Le Gabon vient d’adhérer à la plateforme wambo.org pour prévenir les pénuries des antirétroviraux (ARV) dans le pays, informe Dr Françoise Ndayishimiye, le directeur pays du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (Onusida) pour le Gabon. Le responsable onusien a fait ses adieux ce 25 août 2022 au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, au terme d’un séjour de plus de 5 ans au Gabon.
« Le Gabon vient d’être heureusement enregistré sur une plateforme internationale qui va lui permettre d’importer ses médicaments à moindre coût et qui, je pense, sera une des grandes solutions au pays », a déclaré Dr Françoise Ndayishimiye à la sortie d’audience.
Selon le diplomate onusien, le Gabon est l’un des pays qui prend en charge les personnes vivant avec le VIH gratuitement, nonobstant le fait qu’il y a eu ces derniers temps des ruptures des stocks d’ARV. « Nous avons discuté pour être rassurés que cela ne se répète plus. C’est pourquoi je pars avec un grand espoir », a-t-elle indiqué.
Pour le Premier ministre gabonais, le Gabon et l’Onusida ont nettement fait progresser la lutte contre le VIH/Sida dans le pays. « Cet effort, à l’avenir, sera poursuivi et intensifié », a promis Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.
La plateforme Wambo.org a été mise en place par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Cet outil fournit des informations sur les produits disponibles, les prix, les délais de livraison attendus et le suivi.
Brice Gotoa
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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon vient de publier une note selon laquelle, en attendant l’installation dans un nouveau siège, les prérogatives de l’antenne d’Owendo sont transférées à Libreville, « jusqu’à nouvel ordre ».
Dans cette note, l’administrateur provisoire, Christophe Eyi, explique les différentes prestations techniques et opérations de recouvrement ont été transférées à l’agence de Libreville, au siège même de l’organisme, depuis le 12 août. À cet effet, les usagers habituellement servis à l’agence d’Owendo sont invités à se rapprocher de celle de Libreville. Le document ne précise pas à quelle période l’antenne indisponible sera rouverte.
Si certains sont inquiets concernant le transfert des services de la CNSS d’Owendo à cause des perturbations que pourraient connaître les prestations sociales de cette antenne, M. Eyi, lui, semble confiant en indiquant que « la continuité de service » sera assurée.
Nommé au cours du conseil des ministres du 7 mai dernier, Christophe Eyi a fort à faire dans la restructuration de la CNSS qui est en crise au point d’être mise sous administration provisoire. Il lui incombe désormais d’assurer la gestion et la réforme de la CNSS en proie à des dysfonctionnements, sur une période de douze mois. Il a également pour mission de tout mettre en œuvre pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la caisse. Notamment la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs.
S.A.
Les gabonaises promotrices d’entreprises et autres entrepreneures d’Afrique subsaharienne vont bénéficier d’une formation dans le secteur agroalimentaire. Initiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le Réseau agroalimentaire international (IAFN), cette formation est destinée aux femmes dirigeant et possédant des Petites et moyennes entreprises (PME) dans ce secteur.
« L’objectif du programme est d’encourager un nombre sélectionné de femmes entrepreneures en Afrique subsaharienne avec un mentorat individuel et un panel d’experts », indique le site agrifood.net. Cela permettra ainsi, de leur donner l’accès aux connaissances et aux outils nécessaires pour développer leurs entreprises et s’adapter aux marchés en constante évolution.
Ce programme est composé d’un mentorat individuel ; d’un développement des capacités et outils, avec « une formation sur mesure pour améliorer les compétences spécialisées », des ateliers et une interaction avec des leaders mondiaux.
Les femmes sélectionnées, apprend-on, bénéficieront d’une série de formations « sur mesure » pour améliorer les compétences techniques sur des thématiques telles que : l’accès aux services financiers, les ressources humaines, le développement commercial et la commercialisation. Chaque participante devra suivre deux cours obligatoires et choisir au moins deux cours optionnels, selon ses intérêts, ses besoins et ses priorités.
La formation se déroulera à distance via l’Académie d’apprentissage en ligne de la FAO. Ce programme se déroulera sur six mois, soit d’octobre à mars prochains et se conclura par une cérémonie virtuelle de remise de diplômes. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 août 2022.
Brice Gotoa
Après le Cameroun, l’Américain Apple spécialisée dans la création et la commercialisation des produits électroniques, projette d’ouvrir un centre d’expérience agréé au Gabon, selon une récente annonce faite par la firme dans un communiqué officiel.
« (…) Apple a voulu commencer par le Cameroun, à cause de sa proximité avec le Nigeria et de son bilinguisme. Le Cameroun est comme le marché test pour l’implémentation de la marque Apple en Afrique centrale. D’autres pays comme la RDC [République démocratique du Congo] et le Gabon suivront », souligne Danielle Biyoga, Apple Executive Representative. Mais il ne précise pas à quel horizon.
Comme au Cameroun, le centre d’expérience qui sera ouvert au Gabon permettra aux utilisateurs d’avoir accès à tous les produits Apple et de bénéficier de l’assistance d’un des ingénieurs certifiés Apple, afin de pouvoir vivre en live l’expérience de tous les produits de l’entreprise. Aussi, ce centre permettra de commercialiser en gros à tous les revendeurs de la marque Apple, et d’établir des partenariats avec les différentes entreprises du pays dans l’optique des ventes des téléphones.
Apple fabrique des ordinateurs Macintosh, l’iPod (baladeur numérique), l’iPad (tablette tactile) ou encore la montre Apple Watch. Mais la multinationale américaine est davantage connue dans le monde ces dernières années grâce à son célèbre téléphone portable de luxe baptisé « iPhone ». Ce téléphone est réputé pour sa qualité d’images très haute résolution et il n’utilise pas les mêmes accessoires que le téléphone androïde, plus accessible aux différentes couches sociales.
S.A.
Dans un communiqué rendu public ce 24 aout 2022, la Haute autorité de la communication (HAC) somme les médias privés (presse écrite, audio, audiovisuelle, presse numérique) présent au Gabon de se conformer à la règlementation en vigueur. Il s’agit d’une liste de 129 médias qui ont dès lors jusqu’au 30 septembre 2022 pour régulariser leur situation juridique et administrative.
Cet ultimatum intervient après plusieurs rappels à l’ordre de la Haute autorité. En effet, dans son communiqué, la HAC informe avoir appelé depuis le 6 avril 2022 les médias concernés à se conformer entre autres, aux dispositions du Code de la communication en matière de création d’entreprises de presse au Gabon sous un délai de 30 jours. Un aspect qui interpelle particulièrement les médias en ligne.
Un rappel a par la suite été fait le 30 mai 2022. Et, « en dépit de ces communiqués, la HAC constate, une fois de plus, pour le déplorer, le manque d’intérêt de ces médias pour la régularisation de leurs situations juridique et administrative ».
Ces médias doivent se conformer aux dispositions des articles 76, 83, 84 et 107 et 108 du Code de la communication. L’article 76 stipule que la création d’une entreprise de communication audiovisuelle à caractère commercial est assujettie à l’obtention d’un agrément technique auprès du ministère en charge de la Communication, d’un agrément de commerce, d’une autorisation d’émettre délivrée par l’autorité compétente… L’article 83 détermine les procédures pour la création d’un organe de presse écrite. L’article 107 quant à lui stipule que la création d’une entreprise de conception et de diffusion de contenus numériques est libre au Gabon, sous réserve des dispositions des textes en vigueur.
SG
100 demandeurs d’emploi sur Libreville et Port-Gentil ont bénéficié d’une formation dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, animée par des professionnels français de ces domaines du 4 au 6 août à Port-Gentil et du 8 au 10 août à Libreville. Une initiative du Gabonais Hans Iyangui, initiateur de la formation, en partenariat avec la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Gabon (Cnmag) et l’Ambassade de France au Gabon.
Selon Hans Iyangui, le but de cette formation était de donner à ces jeunes issus de l’Office national de l’emploi (ONE), les bases sur les métiers dits de bouche et de l’hôtellerie. « L’objectif premier est de mener un véritable combat envers nos jeunes pour qu’ils retrouvent l’envie et la motivation d’être cuisinier », a indiqué l’initiateur de cette formation.
Cette formation, apprend-on, devrait leur offrir l’opportunité de trouver des emplois dans des structures de la place ou de s’installer à leur compte personnel. Mais aussi de contribuer « au rayonnement de l’hôtellerie et de la restauration gabonaises afin d’atteindre les ambitions gouvernementales dans le domaine du tourisme », a-t-il précisé.
Cette initiative intervient dans un contexte où l’activité du secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme est en phase de relance depuis l’assouplissement des restrictions gouvernementales, en plus de la levée de celles-ci depuis le 10 mars 2022. Selon le ministère de l’Économie, le chiffre d’affaires s’améliore de 185,2 %, conforté par les segments de l’hébergement (161,6 %) et de la restauration (225,3 %).
Brice Gotoa
Au 1er trimestre 2022, les exportations du Gabon en direction de ses dix premiers clients ont atteint la somme de 1167,2 milliards de FCFA contre 419,3 milliards de FCFA un an plus tôt. Ce qui consacre une hausse de 178,4 % en glissement annuel, selon les données de la Direction générale des douanes et droits indirects (Dgddi).
Ces exportations gabonaises vont principalement vers la Chine qui se positionne comme le premier client du pays au cours de la période sous revue avec des achats de produits d’une valeur de 497,6 milliards de FCFA au 1er trimestre contre 272,3 milliards de FCFA à la même période en 2021.
La Chine est suivie de l’Inde qui a acheté des produits gabonais d’une valeur de 194,4 milliards de FCFA sur la période indiquée, puis l’Espagne (98,1 milliards de FCFA), la Corée du Sud (91,5 milliards de FCFA), le Vietnam (78,8 milliards de FCFA), la Malaisie (50,1 milliards de FCFA), la Corée du Nord (43,7 milliards de FCFA), la Thaïlande (42,4 milliards de FCFA) l’Italie (39,2 milliards de FCFA) et Singapour (31,4 milliards de FCFA). Ces dix premiers clients représentent 91,4 % des exportations du Gabon entre janvier et mars 2022, apprend-on.
La hausse enregistrée au cours de cette période est consécutive, selon le ministère de l’Économie, à la demande du pétrole brut, du bois scié et ouvrage, et du manganèse, conjuguée à l’augmentation des prix des matières premières, suite à la crise en Ukraine.
Par ailleurs, au niveau géographique, le continent asiatique (81,7 % des parts) reste le principal client du Gabon, suivi de l’Europe (16,8 % des parts) et de l’Afrique (1,0 % des parts). La position de l’Asie est confortée par les commandes de la Chine, de l’Inde, de la Corée du Sud, du Vietnam et de la Malaisie, en lien avec les ventes du pétrole, du bois scié et du manganèse.
Sandrine Gaingne
Entre 2023 et 2025, le Gabon a prévu de prendre plusieurs mesures visant l’autonomisation des populations vulnérables pour la relance des activités génératrices de revenus (AGR). L’une d’elles consiste à financer des projets portés par les personnes vivant avec un handicap, les conjoints survivants sans ressources, les mères célibataires âgées de moins de 45 ans, les familles vulnérables avec enfants de moins de 18 ans, afin de leur permettre d’être autonomes économiquement.
« L’objectif est de financer 1 000 micro-projets par an sur l’ensemble du territoire avec des subventions variant entre 500 000 FCFA et 5 millions de FCFA en fonction de la nature du projet », indique le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025.
Ces perspectives entrent dans le cadre des objectifs fixés par le chef de l’État gabonais pour créer plus d’emplois au pays. Dans son discours à la nation le 16 août 2022, Ali Bongo Ondimba a prescrit au gouvernement de mettre en place un dispositif devant permettre de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs dans le pays. Le but étant de permettre aux Gabonais méritants et volontaires de devenir financièrement indépendants.
Sandrine Gaingne
Lire aussi : Ali Bongo prescrit la mise en place d’un dispositif de création de 100 000 auto-entrepreneurs
Entre 2023 et 2025, le Gabon a prévu de prendre plusieurs mesures visant l’autonomisation des populations vulnérables pour la relance des activités génératrices de revenus (AGR). L’une d’elles consiste à financer des projets portés par les personnes vivant avec un handicap, les conjoints survivants sans ressources, les mères célibataires âgées de moins de 45 ans, les familles vulnérables avec enfants de moins de 18 ans, afin de leur permettre d’être autonomes économiquement.
« L’objectif est de financer 1 000 micro-projets par an sur l’ensemble du territoire avec des subventions variant entre 500 000 FCFA et 5 millions de FCFA en fonction de la nature du projet », indique le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025.
Ces perspectives entrent dans le cadre des objectifs fixés par le chef de l’État gabonais pour créer plus d’emplois au pays. Dans son discours à la nation le 16 août 2022, Ali Bongo Ondimba a prescrit au gouvernement de mettre en place un dispositif devant permettre de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs dans le pays. Le but étant de permettre aux Gabonais méritants et volontaires de devenir financièrement indépendants.
Sandrine Gaingne
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Grand Ré, le réassureur botswanais, pourrait faire son entrée dans le capital de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), selon les propres informations du réassureur gabonais.
Même si elle ne donne de détails, la SCG-Ré révèle que l’entrée du Botswanais devenu son nouveau partenaire commercial et technique depuis le début du mois d’août en cours, pourrait intervenir à l’occasion de sa prochaine augmentation de capital par appel public à l’épargne sur le marché de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Cette opération, apprend-on, serait ouverte à tous les investisseurs publics ou privés. Toutefois, la période de cette prochaine augmentation du capital n’est pas indiquée.
En janvier dernier, le réassureur gabonais a annoncé une augmentation de son capital social de 5 à 10 milliards de FCFA à la suite d’une opération réalisée par incorporation de réserves (4 219 200 000 FCFA) et par apport numéraire (780 000 000 FCFA). Ceci pour se conformer aux dispositions de capital minimum imposé par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA).
En effet en 2016, la CIMA avait exigé aux compagnies d’assurances de porter leur capital social à 3 milliards FCFA dans un délai de trois ans et à 5 milliards FCFA sur une période de cinq ans. Cette disposition a pour objectif, à terme, de renforcer la solidité financière des sociétés, de réduire leur probabilité de faillite et ainsi de contribuer à la consolidation du secteur des assurances.
Actuellement, la Société a obtenu le soutien de la Banque des États de l’Afrique centrale et la Banque africaine de développement pour son introduction en bourse Bvmac et son opération de levée de fonds d’un montant de 5 milliards de FCFA pour son développement en Afrique.
S.A.