Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a récemment obtenu l’agrément de l’Autorité de régulation des assurances de Tanzanie (Tira) pour exercer en tant que réassureur dans ce pays d’Afrique de l’Est, informe l’unique réassureur de la sous-région Afrique centrale.

Avec cet agrément, la compagnie de réassurance gabonaise est désormais reconnue comme une compagnie de réassurance agréée localement en Tanzanie. « Ce succès nous permet de renforcer notre présence sur le marché tanzanien et d’y contribuer activement à la protection des assurés », a indiqué la compagnie. Le réassureur gabonais intègre donc un marché tanzanien de la réassurance dominé par trois acteurs : Grand Reinsurance Tanzania Company (GrandRe), Tanzania Reinsurance Company Limited (TanRe) et la compagnie de réassurance kényane East Africa Reinsurance Company Limited (EARe).

Pour la SCG-Ré, cet agrément marque une étape importante dans son expansion internationale. Son objectif au cours des prochaines années est de s’implanter durablement sur le continent afin de pérenniser son portefeuille, mais aussi de conforter sa position en tant qu'acteur de référence dans la réassurance en Afrique.

En dehors de l’Afrique centrale, la SCG-Ré a une succursale à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, ainsi qu’une autre succursale au Rwanda, en charge des marchés de l’Afrique de l’Est et australe.

La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des sociétés d’assurances du Gabon agréées par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA). Depuis 2023, elle est cotée à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac).

SG

Des « individus malintentionnés » qui se font passer pour des contrôleurs officiels de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) ont récemment multiplié les contrôles dans des boulangeries et pâtisseries et délivrent de faux documents aux opérateurs économiques. Ce constat a été fait par l’Agasa, qui dénonce ces pratiques et appelle les opérateurs économiques à la vigilance.

« Ces actes, qui viennent une fois de plus perturber le travail de fond réalisé par l'Agasa, portent également un préjudice grave à la mise en œuvre des actions de sécurité sanitaire des aliments, essentielles pour tous. Aussi, l'Agasa condamne fermement ces actes et appelle à une vigilance accrue des opérateurs économiques face à ces acteurs véreux », indique l’Agence.

Ces faux contrôles ont été initiés par ces individus après l’interdiction, le 7 août dernier, de la vente des galettes issues de boulangeries non agréées par l’Agasa. Ils en profitent pour extorquer de l’argent aux opérateurs économiques de la filière boulangerie et pâtisserie.

Créée en 2011, l’Agasa est une agence chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire. Elle est présente dans les 9 provinces du Gabon et a pour vocation d’apporter des solutions concrètes aux problèmes structurels liés à la consommation de denrées alimentaires impropres qui exposent les consommateurs à des risques sanitaires. Il s’agit donc de protéger les populations en intervenant tant sur le plan de la prévention que sur celui de la détection et de la gestion des risques d’origine animale et végétale.

SG

La société britannique Aggreko, qui produit 30 % de l'électricité distribuée par la Société d'Énergie et d'Eau du Gabon (SEEG) dans le Grand Libreville, menace de procéder, ce 21 août 2024, « à l'arrêt complet de sa centrale » électrique, conformément au contrat qui les lie, si la SEEG ne règle pas l'intégralité de la dette qu'elle lui doit. Comme on peut le lire dans un courrier précisé à la SEEG le 12 août dernier et rendu public par des médias locaux, le concessionnaire du secteur de l'eau et de l'électricité au Gabon doit à cette société britannique la somme de 22,9 millions d'euros (15 milliards de FCFA).

À en croire la société britannique, cette décision est prise après plusieurs relances infructueuses auprès de la SEEG pour le remboursement de cette dette. « À la suite de notre correspondance du 26 juillet 2024 à laquelle la SEEG nous a répondu le 5 août 2024 sans nous proposer ni un paiement immédiat, ni un échéancier de paiement, Aggreko à réduit, le mercredi 7 août 2024, la puissance de la centrale de 25 MW en se fondant sur l'article 7.12 du Contrat », indique la correspondance. Une réduction qui pourrait être à l'origine des coupures d'électricité récurrentes enregistrées ces derniers jours dans le Grand Libreville. Même si, d'après la SEEG, ces coupures sont « consécutives à des indisponibilités de 2 turbines à la centrale hydroélectrique de Tchimbélé. À cela s'ajoute la baisse de la retenue d'eau des barrages de Kinguélé-Tchimbélé, qui arrivent en cette période de saison sèche à des valeurs très critiques, limitant de plus en plus l'exploitation des groupes à leur pleine capacité », indique la SEEG dans un communiqué rendu public le 19 août 2024.

L'arrêt de la centrale de la société britannique, qui est en contrat avec la SEEG depuis 20 ans, aura une incidence non négligeable sur la disponibilité de l'énergie électrique dans le Grand Libreville dès ce 21 août 2024. Une partie de la capitale la gabonaise pourrait être plongée dans le noir.

À noter que cette situation intervient alors que la SEEG est secouée par un scandale de détournements de ses recettes par ses partenaires. D'après des informations de la société, ces partenaires ont installé un réseau parallèle de vente des billets prépayés d'électricité sur toute l'étendue du territoire national. Un réseau parallèle de ventes Edan non comptabilisées par la SEEG, qui occasionne d'énormes pertes financières à cette société déjà en difficulté financière.

SG

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Pour développer le secteur touristique gabonais d’ici 2026, l'État prévoit d’investir la somme de 21,6 milliards de FCFA, selon les prévisions du Plan national de développement pour la transition (PNDT). Cette enveloppe financière vise à positionner le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté et de développement économique pour les zones rurales. La priorité sera mise sur le tourisme durable afin de diversifier l'économie et de tirer profit du potentiel existant. L'objectif est de développer une offre touristique nationale fiable et d'attirer plus de 600 000 touristes chaque année d'ici 2029.

Huit projets devraient être financés dans le secteur touristique grâce à ce budget, notamment le développement des infrastructures et la mise aux normes des équipements touristiques, la valorisation du tourisme religieux (par exemple, l'étude et la conception d’un circuit touristique sur les traces de l’exil de Cheick Ahmadou Bamba de 1895 à 1902), la valorisation de l'île Almamy Samory Touré, la construction de l'hôtel Cap Océan, la création d'un parc animalier, ainsi que la mise en place d’un projet d’identification des zones d’intérêt touristique (ZIT). Parmi les actions prioritaires pour la période 2024-2026 figurent également l'élaboration d'un code du tourisme, la facilitation des régimes fiscalo-douaniers et l'accès au foncier pour les investisseurs touristiques, la réorganisation de l'administration du tourisme sur le plan territorial, la restructuration de l'offre touristique, l'exemption de visa pour des marchés cibles, la promotion et le marketing de la destination Gabon, ainsi que la création d'un fonds de financement touristique.

Les autorités gabonaises espèrent ainsi développer le secteur touristique pour améliorer sa contribution à l'économie nationale. Le Gabon, doté d'un important potentiel touristique avec 80 % de forêt tropicale humide parmi les mieux préservées au monde, abrite une riche biodiversité. Le pays compte une faune et une flore uniques, avec la plus grande concentration d'éléphants de forêt d'Afrique, de nombreuses espèces d'oiseaux, de reptiles et de mammifères. Ce patrimoine naturel est particulièrement mis en valeur dans les 13 parcs nationaux créés en 2002 dans le cadre d'une politique volontariste de préservation de la biodiversité. Toutefois, malgré ces énormes potentialités, le Gabon ne profite pas encore pleinement des retombées financières de l'industrie touristique mondiale. Le développement du tourisme reste embryonnaire, et la part de ce secteur dans le PIB est encore marginale, représentant environ 4 % du PIB.

SG

La ville de Ntoum devrait bientôt être reliée à Cocobeach, dans la province de l’Estuaire, par une route bitumée. L’annonce a été faite le 13 août 2024 par le président de la transition, Brice Oligui Nguéma, lors de sa tournée républicaine dans cette localité. Les travaux de bitumage de cette route, qui s’étend sur 80 km, devraient démarrer « dans les brefs délais », selon le président de la transition. Une société brésilienne a été retenue à cet effet, a-t-il précisé, sans toutefois révéler son nom.

Il s’agira pour cette société de construire une route à péage en 2×2 voies. Pour l’instant, seule une partie du financement est disponible, soit un montant de 8,8 milliards de FCFA déjà mobilisés par l'État gabonais, sur les 68,8 milliards de FCFA prévus pour la construction de cette route. Il reste donc à mobiliser environ 60 milliards de FCFA pour achever les travaux d’ici 2026, comme le prévoit le Plan national de développement pour la transition (PNDT).

Comme l’a précisé le président de la transition, l’accès à cette route sera payant. « Les autorités, le Premier et son gouvernement, vont déterminer le montant à allouer au péage. C’est ainsi que les villes se développent. Il faut donc accepter le péage. C’est un principe qui fonctionne partout et qui nous permet d’entretenir les routes. L’État ne peut pas tout faire. Et quand l’État fait, il faut une compensation de la part des populations. C’est ça le développement que nous voulons », a-t-il déclaré.

Pour les autorités gabonaises, cette route, qui est en piteux état depuis près de deux décennies, revêt un enjeu socio-économique majeur. L’objectif est de faire de la ville de Cocobeach une cité balnéaire capable d’accueillir des touristes. Dans ce cadre, il est également prévu la construction d’une cité administrative à Cocobeach, dotée de 30 maisons pour les fonctionnaires, d’un centre commercial, et d’un hôtel de 50 chambres.

SG

Après plus de trois mois de forte pénurie, le sucre est de retour dans les grandes surfaces au prix homologué par le gouvernement, fixé à 925 FCFA le kilogramme. Ce constat a été fait par le ministère du Commerce lors d'une descente de terrain dans les espaces commerciaux agréés de Libreville le week-end dernier. « Nous sommes déjà rassurés que la présence du sucre auprès des grands distributeurs vienne aujourd'hui contrer toute la vente informelle qui se déroule ces derniers temps dans les marchés. Nous invitons donc les populations à venir s'approvisionner dans les centres agréés respectant la mercuriale », a déclaré Parfaite Amouyeme Ollame Divassa sur Gabon

Depuis plusieurs mois, les populations peinaient à trouver du sucre dans les circuits formels, ce qui a provoqué une spéculation sur ce produit. Le sucre se négociait alors sur le marché noir à des prix allant de 1 300 à 1 500 FCFA le kilogramme, au lieu des 925 FCFA

Cependant, le sucre n'est pas encore disponible dans tous les magasins agréés. La société « Les sucreries du Gabon » doit encore approvisionner davantage le marché pour que le produit soit accessible en quantité suffisante, ce qui contribuera à limiter les spéculations. Cette société, qui a remplacé la Société sucrière africaine (SUCAF) Gabon, annonce que la prochaine campagne sucrière, qui sera bientôt lancée, permettra de stabiliser le marché. Des importations de sucre sont également prévues pour répondre à la

En attendant, le ministère du Commerce assure que son département continuera à effectuer des contrôles sur les marchés afin de garantir le respect du prix homologué par les commerçants. « Nous ne baissons pas les bras, nous poursuivons cette mission de brigade parce que les plus hautes autorités attendent que nous suivions cette actualité avec beaucoup de détermination. Le président veut que le coût de la vie baisse et surtout que les produits soient accessibles aux populations », a indiqué Parfaite Amo.

SG

La China Zhenhua Trading, société chinoise spécialisée dans l'exploration, la production et le commerce de produits pétroliers, a récemment entamé des discussions avec les autorités gabonaises dans l'optique d'investir dans le bassin sédimentaire gabonais, en particulier dans l'exploitation du brut gabonais. Dans ce cadre, cette société, présentée comme le 4e opérateur pétrolier chinois, a rencontré au Gabon les ministres de l'Économie et du Pétrole afin de leur faire part de son désir de collaborer avec le Gabon dans ce secteur et dans d'autres domaines pour un partenariat gagnant-gagnant. L'entreprise envisage d'investir dans l'exploitation du pétrole au Gabon et d'accompagner le pays dans le renforcement des capacités de stockage de l'or noir. « Nous aimerions coopérer avec le Gabon pour le financement et la construction des infrastructures pétrolières, ainsi que pour le transfert de savoir-faire », a affirmé Xu Hongyu, vice-président de la China Zhenhua Trading.

Selon le ministère de l'Économie, « l'entreprise chinoise dispose d'une expertise de pointe qu'elle souhaite partager avec notre pays dans le cadre d'un partenariat mutuellement bénéfique. La société chinoise s'intéresse à notre bassin sédimentaire pour une production principalement terrestre. Elle envisage de déployer prochainement au Gabon ses équipes techniques afin de mener des négociations approfondies avec les autorités gabonaises, dans l'optique de s'implanter durablement au Gabon », indique-t-on au ministère de l'Économie. Par ailleurs, des mesures ont déjà été prises pour faciliter l'installation de cette société au Gabon. « Nous avons déjà reçu des orientations des plus hautes autorités pour faciliter l'accès de ces blocs à la société », a affirmé Marcel Abéké.

Rappelons que depuis novembre 2018, l'État gabonais a lancé une campagne de mise aux enchères des blocs pétroliers maritimes sous forme d'appel d'offres. La mise aux enchères de ces blocs pétroliers avait pour mais, selon le ministère du Pétrole, entre autres, de lutter contre le déclin de la production à long terme et de renouveler les réserves du pays par l'intensification de l'exploration. Malheureusement, ces blocs pétroliers n'ont pas généré beaucoup d'engouement. Sur les 75 blocs mis en vente, seuls un tiers ont réellement intéressé les autorités gabonaises.

Avant la China Zhenhua Trading, une autre société chinoise avait également montré la semaine dernière son intérêt pour investir dans le bassin sédimentaire du Gabon. Cet intérêt des entreprises chinoises pour le secteur pétrolier gabonais intervient dans un contexte où le Gabon tente de diversifier son économie en particulier la part du pétrole dans son produit intérieur brut (PIB), qui représente environ 50% du PIB. Selon les prévisions, les recettes pétrolières du Gabon devraient connaître une baisse progressive au cours des prochaines années. Ces recettes passeraient, selon les prévisions, de 1020,7 milliards de FCFA en 2023 à 765,2 milliards de FCFA en 2024, 695 milliards de FCFA en 2025 et 661,4 milliards de FCFA en 2026. Ce qui représentait une baisse de 35 % entre 2023 et 2026.

SG

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Après le matériel militaire, le Chinois Norinco lorgne les secteurs du pétrole, des mines et du génie civil au Gabon

Reçue en audience le 7 août dernier par le président de la Transition, Brice Oligui Nguema, une délégation du groupe chinois Norinco (China North Industries Corporation), entreprise spécialisée dans la vente de chars, de blindés, d'artillerie, d'armes et de matériel de maintien de l'ordre, a exprimé son désir d’étendre son partenariat avec le Gabon. Cela se ferait à travers des accords de coopération qui devraient permettre à Norinco d’investir dans les secteurs du pétrole, des mines et du génie civil.

« Norinco est un grand groupe aux activités diversifiées. Nous souhaitons renforcer notre coopération avec le Gabon dans les domaines des mines, du pétrole et du génie civil », a déclaré le vice-président de Norinco, Xu Hongyu, à l’issue de l’audience.

Pour l’instant, l’entreprise, détenue par l’État chinois, coopère avec le Gabon dans le domaine militaire. En effet, elle fournit du matériel militaire à l’armée gabonaise. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la délégation de ce groupe chinois a été reçue le 7 août dernier par le président de la Transition. La délégation était au Gabon pour livrer des moyens roulants, ainsi que des équipements logistiques et tactiques aux Forces de défense et de sécurité.

À la suite de cette audience, l’entreprise chinoise devrait entamer des négociations avec les autorités gabonaises afin de diversifier ses investissements dans le pays.

SG

Lancée officiellement il y a quelques jours, la compagnie nationale Fly Gabon essuie déjà des critiques de la part des populations qui trouvent les prix de ses billets d’avion très élevés. Face à ces plaintes, Nyl Moret-Mba, le directeur général de la compagnie, a donné quelques éclaircissements dans les médias locaux.

Selon lui, les tarifs des billets d’avion appliqués par la compagnie tiennent compte de plusieurs facteurs, notamment les redevances aéroportuaires, qui sont très élevées, ainsi que la maintenance des appareils, ce qui contribue à renchérir les coûts. « Il y a les redevances de navigation parmi les plus élevées au monde, les redevances aéroportuaires exagérées, les infrastructures vétustes qui alourdissent le coût de maintenance des aéronefs, les assurances aéronautiques surtaxées, mais aussi et surtout un prix du kérosène parmi les plus chers de la région, deux fois supérieur à un prix européen », explique-t-il.

Le directeur général de la nouvelle compagnie gabonaise reconnaît donc que les populations ont raison de se plaindre et promet de travailler avec les autorités pour la baisse des prix. « Sur tous ces domaines, nous allons engager des discussions avec les services de l’État, afin de réussir à faire baisser les prix… Cela prendra un peu de temps, car ce sont des questions transversales complexes, qui nécessitent des arrêtés gouvernementaux », promet-il.

Les prix promotionnels des billets d’avion fixés en aller-retour au lancement de la compagnie le 30 juillet dernier étaient de 70 800 FCFA TTC sur Libreville-Port-Gentil, 79 800 FCFA pour Oyem et 97 800 FCFA pour Libreville-Franceville. Ces coûts devraient connaître une hausse après la campagne promotionnelle. Il est à noter que les coûts des billets d’avion sur le trajet Libreville-Port-Gentil-Libreville peuvent atteindre jusqu’à 250 000 FCFA pour environ 30 minutes de vol, et Libreville-Franceville jusqu’à près de 400 000 FCFA pour une heure de vol.

SG

En 2025, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) va effectuer un audit du système de sûreté de l’aviation civile du Gabon. Cet audit, nommé USAP-CMA, fait partie du Programme universel d’audits de sûreté de l’OACI, basé sur l’approche de surveillance continue (CMA). Son objectif est d’évaluer la capacité du Gabon à se conformer aux normes de l'annexe 17 relatives à la sûreté de l'aviation civile et à celles de l'annexe 9 relatives à la facilitation. L'OACI souhaite s'assurer que le Gabon respecte les normes internationales en matière d’aviation civile et que des progrès ont été réalisés depuis l'audit USAP-CMA de 2021.

En prélude à cet audit, qui portera principalement sur les aéroports de Libreville et de Port-Gentil (les deux principaux aéroports du Gabon en termes d’exploitation), les autorités gabonaises, en collaboration avec des entités de l’industrie aéronautique, travaillent actuellement à garantir la conformité de ces infrastructures aux normes de l’OACI. Si des insuffisances sont détectées, les autorités gabonaises devront mettre en œuvre des mécanismes pour surmonter les défis identifiés, basés sur un programme d’activités spécifique.

« Le Gabon vise un taux de mise en œuvre de 85 % lors de cet audit, par rapport au taux de référence de 75 % fixé par le Plan Régional de mise en œuvre pour la Sûreté et la Facilitation de l’aviation civile en Afrique (AFI SECFAL). Cet objectif n’est atteignable que grâce aux efforts conjoints de tous les acteurs. Pour ce faire, une cellule technique de coordination optimale sera mise en place », explique l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Initié par l’OACI depuis 2002, l’audit USAP-CMA se concentrera sur huit éléments cruciaux, dont le programme de sûreté et les textes réglementaires, les responsabilités de l’autorité nationale compétente en matière de supervision et de coordination, la politique et le programme de formation (y compris la certification du personnel), le contrôle de la qualité, ainsi que la résolution des problèmes de sûreté.

SG

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