Dans le but d’accroitre sa production de pétrole brut au Gabon, l’américain Vaalco Energy envisage d’investir entre 250 à 300 millions de dollars (entre 151 et 181 milliards FCFA) sur le champ Etame marin, au large du pays. Son président-directeur général, George Maxwell, l’a fait savoir au cours d’une récente rencontre avec le ministre de l’Économie, Mays Mouissi.
Ces investissements sont prévus en 2025 dans le cadre de son plan d’investissement. L’entreprise pétrolière espère renforcer son positionnement dans le secteur pétrolier gabonais où le principal producteur est Perenco. Installée au Gabon depuis 1995, la société pétrolière américaine revendique une production de plus de 300 millions de barils de pétrole pour un investissement de 4 milliards de dollars (2400 milliards de FCFA). La société basée à Houston aux États-Unis contrôle 63,6% du bloc Etame marin, situé au large du Gabon.
En plus de ces investissements, la compagnie pétrolière envisage de nationaliser davantage les postes au sein de la société. Actuellement, selon le président-directeur général de Vaalco Energy, 96% des postes du producteur américain sont occupés par des nationaux. Cependant, pour réaliser des campagnes de forage plus complexes, Vaalco aura encore besoin d’expertise étrangère, disposant de qualifications hautement élevées.
SG
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Le gouvernement gabonais a réagi après la suspension du pays de la liste des éligibles aux financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Dans un communiqué, le ministère des Comptes publics a expliqué : « Le retard observé dans le règlement des échéances dues à la Banque mondiale est lié à des raisons techniques, qui n’ont pas permis d’honorer la totalité des engagements à la date du 30 juin 2024. »
Le gouvernement assure cependant que cette dette a été réglée. « À ce jour, le ministère des Comptes publics, par l'intermédiaire de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor, a déjà procédé au paiement de ces impayés. L'ensemble des échéances de dette au profit des autres créanciers multilatéraux est en cours de paiement et devrait être totalement apuré d’ici quelques jours », précise le ministère des Comptes publics.
Avec le règlement de cette dette, le Gabon devrait pouvoir continuer à bénéficier des appuis financiers de la Banque mondiale pour le financement de ses projets. Parmi ceux en cours de financement figurent le projet Gabon Digital et le projet d'Harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre - Série de Projets 2 (Hiswaca). Pour ces projets, le Gabon s’apprête à contracter un prêt de 139,3 millions d'euros (soit 91,2 milliards de FCFA) auprès de la BIRD. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement est le guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale.
SG
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La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale, annonce la suspension du Gabon de la liste des pays éligibles à ses financements. Une note, publiée par les médias locaux, précise : « la BIRD a suspendu, à compter du 1er juillet 2024, le droit du Gabon d'effectuer des retraits sur les prêts BIRD en cours et non entièrement retirés ».
Cette suspension s'applique aux prêts de la BIRD non encore retirés, ainsi qu'aux avances du Fonds de préparation de projets, du Fonds de développement institutionnel et à certains prêts et subventions des fonds fiduciaires administrés par la BIRD. Elle est motivée par l'accumulation d'impayés de la part du Gabon, s'élevant à environ 10,4 milliards de FCFA envers l'institution financière.
La décision de suspension intervient peu après que le gouvernement gabonais a été autorisé, le 20 juin dernier, à contracter deux emprunts d'un montant total de 139,3 millions d'euros (soit 91,2 milliards de FCFA) auprès de la BIRD pour financer le projet Gabon Digital et le projet d'Harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre - Série de Projets 2 (HISWACA). Cette situation soulève des questions sur la capacité du Gabon à accéder à ces nouveaux financements.
Cette suspension porte un coup à l'image du Gabon, qui s'efforce toujours de promouvoir sa crédibilité auprès des investisseurs lors des levées de fonds, tout en mettant en avant ses efforts pour réduire sa dette. La décision de la BIRD pourrait également accroître la prudence des investisseurs vis-à-vis des levées de fonds du Gabon sur le marché financier domestique. En effet, en mars dernier, le Gabon a eu des difficultés à mobiliser la totalité des fonds lors de son emprunt obligataire de 150 milliards de FCFA, ce qui a conduit à deux prolongations des délais de souscription. La période de souscription s'est finalement achevée le 20 mai, sans que le gouvernement ne communique officiellement sur les résultats de cette opération.
Pour l'instant, le gouvernement gabonais n'a pas réagi à la décision de la Banque mondiale. Il reste donc à voir comment Libreville réagira à cette suspension et quelles mesures seront prises pour remédier à la situation et restaurer la confiance des investisseurs.
La Banque mondiale est un bailleur de fonds important pour le Gabon. En mars 2024, son portefeuille dans ce pays comprend actuellement deux projets actifs dans le secteur du développement numérique, représentant un engagement total de 145,50 millions de dollars, soit un plus de 87 milliards de FCFA.
SG
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Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise, a officiellement reçu le 1er juillet 2024 l'acte de rachat d’Assala Energy, la deuxième compagnie pétrolière du Gabon, avec une production de 52 000 barils par jour. Cette acquisition a été finalisée dix jours après avoir conclu l'accord avec Carlyle, le fonds de pension américain, pour le rachat de cette société. Grâce à cette opération, le Gabon contrôle désormais 25 % de sa production pétrolière, précédemment dominée par des sociétés étrangères comme Perenco, le principal producteur du pays. « Par cet acte de rachat, le Gabon se réapproprie, 67 ans après, une part importante de son pétrole. Cela nous permet de produire désormais 25 % de la production nationale. C’est sans conteste une forme d’affirmation de notre souveraineté », a déclaré le président de la transition.
Le président Oligui Nguema a précisé que cette opération de rachat a coûté un total de 648 milliards de FCFA. Elle « s’est déroulée en deux phases. La première phase a consisté, le 15 février 2024, en la signature du contrat d’achat entre la Gabon Oil Company et le fonds de pension américain Carlyle, avec un dépôt de garantie de 123 milliards de FCFA. La seconde phase, le 21 juin dernier, a consisté en le règlement des 513 milliards de FCFA restants et de 12 milliards de FCFA de frais de droit de tirage », a-t-il expliqué.
Avec ce rachat, les autorités gabonaises prévoient de mettre en exploitation d’autres puits pétroliers actuellement non exploités pour des raisons de stratégie commerciale. Elles espèrent également augmenter les recettes pétrolières du pays et financer de nombreux projets de développement avec des marges plus larges. Selon le document d’information de l’emprunt obligataire émis par le Gabon en mars 2024, le pays a enregistré en 2023 des recettes pétrolières de 1020,7 milliards de FCFA. Actuellement, le pétrole représente 60 % des recettes fiscales et 80 % des revenus d’exportation du pays, soulignant la dépendance de l’économie gabonaise à la vente de l'or noir.
Pour rappel, les premières missions de reconnaissance et de recherche pétrolières au Gabon remontent à 1931, financées par le Gouvernement général de l’Afrique équatoriale française (AEF) depuis le Cap Lopez. En 1956, le premier champ pétrolier d’Ozouri a été découvert au sud de Port-Gentil. L'année suivante, en 1957, la première exportation de pétrole brut gabonais a été effectuée par la société des pétroles de l’AEF.
SG
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Félicia Ombanda Indoumou, originaire du Gabon, figure parmi les 10 lauréates de la quatrième promotion du programme WIA Young Leaders. WIA (Women In Africa) est une plateforme internationale dont l'objectif est de promouvoir et de soutenir le leadership et le potentiel des jeunes femmes africaines. Félicia, actuellement Manager juridique et fiscal chez PricewaterhouseCoopers (PwC), un cabinet d'audit et de conseil, a été sélectionnée en raison de son parcours professionnel « exceptionnel et prometteur », ainsi que pour ses compétences en leadership, ses réalisations professionnelles, et son engagement envers le développement de l'Afrique.
Malgré leurs origines variées, elles partagent toutes les mêmes valeurs et la même vision d'une Afrique innovante et inclusive. Leur ambition est de devenir des actrices de premier plan dans les entreprises et les organisations publiques, faisant preuve d'humilité, d'empathie et de résilience. « Leur conviction inébranlable et leur capacité à travailler en équipe font d'elles les futurs grands leaders du paysage panafricain », souligne Women In Africa.
Félicia Ombanda Indoumou exprime sa gratitude et son enthousiasme : « Je suis profondément honorée et humblement reconnaissante d'avoir été sélectionnée pour le programme WIA Young Leaders 2024. Cette reconnaissance représente pour moi une incroyable opportunité de contribuer au développement et à l'innovation sur notre continent, tout en m'engageant davantage pour l'autonomisation des femmes. »
En tant que lauréate de l'année 2024, Félicia bénéficiera d'un parcours de formation sur mesure axé sur le leadership féminin et les compétences de demain. Elle sera accompagnée par des mentors et participera à une expérience immersive lors d'un « séjour-affaires » dans une capitale économique mondiale. Ce voyage lui offrira l'opportunité d'accéder à un réseau professionnel de haut niveau, de rencontrer des experts de divers secteurs, et de gagner en visibilité lors d'événements internationaux.
Félicia Ombanda Indoumou travaille pour PwC Afrique francophone sub-saharienne depuis 10 ans. Elle a commencé en 2014 en tant que juriste d'affaires et consultante, et grâce à son implication et ses compétences, elle a gravi les échelons pour devenir Manager juridique et fiscal en 2020.
SG
Au cours du conseil des ministres du 25 juin dernier, le gouvernement gabonais a fixé des quotas pour l’emploi de la main-d’œuvre étrangère au Gabon. Ils sont de 15% pour les cadres, 10% pour les agents de maitrise et techniciens supérieurs et 5% pour le personnel d’exécution. Cumulés, ces quotas pour l’emploi de la main-d’œuvre étrangère au Gabon sont limités à un maximum de 30%.
« Ce décret vise un triple objectif, notamment : accorder la priorité d’embauche aux nationaux et valoriser la main-d’œuvre gabonaise ; restreindre le recours à la main-d’œuvre étrangère à des postes de responsabilité ; faire coïncider la délivrance des autorisations d’emploi aux besoins du marché », explique le gouvernement.
Ces quotas sont fixés en application des dispositions de l’article 137 de la loi n° 022/21 du 19 novembre 2021 portant Code du travail en République gabonaise, qui prévoit qu’à l’embauche, la priorité soit accordée aux nationaux, à compétence égale. D’après cet article, les critères de compétence entrant dans l’appréciation doivent notamment tenir compte, selon le secteur d’activité, des clauses de mobilité dans les groupes de sociétés, du savoir-faire technique et de l’expertise requise pour l’emploi postulé ainsi que des besoins en main-d’œuvre dans les domaines de développement du pays.
Les Gabonais ont espoir que ces quotas seront appliqués afin de permettre de réduire le taux de chômage dans le pays. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36%). Entre 2016 et 2020, l’Office national de l’emploi (ONE) a enregistré 64 077 demandeurs d’emploi parmi lesquels plus de 87% sont âgés de 16 à 34 ans.
SG
Samb’a Assurances Gabon, la nouvelle compagnie d’assurance dirigée par Andrew Gwodog, ancien directeur général de la Société commerciale Gabonaise de réassurance (SCG-Ré) et ex-président de la Fédération gabonaise des sociétés d'assurance (Fegasa), devrait démarrer ses activités au mois de juillet prochain, a annoncé son promoteur.
Cette nouvelle compagnie, qui a obtenu son agrément lors de la 113ème Session ordinaire de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) tenue du 15 au 19 avril 2024 à Bissau en Guinée-Bissau, se présente comme la pionnière de la micro-assurance dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Elle ambitionne, selon son promoteur Andrew Gwodog, de permettre aux couches défavorisées, souvent exclues des offres des grandes sociétés d’assurance, d’être assurées à moindre coût.
Samb’a Assurances Gabon proposera donc des produits de micro-assurance adaptés et accessibles. Cette nouvelle approche permettra de réduire les vulnérabilités économiques des personnes à faible revenu, contribuant ainsi à leur inclusion financière et sociale. « C’est enfin l’essor de l’assurance pour tous au Gabon », explique le Dr Andrew Gwodog. La cible visée par cette compagnie est constituée principalement des travailleurs informels, des agriculteurs, des petits commerçants, de certaines professions libérales, des artistes, des associations, des syndicats, des petites entreprises, des artisans et des commerçants.
Avec cette compagnie d’assurance, Andrew Gwodog, ancien administrateur directeur général de la SCG-Ré, se lance dans la micro-assurance, et les Gabonais espèrent qu’il réussira le pari d’accroître le taux de pénétration de l’assurance, actuellement en dessous de 2% au Gabon. L’expérience de cet ancien membre du gouvernement dans le secteur des assurances sera un atout majeur pour atteindre cet objectif.
En dix ans à la SCG-Ré, Andrew Gwodog a, grâce à son management, permis à la compagnie de réassurance de se hisser comme un acteur de référence dans la réassurance en Afrique centrale. Andrew Crépin Gwodog a le mérite d’avoir piloté le projet d’introduction à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) de la SCG-Ré, faisant ainsi de la compagnie de réassurance gabonaise la toute première de ce secteur à être agréée par la Conférence interafricaine des marchés financiers (CIMA) et à être cotée en bourse.
SG
Pour répondre à la problématique de l’accès au logement pour les employeurs et les employés du secteur public et privé au Gabon, la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon et la Banque de Développement Shelter Afrique (BDShaf) envisagent de créer un fonds dédié au logement. Ce projet vise à faciliter l'acquisition de logements décents par le biais de programmes de location-vente garantis par le gouvernement gabonais ou des institutions du secteur privé. Le financement de ces programmes proviendrait de déductions salariales, comme stipulé dans la lettre d'intention signée le 11 juin lors de la 43ᵉ Assemblée générale annuelle de Shelter Afrique.
Le fonds de logement, une fois établi, ambitionne de mobiliser des financements à long terme pour soutenir des programmes de logement spécifiquement conçus pour les employés et employeurs. Ces programmes reposeraient sur des engagements d'achat garantis par l'État gabonais ou des partenaires privés. Le mécanisme de remboursement serait directement lié aux salaires des bénéficiaires, permettant ainsi une gestion simplifiée des paiements.
Bien que la date de création du fonds n’ait pas encore été fixée, ses objectifs sont clairs : permettre à un plus grand nombre de Gabonais de devenir propriétaires de leur logement. Cette initiative pourrait significativement contribuer à réduire le déficit de logements, qui selon un rapport de la Banque mondiale publié en avril 2020, s'élève à 150 000 unités. La Banque mondiale estime également que ce besoin croît chaque année de 6 000 à 7 000 logements, soulignant l'urgence d'une solution durable.
Le déficit de logements au Gabon est un défi persistant, exacerbant les inégalités sociales et économiques. En facilitant l'accès à la propriété, ce fonds pourrait jouer un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité de vie des travailleurs gabonais et dans la stimulation de l'économie nationale par le développement du secteur immobilier.
La création de ce fonds de logement est une initiative prometteuse pour le Gabon, visant à rendre l'accès à un logement décent plus accessible pour les employés et les employeurs des secteurs public et privé. En garantissant des financements à long terme et en simplifiant les mécanismes de remboursement, ce projet pourrait non seulement réduire le déficit de logements, mais aussi promouvoir la stabilité et la prospérité économique du pays.
SG
Sous la Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, Mardi 25 Juin 2024, à partir de 10 heures, au Palais de la Présidence de la République.
Dès l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a tenu à saluer le succès de la visite du Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, dans la province du Moyen-Ogooué. L’accueil enthousiaste et chaleureux réservé par les populations au Chef de l’État illustre leur adhésion profonde à sa vision d’un Gabon uni, prospère et en paix.
De Lambaréné à Makouké, en passant par Ndjolé, Akok, Ezanga et Aschouka, le Président de la Transition a parcouru la province du Moyen Ogooué à la rencontre des populations. Soucieux de leur bien-être et de leur développement, il a apporté des réponses concrètes à leurs préoccupations en annonçant une enveloppe de sept (7) milliards de francs CFA destinée à la province, comme c’est le cas dans toutes les provinces ou le Chef de l’État est passé. Cette manne financière permettra de concrétiser plusieurs projets structurants à fort impact social.
En dehors de cette dotation, le Président de la Transition a annoncé le lancement des projets suivants :
– la construction d’un centre universitaire provincial qui accueillera l’université et une école numériques;
– la construction d’un centre aéronautique et d’observations spatiales ;
– la construction d’un quai fluvial à Lambaréné ;
– la construction par Maurel et Prom d’une cité de 100 logements ;
– la construction d’un port fluvial à Ndjolé ; – la réhabilitation des voiries de la ville de Ndjolé.
Le Président de la Transition a également saisi l’occasion de son séjour dans le Moyen-Ogooué pour procéder au lancement officiel de la délivrance de la Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE). Ce nouveau document d’identité plus sécurisé et plus moderne permettra aux Gabonais d’accéder à un plus grand nombre de services.
Le Président de la Transition a mis à profit sa visite pour nouer un dialogue direct et constructif avec les populations du Moyen-Ogooué. Ces échanges ont permis d’identifier les besoins prioritaires de la province en matière de santé, d’éducation, d’emploi, d’infrastructures routières et de logement. Le Chef de l’État a réaffirmé sa détermination à concrétiser rapidement les projets annoncés, afin de répondre aux aspirations légitimes des populations du Moyen-Ogooué.
Le Conseil des Ministres a réitéré l’engagement du Gouvernement et du Comité de Transition et de la Restauration des Institutions (CTRI) à poursuivre leurs efforts inlassables pour le bien-être des Gabonais. Sous le leadership éclairé du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le Gouvernement et le CTRI continueront à œuvrer pour bâtir un Gabon uni, prospère et en paix, où chaque citoyen aura la possibilité de s’épanouir pleinement.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS
– Projet de loi autorisant le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat à légiférer par ordonnances pendant l’intersession parlementaire.
Pris en application des dispositions de l’article 52 de la loi n°03/91 du 26 mars 1991 portant Constitution de la République Gabonaise, le présent projet de loi d’habilitation autorise le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, à légiférer par ordonnance pendant l’Intersession parlementaire.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
– Projet de décret portant création, attributions et organisation du Commissariat Général aux Expositions du Gabon (CGEG)
Ce projet de décret vise à établir un Commissariat Général aux Expositions du Gabon. Ce nouvel organisme aura pour mission d’intégrer les expositions internationales à la stratégie de diplomatie d’influence du Gabon et de préparer et organiser efficacement la participation du Gabon à des expositions majeures, telles que :
– Osaka 2025 ;
– Belgrade 2030 ;
– l’organisation des Expositions régies par le Bureau International des Expositions (BIE).
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE
– Projet de loi portant création, attributions et organisation de l’Observatoire de Prévention des risques et de Gestion des Catastrophes Naturelles.
L’Observatoire de Prévention des risques et de Gestion des Catastrophes Naturelles est un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du Ministère en charge de l’Intérieur.
A ce titre, l’Observatoire est chargé, entre autres : – d’élaborer les stratégies, mesures, programmes et actions de prévention avec les autres administrations compétentes ;
– de chercher et identifier les zones à risque en collaboration avec les autres administrations compétentes ;
– de déterminer les risques ;
– de collecter et produire des données permettant de renseigner sur les zones à risque en vue de la gestion des catastrophes naturelles.
Aussi, pour son fonctionnement, l’Observatoire comprend :
– le Conseil de l’Observatoire ;
– le Secrétariat Permanent.
– l’Agence Comptable.
– Projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret n° 00304/PR/MDCDT du 14 août 2020 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de la décentralisation.
Les modifications proposées par ce projet de décret visent, d’une part, à adapter ce cadre règlementaire au contexte de la transition et d’autre part, à assouplir les conditions de convocation des organes de la décentralisation.
MINISTERE DE LA SANTE
– Projet de loi portant création du Centre National de Transfusion Sanguine.
Le présent projet de loi vise à formaliser le cadre juridique du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) pour permettre une évolution de ses statuts et organes, en accord avec l’article 47 de la Constitution et la loi du 3 janvier 2006. Le CNTS, établissement public scientifique doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion administrative et financière, a pour mission de coordonner et de contrôler la politique nationale de transfusion sanguine.
Ses responsabilités incluent la mise à disposition de produits sanguins de qualité, la promotion du don de sang volontaire, la sensibilisation des populations, le fractionnement du sang en produits sanguins labiles, la fabrication de produits ionisés, le transport et le stockage des produits sanguins.
Le CNTS est structuré autour du Conseil d’Administration, de la Direction Générale, de l’Agence Comptable et du Comité National de Sécurité Transfusionnelle.
– Projets de décret portant attributions et organisation des Directions Générales de la Planification, de l’Evaluation des Partenariats et de la Promotion de la Santé.
Les projets de décret susmentionnés visent à garantir à ces deux (2) Directions Générales une existence juridique.
Pour ce qui concerne la Direction Générale de la Planification, de l’Evaluation des Partenariats, elle a pour mission de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de planification, de suivi et d’évaluation des partenariats dans le domaine de la santé.
Tandis que la Direction Générale de la Promotion de la Santé conçoit et met en œuvre la politique du Gouvernement en matière de promotion de la santé.
Les Directions Générales de la Planification, de l’Evaluation des Partenariats et de la Promotion de la Santé sont chargées respectivement :
– de concevoir les stratégies, programmes, plans et actions en matière de planification, de suivi et d’évaluation des partenariats dans le domaine de la santé et de promotion de la santé, en veillant à leur application ;
– d’élaborer tout projet de textes législatif, réglementaire relatifs à la planification, au suivi et évaluation des partenariats et de promotion de la santé ;
– d’évaluer les coûts des projets et programmes de santé ;
– de suivre et évaluer la mise en œuvre des politiques et plans de santé ;
– de coordonner la programmation des investissements en structures et équipements sanitaires.
Pour leur fonctionnement, ces deux Directions Générales comprennent :
– les services d’appui ;
– les directions ;
– les services territoriaux.
MINISTERE DU PETROLE
– Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère du Pétrole
Le Ministère du Pétrole a pour mission de concevoir et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’hydrocarbures.
A ce titre, ce Ministère est chargé, entre autres de : – gérer le domaine pétrolier et gazier de l’Etat et de veiller à la valorisation optimale des richesses du sous-sol national dans le secteur pétrolier ;
– veiller à la protection du patrimoine national en matière de pétrole, de gaz, de biocarburants ou agrocarburants ;
– promouvoir les potentialités pétrolières et gazières de l’Etat en vue de concourir au développement de la nation dans le secteur des hydrocarbures ;
– proposer et mettre en œuvre les mesures propres à assurer l’identification, le développement et la diversification des productions nationales, la sécurité des approvisionnements et l’utilisation rationnelle des ressources pétrolières et gazières, des biocarburants et agrocarburants.
Pour son fonctionnement, le Ministère du Pétrole comprend :
– le Cabinet du Ministre et les services rattachés ;
– l’Inspection Générale des Services ;
– le Secrétariat Général ;
– les Directions Générales ;
– les Etablissements et Organismes sous-tutelle.
– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale du Contenu Local
Ce projet de décret se justifie par la nécessité pour le Gouvernement de mettre en œuvre et dans les meilleurs délais, les instructions du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, de valoriser l’entreprenariat national par l’attribution de permis pétroliers aux sociétés autochtones.
Il s’agit également d’arrimer ses missions aux évolutions intervenues dans les autres pays pétroliers, en intégrant des spécialisations des organes administratifs jadis dévolues au Ministère en charge des hydrocarbures.
La Direction Générale du Contenu Local a pour mission de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de contenu local.
La Direction Générale du Contenu Local est chargée, entre autres :
– d’élaborer tout projet de texte législatif et règlementaire en matière de contenu local dans le secteur des hydrocarbures et de veiller à leur application ;
– de suivre les évolutions du contenu local dans l’industrie des hydrocarbures au niveau national et international et d’établir les statistiques y afférentes ;
– de promouvoir les activités du contenu local ; – de concevoir les états liquidatifs des impôts, taxes, redevances et droits applicables aux activités du contenu local.
La Direction Générale du Contenu Local comprend :
– les services d’appui ;
– les directions ;
– les services déconcentrés.
– Projet de décret fixant les conditions et les règles relatives à l’implantation, à l’aménagement, au stockage, à l’exploitation des dépôts et entrepôts de produits semi
finis, fini ou résidus.
Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 145 de la loi n° 002/2019 du 16 juillet 2019 portant règlementation du secteur des Hydrocarbures en République Gabonaise, répond à la volonté de moderniser le cadre réglementaire actuel en l’adaptant aux normes et standards internationaux en vigueur.
Ce projet de texte instaure, entre autres, une classification des dépôts en fonction de la nature et du volume de produits à stocker ainsi qu’un fonds pour la réhabilitation des sites et installations.
– Projet de décret relatif au contrôle des produits pétroliers et gaziers, de la qualité des eaux, des boues et des huiles usagées issues des activités d’hydrocarbures
Pris en application des dispositions de l’article 244 de la loi n° 002/2019 du 19 juillet 2019 portant règlementation du secteur des hydrocarbures en République Gabonaise, le présent projet de décret permet à l’Etat de s’assurer de la conformité des spécifications et caractéristiques techniques des hydrocarbures, des produits pétroliers, gaziers et dérivés destinés au marché intérieur et de la qualité des eaux, des boues et des huiles usagées issues des activités d’hydrocarbures.
Ce projet de décret vise également à mettre en œuvre les attributions de la Direction Générale des Etudes et Laboratoires (DGEL).
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE MARCHANDE ET DE LA MER
– Projet de loi relative à l’obligation d’emport d’un système d’identification automatique à bord des navires en République Gabonaise.
Ce projet de loi vise le renforcement du cadre législatif en matière de sécurité maritime. Il permet à l’Autorité Maritime à travers les moyens de communication appropriés, de suivre le trafic maritime, d’identifier les navires et d’échanger des informations importantes, notamment le statut du navire, sa position et la route qu’il emprunte dans les différentes zones de navigation.
Le Système d’Identification Automatique des navires (SIA), plus connu sous le nom de Système AIS, est un système d’échanges automatisés de messages par radio VHF, entre navires, entre navires et le service de surveillance du Trafic installé à terre pour un suivi permanent des navires.
En outre, en cas d’incidents ou d’accidents, ce système permettra d’identifier les navires proches de la zone du sinistre ou du navire en détresse et, de déterminer et localiser ceux qui peuvent intervenir le plus rapidement possible.
Dans le domaine de la pêche, il vise également à améliorer la connaissance de la situation et de lutter contre les actes illicites en l’occurrence la pêche illégale et non réglementée et la navigation en zones interdites.
– Projet de loi portant répression des actes de pollutions de la mer par les navires
La présente loi, prise en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, de la Convention MARPOL et du Code CEMAC de la Marine Marchande vise à renforcer le cadre légal national en matière de promotion de lutte contre les pollutions et déversements délibérés d’hydrocarbures et de toutes autres substances nocives par les navires et/ou leurs équipages.
– Projet de décret portant réorganisation du Comité National de Facilitation du transport aérien.
La réorganisation consacrée par le présent décret vise à redéfinir les attributions et l’organisation du Comité National de Facilitation du Transport aérien.
En effet, le Comité National de Facilitation du transport aérien, en abrégé « CNFAL » a pour mission de traiter toutes les questions relatives à la facilitation du transport aérien en République Gabonaise.
C’est à ce titre que le CNFAL est, entre autres, chargé :
– d’étudier, élaborer et proposer au Gouvernement toutes mesures et procédures destinées à améliorer la facilitation du transport aérien, de l’aviation générale et du travail aérien ;
– d’étudier et suivre la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale relatives à la facilitation ;
– de formuler les suggestions et les recommandations aux services compétents de l’Etat et aux exploitants aériens ;
– d’étudier la suite à donner aux normes et pratiques recommandées de l’OACI et de la Commission Africaine de l’Aviation Civile, en abrégés CAFAC ainsi que les suggestions à présenter à ces organismes dans le domaine de la facilitation du transport aérien.
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
– Projet de décret instituant une Journée Nationale de l’Artisanat en République Gabonaise.
La journée Nationale dont la mission principale est de susciter l’intérêt des citoyens gabonais à consommer les produits locaux et à valoriser la créativité des artisans, sera célébrée chaque année.
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE
– Projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale du Travail
Pris en application du décret n° 1376/PR/MTEPS du 20 novembre 2011 portant attributions et organisation du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance, le projet de décret concerné vient élargir le champ de compétences de la Direction Générale du Travail.
Ce projet de décret vise le renforcement des attributions de la Direction Générale concernée pour l’adapter à l’évolution de notre économie et à la politique Gouvernementale en matière de travail et de l’emploi.
La Direction Générale du Travail comprend : – les services d’appui ;
– les services centraux ;
– les services déconcentrés.
– Projet de décret fixant les quotas d’emploi de la main-d’œuvre étrangère dans les entreprises ainsi que les frais des dossiers et leur affectation.
Pris en application des dispositions de l’article 137 de la loi n° 022/21 du 19 novembre 2021 portant Code du Travail en République Gabonaise, le présent projet de décret participe de la volonté du Gouvernement de la Transition à lutter contre le chômage.
Ce décret vise un triple objectif, notamment : – accorder la priorité d’embauche aux nationaux et valoriser la main d’œuvre gabonaise ;
– restreindre le recours à la main d’œuvre étrangère à des postes de responsabilité ; – faire coïncider la délivrance des autorisations d’emploi aux besoins du marché.
En outre, les quotas d’emploi de la main-d’œuvre étrangère sont fixés désormais par catégorie professionnelle ainsi qu’il suit :
– cadres : 15% de l’effectif des salariés de la catégorie ;
– agents de maitrise et techniciens supérieurs : 10 % de l’effectif des salariés nationaux de la catégorie
– personnel d’exécution : 5% de l’effectif des salariés nationaux de la catégorie.
– Projet de décret fixant la nature des travaux interdits aux femmes enceintes.
Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 213 de la loi n° 022/2021 du 19 novembre 2021 portant Code de Travail en République Gabonaise vise à :
– assurer la protection de la femme enceinte contre les travaux présentant des risques pour sa santé et celle du fœtus ou de l’enfant ;
– promouvoir l’amélioration de la santé et de la sécurité des travailleuses enceintes, accouchées ou allaitantes ;
– garantir à la femme salariée le droit de changer temporairement le poste sur sa demande ou sur proposition de son employeur ;
– mettre à la charge de l’employeur l’obligation d’évaluer les risques et leur conséquences éventuelles sur la grossesse de la salariée et de prendre les mesures nécessaires en vue de la soustraire.
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITES
– Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de la Fonction Publique et du Renforcement des Capacités.
Le projet de décret susmentionné vise la réorganisation du Ministère de la Fonction Publique qui se dote d’une nouvelle dénomination entrainant l’abrogation du décret 0309/PR/MFPRAMCJI du 25 septembre 2014 portant attributions et organisation du Ministère de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et de la Modernisation des Cadres Juridiques et Institutionnels.
Le Ministère de la Fonction Publique et du Renforcement des Capacités est chargé, en concertation avec les autres départements ministériels, de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de Fonction Publique et de Modernisation de l’Administration.
A ce titre, il est notamment chargé :
– d’élaborer les textes législatifs et règlementaires en matière de Fonction Publique et de veiller à leur application ;
– de proposer toute réforme ou projet de modernisation des services de l’Etat ;
– de veiller au respect des règles d’éthique et de déontologie dans la Fonction Publique
– de participer à la gestion des relations sociales des agents de l’Etat.
Le Ministère comprend :
– le Cabinet du Ministre et les services rattachés; – l’Inspection Générale des Services ;
– le Secrétariat Général ;
– les Directions Générales ;
– les Établissements et Organismes sous-tutelle.
– Projet de décret portant approbation des statuts de l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives.
Le présent projet de texte vise à doter l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives des nouveaux statuts qui s’arriment à la loi n° 15/2023 du 08 août 2023 portant réorganisation de l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives.
En effet, l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives, en abrégé EPCA, est un établissement public à caractère administratif, dotée de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière.
L’EPCA a pour mission d’assurer la formation adaptée aux besoins de l’administration et de ses partenaires.
Ainsi, pour son fonctionnement l’EPCA comprend :
– le Conseil d’Administration ;
– la Direction Générale ;
– le Conseil Scientifique et Pédagogique ; – le Conseil d’Etablissement ;
– l’Agence Comptable.
– Projet de décret fixant les modalités de versement du bonus de cessation définitive d’activité aux agents publics bénéficiaires.
Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 86 de la loi n° 1/2005 du 4 février 2005 et 70 de la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d’emploi des agents contractuels de l’Etat fixe les modalités de versement du Bonus de cessation définitive d’activité qui sera allouée à l’ensemble des agents publics au moment de quitter définitivement l’Administration publique.
– Projet de décret portant réorganisation du Comité consultatif de la Fonction Publique.
Le présent projet de décret vise à restaurer et à redynamiser le Comité consultatif de la Fonction Publique, organe consultatif interministériel institué par l’article 26 de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant Statut Général des Fonctionnaires.
Le Comité consultatif de la Fonction Publique a compétence générale en matière de personnel, d’organisation administrative, de perfectionnement des méthodes et techniques de travail.
Le Comité consultatif de la Fonction Publique est organisé ainsi qu’il suit :
– Président : Ministre de la Fonction Publique ;
– Secrétaire Général du Gouvernement ou son représentant ;
– Directeur Général de la Modernisation de l’Administration Publique ou son représentant ;
– Directeur Général de la Fonction Publique ou son représentant ;
– Directeur Général de la Prospective ou son représentant ;
– Directeur Général du Budget et des Finances Publiques ou son représentant ;
– Directeur Général de l’Economie et de la Politique Fiscale ou son représentant ;
– Directeur Général chargé des Relations avec les Institutions ou son représentant ;
– Directeur Général de l’Administration du Territoire ou son représentant.
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de la Prévoyance Sociale.
Ce projet de texte vise la restructuration de la Direction Générale de la Protection Sociale qui change de dénomination pour devenir la Direction Générale de la Prévoyance, aux fins de l’arrimer à l’évolution du paysage socio-économique de notre pays.
La Direction Générale de la Prévoyance Sociale a pour mission de concevoir la politique du Gouvernement en matière de Sécurité Sociale et de Mutualité et de veiller à sa mise en œuvre.
Elle est chargée, entre autres, de :
– concevoir les politiques publiques en matière de prévoyance sociale ;
– veiller à la cohérence du système de prévoyance sociale ;
– veiller à la coordination des régimes de prévoyance sociale, à la mutualisation des systèmes d’information, à la qualité des prestations et services offerts ainsi qu’à l’équilibre financier des régimes
– de participer aux négociations et au suivi de l’exécution des engagements internationaux du Gabon en matière de prévoyance sociale.
La Direction Générale de la Prévoyance Sociale comprend :
– les services d’appui ;
– les services centraux ;
– les services territoriaux.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE
– Projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n° 0120/PR/MI du 12 mai 2022 portant attributions et organisation du Ministère de l’Industrie.
Le projet de décret concerné vise à mettre en place un cadre juridique et institutionnel favorable à l’éclosion du secteur industriel en vue d’élargir le champ de compétences de ce Ministère afin de se réapproprier et prendre en compte les nouvelles orientations fixées dans le Plan National de Développement de la Transition (PNDT).
Le Ministère de l’Industrie a pour mission de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’industrie.
A ce titre, il est chargé, entre autres de : – promouvoir et coordonner la politique du Gouvernement en matière d’industrie ;
– concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de compétitivité et de l’innovation industrielle ;
– concevoir et mettre en œuvre la politique nationale en matière d’infrastructure qualité normalisation, évaluation de la conformité et métrologie.
Aussi, le Ministère de l’Industrie comprend-il : – le Cabinet du Ministre et les services rattachés; – l’Inspection Générale des Services ;
– le Secrétariat Général ;
– les Directions Générales ;
– les Etablissements et Organismes sous-tutelle.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE :
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
Le Conseil a pris connaissance de la communication du Ministre relative à la participation de notre pays à la 33ème Olympiade d’été « Paris 2024 ». Cet événement sportif majeur, qui se déroulera en deux phases distinctes, réunira plus de 10 000 athlètes du monde entier :
– Les Jeux Olympiques d’été, du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris.
– Les Jeux Paralympiques, du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris.
Le Conseil a noté avec satisfaction la qualification de cinq athlètes gabonais dans quatre disciplines sportives pour les Jeux Olympiques : natation, judo, taekwondo et athlétisme. Deux athlètes supplémentaires représenteront notre pays lors des Jeux Paralympiques.
Soucieux d’assurer le succès de nos délégations, le Conseil a instruit le Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir
aux athlètes gabonais les meilleures conditions de préparation et de participation dans leurs disciplines respectives.
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a pris connaissance de la communication présentée par le Ministre, et relative à la mise en œuvre de la feuille de route de la transition dans le secteur hôtelier.
L’état des lieux du parc hôtelier national, dressé à cet effet, avait révélé que plusieurs hôtels ont fait l’objet de spoliation par le biais d’acquisitions irrégulières.
Devant la longueur des procédures judiciaires en cours, qui entravent l’action du ministère d’une part, et portent préjudice aux salariés de ces établissements d’autre part ; et dans le cadre de la restauration des institutions et de la préservation du patrimoine privé de l’État, le Conseil, au nom de l’intérêt général, a marqué son accord pour la réquisition au profit de l’État de tous les hôtels ou biens identifiés comme ayant été acquis de manière frauduleuse.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
∙ Conseiller du Président de la République : Mme Octavie Chérubine MBOUROU
∙ Attachés de Presse :
oEric Léonard BELE NZOBA
o Stéphane MAMBIONGO MATSOTSA PRIMATURE
CABINET DU PREMIER MINISTRE
∙ Conseiller : M. Jean François BIDONE OWENGA
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
CABINET DU SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT
– Directeur de Cabinet : M. Jean-Danice AKARIRI, confirmé ;
– Secrétaire Particulière du Secrétaire Général du Gouvernement : Mme Pierrette EBOUMI OKORI, confirmée ;
– Secrétaires de Cabinet :
∙ Mme Diane Karine AYEBE
∙ Mme Francisca MONIANGUE, confirmée ;
– Conseiller Directeur de la Législative : M. Gaspard NANEKOULA ;
– Conseiller Directeur du Conseil Interministériel : Mme Marie Florence EFFIRE NDONG ;
– Conseiller Directeur du Journal Officiel : M. Dinos Félicien OLOUNA, confirmé ;
– Conseiller Directeur du Suivi et de l’Evaluation des Politiques Publiques : M. Guy Hermann MAÏSSA, confirmé ;
– Conseiller Directeur de l’Information Gouvernementale : Mme Nupsia Jenniffere MAYOMBO, confirmée ;
– Conseillers à la Primature :
∙ Rodrigue Aubin BOUNGADI NZIMA, confirmé ;
∙ Hugues Thierry DZIME ESSABA, confirmé ;
∙ Leance Sydney OBOUOYI ;
∙ Carlos ODJANA ;
∙ Emery AMINDZA ;
∙ Terry Stéfano WANY’S, confirmé ;
∙ Evrard MOUNGUENGUI NYOGA, confirmé ;
∙ Djefri Aymar EBINA, confirmé ;
∙ Martin BOUNGOUTOU, confirmé ;
∙ Martial OGOUEBANDJA DILANGA, confirmé ;
∙ Herbert LEKOGO ;
∙ Ludovick Dieudonné IBOUKOU NDENGALT, confirmé ;
MMES
∙ Régine Paulette AYANG, confirmée ;
∙ Aminata ONIDJAMANA épouse WADA ;
∙ Marina MAÏKA MOYALE, confirmée ;
∙ Larissa MOUNGOLA BOUGOUENDZI, confirmée ;
∙ Claire KENGUE MOUBANGA, confirmée ;
∙ Nadia Christelle KOYE, confirmée ;
∙ Angélique Nadia OWOUONO-MOUO, confirmée ;
∙ Ghislaine MANFOUMBI, confirmée ;
∙ Rosella Sandrine BANGUEBE MOUBOTOTO, confirmée ;
∙ Estelle BABAGUELA YAYA, confirmée ;
∙ Annie ASSENGONE BIE, confirmée ;
∙ Jenny Sylviane ATSOUMOU épouse YOUMOU, confirmée ;
∙ Lynda Inès Magalie NGOUABA KASSIKAMIDIAMA, confirmée ;
∙ Youssel FATOUMATA OPONG, confirmée ;
∙ Marlène Flora NSE OBIANG, confirmée ;
∙ Andréa Carène Teicle JOUMAS, confirmée ;
∙ Michelle Vanessa BADOBA KOMBA, confirmé ;
∙ Madelène Nadine OWANGA TETEY, confirmé ;
– Attachés de Cabinet :
∙ Emery AMINDZA ;
∙ Yves Arnaud TSIANGA ;
∙ Warraine Kwami MOUSSOUNDA NOMENYO, confirmé ;
∙ Franck Even LEMONOLEMO NGOUAMA ;
∙ Meltchard ONDO EKO, confirmé ;
∙ Davy MEGNIE M’ELLA, confirmé
∙ Steeve MEZUI ME NDONG, confirmé
∙ Gervais BOUPANA
∙ Malick Fané BOUTAMBA, confirmé
∙ André Mathurin IVALA OGOULA, confirmé ;
∙ Charles Innocent NZONGUE NZE ;
∙ Einsenhower Piex NKOUMESSIAMI, confirmé
MMES
∙ Clothilde Stéphanie KOUMBA MAKOSSO, confirmée ;
∙ Guenaelle Lehirych BINGA LENDJOUNDA, confirmée ;
∙ Flore Nadia MASSOUNGA MOUKETOU ;
∙ Anna Florel BOUROBOU ;
∙ Emmanuela MBANTSOU MBANGOU ;
∙ Erica Jamila POULISSY MBOU LENGOYI
∙ Olga Esther COGNOT LOKOSSI, confirmée ;
∙ Berthe MENSAH ZOGUELET épouse ANGHA, confirmée ;
∙ Sandrine PIBALA TSALA, confirmée ;
∙ Nadège DIKINGUI, confirmée ;
∙ Paule Daïna EDJOUGUI FERRIS, confirmée ;
∙ Shiva Charles Cécile BAMARONDA KOUMBA, confirmée ;
∙ Alix Corrèze OUANDZE ;
∙ Laure Carrole NTSAME ESSONE épouse METHOUHOU
∙ Fanny Prixillia OYANE ESSONE, confirmée ;
∙ Awa Carole BOUCKANDOU SIDI, confirmée
∙ Yolandrine MBEDA épouse NGUEMA MBA ;
∙ Marie Ruffine BESSAPI, confirmée ;
∙ Sandra Christel MBADINGA, confirmée ; Secrétaires Techniques :
∙ M. Rufin Ludovic NDOYE ;
MMES
∙ Marie Ruffine MATHANGOYE BESSAPI ;
∙ Janice Alexandra NDOUMBA KOBI, confirmée
∙ Reine Léa ELIMI NDOUMBA, confirmée ;
∙ Pamela Juanita Ginette DJANODOUGOU ; ∙ Alice MAPOBA, confirmée
Aide de Camp : Brigadier-Chef Major LESSAMI Feny Raïcko Naïs, confirmé
Agents de Sécurité :
∙ Maréchal de Logis ANGOUNDOU Jonathan
∙ Caporal FOURY Andy Terry Harvey
Chauffeur Particulier :
∙ M. DOUMA
DIRECTION GENERALE DES ARCHIVES NATIONALES, DE LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE ET DE LA DOCUMENTATION GABONAISE
– Directeur Général Adjoint : M. Wilfried Térrence LOUBA
MINISTERE DE L’INTERIEUR
GOUVERNORATS
– Gouverneur de la Province du Moyen Ogooué : M. Jean Benoit BEKALE
– Gouverneur de la Province de la Ngounie : M. Francis OYINAMONO
– Gouverneur de la Province de la Nyanga : M. Jean Robert MABOBE
– Gouverneur de la Province de l’Ogooué Maritime : M. Jean Robert NGUEMA NANG
MINISTERE DE LA SANTE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA PROMOTION DE LA SANTE
– Directeur Général : Dr. Armel BOUBINDJI NZOBABA
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE
DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES
– Directeur : Jean Lucien MADOUNGOU MADOUNGOU
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA CONCURRENCE, DE LA CONSOMMATION ET DE LA REPRESSION DES FRAUDES (DGCCRF)
INSPECTION DES SERVICES
– Inspecteur des Services : M. Anges Barney LEKOGHO OBOUMADJOGO
– Inspecteurs des Services Adjoints :
MME
oElodie DOUMBA ABAGHA
o Anex Rodrigue NGOUONI
oEspet-Durand LEYEME
– Inspecteurs des Services Assistants et des Contrôleurs
MMES
o OYABI ZEINABOU
o Agnes TSOUNGUI BOUKA Epse NGONGOUAYA
o Ange Davy MBOUMBOU
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
– Directeur : M. Mike Serge N’GOULAKIA
– Directeur Adjoint : Mme. Irène MBOUTSOU
– Chef de Service Recrutement et Gestion des Carrières : Mme. Rita Naomie KAKAS SOKISSA
– Chef de Service Affaires Sociales : M. John Gabin Idriss EKOMO
– Chef de Service Formation et Perfectionnement : Mme. Roselyne Olga MOAPA BEOTSA Epse YOULOU
DIRECTION DU PATRIMOINE ET DES MOYENS
– Directeur : Mme. Marielle MABIKA-MA MOUTSINGA
– Directeur Adjoint : M. Thierry Alix MISSONO SANDZEMBI
– Chef de Service Budget : M. Jean Clair Beau Regard OBAME
– Chef de Service Financier : Mme. Carine SIMBOU Epse MOUNGUENGUI
– Chef de Service Patrimoine : M. DHYL IBINGA ADANBLENOU
DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DE LA COOPERATION
– Directeur : Mme. Patricia MBIVIGOU
– Directeur Adjoint : Mme. Suzanne NSA ALLOGHO
– Chef de Service Législation et Etudes : Mme. Pulcherie Nadine PAMBO
– Chef de Service Contentieux : M. Ismael Roland DAMAS
– Chef de Service Coopération : Mme. Natacha Carole BOUDZANGA Epse MACHIMA
DIRECTION DES SYSTEMES D’INFORMATIONS ET DES STATISTIQUES
– Directeur : M. Serge NTOUTOUME MBA
– Directeur Adjoint : Mme. Emmanuella BIGNOUMBA TAPOYO KAKAS
– Chef de Service Exploitation : M. Juste MBADINGA
– Chef de Service Etudes réseaux et Développement : M. Freddy Battiston EDZO EMEMAGA
– Chef de Service Statistiques : M. Adrien Maïken MOMBO YABA
SERVICE COMMUNICATION ET RELATIONS PUBLIQUES
– Chef de Service : M. Joël IGAMA
SERVICE COURRIERS ARCHIVES ET DOCUMENTATION
– Chef de Service : Mme. Rosette MANSZEYI MBOUNGOU Epse MANGHOUBOU
DIRECTION DE LA CONCURRENCE
– Directeur : M. Armand MASSALA
– Directeur Adjoint : M. Fabrice Codjo NKOMA OZO
– Chef de Service Luttes pratiques Anti concurrentielles : M. Ophé MOUENDOU MAMBOUNDOU
– Chef de Service Concentration Economiques : Mme. Agnès TOGHO TONDA TONDA
– Chef de Service Surveillance des marchés : Mme. Emilienne MOUKOUMI Epse IMOMA
– Chef de Service Homologation et Ventes professionnelles : M. Romaric LETSINA THARAKILAS
DIRECTION DE LA CONSOMMATION
– Directeur : M. Cédrick TEMBANGOYE
– Directeur Adjoint : Mme. Vénusia Jennifer NGUEMA NGOUA
– Chef de Service Protection du consommateur : Mme. Olga BILALA MELECHI
– Chef de Service Sécurité du consommateur : M. Jean Didace MANGANDA NDZENGUE
– Chef de Service Veille et Prévention des risques : M. Wilfried-Léger NDONGO
DIRECTION DE LA REPRESSION DES FRAUDES
– Directeur : Mme. Annie Dolette MOYOMBO Epse ITSANA
– Directeur Adjoint : M. Franck MANFOUMBI MICKALA
– Chef de Service Lutte contre les fraudes : Mme. Ida Murielle BOMBA MOUKAMBY
– Chef de Service Suivi des amendes et des pénalités : Mme. Murielle Margareth MAGANGA BADINGA
DIRECTION PROVINCIALE DE l’ESTUAIRE
– Directeur : Mme. Emilie Josette MEZU OBAME
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Steeve SHAMA BOUANGA
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Franck Sylvère MOUELET
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : Mme. Lyda Sylviane NGUEMA ONDO Epse EKOUMA NZUE
DIRECTION PROVINCIALE DU HAUT OGOOUE
– Directeur : M. Jacob Calixte OTHA
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Bernard OBAME NGUEMA
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Thierry Pamphile EKOMI
– Chef de Service lutte contre la vie chère : M. Cédric KOUMBA AWORET
DIRECTION PROVINCIALE DU MOYEN OGOOUE
– Directeur : M. Sosthène NDONGHO
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Jules ENGONE NTERE
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Emery IMBOMBA
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Francis LIMENDE
DIRECTION PROVINCIALE DE LA NGOUNIE
– Directeur : M. Christian Avenant KAMBAGOYE
– Chef de Service Informatique et Statistique : M. Jean NGOMA
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Lionel Sardou MOUELE
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Armel MOUSSAVOU MOUSSAVOU
DIRECTION PROVINCIALE DE LA NYANGA
– Directeur : M. Symphor ELLA NGUEMA
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Dieudonné BOUGOUENDJI
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Roland YOUME BILEPE
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Claude Céleste NSTOUBOU
DIRECTION PROVINCIALE DE L’OGOOUE IVINDO
– Directeur : M. Maxence Valgan NDZE NZE.
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Léandre Steeve NDINGA
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. André Liévin MANGANDA
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Jean Léon MOUNGALA
DIRECTION PROVINCIALE DE L’OGOOUE LOLO :
– Directeur : M. SAFIOU TAHIROU
– Chef de Service Informatique et Statistiques : M. Loic NZE OBIANG
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Franck Davy ANGOUYA
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Juste Mélanie MOUISSY MOUISSY
DIRECTION PROVINCIALE DE L’OGOOUE MARITIME
– Directeur : M. Jérôme Dieudonné LOUNDOU
– Chef de Service Informatique et Statistiques : Mme. Nerline Elza NTSAGA
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Euloge BIDJI
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Prosper MOUNDOUGA
DIRECTION PROVINCIALE DU WOLEU NTEM
– Directeur : M. Epiphane MINDOUMOU
– Chef de Service Informatique et Statistique : M. Serge Marius BAGAINGANI
– Chef de Service Concurrence et Répression des fraudes : M. Pamphile EKOMI
– Chef de Service Lutte contre la vie chère : M. Arnaud NKOGHE NTOUTOUME
LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
– Responsable laboratoire : M. Marc Joseph NTCHORERE BIKINDA
– Chef de Service physicochimie : Mme. Lucie ASSENGONE
– Chef de Microbiologie : M. Félicien MOUBEDA
– Chef de Service Recherches et Développements : Mme. Edwige PARAISO
DIRECTION GENERALE DE LA DETTE
– Secrétaire Particulière : Mme Sonia Raïssa GNONGO MASSOUNGA
– Chargés d’Etudes :
MMES
∙ Dominique Martiale ADA LIKOUMBIT
∙ Stella Varte OSSONE
∙ Patricia Nadège OYE Epse ROBAKY
MM
∙ Arthur OBOLO LONGHO
∙ Tom Jocellyn M’BINGA MAVIANGOU
∙ Samuel NDONG MESSA
∙ Wilfried ONDZAGUE
DIRECTION ADMINISTRATIVE ET DU PERSONNEL
– Directeur : M. MAMAS MAVOUNGOU Lionel
– Directeur Adjoint : M. Prisque KEBA
– Chef de Service du Personnel et de la Formation : Mme Ariel Johanna Melissa PECKE ABOGHA.
– Chef de Service du Budget et du Matériel : M. Bertrand Kevin MAMBILI.
– Chef de Service des Archives et de la Documentation : M. Michel NGOUA NTOUTOUMOU.
DIRECTION DE LA NEGOCIATION ET DU SUIVI DES MOBILISATIONS
– Directeur : Mme Pauline Edwige ETOUGHE NYNZE.
– Directeur Adjoint : M. Euloge MOUANGA.
– Chef de Service des Emprunts Bilatéraux et Multilatéraux : Mme Olive Nadia MOUNGUENGUI ELLA.
– Chef de Service des Prêts Commerciaux et des Marchés Financiers Internationaux : Mme Eva Amanda WANY’S.
– Chef de Service de la Négociation de la Dette Intérieure et des Emissions : Mme Bertille Lydie LESSA ICKAMBA.
DIRECTION DE LA STRATEGIE DE LA DETTE
– Directeur : Mme Sandra Hélène ESSO ZENG.
– Directeur Adjoint : Mme Ruth Priscille BOUANGA MOUTIMBA.
– Chef de Service de la Prospective de la Dette : Mme Béatrice MELIGUE M’ONDO.
– Chef de Service de la Gestion des Risques et du Suivi des Marchés des capitaux : M. Auxerence BEKALE BAMBA.
– Chef de Service des Statistiques et du Reporting : M. Patrick Julio MBE LENDOYE.
DIRECTION DES OPERATIONS
– Directeur : M. Puscas Ebrard MBONGO MICKOTO.
– Directeur Adjoint : Mme Léocadie ONGAYE.
– Chef de Service des Tirages : Mme Lucienne YABINA MBANI.
– Chef de Service des Remboursements : Mme Diane Cécile ANAMBINE MANGANGUELA.
– Chef de Service du Mandatement : Mme Lydie NKOGHO Epse DENGUE.
DIRECTION DE L’INFORMATIQUE
– Directeur : Mme Ovili Mireille NKONGA Epse MATOKA.
– Directeur Adjoint : Mme Carine Alida Essila AVOMO NTOLO.
– Chef de Service de l’Exploitation Informatique : M. Sosthène OLOURIKAMBA BOUMI.
– Chef de Service du Développement et de la Maintenance informatique : M. Thosterman NDIMANGOYE ABDOU.
DIRECTION DE L’AUDIT ET DU CONTROLE
– Directeur : M. Apollinaire KOUMBA.
– Directeur Adjoint : Mme Diane Charlie YOCKOT.
– Chef de Service de la règlementation : M. Anselme Patrick OKOUMBA.
– Chef de Service du Contrôle : Mme ATOMO NDOUTOUME Epse NDONG MESSA.
– Chef de Service de l’Audit : M. Herbert Etienne BAVINGOULA MALABI.
MINISTERE DU PETROLE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES HYDROCARBURES
– Chargés d’Etudes :
MMES
∙ Catherine Raissa NSOUNDA Epse YOUYATTE.
∙ Fanny Flore BISSIELO Epse MOUKOUMBI.
∙ Emilie Ami BOUASSA SEMALON.
∙ Sylvan Giscard ELLA MOTO ELLA ; ∙ Guy Jonathan ZODI ;
∙ Gaël MBADINGA.
DIRECTION DE L’EXPLORATION
– Directeur : M. Thierry MINTSA MI NGUEMA.
– Directeur Adjoint : M. Romuald PANDI
– Chef de Service Géologie : Mme. Dezy DUHAMELLE MVOU.
– Chef de Service Géophysique : M. Alain KAPITHO.
– Chef de Service Cadastre pétrolier : M. Rufin OLIVERA MOUKAGNI.
DIRECTION DE L’EXPLOITATION
– Directeur : Mme Corinne POSSO RAIVIRE Epse MAMBOUNDOU.
– Directeur Adjoint : M. Gildas Noila MOUDOUMA.
– Chef de Service Production et Transport : Mme Edda Marlène OBONE NZUE OBAME Epse ONDO.
– Chef de Service Gisement : M. Charles Anges MISSO EDZANG.
– Chef de Service Stockage et Exploitation des Hydrocarbures : M. Lyonel Sedric MABIALA.
DIRECTION DE LA TRANSFORMATION ET DE LA DISTRIBUTION
– Directeur : M. Thibaut Gael IDOUMI. – Directeur Adjoint : M. Armand Davy EPIE.
– Chef de Service Transformation : M. Régis Tieko TIEKO ONDENAULT.
– Chef de Service Distribution et Biocarburant : M. Nicaise MVE MINTSA.
– Chef de Service Lubrifiants : Mme Nadège EDJOUGOU.
DIRECTION DES PARTICIPATIONS ET DE LA COMMERCIALISATION
– Directeur : M. Claude Léandre NZAMBA MIKOLO.
– Directeur Adjoint : Mme Williana Linda N’GAYIS Epse MOUGUENGUI KINGA.
– Chef de Service Participation : M. Régis Freddy ASSOUMOU MBEKA.
– Chef de Service Commercialisation : M. Eric ABOGHE NZET.
DIRECTION DES AFFAIRES ECONOMIQUES, JURIDIQUES ET FISCALES
– Directeur : M. Duplex YOCKOT
– Directeur Adjoint : M. Tristan Pamphile ZOLO TOMO.
– Chef de Service des Etudes Economiques et du Suivi des stocks de matériel pétrolier : M. Steeve Arnaud MBA MOUCKETOU.
– Chef de Service Budgets et Contrôle des coûts : Chargé d’Etudes : M. Jonas NGANAGNAMA.
– Chef de Service Juridique et Fiscal : M. Hervé Gildas NGUILA.
DIRECTION DE LA GESTION DES DONNEES PETROLIERES ET GAZIERES
– Directeur : M. Juldas OKIE ETOUMBI.
– Directeur Adjoint : Mme Pétronie MBOUMBA.
– Chef de Service Archives, Carothèque et Documentation : M. Félix MEZUI EKOGHA.
– Chef de Service Transcription des données : M. Roland Cédric PONGUI.
DIRECTION DE LA PREVENTION ET DE LA GESTION DES RISQUES PETROLIERS ET GAZIERS
– Directeur : M. Jean Urbain ELANGMANE.
– Directeur Adjoint : Mme Hytou NZIENGUI BOUASSA.
– Chef de Service Hygiène industrielle, Santé et Environnement : Mme Henriette MBOU WOUONO.
– Chef de Service Sécurité industrielle et Sûreté des installations pétrolières et gazières : M. François ESSONO.
DIRECTION REGIONALE OGOOUE MARITIME ET NYANGA
– Directeur : M. Emile BEKALE NGUEMA. – Directeur Adjoint : M. Patrick MOUENDJI.
SERVICE RESSOURCES HUMAINES, COURRIER ET ARCHIVES
– Chef de Service : Mme Josette Gisèle ANGEZOMO EBANG Epse ABEGHE.
SERVICE FINANCES ET LOGISTIQUE – Chef de Service : Mme Sarah Ornella MBA ONDO Epse NDJOGO.
– Chef de Service : M. Cliff MBOU KOUNA.
GAB’OIL
DIRECTION GENERALE
– Chargé d’Etudes : Mme Barbara Jacqueline DJOMBOUE ATSAM.
GABON OIL COMPAGNIE (GOC)
DIRECTION GENERALE
– Conseillers du Directeur Général :
∙ Jean Pierre MBA ALOUMBA.
∙ Gilles Térence NZOGHE.
ASSALA
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général en charge de la Sécurité : Général Hughes MALEKOU.
MAUREL ET PROM
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Richard Auguste ONOUVIET.
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
FONDS AUTONOME NATIONAL D’ENTRETIEN ROUTIER (FANER)
DIRECTION GENERALE
∙ Directeur Général : M. Régis EMANE.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
SOCIETE D’AGRICULTURE ET D’ELEVAGE DU GABON (SAEG)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
∙ Président du Conseil d’Administration : M. Samson NGOMO.
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : M. Aubert NDJILA.
– Directeur Général Adjoint chargé de l’Agriculture : M. Calixte MBENG.
– Directeur Général Adjoint chargé de l’Elevage : M. Jean Heyman MISSANDA.
DIRECTION DES OPERATIONS ET DE L’EXPLOITATION
– Directeur : M. Fanelli LOUNDOU.
DIRECTION DU CONSEIL AGRICOLE ET DU PARTENARIAT
– Directeur : M. Rodrigue OWOUMBOU.
DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING
– Directeur : Mme. Emma Bernice BOUANGA.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Renaud Dimitri OBIBALAGHA, en remplacement de Mme Ludmilla Héloïse TOUNG NDO Epse NTOUTOUME NDZENG.
– Chargée d’Etudes : Mme Jerisca NTSAME NANG, en remplacement de M. Renaud Dimitri OBIBALAGHA.
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
– Inspecteur Général des Services : M. Toussaint OBAM NANG.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
OFFICE NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DU SPORT ET DE LA CULTURE (ONDSC)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Pimpin ANOTHO.
MINISTERE DES MINES
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Didier REVANDINE.
Par ailleurs, Madame Mouna BOKOKO est remise à la disposition de son administration d’origine.
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES MINES
– Directeur Général : M. Serge Simba ABOUMA.
Je vous remercie.
La Baie des Rois, un projet d’aménagement urbain durable, vient d’obtenir le statut de Zone d’investissement spéciale (ZIS), a annoncé le 24 juin 2024, la Façade maritime champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), qui développe et gère ce projet. La décision conférant à cette zone ce nouveau statut a été prise par décret le 24 mai 2024.
Ce cadre juridique vise, selon la FMCT, à activer les leviers nécessaires au développement de la Baie des Rois. Notamment en mettant en place une fiscalité avantageuse, des simplifications administratives et de nombreux avantages pour les investisseurs qui obtiendront des agréments pour s’installer dans cette zone. « Agrément de service, agrément de Zone d’intérêts Touristiques, agrément commercial, ces avantages sont accessibles aux futurs investisseurs et aux entreprises ayant des structures situées dans le périmètre de la Baie des Rois ou souhaitant développer de nouvelles activités économiques dans cette zone. Ils offrent aux différents acteurs un cadre propice à la mise en place de leurs initiatives, consolidant ainsi la Baie des Rois en tant que pôle attractif, contribuant positivement au climat des affaires au Gabon », explique la FMCT.
La Baie des Rois s’étend sur environ 40 hectares en bord de mer à Libreville. Le site prévoit dans son schéma directeur une zone résidentielle, commerciale, touristique et de services. À ce jour, selon la FMCT, le développement du site a déjà permis de réaliser des aménagements d’espaces publics et d’autres à caractère environnemental, notamment un bâtiment durable, une station de traitement des eaux usées et un filet de rétention des déchets. Ce projet entend être un puissant levier économique régional et national, un vecteur supplémentaire de promotion et d’attractivité du Gabon, offrant ainsi une multitude de nouvelles opportunités d’emplois et d’investissement pour les entrepreneurs.
La Baie des Rois devient ainsi la première zone d’investissement créée en milieu urbain dans le pays et la quatrième créée au Gabon, après celles de Nkok, d’Ikolo et de Mpassa-Lebombi.
SG
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