Selon le classement des passeports les plus puissants au monde, publié il y a quelques jours par le cabinet de conseil en citoyenneté basé à Londres, Henley & Partners, le passeport gabonais est le plus avantageux de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). En effet, les détenteurs de passeports gabonais peuvent se rendre dans 60 destinations dans le monde sans avoir à demander un visa au préalable. Le Gabon se positionne ainsi devant la Guinée équatoriale, classée 83e avec 57 destinations, la Centrafrique et le Tchad (86e rang mondial), le Cameroun (89e) et le Congo.
Comparé au classement de 2023, le Gabon a ajouté trois nouvelles destinations aux 57 concernés ses ressortissants avaient accès sans visa en 2023, ce qui lui permet d'occuper le 80e rang mondial, sur la base d'une étude de 199 passeports différents et 227 destinations de voyage.
À l'échelle continentale, les détenteurs du passeport des Seychelles (156) sont les mieux lotis, suivis de Maurice (150) et de l'Afrique du Sud (106).
Le Henley Passport Index est un classement mondial fondé sur la liberté de circulation des citoyens. En collaboration avec l'Association du transport aérien international (IATA), il classe au total 199 passeports dans le monde. Il est mis à jour en temps réel tout au long de l'année, en fonction des modifications de la politique de visas de chaque pays. À noter que d'autres index existent, comme ceux d'Arton Capital ou de Nomad Capitalist.
SG
United Terra Enterprises et Pilgrim, deux sociétés anglaises spécialisées dans l'exploration et la production de pétrole, souhaitent saisir les opportunités d’investissement qu’offre le Gabon dans le secteur des hydrocarbures. Elles ont exprimé cet intérêt au ministre du Pétrole, Marcel Abéké, lors d'une audience le 5 août 2024. « Nous voulons investir dans la production pétrolière au Gabon, afin d’accélérer la production du pays », a affirmé Peter Krempin, fondateur de United Terra, à l'issue de l’audience.
Pour sa part, la société Pilgrim Exploitation souhaite faire un retour dans un secteur gabonais qu’elle connaît bien, puisqu’elle y a opéré dans les années 1980 avant de quitter le pays. « L’objectif de la réunion était de nous représenter auprès du ministre, car nous voulons revenir au Gabon après avoir été présents ici depuis 1980. Nous voulons revenir au Gabon pour investir dans l’industrie pétrolière », a déclaré Simon Barry, directeur fondateur de Pilgrim Exploitation.
Si ces deux sociétés obtiennent l’accord des autorités gabonaises, elles viendront enrichir le secteur de la production pétrolière gabonais, où opèrent déjà dix sociétés. Parmi elles, la société franco-britannique Perenco Oil & Gas contrôlait en 2021, 40,22 % de la production du pays, avec une production de plus de 29,4 millions de barils de pétrole, selon les données du dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Le leader du secteur pétrolier gabonais partage le marché avec Assala, Maurel & Prom, TotalEnergies, Vaalco, BW Energy, Addax, Sino Gabon, GOC et Stream Oil.
À noter que le Gabon occupe le 5e rang des producteurs pétroliers en Afrique subsaharienne après le Nigéria, l’Angola, le Congo et la Guinée équatoriale.
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Initialement prévue pour fin juillet 2023, la centrale solaire photovoltaïque de 120 MW d’Ayemé Plaine (à 30 km de Libreville) devrait finalement être livrée en octobre prochain, selon l’entreprise Solen, filiale de Solen Renewables Dubaï, qui construit cette infrastructure.
Les travaux de construction de cette centrale solaire photovoltaïque, que le Gabon présente comme la plus grande d’Afrique centrale, avaient démarré en août 2022 pour une livraison prévue en juillet 2023. Ce délai n’a finalement pas été respecté, et les raisons du retard accusé sont pour l’instant inconnues.
Cette centrale est construite et financée à hauteur de 150 millions d’euros (98,7 milliards de FCFA) par la société Solen, basée à Dubaï. Selon le contrat passé avec l’État gabonais, cette société « exploitera et entretiendra cette usine pendant 25 ans », indique l’entreprise. Par ailleurs, la totalité de l’électricité produite par cette centrale sera vendue à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) par le biais d’un contrat d’achat d’électricité à long terme, signé en mars 2022.
Cette centrale, qui s’étend sur 251 hectares de terrain, permettra de satisfaire deux impératifs : la transition vers l’utilisation d’énergies renouvelables engagée par le Gabon et l’accroissement de l’offre énergétique pour la ville de Libreville et ses environs. Solen explique également que la centrale photovoltaïque utilisera la technologie des trackers solaires (suiveurs de soleil), ce qui augmentera l’efficacité des panneaux solaires en les faisant suivre la trajectoire du soleil.
SG
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Comme annoncé au mois de juillet dernier par les autorités de la transition, le Gabon a commencé à publier il y a quelques jours la liste de certains contrats pétroliers, miniers et forestiers passés avec des entreprises opérant dans le pays. Précisément, neuf contrats forestiers ont été rendus publics pour l'instant. Les autres contrats, passés dans les secteurs pétroliers et miniers, seront publiés « au fur et à mesure de la numérisation des différents documents », selon le ministère de l’Économie.
À travers cette publication, le Gabon souhaite répondre aux exigences internationales en matière de transparence, notamment celles du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Cette démarche montre l’engagement des autorités à garantir une meilleure transparence dans la gestion des ressources naturelles, à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et à assurer des conditions de négociation équitables avec les entreprises.
« En rendant ces contrats publics, le gouvernement gabonais montre son engagement à lutter contre la corruption et à garantir que les ressources naturelles du pays sont gérées de manière équitable et responsable. Cette transparence permet aux citoyens, aux organisations de la société civile et aux investisseurs de comprendre les termes des accords, d’évaluer les bénéfices réels pour le pays et de s’assurer que les pratiques d’exploitation respectent les normes environnementales et sociales », indique le gouvernement gabonais.
Le Gabon fait donc un pas important en adoptant cette politique de transparence, ce qui, selon le FMI, devrait contribuer à relever les défis économiques du pays.
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Dans le but d’inciter les populations à entreprendre dans le pays, les autorités gabonaises ont décidé de réduire les frais de création d'entreprises pour les Gabonais. C’est dans ce cadre que le Haut Conseil pour l’Investissement (HCI) a organisé, le 30 juillet 2024, une réunion pour la révision de la grille tarifaire du Guichet de l’investissement. Cette réunion, présidée par le directeur général de l'Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a été tenue pour coordonner les travaux de toutes les parties prenantes au processus de création d'entreprises au Gabon.
Ainsi, selon la proposition faite par les autorités gabonaises, les frais de création d'entreprises pour les Gabonais pourraient passer de 85 000 à 50 000 FCFA pour les entreprises individuelles et de 132 000 à 85 000 FCFA pour les SARL (sociétés à responsabilité limitée). « D’ici la fin du mois d’août, cela devrait déjà être opérationnel », a indiqué le directeur général de l'ANPI. Cependant, avant d’appliquer ces nouveaux tarifs proposés, il faudra une validation du conseil des ministres ainsi qu’un arrêté du Premier ministre, apprend-on.
Cette baisse des tarifs devrait contribuer à accroître le nombre d'entreprises créées au Gabon. Selon les données du ministère de l'Économie, 1 309 nouvelles entreprises ont été créées entre janvier et juin 2024, contre 1 090 entreprises à la même période de l'année précédente.
SG
Les travaux de construction de la première phase de la centrale thermique à gaz IPP Mayumba, d’une capacité de 8,5 mégawatts, devraient être achevés en juillet 2025, a annoncé Gabon Power Company (GPC) dans un communiqué rendu public le 29 juillet. La GPC est la filiale du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), dédiée au financement de projets en infrastructures de production d’électricité et d’eau potable.
Ces premiers mégawatts seront ensuite injectés dans le réseau interconnecté de la Nyanga et de la Ngounié, ce qui contribuera « à réduire la demande en électricité des populations et des industries installées dans le sud du pays », indique la GPC. Ce projet catalysera également de nouveaux investissements, favorisant le développement durable de cette région. En termes d'opportunités de travail pour la main-d'œuvre locale, environ 450 postes seront créés par ce projet. « Nous sommes très fiers d'avoir démarré les premiers travaux de la centrale thermique à gaz de Mayumba. Cette avancée majeure nous rapproche de plusieurs de nos objectifs dans le cadre de ce projet, notamment l'apport de l’électricité à environ 80 000 foyers du sud du Gabon et la valorisation de la ressource gazière du pays pour relancer les grands projets tant attendus des secteurs minier, forestier et portuaire », a déclaré Philippe Jr. Ossoucah, directeur général de GPC.
Les travaux de construction de cette centrale, d’une capacité installée de 21 MW (extensible à 50 MW) fonctionnant au gaz, sont réalisés dans le cadre du partenariat public-privé (PPP) signé entre l’État gabonais, GPC et Perenco. Ils ont démarré le 13 juillet dernier avec les travaux d'aménagement des voiries et des réseaux divers (VRD), ainsi que des infrastructures connexes de la centrale. L'exécution de ces travaux a été confiée à la société adjudicataire du marché, Nuez et Fils, une entreprise gabonaise. Selon les estimations, le développement de la centrale thermique à gaz de Mayumba nécessitera un investissement global de 75 milliards de FCFA.
SG
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Fly Gabon, nouvelle compagnie aérienne gabonaise, va démarrer officiellement ses activités ce 30 juillet 2024. L’information a été donnée par Nyl Moret-Mba, le directeur général de la compagnie, dans une interview accordée au quotidien L'Union.
« Nous avons entièrement rénové sur fonds propres l’ancien terminal national. Tous nos vols domestiques partiront de là-bas... L’expérience client Fly Gabon se met en place », a-t-il annoncé.
Dans un premier temps, la compagnie nationale va concentrer ses activités sur le marché intérieur gabonais et va desservir les 9 provinces du pays. « Aucune province ne peut être laissée de côté. C’est la différence entre Afrijet et Fly Gabon », a précisé Nyl Moret-Mba. Fly Gabon débutera ses vols domestiques avec des avions de la marque ATR (Avions de Transport Régional), acquis il y a quelques mois en France. Ce sont des avions pouvant transporter de 48 à 78 personnes, déjà utilisés par la compagnie gabonaise Afrijet. Pour l’instant, la compagnie n’a qu’un ATR livré. « Le deuxième ATR, neuf et aux couleurs nationales, sera livré d’ici fin septembre. En attendant, les aéronefs avec la livrée Afrijet vont venir en appui (...) Le meilleur avion pour desservir l’intérieur du pays, c’est l’ATR », a affirmé Nyl Moret-Mba, qui précise que dès le dernier trimestre 2024, « 90 % de la desserte domestique se fera aux couleurs de Fly Gabon ».
Par la suite, la compagnie envisage de s’étendre en Afrique avec comme première destination l’Afrique du Sud, dès cette fin d’année. « Nous allons restaurer une vieille route opérée par Air Gabon et South African Airways, importante pour les commerçants, pour les industries d’extraction, etc. De nombreuses autres destinations sont à l’étude, mais nous souhaitons faire les choses progressivement, car chaque lancement représente un investissement significatif... Afin de desservir Johannesburg, nous avons loué un Airbus A320 bi-classe, qui lui aussi sera aux couleurs Fly Gabon », a-t-il expliqué.
Pour les Gabonais, le lancement de cette compagnie est une fierté nationale, car pour eux, c’est le signe que les Gabonais reprennent la main sur leur secteur aérien après la disparition, il y a quelques années, d'Air Gabon, l’ancienne compagnie nationale. Les Gabonais espèrent donc que Fly Gabon retrouvera le succès panafricain de l’ex-Air Gabon.
SG
Au cours des six premiers mois de l'année en cours, la direction générale des Impôts a mobilisé 575 milliards de FCFA de recettes fiscales sur un objectif fixé à 472,2 milliards de FCFA pour cette période, selon les données du ministère de l'année. Économie. Soit un excédent de 102,7 milliards de FCFA pour un taux de réalisation de 121,8 %.
Cette performance a été possible grâce à différentes mesures prises pour optimiser les recettes fiscales du pays. On peut citer, dans ce cadre, le lancement en avril dernier de la plateforme « Digitax Gabon » qui permet aux entreprises d'effectuer leurs démarches fiscales de manière simplifiée et sécurisée en ligne, simplifiant ainsi la procédure de collecte des recettes fiscales des moyennes et grandes entreprises. Des mesures ont également été prises pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale et améliorer l'efficacité des contrôles.
De plus, l'Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI) travaille quotidiennement pour encourager la création d'entreprises dans le pays, ce qui a contribué à l'augmentation du nombre d'entreprises créées entre janvier et juin 2024. Selon les données du ministère de l'Économie, 1 309 nouvelles entreprises ont été créées en six mois, contre 1 090 entreprises en glissement annuel.
Cependant, malgré ces bonnes performances, le Gabon reste encore loin de ses objectifs annuels. Selon les prévisions, son objectif est de mobiliser, pour l'ensemble de l'année 2024, la somme totale de 1 699,7 milliards de FCFA, contre 1 466,3 milliards de FCFA dans la loi de finances 2023.
SG
Après sept ans de travail, les chercheurs du Programme national de sélection et d’amélioration variétale-production de semences (PNSAV-PS) piloté par le Dr Yonelle Déa Moukoumbi ont développé de nouvelles variétés de riz adaptées aux sols gabonais. Au nombre de cinq, ces nouvelles variétés ont été présentées lors de la cérémonie de lancement des journées de dégustation du riz « Made in Gabon » le 24 juillet 2024 à Libreville.
Ces nouvelles variétés ont été expérimentées à Kougouleu, un village situé à environ 55 km de Libreville. La station couvre une superficie d’environ 10 hectares dont seulement 3 hectares sont valorisés pour les activités de recherche fondamentale et de recherche-développement. « Nous avons cinq variétés qui sont prêtes pour l’homologation et leur inscription dans le tout premier catalogue national des variétés de riz du Gabon. Par la suite, nous passerons à la production proprement dite avec la distribution de ces semences aux différents producteurs », explique le Dr Yonelle Déa Moukoumbi, porteur du projet. L’objectif est de relancer la production de riz dans le pays afin de réduire les importations massives de cet aliment de base au Gabon. Selon les données du Conseil gabonais des chargeurs, les importations de riz au Gabon en 2023 sont estimées à plus de 95 286 tonnes pour une valeur de plus de 41 milliards de FCFA.
Ces variétés de riz ont été développées avec un « fond génétique de la Corée du Sud ». Ensuite, des croisements ont été réalisés par les chercheurs sud-coréens « car nous n’avons pas de facilités. Après cette étape, ils nous ont envoyé le matériel et nous avons suivi les protocoles de recherche afin de pouvoir identifier les semences qui s’adaptent aux sols gabonais. Ainsi, nous avons obtenu cinq variétés non parfumées mais de bonne qualité », a expliqué le Dr Yonelle Déa Moukoumbi. En plus de ces cinq variétés non parfumées, « cinq autres variétés parfumées ont été introduites. Nous avons mis l’accent sur le super Basmati et le Basmati, qui sont des riz parfumés de bonne qualité », poursuit-elle.
Cependant, plusieurs Gabonais restent sceptiques quant à la réussite de ce projet, car, selon eux, un projet similaire avait été lancé il y a quelques années sans succès. Mais le Dr Yonelle Déa Moukoumbi se veut rassurante. Pour elle, avec des semences adaptées aux sols et au climat gabonais, le projet est bien parti pour réussir. Toutefois, il faut un accompagnement financier de l’État gabonais.
Mis en place en 2018, le PNSAV-PS a conduit ces activités de sélection des variétés de riz en partenariat avec le Kafaci (organisme intergouvernemental sud-coréen), l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA), AfricaRice...
SG
Le milliardaire nigérian Aliko Dangote a été reçu le 23 juillet dernier par le président de la transition, Brice Oligui Nguéma. Ils ont discuté des possibilités d’investissement dans le ciment et les engrais au Gabon. « Nous avons exploré où nous pouvons construire une usine de production de ciment… Nous recherchons aussi des opportunités pour des investissements dans les fertilisants », a affirmé l’homme d’affaires nigérian à l’issue de l’audience.
Déjà présent dans plusieurs pays africains, le milliardaire nigérian revient à la conquête du marché gabonais du ciment, dominé par la société Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon), filiale locale du groupe marocain Ciments de l’Atlas (Cimat). Un secteur dans lequel il avait déjà souhaité investir il y a quelques années. On se souvient en effet qu’en 2020, il avait annoncé un investissement de plus de 75 millions de dollars pour la construction d’une unité de broyage de clinker (constituant du ciment) au Gabon.
Mais, jusqu’ici, cette usine dont l’ambition était de produire 3000 tonnes par jour n’est jamais sortie de terre. Les Gabonais espèrent donc que cette fois-ci, il y aura une suite à ce nouveau projet, qui permettra, d’après Aliko Dangote, de réduire les prix du ciment sur les marchés gabonais. Car, l’implantation d’une nouvelle cimenterie permettra d’accroître la production qui, au premier trimestre 2024, s’établissait à 158 194 tonnes.
S’agissant des fertilisants, Aliko Dangote prévoit d'investir dans l’urée et le phosphate. Ce qui permettrait de rendre disponibles les engrais, de booster la production agricole et de réduire la dépendance alimentaire du Gabon vis-à-vis de l’extérieur. Après cette première prise de contact entre le président de la transition et l'homme d'affaires nigérian, des discussions se poursuivront dans le but de concrétiser ces projets, apprend-on.
À noter que le Gabon a déjà signé des accords au mois de mai dernier avec le consortium turc Ucgen, spécialisé dans le domaine de la construction et de l’installation, pour des investissements dans ces secteurs dans le pays. En effet, cette structure prévoit d’investir au Gabon la somme de 5 milliards de dollars, soit un peu plus de 3 019,6 milliards de FCFA, pour la construction de trois usines: une cimenterie, une usine de production d’engrais et une aciérie.
SG