Les programmes des vols intérieurs du transporteur gabonais Afrijet connaissent des perturbations depuis le 27 novembre. Dans un communiqué, la compagnie précise que ces perturbations ont été enregistrées le 27 novembre sur des vols au départ de Port-Gentil et le 28 novembre à destination et au départ de Franceville.
Ces perturbations, justifie-t-elle, font suite à des problèmes auxquels fait face la compagnie actuellement. La compagnie est notamment confrontée à des difficultés à s’approvisionner en pièces détachées, avec des ralentissements enregistrés dans le circuit d’importation.
« L’approvisionnement des pièces détachées aéronautiques dans des délais rapides devient en effet une difficulté majeure dans notre pays, où les demandes additionnelles de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) ralentissent ou bloquent les pièces détachées en douane », affirme-t-elle. Et, malgré les plaintes, la compagnie rencontre malheureusement peu d’écoute, apprend-on. Afrijet « se veut toutefois optimiste à trouver avec les autorités concernées, une solution rapide à ce problème récurrent », espère-t-elle.
En effet, avant l’embarquement des marchandises importées, l’Aganor doit faire des vérifications sur leur qualité. Puis, délivrer un certificat de conformité à l’importateur pour le dédouanement de sa marchandise. Ce qui peut ralentir la procédure.
S’agissant des perturbations des vols Afrijet, la compagnie rassure que les passagers touchés par ces incidents seront « contactés dans les meilleurs délais par nos équipes qui leur proposeront de reporter leur vol, de bénéficier d’un avoir ou lorsque les conditions tarifaires le permettent de rembourser le billet ».
Le transporteur gabonais Afrijet est actuellement présent sur Libreville, Franceville et Port-Gentil et compte au cours des prochaines années, ouvrir de nouvelles dessertes à l’intérieur du pays.
SG
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Entre 2010 et 2021, le Gabon s’est positionné comme le pays ayant enregistré la plus forte progression en matière d’industrialisation en Afrique centrale, selon le rapport « Indice 2022 de l’industrialisation en Afrique » publié le 24 novembre. Un rapport rédigé par la Banque africaine de développement (BAD) en collaboration avec l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).
Avec un score de 0.5834 en 2021, le Gabon arrive devant la Guinée équatoriale (0.5666), qui figurait en 2010 parmi les dix pays les plus performants du continent. Ces deux pays sont suivis de la République démocratique du Congo (0.5646), le Congo (0.5322), le Cameroun (0.5300). Le Tchad (0,4178) et la République centrafricaine (0,4018) ferment le classement. En Afrique, le Gabon occupe la 12e place.
Les progrès du Gabon en matière d’industrialisation sont restés constants depuis 2010, selon l’Indice 2022 de l’industrialisation en Afrique (IIA). Ce, grâce aux efforts entrepris pour la diversification de son économie et au développement de son secteur manufacturier. « Le Gabon a connu un développement industriel constant depuis 2010, gagnant 6 places au classement de l’IIA. La baisse des réserves de pétrole a encouragé le gouvernement à accorder la priorité à d’autres secteurs. Il a mis l’accent sur la valorisation de son industrie du bois en exportant des produits sous des formes à plus forte valeur ajoutée, notamment le contreplaqué et les feuilles de placage. Le Gabon dispose également d’un secteur agroalimentaire en plein essor », indique le rapport.
Bien plus, le gouvernement a pris des mesures pour attirer les investissements étrangers par le truchement de la modernisation des infrastructures, du développement du capital humain et des possibilités de partenariat public-privé. « Il a créé des zones économiques spéciales dans lesquelles les entreprises bénéficient d’avantages fiscaux et de procédures douanières simplifiées. Le Gabon a attiré récemment un investissement progressif de 50 à 100 millions de dollars dans une usine de meubles de haute qualité à Libreville », lit-on dans ledit rapport.
Sur le plan continental, l’Afrique du Sud est restée le pays le plus industrialisé du continent au cours de la période 2010-2021 avec un score de 0,8404. Elle est suivie du Maroc, de l’Égypte, de la Tunisie, de Maurice et de l’Eswatini.
L’Indice de l’industrialisation en Afrique (IIA) vise à améliorer la connaissance sur les facteurs et les moteurs du développement industriel en Afrique. Ce rapport fournit la toute première vue d’ensemble exhaustive des progrès réalisés par 52 pays africains au cours des onze dernières années en matière de développement industriel. Il se base ainsi sur 19 indicateurs couvrant les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. Dans ce cadre, une note est attribuée à chacun des pays étudiés sur une échelle qui va de 0 (moins bonne) à 1 (meilleure).
Sandrine Gaingne
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La session ordinaire du conseil municipal relative à l’examen et à l’adoption du budget primitif de la commune de Libreville pour l'exercice 2023 s’est tenue le 24 novembre 2022 à l’Hôtel de Ville de Libreville. Au cours de cette session, le conseil municipal de Libreville a adopté un budget primitif 2023 de 26,6 milliards de FCFA contre 26,3 milliards de FCFA en 2022. Soit une hausse de plus de 230 millions de FCFA.
Ce budget va permettre à l’ équipe municipale de relever les défis de la ville de Libreville afin d’améliorer le cadre de vie des populations. Notamment sur la collecte et le ramassage des ordures ménagères dans la capitale gabonaise, l’entretien des voiries et bien d’autres. À ce sujet, le conseil municipal a approuvé « l’acquisition d’engins lourds. Un impératif absolu », a indiqué Serge-William Akassagha, 1er vice-président du conseil municipal.
Cette session ordinaire, apprend-on, inaugure une nouvelle ère dans la gestion des affaires de la cité. Selon Serge-William Akassagha, ces travaux s’appuient sur les dispositions de l’article 274 de la loi organique 1/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation qui disposent en son deuxième alinéa que « … Le budget primitif est arrêté, délibéré et adopté au plus tard le 30 novembre de l’année qui précède l’année d’exécution du budget concerné… ». Or, « depuis 20 ans, il n’était pas souvent arrivé que le conseil approuvât notre budget, conformément aux dispositions de la loi », a-t-il rappelé.
Brice Gotoa
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En adoptant il y a quelques jours le budget du Gabon pour l’année 2023, les députés ont fait plusieurs recommandations au gouvernement. Parmi celles-ci, la création d’un compte d’affectation spéciale spécifique à l’entretien du patrimoine routier de l’État. Un compte qui permettrait de financer l’entretien des routes au Gabon.
Ce compte d’affectation spéciale viendrait en appui au Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) qui a été créé en 2020 avec pour mission d’administrer les ressources et d’exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national.
À noter que le patrimoine routier du Gabon compte près de 10 000 km de routes principales dont seulement 1 630 km sont bitumés.
Au-delà de cette recommandation et bien d’autres, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a invité le gouvernement à œuvrer pour une meilleure collaboration entre les administrations. Ce, pour un meilleur contrôle de l’exécution du budget 2022.
« Nous prenons bonne note de ces recommandations… Ces amendements qui ont été effectués, conformément aux dispositions de l’article 55 de la Constitution, prouvent à suffisance que le respect du principe de la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif et le législatif est bien une réalité dans notre pays », a déclaré Édith Ekiri Mounombi Oyouomi, ministre du Budget et des Comptes publics.
Le budget de l’État 2023 adopté par les députés s’équilibre en ressources et en charges à 3 602,3 milliards de FCFA contre 3 295,6 milliards de FCFA en 2022. Soit une hausse de 306,7 milliards de FCFA (9,3 %) résultant principalement des mesures prises afin d’augmenter les recettes fiscales.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon recherche un consultant pour réaliser des études thématiques relatives à la mise en œuvre des exigences de la norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) 2019. Un avis de consultation de fournisseurs de services a été lancé à cet effet le 25 novembre 2022 par le groupe multipartite ITIE Gabon
« L’objectif poursuivi est la fourniture des services en qualité de consultant. La durée, les activités et le calendrier indicatif de chaque étude à réaliser sont décrits dans les termes de référence spécifiques », renseigne l’avis. Selon le même document, ces études fourniront une base de documentation de la mise en œuvre des 12 principes, 6 critères, 7 exigences et 33 sous-exigences de la norme ITIE 2019.
Le contrat de service du consultant sera financé par l’État gabonais par la dotation budgétaire 2022 de l’ITIE Gabon. Les dossiers de propositions d’offres techniques et financières devront être soumis au plus tard le 12 décembre 2022, uniquement sous forme électronique. Ces offres seront sécurisées par un mot de passe qui sera communiqué par chaque fournisseur de services lors des séances de dépouillement des offres qui auront respectivement lieu du 14 au 15 décembre 2022 et l’évaluation des offres prévue du 16 au 19 du même mois.
Le Gabon a réintégré l’ITIE le 21 octobre 2021 après 8 ans d’absence. Selon les autorités gabonaises, la réadhésion du pays à cette norme internationale permettra au pays d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières, gazières et pétrolières. La norme ITIE 2019 représente une étape supplémentaire sur la voie de la transparence. Elle prévoit que la divulgation ITIE et l’usage de données ouvertes soient inscrits dans la pratique normale du gouvernement et des entreprises en matière de déclaration, apprend-on.
Brice Gotoa
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Selon les informations du ministère de l’Économie, le Gabon affiche une production de 154,96 tonnes de ciment au deuxième trimestre 2022, en hausse de 29 %. Cette performance, explique l’administration, vient de « la hausse des ventes induite par la reprise de nombreux chantiers et l’achèvement d’autres ». De même, précise la source, le relèvement des prix, du fait de la hausse des cours des matières premières et du fret, a permis de consolider le chiffre d’affaires.
Cette production haussière contraste avec l’importation des produits de base servant à fabriquer le ciment. En effet, au premier trimestre 2022, les importations de clinker ont chuté de 89,2 %, en lien avec la disponibilité du stock, dans un contexte de hausse des prix des matières premières et du fret maritime, selon le ministère de l’Économie. Or, le clinker compte pour 85 % dans la fabrication du ciment. Donc si l’importation du clinker a chuté, normalement la production devrait baisser. Mais, apprend-on de certains fabricants, la stratégie a été d’importer en grande quantité de sorte que le dumping observé dans le marché des produits de base du ciment n’affecte pas la production locale.
Dans les prochains mois, cette production du ciment devrait encore s’accroître, car le gouvernement gabonais et la filiale gabonaise de Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon) ont signé le 13 septembre dernier à Libreville, une convention d’investissement pour la construction d’une usine de clinker (matière de base pour faire le ciment) à Mebba dans la province de l’Estuaire. « Cette convention et cet investissement de Cimaf Gabon visent à construire une usine de clinker à Mebba, qui va pouvoir mettre sur le marché national et international plus d’un million de tonnes de ciment par an », a déclaré Pacôme Moubelet-Boubeya, ministre gabonais de l’Industrie.
S.A.
La production de tôles a reflué de 4,3 % à la fin du second trimestre 2022, selon la note conjoncture du ministère de l’Économie. « Malgré le relèvement des prix intervenu en début d’année, les ventes n’ont cessé de baisser en lien avec le manque de matières premières du fait de la désorganisation du commerce international née du conflit russo-ukrainien ». Rapporté à la même période de l’an dernier, l’indice a perdu 4,3 % en glissement annuel, explique le ministère de l’Économie.
Pourtant au premier trimestre, l’indice du chiffre d’affaires de la production des tôles a reflué de seulement 1 %. Car, comme pour les peintures, les ventes de tôles ont amorti la baisse observée au dernier trimestre de l’année 2021, du fait de la reprise d’activité suite à la levée progressive des mesures barrières édictées par le gouvernement pour contrer l’évolution de la Covid-19.
Les performances baissières observées sont à l’image de celles de la Société de transformation d’aluminium gabonais (Sotralga), principale entreprise du secteur au Gabon. Depuis 2018, elle affiche des contreperformances. Cette année-là par exemple, elle a affiché une baisse résultant essentiellement de la contraction de la demande des principaux clients (sociétés de construction, quincailleries et ménage). Ainsi, le chiffre d’affaires a baissé de 8,3 % à 4,7 milliards de FCFA. La masse salariale a chuté de 25,9 % sous l’effet d’une diminution des effectifs (-27,3 %), soit 32 employés.
S.A.
Au cours de son assemblée générale tenue le 23 novembre dernier à Libreville, la coalition des syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a dit non à la suppression de certains émoluments contenus dans les contrats de travail des agents telle que proposée par l’Administrateur provisoire. À savoir la suppression du 13e mois de salaire et de la compensation SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon) octroyée à certains employés.
Pour ces agents, l’Administrateur provisoire n’est pas qualifié pour modifier leur contrat de travail. « Ce dernier ne peut pas se substituer aux missions du Directeur général pour modifier les éléments de notre contrat de travail. C’est illégal », affirme Jocelyn Louis Ngoma, chef de file de cette coalition.
La décision prise de supprimer ces émoluments était motivée selon Christophe Eyi, Administrateur provisoire, par la volonté de venir à bout des difficultés que traverse la CNSS. Car, pour lui, la société qui est actuellement en crise a une masse salariale élevée. « La CNSS compte environ 1900 collaborateurs pour une masse salariale d’environ 1,6 milliard de FCFA par mois. C’est toujours beaucoup trop élevé au regard du niveau d’activité et surtout lorsque l’on se réfère aux ratios de la Cipres (Conférence interafricaine de prévoyance sociale Ndlr) qui établit l’ensemble des charges de fonctionnement, y compris les salaires, à moins de 15 % des produits techniques ». Or, cette masse salariale représente à elle seule environ 15 % des produits techniques, comme l’avait affirmé Christophe Eyi dans une récente sortie.
Une justification qui ne passe pas auprès de la coalition des syndicats de la CNSS. « La baisse des salaires est un raccourci pour des gestionnaires paresseux », soutient Jocelyn Louis Ngoma.
Et pour contester cette décision, les employés ont déposé un préavis de grève sur la table de l’administration provisoire. Un préavis de grève qui a pris effet le 24 novembre 2022. Et, « huit jours après, la grève sera déclenchée s’ils ne respectent pas les préalables que nous avons posés. Notamment, celui de ne plus jamais faire allusion à la modification de notre contrat de travail, et ensuite, celui de mettre en place un cadre du dialogue social pour que nous discutions de toutes les questions qui concernent la vie du travailleur », a affirmé Jocelyn Louis Ngoma.
La CNSS a été placée sous administration provisoire le 7 juin dernier pour une période de 12 mois, après plusieurs mois de crise.
SG
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La multinationale suisse Novartis, spécialisée dans les produits pharmaceutiques, va bientôt lancer une étude de phase 3 pour son nouvel antipaludéen qui est une association de ganaplacide et de lumefantrine. Et le Gabon a été sélectionné comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne pour ces essais cliniques.
Ces essaies qui seront réalisés sur les adultes et les enfants souffrant de paludisme aigu non compliqué, devraient débuter au début de l’année prochaine, apprend-on. Il sera question pour le groupe biopharmaceutique de comparer l’efficacité de l’association de ganaplacide et de lumefantrine par rapport au traitement standard actuel de la maladie. « Cette combinaison a le potentiel non seulement d’éliminer l’infection de malaria, notamment les souches résistantes à l’artémisinine, mais aussi à bloquer la transmission du parasite », soutient Novatis cité par Zonebourse.
C’est la troisième phase des tests cliniques pour ce produit. Avant cette phase, il y a eu deux précédentes. La phase 2 avait porté sur 524 personnes, a-t-on appris. L’objectif avec ces essais est de voir si le produit est efficace ou non pour les traitements du paludisme. Après cette phase 3, il restera une phase 4 avant la mise du produit sur le marché, apprend-on.
SG
Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2022, le commerce entre la Chine et le Gabon a augmenté de 53,3 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2021. D’après les données de l’Administration générale des Douanes de la Chine, citées par la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 3,37 milliards de dollars US (plus de 2125 milliards de FCFA) au cours de cette période.
Dans ces échanges, l’exportation totale des marchandises de la Chine vers le Gabon s’est élevée à 400 millions de dollars US (252 milliards de FCFA), soit une hausse de 29 % en glissement annuel, tandis que l’importation totale des marchandises de la Chine en provenance du Gabon a atteint 2,97 milliards de dollars US (1873 milliards de FCFA), soit une hausse de 57,3 % par rapport à la même période de l’année dernière.
Ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays au cours des trois premiers trimestres de l’année ont été déficitaires pour la Chine qui reste le premier partenaire commercial du Gabon. La Chine est en effet le 1er client du Gabon selon des données du ministère de l’Économie. Le Gabon exporte à destination de la Chine, du pétrole, du bois. Et d’après le ministère des Forêts, ce pays d’Asie est le principal acheteur de bois gabonais en 2020. La Chine quant à elle fournit au Gabon des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules.
SG
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