Le Nouveau Gabon

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, informe qu’il a effectué, le 17 septembre, une visite des travaux de réhabilitation des structures sanitaires d’Okondja, d’Akieni et de Léconi dans les départements respectifs de la Sébé-Brikolo, la Lekoni-Lekori et des Plateaux de la province du Haut-Ogooué.

Ces travaux, apprend-on, consistent pour l’essentiel à moderniser, ajuster et à agrandir les différents blocs opératoires ainsi que les salles d’accouchement, les salles de consultations en ophtalmologie, stomatologie et ORL (médecine qui s’occupe des maladies de l’oreille, du nez et de la gorge : NDLR). Aussi, des services tels que les urgences, le pôle mère-enfant, la médecine, les consultations externes, les hospitalisations bénéficieront d’une extension.

À terme, explique Guy Patrick Obiang Ndong, « la livraison de ces chantiers permettra la mise à niveau du système sanitaire dans ces différentes localités avec une amélioration significative de la prise en charge des populations ». Par ailleurs, les structures sanitaires réhabilitées passeront de statut de centre médical à celui d’hôpital départemental.

En plus des structures sanitaires du Haut-Ogooué, indique le membre du gouvernement, le centre de santé de Fougamou, les centres médicaux de Ndendé, Mitzic, Medouneu, Oveng et Mvadi, de Kango, l’hôpital départemental de Ntoum, l’hôpital Hansein d’Ebeigne bénéficient aussi des travaux de réhabilitation avec amélioration des plateaux techniques et augmentation de la capacité d’accueil.

Dans son discours de lancement du PAT en janvier 2021, le Premier ministre avait indiqué que l’objectif du plan sanitaire est l’amélioration et l’accessibilité des soins de santé aux patients.

S.A.

Dix postes de directeurs sont à pourvoir à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) selon une note d’information datant du 16 septembre 2022 et signée de son administrateur provisoire, Christophe Eyi (photo). C’est dans le cadre la mise en œuvre du processus de reconstitution du Comité des directeurs validé par le Comité de surveillance et de contrôle des activités de l’administration provisoire.

« Ce Comité des directeurs une fois constitué se verra pleinement associé à la conduite des réformes nécessaires à la restructuration, la transformation et la poursuite des activités de cette institution », a déclaré Christophe Eyi.

L’administrateur provisoire de la CNSS précise que le rétablissement du Comité des directeurs sera assuré par un cabinet spécialisé en management des ressources humaines, aidé par « un jury alternatif et indépendant composé d’experts, de professionnels et d’universitaires », a-t-il indiqué.

Les postes concernés sont les suivants : un gérant du Fonds d’action sanitaire et sociale, un directeur qualité, prospective et communication ; un directeur des systèmes d’information ; un directeur financier et comptable ; un directeur de la prévention et de la médecine du travail. Également un directeur des affaires juridiques et assurances ; un directeur des ressources humaines ; un directeur du recouvrement et du précontentieux ; un directeur des prestations techniques et un directeur des projets et des investissements stratégiques.

Cette mission a pour finalité, apprend-on, soit de confirmer les membres du comité des directeurs relevés de leurs fonctions par décision du gouvernement le 7 juin dernier, ou alors de détecter au sein de la CNSS des cadres performants pour occuper les postes précités. Les salariés suffisamment aptes sont invités à postuler en sollicitant auprès du cabinet un dossier de candidature à compter du 19 septembre 2022, apprend-on. Les dossiers reçus sont triés et les 5 meilleurs sont sélectionnés pour un test écrit et une entrevue avec le jury. La délibération est prévue le 30 septembre 2022 par le Comité de surveillance et le cabinet.

Brice Gotoa

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Lors de l’édition 2022 du Prix africain de développement (Paved) le 18 septembre dernier à Kigali au Rwanda, la Gabonaise Grâce Manuella Engoang a été primée. La trentenaire a reçu le prix du leadership africain pour son engagement dans le secteur de la communication et de l’événementiel avec son entreprise Butterfly Events. Titulaire d’une licence en management, cette dernière est également engagée dans la formation des jeunes femmes dans le but de les aider à devenir financièrement indépendantes.

« Merci à l’organisation du Padev d’avoir mis en avant le leadership féminin au travers de ma modeste personne et de croire en l’impact de la femme dans la société africaine. Ce prix je le dédie à toutes les femmes qui doutent d’elles et de leurs capacités. Celles qui pensent que leurs prières ne dépassent pas les nuages. Je dédie ce prix à toutes les femmes entrepreneurs qui se battent corps et âmes pour se réaliser malgré les aléas », a commenté Grâce Manuella Engoang, née le 29 juin 1988 à Libreville de père nigérian et de mère gabonaise.

Le Paved est un rendez-vous annuel qui récompense les personnes ayant le plus marqué le développement de leur pays et du continent africain. C’est un prix qui a été initié en 2006 par la fondation 225.

SG

A l’occasion de la récente commémoration de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, le ministre délégué des Eaux et forêts, Stéphane Bonda, a exhorté les opérateurs économiques de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok à cesser la pratique de brûlage de déchets de bois à l’air libre.

Cette exhortation du membre du gouvernement vise à diminuer la production des gaz à effets de serre qui détruisent la couche d’ozone, utile pour la respiration des individus sur la planète. Comme alternative, le membre du gouvernement a plutôt appelé à favoriser la valorisation des déchets à travers le recyclage, afin de contribuer à la réduction des émissions atmosphériques et à améliorer la qualité de l’air.

L’interpellation de Stéphane Bonda intervient dans un contexte où, les autorités gabonaises veulent faire de la zone de Nkok, un espace de référence en matière d’économie verte et de préservation de l’environnement. À preuve, depuis 2012, cette Zone revendique 12 entreprises déjà primées pour leurs efforts écologiques. La dernière date est la Société Gabon Timber qui récemment a obtenu la certification FSC (Forest Stewardship Council) valable pour une période de 5 ans. Avec cette certification internationale, le bois de la Zone peut être mieux commercialisé dans l’Union européenne, car considéré comme écologique, social et économique. En effet, la certification FSC est considérée comme un écolabel, mais aussi comme un label socio-environnemental.

En 2021, cette zone industrielle a obtenu la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone. Avec cette certification de la Société Générale de surveillance (SGS), la multinationale suisse de certification, la ZES de Nkok est devenue l’une des rares zones économiques industrielles dans le monde, reconnue comme faible émetteur de carbone.

S.A.

Suite à l’acquisition d’un 12e avion, le transporteur panafricain Asky annonce une augmentation de ses fréquences à Libreville, au Gabon et Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Ainsi, Asky annonce des vols sans escale et de nouvelles connexions comme suit : Lomé-Libreville-Yaoundé tous les lundis et vendredis avec les retours les mardis et samedis. Entre Libreville et Yaoundé, il est désormais prévu deux vols directs par semaine.

Cette augmentation des fréquences d’Asky notamment sur la ligne de Libreville n’était pas gagnée. En effet, le 21 décembre 2021, une délégation de la compagnie a rencontré le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat, pour solliciter l’autorisation du gouvernement. Mais, les autorités gabonaises ne se sont pas montrées favorables à ce projet dans les conditions sanitaires marquées par une forte hausse des cas de contaminations à la Covid-19.

« Nous avons compris la position du ministère de ne pas pour l’instant autoriser une desserte supplémentaire pour la desserte Libreville-Lomé. Mais, la question reste encore en suspens quant à l’observation de l’amélioration de la situation sanitaire dans notre pays », avait déclaré Sayid Abeloko, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon au Togo, Bénin et Ghana.

Avec la levée des mesures restrictives des autorités gabonaises concernant la pandémie de Covid-19, Asky a désormais le feu vert. Opérationnelle depuis 2010, la compagnie panafricaine basée à Lomé au Togo dessert la capitale gabonaise depuis une décennie. La compagnie partage les parts de marché à Libreville avec des transporteurs comme Afrijet, Air Sénégal, Ethiopians…

S.A

L’argent retrouvé dans les valises de l’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon (1997 – 2016), Guy Nzouba-Ndama a été confisqué et une enquête va être ouverte pour déterminer la provenance et l’usage prévu de ces fonds. L’information est donnée par le substitut du procureur de la République près le tribunal de Première instance de Franceville, Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong (photo) dans une déclaration datant du 18 septembre 2022.

« Un procès-verbal (PV) de détention irrégulière des fonds, infraction prévue par l’article 55 dudit règlement et réprimée par l’article 470 du code des douanes, a été dûment établi par les services compétents de la douane et lesdits fonds ont été confisqués », a déclaré Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong.

Conformément aux dispositions suscitées, les fonds confisqués ont été reversés au Trésor public gabonais par les services de la douane, sous le contrôle du parquet de la République. « Une enquête sera ouverte sur la base ce PV, afin de pouvoir déterminer l’origine et l’usage prévu de ces fonds », a ajouté l’autorité judiciaire.

D’après Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong, aux termes de l’article 53 du règlement numéro 02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 portant règlementation des changes dans la zone CEMAC : « Les voyageurs résidents et non-résidents se rendant d’un pays membre de la BEAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, RCA et Tchad) à l’autre peuvent emporter avec eux un montant illimité de billets et pièces de la CEMAC ». Ils sont tout de même tenus de déclarer en douanes « les devises, titres ou valeurs d’un montant supérieur à 1 million de FCFA ».

Le 17 septembre 2022, Guy Nzouba-Ndama, président du parti d’opposition Les Démocrates, de retour de la République du Congo, a fait l’objet d’un contrôle à la frontière Kabala (frontière avec le Congo) par les agents des douanes. Interrogé par ces derniers sur le contenu de ses trois valises, il a déclaré qu’il s’agissait des effets personnels de son épouse et il a refusé de les ouvrir. « Cette attitude a éveillé des soupçons des agents des douanes qui ont saisi les gendarmes de Léconi afin qu’ils effectuent une fouille complète du véhicule », explique le substitut du procureur de Franceville.

Selon elle, arrivé au poste de contrôle de gendarmerie de Léconi, il a refusé de nouveau d’ouvrir ses valises. « Les gendarmes de faction ont été contraints de le faire eux-mêmes pour découvrir qu’il s’agissait de devises d’un montant de 1,190 milliard de FCFA », a-t-elle précisé. Pour l’heure, Guy Nzouba-Ndama, est toujours en garde à vue dans la province du Haut-Ogooué.

Brice Gotoa

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Guy Nzouba-Ndama arrêté avec 1,2 milliard FCFA en billets dans ses valises

De retour d’un séjour en République du Congo, Guy Nzouba-Ndama, président du parti d’opposition Les Démocrates a été interpellé ce samedi avec des valises pleines de billets.

La vidéo fait le tour des réseaux sociaux à Libreville. On y voit les autorités gabonaises ouvrir les valises de l’ancien président de l’Assemblée Nationale du Gabon, auteur de l’ouvrage « Une éthique du pouvoir », et découvrir la somme en billets de 1,19 milliard de FCFA.

C’est en 2016 que l’ancien cacique, qui fut également ministre de l’Education Nationale, est passé à l’opposition pour briguer la magistrature suprême, avant, finalement de se retirer en faveur de Jean Ping. En juillet dernier, le congrès du parti Les Démocrates l’a reconduit à sa tête dans la perspective des prochaines élections présidentielles de 2023 pour laquelle il venait semble-t-il de trouver un généreux sponsor.

A l’occasion de la présentation du projet de construction de l’usine de liquéfaction de gaz du terminal du Cap Lopez, le 14 septembre à Libreville, le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, s’est engagé à faciliter l’obtention des autorisations pour le lancement dudit projet.

« À travers ce projet, Perenco se lance dans les travaux de forage et de production des champs à gaz qu’il détient. Nous regardons dès aujourd’hui la faisabilité de ce projet d’envergure au terminal du Cap Lopez. Nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir les autorisations nécessaires afin que ce projet puisse voir le jour. C’est un partenariat gagnant-gagnant que nous entendons mener. », a déclaré le ministre gabonais du Pétrole et du gaz.

Présenté conjointement par le directeur Afrique de Perenco, Denis Chatelan et le directeur général de Perenco Gabon, Adrien Broche, ce projet entend permettre au Gabon de devenir le 7e producteur de Gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique. Ce gigantesque projet nécessite un investissement à hauteur d’un milliard de dollars. L’usine devrait entrer en production en 2026 et ferait du Gabon un pays exportateur de gaz.

Au Gabon, le développement du gaz est devenu un enjeu majeur pour le pays. Car la demande en énergie et les engagements du Gabon pour la protection de l’environnement sont de plus en plus forts. Le Gabon envisage au cours des prochaines années de développer davantage ses ressources gazières et de migrer du diésel au gaz tant pour le transport que pour l’électricité. Raison pour laquelle, en novembre 2021, le Gabon a signé avec le pétrolier franco-britannique Perenco, deux avenants au contrat qui les lie dans le secteur pétrolier. Deux contrats qui visent à mieux rentabiliser les ressources gazières et pétrolières du Gabon.

S.A.

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, annonce qu’il va recevoir les différents syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) la semaine prochaine, afin de lever toute ambiguïté au sujet de la réforme prévue par le gouvernement dans secteur de l’eau et l’électricité.

En effet, explique le ministre, après l’adoption par le Conseil des ministres des projets de lois portant réglementation des secteurs eau et électricité, le 1er septembre dernier, des syndicats de la SEEG « semblent y voir des motifs d’inquiétude, [mais] il n’en est rien ». De fait, ces syndicats craignent des licenciements ou un plan social parce que le conseil a adopté des projets de textes qui vont réorganiser le secteur de l’eau et de l’électricité en République gabonaise.

Cela implique une réorganisation du cadre institutionnel, la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends. Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.

Dans le même sens qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze, le communiqué du conseil des ministres du 1er septembre dernier indique que la réforme projetée par le gouvernement, va garantir, entre autres, le droit d’accès à l’énergie électrique et l’eau, la bonne gouvernance dans la gestion des activités dans ces secteurs et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues dans lesdits secteurs.

S.A.

Camelia Ntoutoume Leclercq, le ministre de l’Éducation nationale vient de publier une annonce selon laquelle, les cours vont reprendre à l’École normale des instituteurs (ENI) après sept ans d’inactivité.

Pour parvenir à ce résultat, apprend-on, le membre du gouvernement indique qu’elle a échangé avec le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) afin d’examiner leurs doléances. Au terme des échanges, le ministre de l’Éducation nationale a promis que le gouvernement prendrait en compte les problèmes liés au plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les problèmes structurels, etc.

Jean Guy Sima Efoua, secrétaire général dudit Syndicat, a alors déclaré à la presse : « Nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux ».

La reprise des cours à l’ENI, selon le ministre de l’Éducation nationale, devrait permettre de relancer la formation des enseignants de l’école primaire. Ce corps souffre d’un déficit de personnels surtout depuis le gel des recrutements par l’État.

S.A.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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