Le Nouveau Gabon

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La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale du Français Eramet, vient de publier l’information selon laquelle, dans le cadre du Programme de remise à niveau du chemin de fer transgabonais (PRN), 200 km de rail ont été réhabilités, soit 31 % des travaux engagés en 2016.

« Sur 648 kilomètres, plus de 200 kilomètres de voies datant des années 80, ont pu être remis à niveau, assurant ainsi des progrès en termes de sécurité et de confort pour les voyageurs et de la logistique pour le fret », déclare l’entreprise. Elle indique que ce nombre de kilomètres de rail réhabilité est un seuil symbolique qui vient confirmer l’accélération de la rénovation de la ligne. Ainsi, dans le cadre du PRN qui s’achève en 2024, la Setrag doit encore réhabiliter 448 km, soit 69 % du réseau restant. Ce qui reste encore énorme. Car au rythme actuel de réalisation, les délais de livraison des travaux pourraient être dépassés. À moins que le rythme de réhabilitation soit accéléré.

Pour rappel, l’investissement (333 milliards de FCFA) dédié au PRN lancé il y a six ans permet de répondre à plusieurs enjeux majeurs. D’une part, un besoin en transport de fret et une fréquentation de voyageurs en forte croissance depuis ces quatre dernières années, et d’autre part, la dégradation de la voie causée par un déficit historique de maintenance. Le PRN vient également restaurer la capacité initiale de transport du chemin de fer, en réduisant considérablement l’impact des 180 km de zones instables identifiées depuis la création du chemin de fer.

S.A.

Des entreprises gabonaises devraient bénéficier au cours du mois d’octobre prochain de formations sur trois normes dans les domaines du management de la qualité, du management environnemental et de la sécurité des denrées alimentaires.

Notamment, la norme ISO 9001 qui définit les critères applicables à un système de management de la qualité, la norme ISO 14001 qui définit les critères d'un système de management environnemental et se prête à la certification, et la norme ISO 22000 qui concerne le management de la sécurité des denrées alimentaires.

Organisée par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), dans un contexte où les entreprises gabonaises peinent encore à appliquer les normes existantes, cette formation a pour but de répondre aux besoins exprimés par des entreprises et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), apprend-on. L’objectif étant d’améliorer la qualité de leurs produits et services.

SG

L’entreprise marocaine Menasteel, spécialisée dans la métallurgie, a ouvert une filiale au Gabon, selon des informations diffusées par l’ambassade du Maroc au Gabon.

Des responsables de cette entreprise, apprend-on, ont été reçus le 20 septembre par l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Abdellah Sbihi. En dehors de se présenter à l’autorité consulaire, la délégation de Menasteel a indiqué qu’elle va opérer dans le secteur de la construction des charpentes métalliques. Aussi, l’entreprise va opérer dans la conception, l’étude, la fabrication, et le montage des constructions métalliques dans le secteur des bâtiments.

Parmi ses faits d’armes, en 2020, Menasteel a décroché au Maroc un contrat pour la fourniture d’équipements située dans la zone industrielle de Bouznika. L’objectif était la fabrication et l’installation d’équipements qui permettront de produire les éléments préfabriqués pour la construction des bâtiments et l’agrandissement du nouveau terminal de l’aéroport de Rabat. Une fois les travaux du nouveau terminal de l’aéroport de Rabat terminés, la société Menasteel a indiqué qu’elle concentrera sa production sur la construction de bâtiments industriels, des centres logistiques, des parkings, des centres commerciaux et des bâtiments uniques de grandes portées.

Menasteel se présente également comme une entreprise qui a su profiter des avantages et de la grande compétitivité qu’offrent les systèmes préfabriqués en béton par rapport aux structures métalliques. Car de plus en plus, de nombreux pays affichent une demande croissante d’équipements préfabriqués.

S.A.

Le président gabonais Ali Bongo est à New York aux États-Unis d’Amérique où il va s’exprimer ce 21 septembre 2022, devant l’Assemblée générale de l’ONU. Ce, à l’occasion de la 77e session de l’Assemblée générale de l’Organisation.

Selon la présidence gabonaise, le chef de l’État fera son allocution lors du débat général, sur le thème « un moment décisif: des solutions transformatrices à des défis interdépendants ».

« L’intervention du chef de l’État se tiendra dans un contexte caractérisé par des défis multiformes, notamment celui de la pandémie de la Covid 19 et ses impacts qui ont touché tous les pays du monde d’une part, et la persistance des menaces à la paix et à la sécurité internationale d’autre part. En outre, le président de la République réitérera devant ses pairs et les délégations présentes, les principes clés de la diplomatie gabonaise », soutient la présidence.

Au cours de cette session de l’Assemblée générale de l’ONU, Ali Bongo va également participer au débat sur « la transformation de l’éducation », apprend-on.

La 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU est organisée à l’occasion du 30e anniversaire de l’adoption de la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Ceci, dans un contexte où le Gabon qui est membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU prépare les rapports sur les avancées du respect des droits de l’Homme. Rapports qu’il doit soumettre à l’Organisation des Nations unies (ONU) en janvier 2023.

SG

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Comme il avait annoncé en fin de semaine dernière, Alain-Claude Billie-By-Nze, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) inquiets pour leur emploi à cause de récentes réformes entérinées du gouvernement dans le secteur.

« La libéralisation entérinée par les deux projets de lois, est déjà contenue dans la loi du secteur tout comme elle est prise en compte dans la nouvelle concession. Il ne s’agit donc pas d’un élément nouveau puisque du reste, le secteur a vu l’arrivée de nouveaux acteurs dont la Société de patrimoine pour ne prendre que cet exemple », a expliqué le membre du gouvernement.

À l’en croire, c’est également dans ce contexte général de réforme qu’a été négociée et signée la nouvelle concession de service public de l’eau et de l’électricité, confiée par l’État à la SEEG pour une durée de vingt ans. Cette nouvelle convention prévoit la séparation comptable des activités d’électricité et d’eau déjà effective ; de même qu’elle indique deux règlements de service distincts appliqués chacun à un secteur spécifique. « C’est cette même séparation de fond qui a conduit à l’adoption de deux projets portant réglementation des secteurs tout aussi spécifiques que sont l’eau et l’électricité », affirme le ministre.

Cette clarification d’Alain-Claude Billie-By-Nze intervient à la suite d’un conseil des ministres tenu à Libreville le 1er septembre dernier. Au cours de cette réunion, le gouvernement a entériné des réformes qui garantissent, entre autres, le droit d’accès à l’énergie électrique et l’eau, la bonne gouvernance dans la gestion des activités dans ces secteurs et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues.

S.A.

Les travaux de construction des deux centres sectoriels de Nkok dont la livraison est attendue dans les mois à venir ont atteint 99,5 %. Le constat a été fait au cours de la visite le 17 septembre 2022, du ministre de la Formation professionnelle, Raphaël Ngazouzé, accompagné de la représentante de la Banque mondiale, Alice Ouédraogo, dans la zone économique de Nkok.

« Ces centres sont aujourd’hui en train d’approcher les 100 % de réalisation et il était utile qu’avec la cellule du Prodece (Projet de développement des compétences et de l’employabilité), nous puissions venir constater l’état d’avancement de ces différents projets », a déclaré Raphaël Ngazouzé.

Selon le membre du gouvernement, le président Ali Bongo Ondimba a mis un accent particulier sur la formation professionnelle d’où la construction de ces deux centres sectoriels qui viennent après la construction des trois centres multisectoriels de Nkok (Estuaire), Mvengué (Haut-Ogooué) et Ntchengue (Ogooué-Maritime). « Nous pensons que d’ici la fin du quatrième trimestre de cette année, nous aurons les équipements nécessaires », a-t-il ajouté.

Entamés en septembre 2020 grâce à un financement de la Banque mondiale, ces deux centres spécialisés dans les métiers des secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), des métiers du bois et des technologies de l’information et de la communication (TIC), devraient accueillir 1000 apprenants. « Nous espérons que ces centres pourraient être ouverts le plus tôt possible pour les jeunes gabonais qui voudraient se former dans les nouveaux métiers de l’économie gabonaise », a indiqué Alice Ouédraogo.

Ces centres comprennent plusieurs ateliers, des dortoirs et des plateaux techniques, une infirmerie et bien d’autres commodités pour faciliter l’apprentissage des jeunes. L’objectif des autorités gabonaises est d’orienter la formation des jeunes vers des filières pourvoyeuses d’emplois et répondre ainsi à la problématique du chômage au Gabon. Car, d’ici 2023, le gouvernement compte mettre plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels sur le marché de l’emploi.

Brice Gotoa

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L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) Gabon recrute du personnel pour son secrétariat technique permanent au Gabon. Un avis à manifestation d’intérêt vient d’être lancé à cet effet pour six postes de responsabilité.

Pour la cellule technique, les profils recherchés sont ceux d’un expert statisticien-économiste du secteur extractif ; un expert informaticien, développeur de systèmes et administrateur réseaux ; un expert gestion de projets, suivi-évaluation et passation des marchés et un expert en technologies de l’information, du marketing et de la communication digitale, indique un communiqué de la présidente de l’ITIE Gabon, Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou Bibey.

La cellule administrative quant à elle recherche une assistante de direction et un responsable administratif et financier.

Ce recrutement n’est ouvert qu’aux candidats de nationalité gabonaise, fonctionnaire ou agent contractuel de l’État de catégorie A ou agent du secteur privé de niveau équivalent, être âgé d’au moins 30 ans. Ces postulants doivent également avoir une bonne aptitude oratoire et rédactionnelle… Les dépôts des dossiers se font au siège du secrétariat technique permanent de l’ITIE, au plus tard le 7 octobre 2022.

Le Gabon a réintégré l’ITIE en octobre 2021 après son départ du processus en 2013. En réintégrant cette norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence et de la redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier, le pays a renouvelé son engagement à l’égard de la transparence des industries extractives. Aujourd’hui, le Gabon renforce ses équipes au sein de l’ITIE dans l’optique d’atteindre cet objectif.

SG

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Le Gabon prépare les rapports sur les avancées du respect des droits de l’Homme qu’il doit soumettre à l’Organisation des Nations unies (ONU) en janvier 2023. Il s’agit des rapports périodiques présentés tous les 4 ans et demi par les États, sur le niveau de mise en œuvre des engagements souscrits dans le cadre des différentes conventions.

À cet effet, apprend-on, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a ouvert le 19 septembre à Libreville, l’atelier d’appui à la validation des rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Ainsi, durant cinq jours, les experts et représentants des délégations présentes aux travaux de Libreville, procéderont à l’élaboration de quatre rapports qui seront soumis aux instances des Nations Unies.

« C’est donc en vue d’une meilleure préparation de ces différentes échéances et en vue d’améliorer la situation des droits de l’Homme au Gabon, plus précisément, de présenter les mesures prises pour améliorer ladite situation que se tiennent lesdits travaux », renseigne le ministère de la Justice.

Le Gabon a fait son entrée au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour un mandat de 3 ans en octobre 2020. L’élection du Gabon n’a pas été une surprise, car le pays est signataire de plusieurs conventions internationales pour la valorisation des droits de l’Homme. Au cours de son mandat, le Gabon devra davantage améliorer ses instruments et respecter des standards élevés en matière de droits de l’Homme, comme l’exige la résolution de mars 2006 créant le Conseil.

S.A.

L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) vient de certifier une nouvelle compagnie aérienne. Dénommée Gabon Aero Solution (GAS), elle va exercer dans l’exploitation des hélicoptères au Gabon. Le Certificat de transporteur aérien (CTA), document qui autorise l’exploitant à effectuer des vols de transport commercial, a été remis le 14 septembre dernier aux dirigeants de la compagnie par le directeur général de l’ANAC, Nadine Anato, apprend-on auprès de l’Agence.

La délivrance de ce certificat a été précédée par un processus comprenant, la pré-évaluation, la demande officielle, l’évaluation des documents, la démonstration et l’inspection. Cependant, l’ANAC précise que cette compagnie a bénéficié d’une dérogation pour débuter l’exploitation avec un seul aéronef, en attendant un second appareil. Et donc, sa flotte se compose pour l’instant d’un hélicoptère Dauphin AS 365 N3, immatriculé TR-LJE.

Gabon Aero Solution (GAS) est spécialisée dans le transport on shore du fret et des passagers par hélicoptère. Elle est basée à l’aéroport de Libreville. Cette dernière va avoir notamment comme concurrents, Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon, deux compagnies ayant reçu en 2021 de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), leur autorisation pour exercer comme transporteurs aériens au Gabon.

SG

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a fait l’objet d’une audition lors de la 2e session ordinaire de l’année 2022 du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 19 septembre à Libreville. C’était sous le thème : « La gestion des pensions au Gabon : Exigence d’une prestation sociale pour l’amélioration des conditions de vie des retraités ».

Accompagné du directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et de l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le membre du gouvernement a été entendu sur les récents évènements (retards dans le paiement des pensions, mise sous administration provisoire de la CNSS, réforme de la CNSS, etc.) qui ont secoué le secteur des prestations sociales, notamment pour ce qui concerne les retraités.  

Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de désespérer. Au contraire, le gouvernement a pris des mesures pour que la CNSS redevienne le fleuron de la protection sociale d’antan. Ainsi, l’administrateur provisoire de la CNSS, Christophe Eyi, a 12 mois pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la Caisse : la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs. Les autres dossiers urgents concernent les conclusions de l’étude actuarielle, le projet de plan de restructuration, la créance des fournisseurs, et les outils de fonctionnement de la CNSS (l’organigramme, le règlement intérieur, la convention collective, et le code de sécurité sociale).

Pour l’heure, le fonctionnement de la CNSS est structurellement déficitaire. Car la structure recouvre 22 milliards de FCFA par trimestre. 12 milliards sont affectés aux prestations familiales, les maladies, accidents de travail, le fonctionnement, etc. Les 10 milliards restants sont affectés aux pensions qui absorbent normalement 19 milliards de FCFA. Ce qui crée un gap de 9 milliards de FCFA qu’il faut combler.

En octobre 2021, la Caisse a révélé qu’elle cumule une dette de 18 milliards de FCFA due à 5150 retraités au Gabon. De son côté, elle réclame des créances de 89 milliards de FCFA à l’État gabonais.

S.A.

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