemnités, des arriérés de salaire, etc. À cause de cette situation, l’ENI, par exemple, a cessé de fonctionner pendant sept ans. Le 16 septembre dernier, à la sortie d’une rencontre avec la ministre de l’Éducation nationale, Jean Guy Sima Efoua, secrétaire général dudit Syndicat, a alors déclaré à la presse : « Nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux ».

S.A.

 

Au cours du deuxième trimestre 2022, l’activité minière au Gabon a enregistré des performances contrastées selon des données compilées par le ministère de l’Économie. Ainsi, la production au cours de cette période s’est établie à 2,5 millions de tonnes en hausse de 8 % par rapport au premier trimestre de l’année en cours qui enregistrait une production évaluée à 2,3 tonnes.

Une hausse tirée notamment par le manganèse dont la production s’est consolidée de 2,6 % en glissement trimestriel du fait des performances appréciables des sites de Moanda et Ndjolé, et ce malgré le recul observé à Biniomi. Rapportée au deuxième trimestre 2021, la production s’est accrue de 9,1 %.

Les ventes et les exportations dans ce secteur d’activité n’ont pas suivi la même tendance. Elles sont en légère baisse. De manière détaillée, 2,34 millions de tonnes des produits miniers du Gabon ont été exportées et vendues au 2e trimestre contre 2,39 millions de tonnes au premier trimestre. Une baisse qui n’a pas visiblement impacté le chiffre d’affaires qui est en hausse de 28,4 % passant de plus de 231,5 milliards de FCFA au 1er trimestre 2022 à 323,6 milliards de FCFA au cours du second trimestre.

A noter que le secteur minier au Gabon est principalement centré sur le manganèse, ainsi que l’or, le minerai de fer dont le pays détient des réserves abondantes.

SG

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Désormais chez les opérateurs de téléphonie mobile Airtel Gabon et Moov Africa Gabon télécoms, le crédit principal des abonnés ne sera plus débité après épuisement du forfait internet. L’annonce a été faite par les deux opérateurs dans des communiqués publiés sur leurs plateformes.

« Depuis le 5 novembre 2022, Airtel Gabon a changé ses configurations afin de ne plus basculer automatiquement sur votre compte principal après l’épuisement de votre forfait internet », a écrit la direction de l’entreprise. Chez Airtel désormais, le client sera informé par messagerie de la fin de son forfait internet et aura ainsi la possibilité de donner son autorisation pour le basculement vers son compte principal.

Moov également, donne la possibilité aux clients « de restreindre la consommation internet mobile uniquement aux pass internet et aux bonus », écrit l’entreprise.

Avant ces deux communiqués, les systèmes mis en place par les opérateurs débitaient automatiquement les comptes bonus et principal sans l’aval des abonnés. Ce qui les privait de la possibilité de gérer personnellement leur crédit destiné aux appels vocaux.

Une situation décriée pendant plusieurs années par les abonnés de ces opérateurs de téléphonie mobile et même par l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Cette dernière avait déjà mis en garde ces opérateurs contre cette pratique. Surtout que dans plusieurs pays africains, à l’instar du Cameroun ou encore du Niger, le basculement vers le crédit principal n’était plus systématique depuis plusieurs années déjà.

Pour les populations, c’est un ouf de soulagement. « Je n’en pouvais plus. Tu mets 10 000FCFA dans ton téléphone, et tu souscris à un forfait internet de 5000FCFA, puis tu te rends compte que tu n’as plus rien dans le téléphone. Sans aucun avertissement. C’était vraiment du vol. Heureusement que ça va changer. Enfin », affirme madame Obone, une cliente d’Airtel, soulagée.

SG

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