Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A l’issue du conseil des ministres du 1er septembre 2022, Marcellin Massila Akendengue a été porté à la tête du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Il remplace à ce poste Egide Boundono Simangoye qui occupait cette fonction depuis octobre 2020.

Marcellin Massila Akendengue est l’actuel directeur général de la Gabon Power Company (GPC). Le nouveau PCA de la SEEG revient dans une maison qu’il connaît bien puisqu’il a occupé la fonction de directeur général de cette entreprise en 2018. Il y avait été nommé suite à la rupture de contrat de concession avec le groupe français Veolia. Mais il avait été remplacé quelques mois plus tard par Jean Pierre Lasseny Duboze.

Le nouveau promu est un ingénieur en électricité et électronique. Comme son prédécesseur, la convocation des réunions du conseil d’administration lui incombe conformément aux statuts de l’entreprise. C’est également à lui que revient la responsabilité de veiller à la tenue des Assemblées générales des membres au moins une fois par an pour l’approbation des différents rapports financiers et autres, apprend-on.

Marcellin Massila Akendengue prend les commandes du conseil d’administration de SEEG dans un contexte où cet organe envisage de faire un audit stratégique, institutionnel, organisationnel, opérationnel et financier sur la période des années 2019, 2020 et 2021 de l’entreprise.

SG

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Au Gabon, le Fonds gabonais d’investissements Stratégiques (FGIS) va désormais se charger de la gestion des crédits carbone dans le cadre de lutte contre les changements climatiques. Selon un communiqué de l’entreprise rendu public le 5 septembre 2022, le gestionnaire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise, annonce avoir été mandaté par l’État gabonais au cours de la semaine du climat qui s’est tenue à Libreville du 29 août au 2 septembre 2022.

 À ce titre, « l’entité ajoute à son portefeuille d’action, la gestion des crédits carbone, faisant du Fonds le seul intermédiaire habilité à échanger ce dernier », indique le communiqué.

Acteur exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Gabon souhaite être récompensé des efforts fournis en termes de préservation de sa forêt et se positionner comme la première puissance du capital naturel sur le continent.

Chaque année, plus de 100 millions de tonnes de CO2 sont séquestrées en moyenne par la forêt gabonaise. « Un atout substantiel dans la poursuite de la diversification de son économie, à l’heure de l’essor du marché du carbone. C’est donc un levier essentiel mobilisé par la République gabonaise », souligne le FGIS.

Le marché du carbone est un levier important dans la poursuite de la baisse des émissions de gaz à effets de serre. Il apparaît suite aux accords du protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005. En rappel, les crédits carbones sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leurs crédits carbones et financer un projet.

Brice Gotoa

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Dans un communiqué rendu public le 5 septembre 2022, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), invite les étudiants dont les dossiers restent attendus pour les bourses d’études pour le compte des années 2021-2022 et 2022-2023, à les téléverser dans 30 jours au plus tard.

« Passé ce délai, tout dossier incomplet sera passé en suppression de bourse », prévient Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’ANBG.

Les documents attendus sont notamment, les relevés de notes, attestations de préinscription, attestation d’inscription, attestation de scolarité, carte d’étudiant.

Ce rappel est fait par l’ANBG après avoir constaté que plusieurs étudiants dont les dossiers de bourse ont été mis en « avis conditionnel » (maintien si et accord si) n’ont pas jusqu’à ce jour téléversé les documents attendus.

L’agence précise que les étudiants boursiers pour le compte de l’année 2021-2022 « en maintien conditionnel de paiement de bourse » (Maintien si) ne pourront faire leur demande de bourse 2022-2023 qu’après validation des documents attendus par l’agence.

À noter que l’examen des dossiers de bourse pour l’année 2022-2023 a débuté depuis le 1er août 2022, selon l’ANBG.

Les étudiants gabonais bénéficient chaque année d’une bourse d’études. Mais, il faut pour les étudiants de l’Enseignement général, avoir obtenu une moyenne de 10/20 en classe de terminale et avoir 22 ans. Ceux de l’Enseignement technique et professionnel doivent avoir obtenu la note de 10 de moyenne et 24 ans. Des exceptions sont faites pour les personnes en situation de handicap qui peuvent bénéficier d’une bourse d’études dans un centre de formation professionnelle même à 27 ans.

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Dans son discours à l’occasion de la rentrée scolaire 2022-2023, le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq a annoncé le 4 septembre 2022 l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).

Cette intégration de l’anglais dans le curricula du programme éducatif gabonais a pour objectif « l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative », a déclaré Camélia Ntoutoume-Leclercq. La mise en place du laboratoire devrait permettre d’établir un programme académique en langue anglaise adapté à la petite enfance. Cela nécessite une formation des enseignants pour cette catégorie d’apprenants, apprend-on.

Cette initiative intervient dans un contexte où le Gabon est désormais membre du Commonwealth, une organisation intergouvernementale dont l’anglais est la langue commune. Le pays devrait adopter l’anglais comme deuxième langue officielle et ainsi devenir une nation bilingue à l’image du Rwanda et du Cameroun qui sont à la fois membres de la Francophonie et du Commonwealth.

Brice Gotoa 

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L’État gabonais et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du géant minier français Eramet, se sont engagés, le 5 septembre à Moanda, à mettre en place un fonds en faveur des entrepreneurs individuels et promoteurs des PME.

À cet effet, apprend-on, en présence du ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, l’administrateur directeur général de la Comilog, Leod-Paul Batolo, a procédé à la signature des conventions de partenariats avec trois établissements de microfinance (EMF) pour la mise en place « d’un fonds d’amorçage permettant de faciliter l’accès au financement, à moindre coût, des entrepreneurs individuels, des très petites entreprises et des PME dans la zone d’influence de l’entreprise ».

Ainsi, explique l’entreprise, grâce aux fonds RSE [responsabilité sociale et environnementale] conjoints État gabonais-Comilog, les établissements de microfinance (Finam, SFE et EDG) faciliteront l’accès aux crédits pour les entrepreneurs de la province avec un taux d’intérêt garanti de 5 à 6 %. Pour les responsables de la Comilog, la signature de cette convention confirme, une fois de plus, l’engagement sociétal de l’entreprise, son soutien à la diversification économique et à l’entreprenariat des jeunes. La filiale d’Eramet précise que la signature de cette convention, « à l’initiative des plus hautes autorités », s’inscrit dans le cadre de la déclinaison de la politique RSE de la Comilog dont l’État est partie prenante.

Selon la direction générale des Impôts, le Gabon compte au moins 140 000 PME et TPE qui représentent près de 93 % de la population fiscale. Mais ces entreprises ont souvent un difficile accès au financement à cause de leur caractère informel. La mise en place d’un fonds spécifique à cette typologie d’entreprises pourrait inverser la tendance.

S.A.

UBA Gabon veut financer les entreprises des zones économiques spéciales du pays et entendre son réseau hors de la capitale, selon ce qui ressort d’une audience accordée le 2 septembre dernier à Libreville, par le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, à une délégation de UBA Group conduite par son directeur général, Oliver Alawuba.

Cette rencontre, apprend-on, a permis aux deux parties d’échanger en profondeur sur plusieurs sujets, dont effectivement l’extension d’UBA à Libreville, mais aussi à l’intérieur du pays. Aussi, UBA a fait part de son intention de soutenir les entreprises implantées dans les zones économiques spéciales du Gabon, notamment à Nkok et Ikolo. Mais les détails et les horizons de la réalisation de ces projets n’ont pas été révélés.

Pour la banque ces actions lui permettront de mieux se positionner comme le partenaire du gouvernement gabonais dans la réalisation des politiques publiques de soutien aux financements et à la formation de la jeunesse, des femmes et des PME gabonaises ; l’accompagnement dans la réalisation de certains projets importants tels que la digitalisation, le financement de la construction de grosses infrastructures ; la contribution dans les opérations d’offre publique d’achat, etc.

Au Gabon, UBA a l’ambition de se hisser dans le trio des banques les plus importantes du pays. Car jusqu’ici le marché bancaire gabonais est dominé par BGFI Bank, BICIG et UGB qui concentrent plus de 75 % des emplois.

Bien plus, l’annonce d’une extension du réseau de UBA au Gabon pourrait rassurer ceux qui auraient pu penser à un moment qu’en privilégiant l’e-banking, la banque allait stopper son expansion physique. En effet, en juillet 2022, la filiale gabonaise d’UBA a annoncé que, suite à la fermeture de ses agences le samedi, les clients devront opter pour les produits digitaux tels que UBA Mobile App, Leo (sur Messenger et WhatsApp) et internet banking pour leur permettre de continuer d’effectuer les opérations bancaires 24 h/24.

S.A.

 

Charles Mve Ellah, le ministre gabonais de l’Agriculture, informe qu’il a reçu en audience, le 5 septembre à Libreville, le bureau exécutif de la multinationale américaine Shared-X, pour discuter des nouvelles opportunités permettant de booster l'agriculture du pays.

« En autres aspects abordés, il a été évoqué l'organisation du secteur agricole grâce à l'introduction des nouvelles techniques et technologies », apprend-on. Ainsi, la firme américaine pourrait apporter son expertise en tant qu’entreprise d'agriculture de biotechnologie axée sur « l'impact des petits exploitants ».

« Le modèle d'agriculture d'impact signifie l'autonomisation des petits exploitants agricoles et de leurs communautés par l'accès à des marchés spécialisés et à des technologies modernes. Le modèle exige un engagement à cultiver aux côtés des petits exploitants afin de montrer l'exemple et de démontrer l'augmentation des rendements et le contrôle de la qualité. Les petits exploitants sélectionnés, qui adhèrent aux méthodologies de l'Impact Farming et aux programmes de durabilité environnementale, se rendent ensuite ensemble sur les marchés et obtiennent des prix supérieurs », explique Shared-X.

L’une des plus grosses expériences de cette multinationale ces dernières années a été réalisée en République Dominicaine, où elle a lancé la production et l'exportation d’ananas pour un investissement de plus de 10 millions de dollars.

Selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) initié par le gouvernement en 2020, le Gabon a l’ambition d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB). Car, jusqu’ici, l’agriculture représente moins de 10 % du PIB. En misant sur le développement agricole, le pays veut atteindre la souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaire qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.

S.A.

Afin de susciter l’intérêt de l’Australie pour le secteur minier et énergétique gabonais, le ministre des Mines, Elvis Ossindji, a présenté les projets à venir du Gabon dans le but de développer son industrie minière. C’était au cours de la conférence Africa Down Under qui s’est ouverte le 31 août à Perth (Australie).

Actuellement 2e producteur mondial de manganèse, le Gabon ambitionne de devenir le premier exportateur mondial de ce minerai grâce à des opérateurs tels que la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Nouvelle Gabon Mining S.A., Alpha Centauri Mining et la Société équatoriale des mines (SEM).

Le pays d’Ali Bongo envisage également de « mettre rapidement en production les projets aurifères notamment avec le projet Eteke, par le groupe Managem et atteindre une production aurifère significative », selon le ministère des Mines. Le gouvernement gabonais a octroyé en mai 2022, au groupe marocain Managem, le permis d’exploration et d’exploitation du projet aurifère d’Etéké, dans la province de la Ngounié au sud du Gabon. Sur ce site minier d’une superficie de 1408 km², l’entreprise marocaine vise une production de 2 tonnes d’or par an. Les réserves de ce gisement sont estimées à plus de 23 tonnes.

S’agissant du fer, le Gabon envisage de démarrer très bientôt la production de minerai de fer par la mise en exploitation des gisements à haute teneur avec Genmin et Fortescue metal group, et lancer l’exploration d’autres substances minérales (terres rares, cuivre, zinc, uranium) présentes en nombre dans le sous-sol gabonais.

Parallèlement, Elvis Ossindji a saisi l’occasion de cette conférence pour vanter les opportunités d’investissement dans le secteur minier au Gabon. Ce, dans un contexte où le Gabon est lié à l’Australie par plusieurs projets miniers. Notamment, la convention de recherche du gisement de fer de Belinga avec l'Australien Fortescue Metals Group, ainsi que l’importante découverte de zinc-plomb à haute teneur dans le gisement de Dikaki par la société d’exploration Apollo Minerals.

Rappelons que le secteur minier représente environ 6 % du produit intérieur du pays. Outre le manganèse et l’or, le minerai de fer, dont le Gabon détient des réserves abondantes, figure parmi les ressources naturelles stratégiques du Gabon. De plus, le sous-sol renfermerait aussi des métaux comme le niobium, des terres rares, de l’uranium, du cuivre, du zinc etc.

SG

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25 scooters et 10 fauteuils roulants électriques ont été remis le 2 septembre 2022 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO), aux élèves, aux étudiants et aux enseignants vivant avec un handicap. Selon le Fondation, ce matériel de mobilité vise à favoriser l’intégration socio-économique des enseignants vivant avec un handicap et surtout à favoriser l’autonomisation et la scolarisation des élèves et étudiants vulnérables, notamment en cette période de rentrée des classes.

« Tous les bénéficiaires ont également reçu des fauteuils roulants manuels issus d’un don de l’association “Les amis du Gabon” au Brésil », renseigne la FSBO sur sa page Facebook. Cette dotation vient ainsi éliminer les obstacles qui pourraient limiter les performances de personnes à mobilité réduite et leurs contributions dans la société. C’est un engin qui, au-delà de toute la technologie qui s’y trouve, est important pour la motricité des personnes vivant avec un handicap.

Selon la Fondation, les scooters et les fauteuils électriques distribués sont des modèles de dernière génération. Des techniciens de l’atelier handicap de la FSBO se sont rendus en France en juillet dernier pour une formation sur ces nouveaux modèles, apprend-on. Aussi, la remise de ce matériel était précédée d’une formation des bénéficiaires venus des quatre coins du Gabon à l’utilisation de ce matériel, au Code de la route et à l’entretien de celui-ci.

Depuis 2010, la FSBO initie des actions en faveur des personnes vivant avec un handicap pour faciliter leur intégration socio-économique dans la société. Outre son engagement historique auprès des personnes vivant avec un handicap moteur, la Fondation apporte également son soutien aux associations et organisations non gouvernementales (ONG) qui défendent les intérêts des personnes malvoyantes, aveugles et atteintes d’albinisme afin que leur handicap soit reconnu par la société.

Brice Gotoa

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La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt) n’a pas lancé une opération de contrôle dans les marchés des communes d’Owendo, Libreville, Akanda et Ntoum.

Dans un communiqué qu’elle vient de publier, cette administration fiscale ne se reconnaît pas dans l’annonce de ce prétendu contrôle « qui est un grossier faux ». La Dgcpt invite par conséquent les contribuables à la plus grande vigilance, en exigeant notamment les copies des cartes professionnelles de toute personne se présentant en son nom, ou de se rapprocher des receveurs des impôts territorialement compétents.

Le phénomène des contrôleurs fiscaux fictifs est récurrent dans les marchés au Gabon. Des individus profitant de la candeur de certains opérateurs économiques se présentent souvent au nom de la Dgcpt et soutirent des sommes d’argent à ceux qui y prêtent le flanc. Ainsi, au lieu que l’impôt soit reversé à l’État, ce sont ces individus qui empochent l’argent perçu frauduleusement auprès des opérateurs économiques. Les victimes sont alors obligées de payer deux fois, car ayant payé pour la première fois leur impôt à des usurpateurs.

La loi gabonaise prévoit une peine d’emprisonnement de 15 jours à un an ou d’une amende de 500 000 à 5 millions de FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque fait obstacle au recouvrement de l’impôt. Ces peines sont également applicables aux tiers reconnus complices des agissements frauduleux allant dans le même sens.

S.A.

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