Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a dissout ce 12 septembre 2022 le ministère des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures. L’annonce a été faite par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, à travers un communiqué de presse.

Selon le chef du gouvernement, cette décision est consécutive aux « très nombreuses » récriminations des populations, concernant la forte dégradation des voiries urbaines du Gabon. « Le président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, exprime sa colère par rapport aux lenteurs, constamment observées et dénoncées par lui, dans la réhabilitation du réseau routier national », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.

Ainsi, il est créé, au sein de la primature, un département en charge des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures. Le personnel du ministère dissout est mis à la disposition de la primature. « Le fait de rattacher les travaux publics à la primature est le signe de l’importance accordée à ce secteur par le président de la République. C’est le Premier ministre en personne, qui occupe le premier rang au sein du gouvernement, qui en sera chargé », explique-t-on à la présidence de la République. « Cette décision est aussi un signe de confiance du président de la République au Premier ministre. Alors que certains spéculaient sur son possible départ, le PM est conforté à son poste », ajoute notre source du palais du bord de mer.

Cette décision intervient après plusieurs descentes d’Ali Bongo Ondimba sur le terrain en vue d’évaluer l’état d’avancement de certains chantiers routiers engagés dans la capitale gabonaise. Le chef de l’État avait observé quelques anomalies dans certains projets. Il avait instruit au gouvernement d’accélérer le rythme des travaux et de procéder aux corrections nécessaires sur certains tronçons. « Le président de la République a prévenu à plusieurs reprises, notamment en Conseil des ministres, qu’il ne tolérerait aucun retard et que, si c’était le cas, il prendrait toutes les décisions qui s’imposent. C’est le cas aujourd’hui. En homme de décision, le président a tranché », commente notre source au palais du bord de mer. 

Depuis quelques années, plusieurs axes routiers sont en travaux dans la capitale gabonaise dans le cadre du projet de réhabilitation des voiries du Grand Libreville. C’est le cas des travaux de réhabilitation du Boulevard triomphal. Lancés en mars 2021, ils devraient être livrés depuis plusieurs mois.

Brice Gotoa

Au Gabon, le concours d’entrée à l’Institut africain d’informatique (IAI) aura lieu le 4 octobre 2022 au siège de l’institut à Libreville selon un communiqué du ministère de l’Économie numérique, administrateur pays, rendu public le 10 septembre 2022. Le dépôt des dossiers est fixé du 12 au 30 septembre 2022 à l’IAI et les frais des dossiers s’élèvent à 25 000 FCFA, non remboursables.

L’édition 2022-2023 du concours d’entrée à l’IAI concerne le cycle analyste programmeur/Licence professionnelle avec un Bac C, D, E, F3 et F4 datant d’au plus 2 ans et le candidat doit être âgé de 22 ans au plus. Pour le cycle Maitrise en informatique appliquée à la gestion des entreprises (MIAGE), le candidat doit avoir un Diplôme universitaire de technologie (DUT), DEUG, une licence 2 en mathématiques, physiques, informatique ou gestion, un Brevet d’études supérieur (BTS) économie ou gestion et être âgé de 26 ans au plus. Enfin pour le cycle ingénieur, il faut avoir le DUT, le diplôme d’études universitaires générales (Deug) ou la Licence 2 en mathématiques, physiques ou informatique, une 2e année de Math sup validée et être âgé de 26 ans au plus.

Selon le communiqué, les candidats aspirant à une prise en charge de leur scolarité par l’État gabonais doivent satisfaire aux conditions d’éligibilité de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Les procédures d’inscription et de payement des frais d’inscription sont détaillées sur le site de l’IAI. À ce concours, les candidats affrontent des épreuves obligatoires de mathématiques, anglais, technique d’expression, et des épreuves au choix entre l’informatique et la gestion.

Brice Gotoa

Dans une note publiée ce 12 septembre, le ministre en charge des Sports, Franck Nguema, révèle que l’État gabonais a investi 3,04 milliards de FCFA pour soutenir les fédérations sportives hors football, entre juin 2019 et juillet 2022.

Le top cinq des lignes ayant reçu les plus grosses subventions de l’État au cours de la période sous revue est : les bourses du Sport (588,3 millions de FCFA pour l’athlétisme, boxe, judo et taekwondo) ; le handball (552,8 millions de FCFA) ; les jeux Olympiques de Tokyo (380,4 millions pour l’athlétisme, le judo, la natation, le taekwondo) ; les jeux de Rabat (338,9 millions de FCFA pour l’athlétisme, le judo et la natation) et le karaté (308,8 millions de FCFA).

Le membre du gouvernement relève que ces ressources ont été débloquées alors que de mars 2020 à mars 2022, toutes les activités sportives étaient suspendues sur le plan national, suite aux mesures restrictives anti-Covid. Par conséquent, précise-t-il, cet effort financier considérable démontre à suffisance « l’importance de la pratique du sport amateur, élite et professionnel, en dehors du football, pour les plus hautes autorités du pays et le gouvernement, alors même que le Gabon et le monde subissent de plein fouet une très forte crise socio-économique due à la Covid-19 et maintenant à la crise Russie-Ukraine ».

La publication de ce compte d’emploi par le ministre en charge des Sports intervient dans un contexte où, certaines fédérations sportives se plaignent de ne pas bénéficier des ressources de l’État au détriment de celle du football. Pis, les autres sports semblent être considérés comme mineurs et ne bénéficient pas de la même attention que le secteur du football. Que nenni, répond Franck Nguema. Pour lui, le gouvernement n’a pas abandonné les autres disciplines sportives. Au contraire.

S.A.

ut handball gabon

Le Gabon a favorisé la création de plus de 15 990 entreprises en deux ans d’utilisation du Guichet numérique de l’investissement (GNI), informe les informations du ministère de la Promotion des investissements, des Partenariats public-privé.

Dans le détail, apprend-on, cette solution numérique qui permet de faciliter les démarches dans le secteur a permis la création de 12 812 entreprises individuelles et 3 178 sociétés. De manière synthétique, le secteur primaire (agriculture, élevage) compte à peu près 8 % des entreprises créées ; le secteur secondaire (BTP, industrie) en compte 12 % ; et enfin le secteur des services (le commerce…) est le plus important avec à peu près 80 % des entreprises créées.

À l’analyse, le nombre d’entreprises comptabilisées par le ministère de la Promotion des investissements cette année 2022 a quasiment doublé comparativement aux 7 146 entreprises répertoriées en 2021. Ce qui démontre qu’avec le GNI, le Gabon a davantage facilité la création des sociétés. Un point qui était sa faiblesse dans les classements Doing Business de la Banque mondiale. Car, malgré les réformes réalisées par les autorités entre 2019 et 2020, il n’y a véritablement pas eu l’impact escompté sur le classement 2020 du Doing Business, puisque le Gabon s’est maintenu à la 169e place sur 190 pays évalués comme dans le classement précédent.

Mais grâce au GNI, la facilité de créer des entreprises au Gabon est en train de prendre corps. D’autant plus que les avantages de cet outil numérique à Libreville sont nombreux. Outre les gains de temps et la réduction des procédures, il permet également de disposer entre autres, de statistiques sur les formes d’entreprises créées, les secteurs d’activités et la nationalité des promoteurs. Il permet aussi de réduire les interactions entre les promoteurs et les services administratifs, ainsi que de lutter contre la corruption et le secteur informel.

S.A.

Le port d’Owendo est dans le viseur d’un nouvel investisseur en la personne du PDG du Groupe Burkinabè Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, selon les informations des autorités portuaires qui l’ont accueilli en compagnie d’Oswald Séverin Mayounou, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime.

« Le but de cette visite était d’explorer le potentiel commercial au Gabon, en particulier dans le secteur de la pêche au thon. Le terminal de pêche d’Owendo étant une plaque tournante stratégique pour cette activité, la visite a également été l’occasion de réaffirmer l’engagement d’Arise Ports & Logistics à soutenir les efforts du gouvernement pour promouvoir les investissements dans ce secteur et contribuer au processus de suffisance alimentaire au Gabon », apprend-on.

Déjà actif au Burkina Faso, au Togo et en Côte d’Ivoire, Ebomaf plus connu dans le secteur du Bâtiment & Travaux publics (BTP) dans la sous-région ouest-africaine semble ainsi vouloir se diversifier en investissant dans la filière thonière en Afrique centrale, notamment au Gabon dont l'objectif, est de parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux.

En effet, les autorités gabonaises ont l’ambition de parvenir à la production de sardines made in Gabon avec du poisson pêché dans les eaux nationales. Ce qui permettra d’après, les autorités, de développer une industrie de transformation et de mettre en place des usines de transformation de ces produits halieutiques. Car pour l’instant, l’usine qui existe dans le pays n’est pas fonctionnelle et la transformation du poisson est beaucoup plus artisanale.

Dans ce segment du marché, Ebomaf trouvera de la concurrence. Car, la Société frigorifique du Gabon (Sifrigab) est en train de relancer ses activités dans l’optique de traiter chaque année 10 000 tonnes de thon. En arrêt d’activités depuis quelques années, cette société créée pour produire du thon et transformer le poisson-sardine en boîte pourra être opérationnelle à l’horizon 2023.

S.A.

Le Gabon et l’Inde ont récemment procédé au lancement de Gabon India Business Council, un organisme chargé de booster les relations commerciales et les investissements entre les deux pays, informe l’organisation India Africa Trade Council. Le mémorandum d’entente pour le lancement de cet organisme a été signé par la Chargée d’Affaires de l’ambassade du Gabon en Inde, Joséphine Patricia Ntyam-Ehya et le président de l’Organisation indienne du commerce, Dr Asif Iqbal.

À travers cette structure, l’Inde qui est déjà présente au Gabon dans des secteurs tels que les mines, les infrastructures, la transformation de bois, les hydrocarbures, la santé, veut intensifier ses investissements dans l’agriculture, l’élevage de volailles, la transformation de la viande et d’autres secteurs manufacturiers.

« Cela sera également utile pour identifier les partenaires commerciaux, les collaborations, les alliances, pour la mise en place d’unités industrielles, l’affichage des produits et services indiens et d’autres activités commerciales connexes, ainsi que pour saisir les autorités concernées », indique India Africa Trade Council.

Le Conseil devra aussi mettre en place des mécanismes pour tirer un meilleur profit de l’accord de coopération économique entre les deux pays et organiser diverses activités pour créer un climat d’affaires propice au secteur indien des investisseurs, apprend-on.

« En tant que président de l’organisation, mon objectif est de construire des relations bilatérales atteignant de nouveaux sommets entre l’Inde et la République du Gabon et notre délégation ira au Gabon au mois d’octobre 2022. L’accent sera mis sur l’approfondissement et la diversification de la relation en identifiant de nouveaux domaines synergiques de coopération et de collaboration » a déclaré le Dr Asif Iqbal.

L’Inde est présente au Gabon depuis plus de 30 ans. Le commerce bilatéral entre les deux nations a atteint 1,12 milliard de dollars (729 milliards de FCFA) entre 2021 et 2022. L’Inde se positionne aujourd’hui comme la deuxième plus grande destination des exportations gabonaises.

SG

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Dans les établissements publics du Gabon, chaque parent d’élève débourse désormais 1000 FCFA et 2000 FCFA au titre de frais d’Association des parents d’élèves (APE). Le premier montant est en vigueur pour les cycles pré-primaire et primaire, et le deuxième pour le secondaire. Dans l’enseignement privé laïc et confessionnel, ces frais ne peuvent excéder 5000 FCFA par parent, informe le ministre de l’Éducation nationale Camélia Ntoutoume Leclercq, dans un communiqué signé le 9 septembre 2022. En dehors des coûts fixés, la particularité avec cette décision est que ces frais seront également payés par parent et non plus par enfant comme par le passé.

« J’attache du prix au respect des présentes dispositions », précise le membre du gouvernement.

Ce communiqué du ministre de l’Éducation fait suite à « de nombreux dysfonctionnements des APE observés ces dernières années » et qui « ont conduit peu à peu à la perte de crédibilité de cette association », a déploré Camélia Ntoutoume Leclercq. Une situation qui est à l’origine des plaintes des parents d’élèves depuis la rentrée des classes sur le paiement de ces frais qui d’après eux « ne servent à rien ». Et surtout que les montants de l’APE jusqu’ici, variaient d’un établissement à l’autre.

D’après le ministère de l’Éducation, ces cotisations annuelles des parents sont prélevées par le bureau de l’Association lors des inscriptions ou réinscriptions. Puis, doivent être déposés dans un compte bancaire ouvert au nom de l’association, et fonctionnant selon la règle de la double signature du président du bureau et de trésorier, précise le membre du gouvernement. Ces fonds doivent par la suite être utilisés selon un plan préalablement adopté par l’assemblée générale, apprend-on.

Cette décision tombe alors que certains parents ont déjà versé leurs frais d’APE pour le compte de l’année scolaire 2022-2023, qui a démarré le 5 septembre dernier. Cependant, les populations espèrent que ces nouvelles instructions seront respectées dans les établissements scolaires.

D’après le ministère de l’Éducation, l’Association des parents d’élèves accompagne la direction des établissements dans l’amélioration du cadre de vie des apprenants en fonction des besoins. Elle a également pour missions, la défense devant les instances compétentes des intérêts des élèves et de l’établissement aux plans matériel, professionnel et moral, ainsi que la sensibilisation auprès des parents sur le suivi du travail scolaire des apprenants…

SG

Le ministre gabonais du Pétrole a pris part les 8 et 9 septembre 2022 à Douala à la Central Africa Business Energy Forum (Cabef). Un forum qui a vu la signature d’un accord entre le Cabef et l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole (APPO), pour l’implémentation du projet de réseau de pipelines d’Afrique centrale (Central African Pipeline System, CAPS). Ce projet porté par la Guinée équatoriale consiste à la construction de trois lignes de pipelines. Notamment, un pipeline qui relie le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad. Un second qui relie la Guinée équatoriale, le Gabon et la République du Congo, et un troisième, qui relie l’Angola, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi.

« C’est un projet qui a beaucoup d’intérêt pour le Gabon, parce qu’à travers la sous-région, il y a le marché qui s’ouvre. C’est un marché encore probant, prospérant, pour la commercialisation des hydrocarbures qui seront produits à partir du Gabon et même pour celles-là qui nous font défaut dans le cadre des produits hydrocarbures. Notamment les carburants diésel, essence que nous n’arrivons pas à manufacturer et que nous importons. Ce serait un meilleur moyen d’acheminement de ces produits-là vers le Gabon », a souligné le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa.

Comme le Gabon, les autres États de la sous-région Afrique centrale fondent beaucoup d’espoir sur ces infrastructures qui permettront d’acheminer les hydrocarbures, stocker et distribuer du pétrole, du gaz, du gaz naturel liquéfié et d’autres produits comme c’est déjà le cas notamment en Asie, aux États-Unis… où il y a des réseaux similaires.

Toutefois, ce projet est encore dans une phase de projection. Et d’ailleurs, l’accord signé au cours du forum de Douala avait pour but « l’implémentation de l’étude de faisabilité du projet Caps. Pour entamer véritablement cette étude, il fallait qu’on ait l’appui de l’Organisation des pays pétroliers pour pouvoir l’implémenter, trouver des consultants, qui pourront trouver des solutions pour ce projet. C’est-à-dire trouver où sont les ressources d’abord, trouver les routes de ce projet », a affirmé Nathalie Lum, présidente du Cabef.

Selon le ministre camerounais des Mines, c’est après ces études que seront déterminés les financements nécessaires pour la réalisation de ce projet ainsi que les délais pour son implémentation. « Le projet est encore au stade de la projection. Il fera l’objet d’une étude pointue de faisabilité pour le rendre justement réalisable. Sur la question du coût, je ne saurais vous dire dans les fins détails ce qu’il coûtera. Les études nous le diront », explique Gabriel Dodo Ndoke, ministre camerounais des Mines.

Sandrine Gaingne

 

Le Gabon et la Côte d’Ivoire projettent la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre la corruption, selon ce qui ressort d’une séance de travail tenue le 7 septembre par visioconférence entre le ministre gabonais du domaine Francis Nkea et son homologue ivoirien, Zoro Epiphane Ballo.

« Cette séance capitale était axée sur le partage d’expériences et la mise en place d’une stratégie commune en matière de lutte contre la corruption et de bonne gouvernance entre les deux pays frères ; la création d’une académie de formation à la lutte contre la corruption dans l’espace francophone a été au cœur de la rencontre », apprend-on.

Le ministère gabonais en charge de la lutte contre la corruption ne révèle pas les détails de la stratégie que pourrait adopter communément Libreville et Yamoussoukro, mais l’on note que ce projet germe au moment où le pays renforce ses outils dans le secteur. En effet, le Gabon prépare le lancement d’un site internet dénommé « www.stopcorruption.ga » dont le but est de dénoncer les actes de corruption à visage découvert ou de façon anonyme. Aussi, les autorités gabonaises envisagent d’introduire la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance dans les matières enseignées à l’école.

Selon le rapport 2021 de Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). D’après ledit rapport, le Gabon occupe le 124e rang sur 180 pays classés en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. La Côte d’Ivoire, elle, occupe la 104e place.

S.A.

Le Gabon aura une nouvelle station de traitement et d’adduction d’eau potable à Ntoum dans la province de l’Estuaire. Le marché d’une valeur de 119 milliards de FCFA a été confié à la société Orelo selon les documents contractuels signés le 9 septembre 2022 à Libreville entre l’État et cette entreprise. Orelo est une société anonyme de droit gabonais créée par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le Groupe industriel panafricain Eranove. L’infrastructure en gestation aura une capacité de production moyenne de 140 000 m3 en période régulière et 105 000 m3 par jour en période d’étiage.

Selon le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ce projet va approvisionner le Grand Libreville en l’eau potable. Dans ce projet, la société Orelo devra assurer la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de cette usine pour une durée de 25 ans. Le projet prévoit les installations de 52 km de canalisation d’eau brute, de diamètre de 1 600 millimètres (mm) et 1 400 mm, et 1,5 km de canalisations d’eau traitées, d’un diamètre de 1 200 mm.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, le projet va compléter le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) en cours, puisque le Piaepal consiste à renouveler les canalisations. Là, il s’agit d’une convention pour renforcer la production. « Nous allons donc compléter le système pour que l’eau potable à Libreville soit disponible pour les populations dans les prochaines années », a-t-il expliqué.

Pour le directeur général de Gabon Power Company, Marcellin Massila AKendengué, le projet « d’adduction d’eau potable du Grand Libreville » représente une avancée significative pour le Gabon en matière d’accès à l’eau potable. « Pour GPC, c’est aussi une réalisation symboliquement importante qui démontre notre attachement aux enjeux sociaux et de développement liés à la production d’eau potable au Gabon », a affirmé Marcellin Massila AKendengué.

Le chantier pourrait générer 500 emplois directs et 200 indirects pour les localités traversées par le projet avec un impact social profitant à environ 700 000 habitants dès sa mise en service en 2026. Ce projet permettra de couvrir le déficit en eau, d’exploiter le potentiel hydrique du Gabon et de répondre à la croissance de la demande en eau du Grand Libreville, pour les prochaines années.

L’acte de ratification implique l’État gabonais et le consortium composé du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), à travers sa filiale Gabon Power Company (GPC) et le Groupe industriel panafricain Eranove, représentés par le maître d’ouvrage en charge du projet « Orelo », société anonyme de droit gabonais. Ce projet est une composante du Plan d’accélération de la transformation (PAT), dont l’objectif est de garantir l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Brice Gotoa

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