Le Nouveau Gabon

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Le Trésor public gabonais a lancé, le 27 novembre 2027, une opération de levée de fonds auprès des investisseurs de la CEMAC, visant une enveloppe totale comprise entre 39 milliards et 46,5 milliards de FCFA.

Cette levée de fonds s’est déroulée en quatre opérations, dont une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de 14 milliards de FCFA à 26 semaines, ainsi que trois émissions par adjudication d’obligations du Trésor assimilables (OTA) d’une valeur comprise entre 25 milliards et 32,5 milliards de FCFA. Ces OTA ont une maturité de 3 et 5 ans et un taux d’intérêt oscillant entre 5,75 % et 6,5 %.

Les résultats de ces quatre opérations n’ont pas encore été communiqués officiellement par la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC).

Cependant, ces opérations se déroulent dans un contexte où le Gabon peine à mobiliser des fonds sur le marché de la BEAC. En effet, ces derniers mois, le pays a obtenu des résultats mitigés dans ses tentatives de levées de fonds. Par exemple, les émissions d’obligations du Trésor assimilables (OAT) des 23 et 25 octobre derniers, visant à mobiliser un total de 15 milliards de FCFA, ont affiché un taux de couverture de 0 %.

Face à cette difficulté à réunir les montants recherchés sur le marché domestique, le Gabon a récemment sollicité auprès de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), régulateur du système bancaire de la CEMAC, une exemption temporaire de la pondération des risques de 100% appliquée à ses titres publics par la BEAC. Cette exemption devrait permettre au pays, de lever davantage de fonds sur le marché afin de financer son budget 2025 notamment.

SG

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Après le ralentissement enregistré en 2023, le Gabon anticipe une reprise de la production d’huile de palme cette fin d’année ainsi qu’en 2025, selon le tableau de bord de l’économie gabonaise publié par le ministère de l’Économie. D’après les prévisions, la production devrait atteindre 162 800 tonnes en 2024, marquant une hausse de 11,2 % par rapport à 2023, puis 171 800 tonnes en 2025, soit une augmentation de 5,5 %.

Cette progression attendue pourrait être soutenue par la production des plantations de palmiers d’Olam Palm Gabon, filiale du groupe singapourien Olam International, ainsi que par l’amélioration des capacités de transformation des unités industrielles du pays. Ces avancées devraient, selon les projections, renforcer le secteur de l’agro-industrie, un levier clé du développement économique du pays.

En 2023, la production d’huile de palme brute avait reculé en raison des perturbations observées dans les plantations de Mouila et d’Awala, liées à des mouvements de grève. Suite à cette situation, les récoltes de régimes de palme avaient légèrement diminué de 0,3 %, passant de 619 505 tonnes en 2022 à 617 929 tonnes. De même, la transformation des régimes avait généré 146 414 tonnes d’huile de palme brute, contre 147 804 tonnes l’année précédente, soit une baisse de 0,9 %.

Le Gabon espère voir ces performances s’améliorer davantage dans les prochaines années, étant donné que le palmier à huile est l’un des piliers du développement de l’agriculture dans le pays.

SG

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Pour lutter contre la vie chère et améliorer le pouvoir d'achat des ménages, le Gabon vient d’instaurer une nouvelle mercuriale des prix visant à mieux maîtriser les hausses des prix des produits de première nécessité. Dans ce cadre, le ministère de l'Économie annonce la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur certains matériaux de construction, comme le ciment et le fer à béton.

Cette mesure devrait contribuer à réduire les coûts de ces matériaux sur le marché, rendant ainsi les projets de construction plus abordables pour les promoteurs immobiliers et les particuliers et par ricochet, rendre plus accessible la construction de logements au Gabon. En revanche, si cette baisse est répercutée sur les prix finaux, elle pourrait contribuer à rendre le logement plus accessible, dans un contexte où les coûts de l'immobilier restent élevés dans le pays. « Nous espérons réellement que l'application de cette mesure entraînera une baisse des coûts des logements au Gabon. Cependant, la question reste de savoir si les propriétaires immobiliers suivront cette dynamique. Il serait souhaitable que le gouvernement aille plus loin en instaurant également une mercuriale pour encadrer les prix des logements dans le pays », affirme Paul Ndong, agent immobilier.

Cependant, la TVA étant une source majeure de revenus fiscaux, cette mesure pourrait entraîner une diminution temporaire des recettes de l'État. Néanmoins, l'augmentation de l'activité économique attendue grâce à cette mesure pourrait, à moyen terme, compenser cette perte via des recettes provenant d'autres taxes, telles que celles sur les revenus, les bénéfices des entreprises, ou les transactions économiques.

A noter qu’au Gabon, la TVA appliquée aux marchandises de première nécessité est de 10%, contre 18 % pour les biens de luxe et 5 % pour certaines opérations spécifiques.

SG

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Au cours des neuf premiers mois de l’année 2024, la production brute de pétrole sur le permis Dussafu Marin au large du Gabon, a atteint un niveau record de 27 417 barils par jour contre 21 184 b/j au deuxième trimestre 2024. Ce qui consacre une hausse de 29,4% en glissement trimestriel faisant de cette production le taux trimestriel le plus élevé depuis le début de la production sur le bloc en 2018, apprend-on du rapport sur la performance financière et commerciale pour le 3ᵉ trimestre 2024 de Panoro Energy publié le 20 novembre 2024. Cette compagnie pétrolière norvégienne est l’un des opérateurs de ce site avec une participation de 17,5 % aux côtés de l’opérateur BW Energy (73,5 %).

Cette production record selon la compagnie a été atteint en raison de l'achèvement et du démarrage réussis des puits DHBSM-2H et DHIBM-7H sur le champ Hibiscus. Suite à cela, « la production brute de Dussafu a augmenté pour atteindre les taux actuels de 40 000 b/j à partir de cinq des huit puits forés au cours de la campagne en cours, en plus des six puits de production préexistants sur le champ Tortue », a indiqué Panoro.

Pour cette fin d’année, la compagnie pétrolière et ses partenaires prévoient d’accroitre davantage cette production. Ils comptent pour cela sur le forage du puits Bourdon ILX, prévu d'ici la fin de l'année, pour exploiter environ 29 millions de barils de brut récupérable supplémentaires identifiés dans les structures géologiques du Dussafu Marin.

Rappelons que Panoro Energy est actif au Gabon à travers deux permis : Etamé, en partenariat avec Vaalco, et Dussafu, en collaboration avec BW Energy. La société norvégienne envisage également de soutenir le Gabon dans d'autres secteurs, notamment ceux liés aux enjeux climatiques.

SG

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Le Gabon a annoncé le 18 novembre dernier avoir racheté avec succès 50% de son eurobond émis le 9 juin 2015 et qui arrive à échéance en juin 2025. Soit, la somme de 180 milliards de FCFA sur les 376 milliards de FCFA en circulation.

Selon le ministère de l’Économie, plus de 260 investisseurs internationaux ont participé à cette opération, pour un montant global de 275 milliards de FCFA, correspondant à un taux de souscription de 156 %. La transaction a été conclue à un prix de 99,25 cents par dollar. Ce rachat a été financé grâce à des émissions obligataires réalisées sur le marché sous-régional, à travers deux opérations de syndication domestique. Ce qui a permis de convertir une partie de la dette extérieure en dette intérieure.

Cette opération permet donc de réduire les montants de remboursement prévus en 2025. « À la suite de cette opération de rachat, le montant en circulation de l’Eurobond 2025 de la République gabonaise sera réduit à 315 millions de Dollars », précise le ministère de l’Économie. Elle permettra également de diminuer les pressions liées au refinancement de cet eurobond tout en renforçant la confiance des investisseurs dans la capacité du Gabon à honorer ses engagements internationaux, et ce, dans un contexte marqué par un taux d’endettement élevé.

D’après le Fonds monétaire international (FMI), le taux d’endettement du Gabon en 2023 atteignait 70,5 % du PIB, dépassant ainsi le seuil de 70 % fixé par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).

Rappelons que cet eurobond avait été émis en 2015 dans le but de financer des projets d’infrastructures dans ce pays d’Afrique centrale, dont l’économie repose principalement sur les exportations de pétrole brut. Les fonds levés étaient destinés notamment à des projets dans les domaines de l’énergie, de l’adduction d’eau potable, de l’éducation et de la santé.

SG

Le ministre gabonais des Transports Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a officiellement lancé le 12 novembre dernier, les travaux de construction d’un nouvel aéroport à Tchibanga dans la province de la Nyanga.

Financés par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), ces travaux vont se dérouler en deux phases de 2,5 mois chacune. La première, se concentrera sur les gros œuvres et le balisage de la piste pour des opérations d’urgence. La seconde portera sur l’équipement, avec l’ajout d’infrastructures essentielles pour les vols commerciaux.

Le futur aéroport de Tchibanga se composera de trois bâtiments principaux, dont une aérogare « Air Plus 1 » spécialement aménagée pour répondre aux besoins des passagers, avec des espaces dédiés aux départs et aux arrivées, des installations sanitaires, ainsi que des zones techniques et administratives. Un bâtiment consacré aux services de sécurité et une nouvelle tour de contrôle seront également construits, assurant des opérations aériennes conformes aux standards internationaux, selon le ministère des Transports.

La construction de cette infrastructure dont le cout n’a pas été dévoilé, rentre dans le cadre du projet de réhabilitation des aéroports du Gabon dont l’état actuel est vieillissant pour la plupart. La nouvelle infrastructure va donc remplacer l'actuel aéroport qui avait été officiellement inauguré le 15 décembre 2006 pour accueillir un trafic aérien commercial régulier et qui présente aujourd'hui plusieurs anomalies. Notamment, l’absence de clôture de l’aéroport, l’absence d’une base de lutte contre les incendies (SLI) et le dysfonctionnement de certains équipements, notamment le dispositif météorologique et le matériel de communication. « Au départ, il était question de rénover ce qui était déjà là, mais la décision a été prise de construire un nouvel aéroport », précise le ministre des Transports.

Le nouvel aéroport est conçu pour répondre aux normes internationales en matière d'opérations aériennes, permettre une meilleure accessibilité de la région mais aussi stimuler l’économie locale en facilitant l’arrivée de visiteurs et d’investisseurs potentiels.

SG

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Selon la Banque mondiale dans sa conjoncture économique du pays récemment publié, le Gabon devrait connaitre une croissance de 2,3% en 2025. Un taux en baisse par rapport aux 3% prévus pour cette année par l’institution de Bretton Woods.

Ce déclin est principalement attribué à la diminution anticipée de la production pétrolière à mesure que les champs pétroliers existants arriveront à maturité. Ce, dans un souci de diversification de l’économie gabonaise. De ce fait, la croissance enregistrée devrait être principalement tirée par l’économie non pétrolière.

Malgré les baisses attendues de la production pétrolière, la croissance resterait soutenue à moyen terme par de nouvelles explorations et par la croissance de l’exploitation minière, de l’exploitation du bois et celle de l’agriculture, d’après la Banque mondiale.

Le taux de croissance prévu pour 2025 est le même que celui de 2023 qui était en baisse par rapport aux 3% enregistrés en 2022. Cette diminution est attribuée à la baisse de la demande mondiale et aux perturbations du transport qui ont affecté les industries du bois et du manganèse.

À l’avenir, selon l’institution financière, des mesures plus profondes seraient nécessaires pour stimuler la croissance et améliorer durablement les conditions de vie sans compromettre la viabilité des finances publiques et de la dette. Il serait crucial pour le Gabon « de rehausser la transparence de la gestion des ressources afin d’en permettre une utilisation plus socialement optimale, notamment axée sur des investissements productifs dans le capital humain et dans les infrastructures », propose la Banque mondiale. Par ailleurs, elle recommande d’adopter des mesures fiscales adéquates pour gérer correctement les revenus issus du secteur du bois dans le but d'en tirer un meilleur profit.

SG

La Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), filiale du géant minier français Eramet, a annoncé le 11 novembre la reprise de ses activités de production de manganèse sur son site de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon. Selon l'Administrateur directeur général de la compagnie minière, Léod Paul Batolo, la reprise des activités est prévue pour le 14 novembre, après une interruption de trois semaines sur ce site de production.

En effet, la production de manganèse à Moanda avait été suspendue le 15 octobre 2024 en raison d'une forte baisse de la production d'acier en Chine, entraînant une diminution des achats de minerai de manganèse par les producteurs chinois. Cette baisse de la demande avait provoqué une surproduction sur le marché. Ce qui avait lourdement pesé sur les ventes de minerai de manganèse à haute teneur, comme celui produit à Moanda, ainsi que sur l'indice des prix du marché. En conséquence, Eramet avait pris la décision temporaire d'arrêter ses activités sur ce site, qui représente l'essentiel de la production de manganèse au Gabon.

« Comilog a déjà connu des arrêts dans ses opérations ces dernières années, et nous démontrons une nouvelle fois notre agilité et notre résilience face à un monde complexe et incertain qui nous entoure. Ces incertitudes nous imposent de poursuivre nos progrès en matière de sécurité, de production et de coûts, afin de renforcer notre compétitivité et de pouvoir résister à ces périodes de crise », a indiqué Léod Paul Batolo.

Par ailleurs, l’ADG a confirmé la reprise des ventes de manganèse pour les mois de novembre et décembre 2024, bien que le contexte mondial reste fragile, nécessitant prudence et vigilance.

En raison de l'interruption de ses opérations au Gabon, Eramet a révisé ses prévisions de production pour 2024, désormais estimées entre 6,5 et 7 millions de tonnes, contre une projection initiale de 7 à 7,5 millions de tonnes. Cette baisse devrait impacter la production nationale de manganèse au Gabon, la Comilog étant responsable de près de 90 % de l'extraction de ce minéral dans le pays.

SG

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Au deuxième trimestre 2024, l'indice composite du chiffre d'affaires de l'activité économique du mobile money, issu de l'analyse de ses données en glissement trimestriel, montre une augmentation de 1,5 % après une stabilité au trimestre précédent, selon la note de conjoncture du ministère de l'Économie. En glissement annuel, on observe une croissance de 10 %. Cette « progression est le reflet de plus en plus prononcé de l'inclusion financière », justifie le ministère de l'Économie.

En effet, cette hausse a été impactée par la progression enregistrée, notamment dans les transactions du mobile money chez les opérateurs de télécommunications Moov et Airtel Money, ainsi que du nombre de comptes actifs dans le secteur. Selon les données du ministère de l'Économie, le nombre de comptes actifs a progressé de 5 %, passant de 1.404.847 le trimestre précédent à 1.477.484 au deuxième trimestre. Dans le même temps, on observe une hausse de 3 % des comptes non actifs, liés aux souscripteurs détenteurs de plusieurs comptes mobile money à la fois.

Quant à elles, les transactions globales réalisées dans le secteur au deuxième trimestre 2024 enregistrent une hausse de 9 % en glissement annuel. Par ailleurs, les paiements en monnaie électronique ont crû de 7 % différemment à la même période en 2023. Parallèlement, les indices des transferts nationaux et internationaux progressent respectivement de 9 % et 27 % en glissement annuel.

Cette progression globale s'inscrit dans le cadre d'une tendance plus large de démocratisation des services financiers, permettant aux ménages et aux petites entreprises d'accéder plus facilement à une gamme étendue de produits et de services financiers.

SG

Dans le projet de loi de finances 2025, les exonérations de l'impôt sur les sociétés (qui s'appliquent à l'ensemble des bénéfices réalisés par les sociétés et autres personnes morales) sont étendues à certaines entreprises. Notamment celles qui exercent dans les secteurs de l'hôtellerie, du tourisme et du développement de logements sociaux, et ce, pendant les trois premières années de leur activité.

Selon le projet de loi, et plus précisément dans son nouvel article 6, ces exonérations seront accordées aux entreprises exerçant dans les secteurs prioritaires et réalisant un nouvel investissement minimum de 300 millions de FCFA hors taxes.

Les entreprises agréées pour l'aménagement des terrains urbains destinés à l'habitat social et pour la construction de logements à caractère socioéconomique bénéficieront également de ces exonérations pendant les trois premières années de réalisation de leur projet d'investissement. Cependant, elles doivent obtenir au préalable l'autorisation des autorités gabonaises.

Comme l'indique le projet de loi de finances actuellement en examen au Parlement, les terrains prévus à l'habitat social sont ceux sur lesquels doivent être bâtis des logements dont le prix de cession ne doit pas excéder 25 millions de FCFA. Les logements à caractère socio-économique, quant à eux, sont ceux dont le prix de cession est inférieur ou égal à cette même somme de 25 millions de FCFA.

Certaines sociétés de capital investissement ou Private Equity (en anglais) vont aussi bénéficier de ces exonérations. Principalement celles qui exercent dans le domaine de la protection de la biodiversité, le développement de l’écotourisme, la transformation locale des matières premières, le développement des agro-industries…

Ces exonérations de l’IS interviennent dans un contexte où le Gabon a consenti des mesures fiscales incitatives, dérogatoires au droit fiscal commun, pour d’une part, attirer les investissements directs étrangers, développer les secteurs économiques à fort potentiel de croissance et de création d’emplois et d’autre part, améliorer le pouvoir d’achat des ménages.

SG

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