Le Nouveau Gabon

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Menasteel, entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique, notamment les charpentes en métal, « est en passe d’ouvrir une filiale et de construire une usine au Gabon », a-t-on appris au ministère de la Promotion des investissements. Ce département ministériel ne donne pas plus de précisions sur cette usine en gestation.

Mais, les responsables de l’entreprise avaient affirmé au cours d’une audience en septembre dernier avec l’ambassadeur du Maroc, qu’au Gabon, Menasteel va opérer dans le secteur de la construction des charpentes métalliques, ainsi que dans la conception, l’étude, la fabrication, et le montage des constructions métalliques dans le secteur des bâtiments.

Ce qui permettra la création de nouveaux emplois pour les Gabonais et une diversification de l’industrie du pays, selon le ministère de la Promotion des investissements.

Et Menasteel a déjà fait ses preuves dans le secteur notamment au Maroc où elle a décroché en 2020, un contrat pour la fourniture d’équipements pour l’agrandissement du nouveau terminal de l’aéroport de Rabat.

SG

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Dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue a présenté le 17 octobre 2022 aux responsables des entités sous tutelle et des partenaires sociaux, le Plan de redéploiement stratégique du secteur communication et de la poste 2022-2025. Ce plan de cadrage vise à réformer et moderniser le secteur de la communication, notamment les établissements publics. 

Ce document se décline en 5 axes dont l’état des lieux constitue l’axe 1. « Il était question de faire un « swot » (démarche permettant d'évaluer un projet, ndlr) pour déterminer les forces et les faiblesses, les opportunités et menaces du secteur communicationnel. Ce qui a été présenté à l’ensemble du dispositif de gouvernance de chaque entité », a déclaré Pascal Pascal Houangni Ambouroue. L’axe 2 constitue la conduite du changement. « Comment faire en sorte de passer d’une communication sectorielle à une communication publique. La première est une communication unidimensionnelle comme la radio, la presse, la télévision, et la seconde, une communication multidimensionnelle », a-t-il expliqué. Selon le membre du gouvernement, la communication multidimensionnelle va amener désormais le ministère de la Communication à accompagner l’action du gouvernement et à déterminer tout le déploiement des projets du président de la République Ali Bongo Ondimba et les défis qui restent à déployer.

L’axe 3 constitue l’enjeu financier. Il est question de voir « comment gérer au mieux le budget qui est mis à notre disposition, mais surtout comment être innovant à travers les partenariats publics-privés », a indiqué le ministre de la Communication. La formation et la promotion sont inscrites dans l’axe 4. « Dans cette stratégie multidimensionnelle, nous montrons la transversalité du ministère qui est le nôtre par la formation ». Enfin, la gestion de projet et l’innovation sont des éléments de l’axe 5. « Dans ce cadre-là, je leur ai demandé de mettre en place un plan d’action liée aux 5 axes d’orientation qui leur a été présenté », a-t-il précisé.

D’après le ministère de la Communication, il s’agit, à travers cette vision, d’implémenter de façon opérationnelle les attentes des plus hautes autorités qui souhaitent faire de la communication un levier important du processus d’émergence du Gabon.

Brice Gotoa

Le tribunal correctionnel de Franceville a requis ce 18 octobre 2022, une amende de 2,3 milliards de FCFA contre l’opposant gabonais Guy Nzouba Ndama. Cette réquisition est assortie d’un emprisonnement de six mois avec sursis contre le président du parti Les Démocrates. Il comparaissait pour délit de contrebande suite à son interpellation le 17 septembre 2022 avec 3 valises d’argent disposées à l’arrière de son véhicule alors qu’il revenait d’un voyage au Congo-Brazzaville.

Contre ces accusations, l’opposant gabonais et ses avocats ont plaidé non coupable, puis demandé que lui soit restitué l’argent saisi par les agents des douanes et reversé dans les comptes du trésor public gabonais. Soit un montant de 1,19 milliard de FCFA.

Selon la défense, les fonds transportés par l’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon proviendraient d’une transaction immobilière. Guy Nzouba Ndama aurait en effet vendu un bien lui appartenant à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. Il s’agit d’une parcelle de 9 700 m² sur le bord de mer à Pointe-Noire dont il était le propriétaire, apprend-on.

Guy Nzouba Ndama sera fixé sur son sort le 25 octobre prochain.

SG

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Alvine Yeno, la gabonaise qui a conçu l’application Ntchina pour mettre en relation les donneurs et les demandeurs potentiels de sang, est lauréate du programme WIA 54 de l’initiative Women in Africa (WIA), plateforme internationale dédiée au développement économique et à l’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel.

Cette développeuse gabonaise a été retenue avec 53 autres jeunes femmes africaines sur 540 finalistes. En tant que lauréates du WIA 54, elles vont bénéficier d’un accompagnement incluant formation, mentorat et accès au financement. « Je suis très émue et reconnaissante d’avoir été sélectionnée », a confié Alvine Yeno au site Le nouveau Gabon.

WIA54 identifie des femmes entrepreneures africaines qui dirigent des entreprises ayant un fort potentiel de croissance.  Et désormais, Alvine Yeno fait partie de ces femmes grâce à l’application Ntchina qu’elle a officiellement lancée le 14 juin 2022 à Libreville. C’est une plateforme numérique qui atténue les difficultés rencontrées par les personnes dans le besoin, notamment les blessés, les enfants malades, les femmes enceintes. Ntchina ambitionne donc de faire croître une communauté de donneurs de sang bénévoles accessible « gratuitement » aux demandeurs de sang à tout moment.

Selon le Dr Olivier Rebienot Pellegrin, directeur général du Centre national de transfusion sanguine, le Gabon prélève environ 23 000 poches de sang par an. Le Gabon est donc encore loin de l’autosuffisance en produit sanguin, car, l’Organisation mondiale de la Santé estime qu’il faut un minimum de 10 dons de sang pour 1000 habitants pour garantir une disponibilité suffisante dans un pays.

Depuis 2017, le programme WIA 54 promeut l’entrepreneuriat féminin en Afrique à travers la sélection chaque année de 54 femmes entrepreneures africaines de 54 pays africains qu’il accompagne via la formation, le mentorat, la communication et l’accès au financement.

SG

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Les importations du Gabon en provenance d’Égypte ont considérablement accru ces deux dernières années. Elles sont passées de 8,9 millions de dollars (5,9 milliards de FCFA) en 2020 à 19,3 millions de dollars (12,8 milliards de FCFA) en 2021, a indiqué Seif Kandeel, ambassadeur de l’Égypte au Gabon, dans un entretien avec Les Echos de l’éco. Ce qui correspond à une hausse de 116,8%. Les produits exportés par l’Égypte sont notamment le textile, les produits alimentaires, apprend-on.

Et pour accroitre ses exportations vers le Gabon, l’Égypte envisage d’organiser une nouvelle exposition de ses produits au Gabon après celle organisée en 2018 à Libreville, selon son ambassadeur. Le pays compte également sur la zone de libre-échange continental africain (Zlecaf) pour renforcer ses échanges avec le Gabon. « Nous pensons que la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires entre les pays africains devrait stimuler le commerce interafricain, y compris le commerce bilatéral entre l’Égypte et le Gabon », a-t-il affirmé dans les colonnes de Les Echos de l’éco.

Le diplomate égyptien souhaite aussi que les relations de coopération entre les deux pays soient renforcées dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, afin que l’Égypte puisse partager son expérience dans ces secteurs avec le Gabon.

À noter que les relations politiques entre le Gabon et l’Égypte datent de 1975. Les deux pays coopèrent aujourd’hui dans le secteur sanitaire, agroalimentaire, de la formation…

SG

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Le Gabon cabinet français Deloitte a proposé aux autorités, ce 17 octobre, ses services pour aider le Gabon pour mobiliser des financements verts à l’occasion de la Conférence de Charm el-Cheikh (Égypte) de 2022 sur les changements climatiques, dite COP27. Il s’agit d’une conférence internationale de l’Organisation des Nations unies qui devrait se dérouler du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh.

« À l’approche de la COP27, je me suis entretenu avec le DG Monsellato, président de Deloitte France qui veut nous accompagner pour mobiliser davantage de ressources pour le climat », explique le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Ceci dans un contexte où le pays a l’intention de commercialiser son crédit carbone REDD+ de 187 104 289 tonnes (stocks de carbone forestiers) récemment validé par la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sur la période 2010-2018. Le cabinet Deloitte qui opère, entre autres, comme conseil financier pourrait donc être d’un apport.

Mais il faut noter qu’au moment où Deloitte propose ses services, le gouvernement gabonais a entériné, le 13 octobre dernier, un projet de décret qui désigne le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) comme mandataire « exclusif » chargé de la commercialisation des crédits carbone appartenant à la République gabonaise. À ce titre, le mandataire FGIS est notamment chargé, entre autres, sur le territoire national ou à l’étranger : de négocier et conclure les prix de vente des crédits carbone conformément aux règles et pratiques en vigueur, de pourvoir à l’exécution des conventions résultant de ces négociations, de constituer un portefeuille documentaire à l’exercice de sa mission.

Les crédits carbone sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Dans le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.

S.A.

Le ministère de l’Éducation nationale, maitre d’ouvrage du projet PISE (Programme d’investissements dans le secteur de l’éducation), souhaite s’attacher les services d’un expert junior en infrastructures pour la suite du projet. Un appel d’offres relatif a été lancé le 17 octobre 2022 par le coordinateur national du projet, Luc Ngaba. Les candidats ont jusqu’au 3 novembre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.

Sous la supervision du chef de mission assistant technique à maitrise d’ouvrage (ATOM), les taches de l’expert junior sont entre autres de veiller au respect des procédures nationales de passation des marchés et des procédures de l’Agence française de développement (AFD), d’élaborer des éléments de prix pour la gestion des coûts, suivi et adaptation/stabilisation de l’enveloppe prévisionnelle. L’expert contribuera à la constitution d’une mercuriale de prix des intrants pour la construction des infrastructures, permettant de définir les enveloppes prévisionnelles des différents projets de la phase 2 et de définir des coûts réalistes, apprend-on. Il devra également participer aux réunions relevant du pilotage du projet par le maitre d’ouvrage, c’est-à-dire participer aux côtés du maitre d’ouvrage ou de son représentant à toutes les réunions, missions et sessions des différents comités mis en place pour l’exécution efficace du programme.

Financé par l’AFD, le projet d’appui au PISE est planifié sur 7 ans et vise l’amélioration de la qualité de l’accès à l’éducation (construction et équipement des établissements scolaires) et de la qualité des apprentissages.

Brice Gotoa

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En marge de la 132e foire d’import-export de Chine, ouverte le 15 octobre dernier, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Jinjin, a été reçu à Libreville par le président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG), Henri Claude Oyima. Les deux hommes ont discuté des stratégies devant renforcer la coopération entre les entreprises gabonaises et chinoises.

« Les discussions ont porté sur la coopération qui pourrait exister entre les entreprises chinoises et gabonaises membres de la FEG grâce à la création d’une plateforme d’échanges », indique un communiqué publié à l’issue de cette rencontre.

Cette possibilité pourrait être expérimentée au cours de la 132e foire d’import-export de Chine, mieux connue sous le nom de Foire de Canton, afin de donner la possibilité aux entreprises gabonaises d’exposer leur savoir-faire et nouer si possible des partenariats avec leurs homologues de l’Empire du Milieu.

Cette foire offre la possibilité aux opérateurs économiques, d’interagir en ligne avec de potentiels partenaires ou acheteurs. Pour cette édition, cette interaction pourra se faire pendant cinq mois. Le diplomate chinois a ainsi invité les entreprises gabonaises à prendre part à cette foire à laquelle participent plus de 35 000 entreprises chinoises et étrangères, selon ses organisateurs.

SG

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Le Gabon a recruté le cabinet tunisien SCET pour la réalisation des études en vue d’actualiser le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) du Grand Libreville (Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum). L’actualisation du SDAU du Grand Libreville dont le dernier a été élaboré en 2012, a été lancée le 14 octobre dernier par le ministère de l’Habitat, en partenariat avec Rise Gabon (filiale du Fonds souverain de la République gabonaise) et la Société d’aménagement de la Façade maritime du champ triomphal.

Le cabinet tunisien est chargé de réaliser un document de développement qui servira de boussole aux autorités gabonaises au cours des 18 prochaines années, pour les projets de réaménagement des villes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum et la réalisation des infrastructures entre autres. La zone d’étude a une superficie de 180 000 hectares et une population estimée à 900 000 habitants.

Le dernier SDAU du Grand Libreville avait été élaboré par le cabinet Bnetd (Bureau national d’études techniques et de développement) en 2012 et avait permis d’identifier des projets structurants tels que l’agrandissement du port d’Owendo ou encore l’élargissement de la route Nationale 1 entre le PK5 et le PK12. Aujourd’hui, il est dépassé. « Nous actualisons le schéma directeur parce qu’elle ne s’inscrit plus dans le contexte actuel qui est celui de la préservation de l’écosystème, des villes sans bidonvilles. Nous voulons développer des infrastructures pour que Libreville soit connectée à la sous-région. Ça veut dire que toutes les zones, les parcs ne doivent pas faire l’objet des constructions et des aménagements. Toutes les zones des mangroves doivent être préservées dans une vision de préservation de l’écosystème et de l’environnement », a expliqué André Ognane Ebang, directeur général de la Ville au ministère de l'Habitat.

Ainsi le SDAU du Grand Libreville permettra selon les autorités gabonaises, d’identifier les réformes nécessaires pour moderniser l’administration, réduire les barrières à l’investissement, créer un cadre des affaires de classe internationale, mettre en place l’infrastructure de base support à la compétitivité (infrastructures de transport, électricité, eau, télécommunications…), renforcer le capital humain et insérer la capitale dans les réseaux mondiaux d’échanges.

Cela permettra, d’après le ministère de l’Habitat, une orientation du travail des communes dans la lutte contre l’occupation anarchique des sols ainsi que dans la prise en compte des besoins des populations lors de l’aménagement territorial. « Plein de quartiers sont aujourd’hui frappés par les inondations. Il faut restructurer ces quartiers, les réorganiser », a indiqué André Ognane Ebang.

SCET Tunisie est spécialisée dans des secteurs tels que les infrastructures routières, l’économie des transports, l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’environnement et l’économie générale. C’est la même société qui réalise les études de terrain en vue des travaux de construction de la route à péage de contournement « Owendo Bypass ».

SG

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La première maison d’accueil pour femmes victimes de violences devrait être inaugurée au mois de novembre prochain, à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.

En effet, apprend, le ministre en charge de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a clôturé le 13 octobre dernier, les travaux de l’atelier de formation des personnels dudit Centre constitués des membres des ONG, des magistrats, psychologues, officiers de police judiciaire (OPJ), médecins et assistants sociaux. Ainsi, les personnels formés ont appris à traiter et à accompagner les victimes. « La formation qui est une réponse du gouvernement par l’entremise du Programme gouvernemental Gabon-Égalité aidera à mieux asseoir la politique publique de lutte contre les violences faites aux femmes », a indiqué la garde des Sceaux. Elle ajoute que, cette formation a permis à l’ensemble des participants de mieux appréhender les mécanismes qui jouent un rôle majeur dans les violences conjugales, en plus de leur impact sur les individus et les familles.

Le projet de décret relatif aux centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences au Gabon a été entériné lors du conseil des ministres tenu le 7 juin à Libreville 2022. La gouvernance desdits centres est assurée par un Comité de pilotage et un Comité consultatif. Ainsi, ces lieux de prise en charge des femmes comprennent les services suivants : le service d’accueil et hébergement ; le service social ; le service assistance juridique et judiciaire ; le service formation à l’insertion ; le service de l’administration générale.

Au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques. Mais, il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat fait par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit le gouvernement à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire. Un observatoire dédié à la cause a même été créé en 2021.

S.A.

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