La Société Gabon Timber opérant dans la Zone économique spéciale de Nkok depuis 2016, a obtenu la certification FSC (Forest Stewardship Council) valable pour une période de 5 ans, selon une annonce de la GSEZ en charge de la gestion de ladite zone économique.
« Grâce à la mise en place des procédures requises pour la certification Forest Stewardship Council Chain of Custody et la création d’un département QHSE [Qualité, hygiène, sécurité, environnement] pour former à la sécurité et à la santé au travail, Gabon Timber est désormais la 12e entreprise certifiée FSC COC au sein de la zone économique spéciale de Nkok, qui font toutes, la fierté de la GSEZ et le prestige du Gabon au niveau international », apprend-on
Gabon Timber est un transformateur primaire spécialisé dans la production et la commercialisation de feuilles de placage exclusivement en bois d’okoumé et exporte ses produits vers les marchés européens et asiatiques. Avec cette nouvelle certification internationale, son bois peut être mieux commercialisé dans l’Union européenne, car considéré comme écologique, sociale et économique. En effet, la certification FSC est considérée comme un écolabel, mais aussi comme un label socio-environnemental.
Avant cette entreprise, les contreplaqués okoumés produits par Rougier Afrique basée à Nkok ont été certifiés FSC. Peu avant c’était l’Indien Evergreen qui a décroché une certification pour son bois produit à Nkok et exporté en Asie et Europe.
S.A.
La capitale gabonaise, Libreville abrite du 6 au 8 septembre 2022 un atelier régional d’analyse de la situation sur le personnel, les programmes et les systèmes de santé communautaire en Afrique. Organisé par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), cet atelier vise à déterminer l’état d’avancement de la mise en œuvre, les lacunes, les opportunités et le soutien dont les États membres régionaux ont besoin pour renforcer et soutenir les programmes et les systèmes de santé communautaire en Afrique.
Selon la directrice générale de la Santé du Gabon, Dr Olivia Biba Nzengue, en organisant cet atelier régional d’analyse sur la situation du personnel, des programmes et des systèmes de santé communautaire, Africa CDC confirme son engagement à accompagner les États membres de l’Union africaine (UA) dans le renforcement de leurs systèmes de santé. « Nous savons donc pouvoir compter sur les experts que vous représentez pour aider nos pays à répondre efficacement aux différents engagements pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle et les ODD (objectifs de développement durable) auxquels ils ont souscrit », a déclaré Dr Olivia Biba Nzengue.
Pour le représentant du coordinateur régional de l’Afrique centrale, Dr Séverin Gervais Ndjapou, les présentes assises permettront aux États membres non seulement de partager leurs expériences dans la mise en œuvre de programme de santé communautaire, mais également d’identifier les défis, les opportunités ainsi que les solutions pratiques pour renforcer et les soutenir au niveau régional et national.
Cette rencontre de Libreville intervient dans un contexte où dans certains États membres de l’UA, les programmes de santé communautaire et les agents de santé communautaire (ASC) sont insuffisamment financés. Ces programmes manquent de reconnaissance et ne sont pas pleinement intégrés dans le système de santé général. Au Gabon, les agents de santé communautaire ont pour tâches principales le conseil sur la prévention des risques, l’admission des soins basiques et de référer les patients vers les structures sanitaires.
Brice Gotoa
Au cours du premier trimestre 2022, le Gabon a dépensé la somme de 97,2 milliards de FCFA pour se ravitailler en produits alimentaires, indique le ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture.
Ce chiffre en hausse de 21,8 % (79,8 milliards de FCFA) par rapport aux trois premiers mois de l’année 2021, démontre que le Gabon dépend encore beaucoup de l’extérieur sur le plan alimentaire. Pourtant, le Gabon envisage de réduire de 50 % ses importations à l’horizon 2025 et d’exporter des produits alimentaires, notamment vers les pays de zone Cemac.
Pour atteindre cet objectif, le Gabon a développé des Zones agricoles à forte productivité (ZAP) et mis en place le programme Graine… L’objectif est d’atteindre une production de 20 000 tonnes de riz, 200 000 tonnes pour le maïs et le soja, 51 000 poulets de chair et près de 18 000 porcs, 40 000 bovins et 100 000 caprins et ovins, en 2022.
Les pays fournisseurs du Gabon en denrées alimentaires sont principalement la France et d’autres pays européens tels que la Belgique, l’Italie, ainsi que le Brésil (volailles), le Cameroun (fruits et légumes frais…) et l’Afrique du Sud (viandes).
À noter que les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards de FCFA au Gabon selon des chiffres du ministère de l’Agriculture.
SG
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A l’issue du conseil des ministres du 1er septembre 2022, Marcellin Massila Akendengue a été porté à la tête du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Il remplace à ce poste Egide Boundono Simangoye qui occupait cette fonction depuis octobre 2020.
Marcellin Massila Akendengue est l’actuel directeur général de la Gabon Power Company (GPC). Le nouveau PCA de la SEEG revient dans une maison qu’il connaît bien puisqu’il a occupé la fonction de directeur général de cette entreprise en 2018. Il y avait été nommé suite à la rupture de contrat de concession avec le groupe français Veolia. Mais il avait été remplacé quelques mois plus tard par Jean Pierre Lasseny Duboze.
Le nouveau promu est un ingénieur en électricité et électronique. Comme son prédécesseur, la convocation des réunions du conseil d’administration lui incombe conformément aux statuts de l’entreprise. C’est également à lui que revient la responsabilité de veiller à la tenue des Assemblées générales des membres au moins une fois par an pour l’approbation des différents rapports financiers et autres, apprend-on.
Marcellin Massila Akendengue prend les commandes du conseil d’administration de SEEG dans un contexte où cet organe envisage de faire un audit stratégique, institutionnel, organisationnel, opérationnel et financier sur la période des années 2019, 2020 et 2021 de l’entreprise.
SG
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Au Gabon, le Fonds gabonais d’investissements Stratégiques (FGIS) va désormais se charger de la gestion des crédits carbone dans le cadre de lutte contre les changements climatiques. Selon un communiqué de l’entreprise rendu public le 5 septembre 2022, le gestionnaire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise, annonce avoir été mandaté par l’État gabonais au cours de la semaine du climat qui s’est tenue à Libreville du 29 août au 2 septembre 2022.
À ce titre, « l’entité ajoute à son portefeuille d’action, la gestion des crédits carbone, faisant du Fonds le seul intermédiaire habilité à échanger ce dernier », indique le communiqué.
Acteur exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Gabon souhaite être récompensé des efforts fournis en termes de préservation de sa forêt et se positionner comme la première puissance du capital naturel sur le continent.
Chaque année, plus de 100 millions de tonnes de CO2 sont séquestrées en moyenne par la forêt gabonaise. « Un atout substantiel dans la poursuite de la diversification de son économie, à l’heure de l’essor du marché du carbone. C’est donc un levier essentiel mobilisé par la République gabonaise », souligne le FGIS.
Le marché du carbone est un levier important dans la poursuite de la baisse des émissions de gaz à effets de serre. Il apparaît suite aux accords du protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005. En rappel, les crédits carbones sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leurs crédits carbones et financer un projet.
Brice Gotoa
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Dans un communiqué rendu public le 5 septembre 2022, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), invite les étudiants dont les dossiers restent attendus pour les bourses d’études pour le compte des années 2021-2022 et 2022-2023, à les téléverser dans 30 jours au plus tard.
« Passé ce délai, tout dossier incomplet sera passé en suppression de bourse », prévient Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’ANBG.
Les documents attendus sont notamment, les relevés de notes, attestations de préinscription, attestation d’inscription, attestation de scolarité, carte d’étudiant.
Ce rappel est fait par l’ANBG après avoir constaté que plusieurs étudiants dont les dossiers de bourse ont été mis en « avis conditionnel » (maintien si et accord si) n’ont pas jusqu’à ce jour téléversé les documents attendus.
L’agence précise que les étudiants boursiers pour le compte de l’année 2021-2022 « en maintien conditionnel de paiement de bourse » (Maintien si) ne pourront faire leur demande de bourse 2022-2023 qu’après validation des documents attendus par l’agence.
À noter que l’examen des dossiers de bourse pour l’année 2022-2023 a débuté depuis le 1er août 2022, selon l’ANBG.
Les étudiants gabonais bénéficient chaque année d’une bourse d’études. Mais, il faut pour les étudiants de l’Enseignement général, avoir obtenu une moyenne de 10/20 en classe de terminale et avoir 22 ans. Ceux de l’Enseignement technique et professionnel doivent avoir obtenu la note de 10 de moyenne et 24 ans. Des exceptions sont faites pour les personnes en situation de handicap qui peuvent bénéficier d’une bourse d’études dans un centre de formation professionnelle même à 27 ans.
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Dans son discours à l’occasion de la rentrée scolaire 2022-2023, le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq a annoncé le 4 septembre 2022 l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré-primaire et au primaire ainsi que la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN).
Cette intégration de l’anglais dans le curricula du programme éducatif gabonais a pour objectif « l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative », a déclaré Camélia Ntoutoume-Leclercq. La mise en place du laboratoire devrait permettre d’établir un programme académique en langue anglaise adapté à la petite enfance. Cela nécessite une formation des enseignants pour cette catégorie d’apprenants, apprend-on.
Cette initiative intervient dans un contexte où le Gabon est désormais membre du Commonwealth, une organisation intergouvernementale dont l’anglais est la langue commune. Le pays devrait adopter l’anglais comme deuxième langue officielle et ainsi devenir une nation bilingue à l’image du Rwanda et du Cameroun qui sont à la fois membres de la Francophonie et du Commonwealth.
Brice Gotoa
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L’État gabonais et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du géant minier français Eramet, se sont engagés, le 5 septembre à Moanda, à mettre en place un fonds en faveur des entrepreneurs individuels et promoteurs des PME.
À cet effet, apprend-on, en présence du ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, l’administrateur directeur général de la Comilog, Leod-Paul Batolo, a procédé à la signature des conventions de partenariats avec trois établissements de microfinance (EMF) pour la mise en place « d’un fonds d’amorçage permettant de faciliter l’accès au financement, à moindre coût, des entrepreneurs individuels, des très petites entreprises et des PME dans la zone d’influence de l’entreprise ».
Ainsi, explique l’entreprise, grâce aux fonds RSE [responsabilité sociale et environnementale] conjoints État gabonais-Comilog, les établissements de microfinance (Finam, SFE et EDG) faciliteront l’accès aux crédits pour les entrepreneurs de la province avec un taux d’intérêt garanti de 5 à 6 %. Pour les responsables de la Comilog, la signature de cette convention confirme, une fois de plus, l’engagement sociétal de l’entreprise, son soutien à la diversification économique et à l’entreprenariat des jeunes. La filiale d’Eramet précise que la signature de cette convention, « à l’initiative des plus hautes autorités », s’inscrit dans le cadre de la déclinaison de la politique RSE de la Comilog dont l’État est partie prenante.
Selon la direction générale des Impôts, le Gabon compte au moins 140 000 PME et TPE qui représentent près de 93 % de la population fiscale. Mais ces entreprises ont souvent un difficile accès au financement à cause de leur caractère informel. La mise en place d’un fonds spécifique à cette typologie d’entreprises pourrait inverser la tendance.
S.A.
UBA Gabon veut financer les entreprises des zones économiques spéciales du pays et entendre son réseau hors de la capitale, selon ce qui ressort d’une audience accordée le 2 septembre dernier à Libreville, par le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, à une délégation de UBA Group conduite par son directeur général, Oliver Alawuba.
Cette rencontre, apprend-on, a permis aux deux parties d’échanger en profondeur sur plusieurs sujets, dont effectivement l’extension d’UBA à Libreville, mais aussi à l’intérieur du pays. Aussi, UBA a fait part de son intention de soutenir les entreprises implantées dans les zones économiques spéciales du Gabon, notamment à Nkok et Ikolo. Mais les détails et les horizons de la réalisation de ces projets n’ont pas été révélés.
Pour la banque ces actions lui permettront de mieux se positionner comme le partenaire du gouvernement gabonais dans la réalisation des politiques publiques de soutien aux financements et à la formation de la jeunesse, des femmes et des PME gabonaises ; l’accompagnement dans la réalisation de certains projets importants tels que la digitalisation, le financement de la construction de grosses infrastructures ; la contribution dans les opérations d’offre publique d’achat, etc.
Au Gabon, UBA a l’ambition de se hisser dans le trio des banques les plus importantes du pays. Car jusqu’ici le marché bancaire gabonais est dominé par BGFI Bank, BICIG et UGB qui concentrent plus de 75 % des emplois.
Bien plus, l’annonce d’une extension du réseau de UBA au Gabon pourrait rassurer ceux qui auraient pu penser à un moment qu’en privilégiant l’e-banking, la banque allait stopper son expansion physique. En effet, en juillet 2022, la filiale gabonaise d’UBA a annoncé que, suite à la fermeture de ses agences le samedi, les clients devront opter pour les produits digitaux tels que UBA Mobile App, Leo (sur Messenger et WhatsApp) et internet banking pour leur permettre de continuer d’effectuer les opérations bancaires 24 h/24.
S.A.
Charles Mve Ellah, le ministre gabonais de l’Agriculture, informe qu’il a reçu en audience, le 5 septembre à Libreville, le bureau exécutif de la multinationale américaine Shared-X, pour discuter des nouvelles opportunités permettant de booster l'agriculture du pays.
« En autres aspects abordés, il a été évoqué l'organisation du secteur agricole grâce à l'introduction des nouvelles techniques et technologies », apprend-on. Ainsi, la firme américaine pourrait apporter son expertise en tant qu’entreprise d'agriculture de biotechnologie axée sur « l'impact des petits exploitants ».
« Le modèle d'agriculture d'impact signifie l'autonomisation des petits exploitants agricoles et de leurs communautés par l'accès à des marchés spécialisés et à des technologies modernes. Le modèle exige un engagement à cultiver aux côtés des petits exploitants afin de montrer l'exemple et de démontrer l'augmentation des rendements et le contrôle de la qualité. Les petits exploitants sélectionnés, qui adhèrent aux méthodologies de l'Impact Farming et aux programmes de durabilité environnementale, se rendent ensuite ensemble sur les marchés et obtiennent des prix supérieurs », explique Shared-X.
L’une des plus grosses expériences de cette multinationale ces dernières années a été réalisée en République Dominicaine, où elle a lancé la production et l'exportation d’ananas pour un investissement de plus de 10 millions de dollars.
Selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) initié par le gouvernement en 2020, le Gabon a l’ambition d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB). Car, jusqu’ici, l’agriculture représente moins de 10 % du PIB. En misant sur le développement agricole, le pays veut atteindre la souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaire qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.
S.A.