75 lauréats du concours des meilleurs élèves du Gabon pour l’année scolaire 2021-2022 ont été récompensés le 30 aout dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Ce sont des élèves des écoles, collèges et lycées sortis premiers aux concours et examens nationaux au cours de l’année scolaire passée.
« En cette occasion solennelle, vous recevez des récompenses du fruit de votre travail. Je vous en félicite et vous exhorte à poursuivre votre labeur sans relâche et avec abnégation. C’est à ce prix que vous ferez réussir votre pays, votre patrie », a déclaré le chef de l’État lors de la remise des prix.
Pour le chef de l’État, « l’éducation de nos jeunes est la clé du développement du Gabon. Pour être efficace, notre système d’enseignement doit reposer sur l’excellence et la méritocratie. Les lauréats du second Concours national des meilleurs élèves en sont la parfaite incarnation. Originaires des neuf provinces du pays et de conditions sociales différentes, ils ont pour point commun d’effectuer un parcours scolaire exemplaire. Ils sont des modèles pour l’ensemble de notre jeunesse ! », a écrit Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.
Comme récompenses, les lauréats ont reçu un accompagnement en matériels informatiques et didactiques. « Chers élèves, par la reconnaissance de la République, aujourd’hui, vous devez continuer à être les meilleurs à l’école comme dans les autres activités pour vos paires », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale Carmelia Ntoutoume Leclercq.
Cette édition du Concours national des meilleurs élèves avait pour thème : « Une école de qualité pour une élite compétitive au service de la Nation ».
Pour la première édition de ce concours en 2021, ce sont 122 élèves du Gabon qui avaient été récompensés.
SG
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Les 122 meilleurs élèves du Gabon récompensés par Ali Bongo Ondimba
Au terme du deuxième trimestre 2022, le résultat net de TotalEnergies EP Gabon s’établit à 3 millions de dollars (1,9 milliard de FCFA) contre 21 millions de dollars au premier trimestre 2022 (13,7 milliards de FCFA), indique le rapport semestriel de l’entreprise pétrolière. Cette dernière a donc enregistré au cours de cette période, un bénéfice net en baisse de 86 %.
Cette contreperformance enregistrée malgré l’impact positif de la hausse des prix moyens des bruts vendus par la société est imputée principalement à « l’arrêt de la production sur les sites de TotalEnergies EP Gabon occasionné par l’incident survenu au terminal du Cap Lopez », indique l’entreprise.
En effet, le 28 avril 2022, une fuite d’hydrocarbures a été détectée sur un bac de stockage du terminal du Cap Lopez opéré par Perenco. Cet incident a obligé les entreprises pétrolières à l’instar de Total Gabon, à suspendre leurs activités de réception et d’exportation de pétrole brut au Gabon. En conséquence, la production des champs opérés par TotalEnergies EP Gabon a été mise à l’arrêt pendant 19 jours. Et le redémarrage progressif du terminal pétrolier à partir du 17 mai 2022 avait permis à la société de retrouver le potentiel de production d’avant l’incident.
Cet incident a également affecté le volume de brut vendu par l’entreprise pétrolière qui a baissé de 68 % au 2e trimestre 2022. Le chiffre d’affaires a aussi chuté de 59 % au cours de cette période.
Globalement, cette tendance baissière a été observée au niveau de la production, des ventes, et du chiffre d’affaires au premier semestre 2022. D’autres facteurs ont eu un impact négatif sur les performances de la société au cours du premier semestre. Notamment l’avarie sur le compresseur gaz du site de Torpille survenue le 23 mai 2022 et dont la réparation a été finalisée le 3 juin 2022, ainsi que l’avarie sur le câble électrique sous-marin alimentant les champs en mer d’Anguille et Torpille.
SG
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Le commerce extérieur du Gabon s’est considérablement amélioré à fin mars 2022, selon des données de la direction générale des Douanes et droits indirects (Dgddi). En effet, les échanges ont doublé passant de 896,4 à 1 636,6 milliards de FCFA entre mars 2021 et mars 2022.
Ainsi, la balance commerciale qui est « en forte progression par rapport à fin 2021 », est « restée structurellement excédentaire », d’après la même source.
À en croire le ministère de l’Économie, cette amélioration du solde commercial s’explique par la hausse des exportations (+113,7 %), malgré une augmentation moins importante des importations (+20,4 %).
Les exportations ont atteint à fin mars 2022, la somme de 1276,5 milliards de FCFA contre 597,4 milliards de FCFA un an plus tôt. La hausse des exportations est liée à l’augmentation des ventes du pétrole brut (+145,0 %) et des produits hors pétrole (+55,1 %). D’après le ministère de l’Économie, l’augmentation de la vente de pétrole fait suite essentiellement à la hausse des prix du baril de pétrole gabonais confortée par la crise entre la Russie et l’Ukraine. Et la hausse des exportations hors pétrole est principalement liée à l’augmentation de la demande du silicomanganèse, de l’huile de palme et du bois sciés et ouvrages, apprend-on.
Les importations ont quant à elles progressé de 20,4 % à 360,1 milliards FCFA, suite à l’accroissement de la commande des biens d’équipements (+36,2 %), des biens intermédiaires (+19,4 %) et des biens de consommation finale (+19,2 %). Selon la direction générale des Douanes, les achats des biens d’équipements sont liés à la hausse des investissements (dans le secteur pétrolier et minier notamment) et des prix des matériaux de construction, en dépit de la baisse des commandes des véhicules. Tandis que la progression des importations de biens de consommation finale est essentiellement consécutive aux commandes des produits alimentaires et produits pharmaceutiques.
Toutefois, les commandes des biens d’énergie ont enregistré un recul de 72,3 % à 3,8 milliards de FCFA, en relation principalement avec la diminution de la demande des produits dérivés du pétrole.
SG
Standard Chartered Bank (SCB) veut financer le processus de monétisation des crédits de carbone au Gabon. Le sujet a fait l’objet de l’entretien le 30 août 2022 à Libreville, entre le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, et le directeur général de Standard Chartered Bank, Lamin Kemba Manjang.
Selon Lamin Kemba Manjang, le Gabon est un leader dans le crédit carbone et dans la préservation des forêts et la SCB souhaite soutenir le gouvernement en mettant en valeur ses richesses. « Nous souhaitons aussi accompagner le gouvernement dans son processus de monétisation et réaffirmer notre engagement pour le gouvernement non seulement en tant que banque, mais aussi en tant que partenaire », a déclaré le patron de Standard Chartered.
Pour Rose Christiane Ossouka Raponda, le secteur financier est l’un des points forts de l’économie gabonaise. Le pays attire de nombreux acteurs en ce domaine. L’appui de cette banque internationale au projet de monétisation de crédits carbone permettra à la fois « de mieux protéger notre forêt et de mieux financer notre développement », a commenté le Premier ministre gabonais sur sa page Facebook.
Cette rencontre intervient en marge de la semaine africaine du climat où les Africains sont invités à travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables qui donneront aux nations du continent, les moyens de lutter avec succès contre les changements climatiques. Au sens des autorités, le Gabon étant le pays qui absorbe le plus de CO2 net au monde, il serait opportun pour les pays pollueurs d’investir dans les crédits carbone gabonais. D’autant plus que le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Soit une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone, que le Gabon peut vendre sous forme de crédit carbone aux entreprises et aux pays qui en ont besoin.
Standard Chartered est une banque britannique fondée en 1853, dont le siège social est à Londres. Cette banque de financement, d’investissement et de marché travaille déjà avec le Gabon pour financer la construction de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim, sur le fleuve Komo.
Brice Gotoa
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Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a ouvert le 30 août 2022 à Libreville, les travaux des états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cette rencontre de Libreville offre aux participants l’opportunité pour débattre, et surtout de formuler des recommandations à l’attention des instances de la communauté afin d’envisager son avenir avec sérénité, confiance et ambition.
Selon Rose Christiane Ossouka Raponda, la Cemac continue de se construire et aujourd’hui, il s’agit d’aller plus loin dans son processus d’intégration. Alors « Nous devons nous donner les moyens, tous les moyens possibles pour réaliser la volonté clairement affirmée et réaffirmée par nos chefs d’État », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.
D’après le Premier ministre gabonais, renforcer l’intégration de la sous-région passe notamment par la mise à disposition des moyens financiers propres et conséquents, des ressources apportées principalement par les contributions des pays respectifs. « En effet, le financement régulier et pérenne des activités et programmes conduits par des institutions communautaires est un préalable indispensable à la réussite de l’intégration de nos économies », a-t-elle ajouté.
Pour le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, il revient à chaque participant d’imaginer, de concevoir, de dessiner les contours de la Cemac pour les générations futures. « Nous devons maintenant, fort de nos expériences respectives, proposer aux organes de décision des pistes pour aller plus loin, pour garantir plus d’efficacité et de cohérence dans la mise en œuvre des projets communautaires, pour assurer des financements innovants, pour encourager les synergies, tant au sein des structures communautaires qu’avec nos partenaires extérieurs », a expliqué Daniel Ona Ondo. En un mot, il s’agit de proposer une forme de gouvernance communautaire soucieuse d’approfondir l’intégration de la Cemac, tout en travaillant à son instauration.
Durant trois jours, en ce qui concerne la Commission, le défi commence par un inventaire des acquis, des forces et des faiblesses de la démarche actuelle de la Cemac et, surtout, par l’identification des pistes des solutions réalistes à soumettre à la très haute appréciation des autorités communautaires.
Brice Gotoa
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Selon les prévisions contenues dans le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025, la production de la filière bois devrait se situer à 2,085 millions m3 à l’horizon 2025 contre 1,425 million m3 en 2021. Ce qui consacre une hausse de 46,3 % entre les deux périodes.
Cette hausse pourrait être enregistrée grâce aux mesures mises en place par le gouvernement gabonais pour l’industrialisation du secteur. Il s’agit principalement de la poursuite des réformes visant la transition de l’activité vers la 2e et la 3e transformation. La promotion de la 2e et 3e transformation du bois vise à augmenter la valeur ajoutée du secteur et le nombre d’emplois. L’objectif est d’accroître de 30 % la 2e et 3e transformation dans la filière par le développement d’une capacité MDF (Medium), la formation professionnelle pour les employés des usines de transformation et la promotion du label « Bois du Gabon ».
Cette ambition s’appuie aussi sur l’amélioration de l’efficacité de la traçabilité de la transformation à travers un système du suivi du bois à l’entrée et à la sortie des usines, et la mise en place d’une fiscalité appropriée pour encourager la transformation au 2e et 3e niveau pour accroître la contribution du secteur au budget de l’État, apprend-on.
Au cours des prochaines années, le Gabon envisage également de développer de nouvelles Zones d’investissement spécial (ZIS). Aussi, promouvoir le Gabon comme pays de 3e/4e transformation de bois et accroître la disponibilité des investissements et des crédits à des taux d’intérêt compétitifs.
L’amélioration de la productivité et la diversification de la filière bois constituent une priorité des autorités gabonaises dans l’objectif du Plan d’accélération de la transformation (PAT). L’ambition stratégique dudit PAT pour ce secteur repose notamment, sur la rationalisation de l’amont forestier pour promouvoir la gestion durable de la ressource, la mise en place d’un ensemble de mesures en faveur de la certification et l’éradication des pratiques illégales ; le développement de 300 000 hectares de plantations des espèces de bois à croissance rapide…
SG
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L’Agence d’exécution des activités de la filière bois (AEAFFB) fait face à l’irrégularité de la subvention de l’État, selon ce qui ressort de son conseil d’administration réuni en session extraordinaire, le 23 août à Libreville.
« Au regard de la décroissance et l’irrégularité de la subvention, apprend-on, le conseil a exhorté le Directeur général [David Ingueza] à poursuivre le processus d’autonomisation par la signature et la mise en œuvre des contrats d’assistance et de prestation dans l’optique de générer des ressources avec un accent mis sur le renforcement de la collaboration avec les institutions et les opérateurs économiques de la filière bois et hors secteur ».
Même si elle ne donne pas le montant de la subvention réclamée à l’État, l’AEAFFB indique que le processus d’autonomisation qu’elle veut poursuivre lui a déjà permis de mobiliser une somme d’environ 200 millions de FCFA entre 2021 et 2022 pour mener ses activités de prestation. Notamment dans le domaine de la fourniture des appuis techniques dans le déploiement du système national de traçabilité du bois du Gabon (SNTBG) ; les travaux forestiers à la Caisse de dépôts et de consignation (CDC) ; l’appui à l’entreprise ministère Alpha Centuari Mining (ACM) et son expertise dans la concession forestière sous aménagement durable de Bayonne. En outre, ce montant généré a permis également d’assurer le fonctionnement de l’Agence.
Créée en 2011, l’AEAFFB a pour mission principale de promouvoir les activités de la filière forêt-bois, en assurant un appui technique, un renforcement de capacités opérationnelles et des conseils notamment en matière d’audit d’aménagement forestier, la certification forestière, la mise en œuvre de la traçabilité des produits forestiers, la vieille économique, les fournitures d’informations forestières. Aussi, elle vulgarise les bonnes pratiques forestières et accompagne le ministère en charge des Forêts dans la valorisation des bois saisis et abandonnés.
S.A.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a ouvert ce 29 août 2022 les travaux de la semaine africaine du climat. L’événement se tient en prélude à la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) prévue en novembre prochain à Charm el -Cheikh, en Égypte. Devant plus de 1000 participants provenant de 60 pays, le chef de l’État gabonais a fixé le cap pour proposer des solutions censées atténuer les effets des changements climatiques.
Selon Ali Bongo Ondimba, la COP27 est décrite comme la COP de l’Afrique et façonnera de manière significative son avenir. En tant que l’un des derniers grands événements climatiques avant la COP 27, « la semaine africaine du climat peut nous rassembler pour marcher sur la route de la COP 27 avec un objectif commun et la détermination d’un avenir meilleur », a déclaré Ali Bongo Ondimba. Ainsi, il invite les Africains cette semaine à travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables qui donneront aux Nations africaines, les moyens de lutter contre le changement climatique avec succès.
Pour Ségolène Royal, ancienne ministre française de l’Environnement, présente à Libreville pour cette semaine africaine du climat, aujourd’hui après l’échec de Glasgow, la COP 26 qui n’a rien donné, tous les regards sont tournés vers le continent africain. « Je pense que le temps de la justice climatique est venu et que l’imagination et la créativité du continent africain doivent permettre de réussir la COP 27 », a souligné Ségolène Royal.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba a toujours pris une part active aux négociations sur le climat, et cela dès la COP15 à Copenhague. « J’ai décidé que mon pays adopterait des mesures concrètes et immédiates pour lutter efficacement contre les changements climatiques », a-t-il indiqué. Ainsi, plusieurs réformes ont permis de jeter les bases d’une économie à faible émission de carbone. Des mesures ont été mises en place pour réduire « drastiquement » l’impact environnemental des secteurs forestier, agricole, énergétique et pétrolier.
Selon le président Ali Bongo, le Gabon a déjà atteint l’objectif de neutralité carbone fixé par l’Accord de Paris. « Toutefois, un appui renforcé de nos partenaires permettra à mon pays de faire encore mieux en absorbant plus de 100 millions de tonnes nettes de dioxyde de carbone chaque année », a-t-il précisé.
Brice Gotoa
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Le nouveau président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), Dieudonné Evou Mekou, a été reçu en audience, le 26 août à Libreville, par le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans le but de recueillir les projets prioritaires du pays.
Ce recensement est effectué, apprend-on, « en vue de l’appui de la Banque ». Sans plus de détails. Les secteurs de projets visés sont : le transport ; l’industrie ; le développement urbain ; l’énergie ; la finance ; la santé ; l’agro-industrie ; le tourisme ; les télécoms ; l’éducation et l’agropastoral.
Déjà, au cours de son conseil d’administration présidé le 21 février 2022 par le ministre gabonais de l’Économie, la Bdeac a approuvé un nouveau financement de 189,5 milliards FCFA en faveur de trois pays de l’Afrique centrale, dont le Gabon. Parmi les sept projets devant bénéficier de ce financement, figure le Projet de construction du nouvel Aéroport de Libreville, au Gabon.
Le 24 février suivant, la Bdeac a accordé un financement pour la mise en œuvre d’un projet d’aménagement routier qui relie le Gabon à la Guinée équatoriale. Ce financement d’un montant de 88,3 milliards de FCFA accordé par la Banque porte sur l’aménagement de 111 km de route entre Akurenam et Minang, sur le corridor Nsok-Akourenam (Nord-est d’Owendo) -Minang.
Depuis sa création en 1975, la Bdeac revendique le financement de 48 projets (17 du secteur public et 31 du privé) au Gabon pour un volume des financements de 529,8 milliards de FCFA.
S.A.
La société d’aménagement Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), cherche un opérateur pour la conception et la réalisation d’un système de rétention et de gestion des déchets, sur le site de la Baie des rois en bord de mer. L’avis d’appel d’offres y relatif a été lancé ce 29 août 2022 par la FMCT.
Le présent appel d’offres est constitué d’un lot unique et indivisible qui comprend la conception et la réalisation d’un système de rétention des déchets au niveau des ports de Jeanne Ebori (rivière Arambo) et Géant CK2 (rivière Awando) ; et les travaux de curage et d’évacuation des déchets au niveau des ponts. « Sont admis à concourir, tous les candidats non concernés par des mesures d’exclusion et d’incapacité », indique le communiqué de l’avis d’appel d’offres.
Selon ce document, les candidats doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières notamment de compétences dans des travaux similaires. Pour être retenus à présenter une offre, ils doivent obligatoirement procéder à une visite des lieux afin, notamment de prendre connaissance des contraintes du site. Les candidats ont jusqu’au 28 septembre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.
La Baie des rois est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts. Ce site touristique, situé sur le bord de mer, est très attendu par les populations gabonaises.
Selon la FMCT, aujourd’hui, 25 % du projet a été viabilisé (12 hectares face à l’hôpital Jeanne Ebori) et prêt à la construction de 10 projets de bâtiments. Les phases 1 (remblaiement sur la mer) et 2 (viabilisation des terrains) ont été portées par la FMCT. La phase 3 (développement immobilier) doit être portée essentiellement par les investisseurs privés notamment des promoteurs immobiliers faisant l’acquisition de leurs parcelles. À ce jour, un bâtiment de bureaux R+5 (siège du FGIS et de ses filiales) est en construction depuis avril 2022. Le démarrage d’un second bâtiment R+4 est prévu pour septembre 2022. Noter que le 20 août dernier, la première phase du projet de la Baie des rois a été ouverte au public avec une promenade d’une longueur de 1,2 Km.
Brice Gotoa
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