Le Nouveau Gabon

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D’ici la fin du mois d’août prochain, les parents d’élèves percevront les allocations de rentrée scolaire (ARS) pour l’année scolaire 2022-2023. L’annonce a été faite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation le 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon. Cette allocation, fixée à 62 500 de FCFA par enfant et par an, sera donc versée aux parents plus tôt cette année par rapport aux années précédentes. Car, elle est souvent remise aux parents du 25 septembre au 25 décembre de chaque rentrée scolaire, apprend-on.

« Tout cela, je le fais pour vous soulager, soulager les familles. Mais permettez-moi de rappeler que si l’instruction est largement l’affaire de l’école, l’éducation est l’affaire de tous, à commencer par les familles. Être parent, c’est une grande responsabilité. J’en sais quelque chose. Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux », a déclaré Ali Bongo.

Les allocations de rentrée scolaire (ARS) sont versées chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

À côté de cette mesure, le président de la République a annoncé dans son message à la nation, le retour du transport scolaire gratuit dans les prochaines semaines.

SG

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Les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et de Fé2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer à la faveur du contrat signé le 16 août à Libreville entre le gouvernement gabonais et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder).

En effet, le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze et ses collègues Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou et Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, respectivement en charge de l’Économie et du Budget, ont procédé à la signature des conventions de concession pour l’aménagement des ouvrages hydroélectriques de Fé 2 et Impératrice avec la Coder. Cette étape marque officiellement l’entrée en vigueur de la concession de Coder qui devrait exploiter lesdits ouvrages pendant une trentaine d’années.

Selon le ministre de l’Énergie, l’aménagement de ces ouvrages, d’une capacité totale installée de 170 MW en cumulé, soit 1000 GWH de productible, pour un investissement de 230 milliards FCFA, avec la construction de 500 km de lignes associées, pour un investissement de 200 milliards de FCFA, permettra de fournir de l’énergie aux ménages et aux industries des provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire.

« Il s’agit donc d’un investissement total 430 milliards FCFA dont la mise en œuvre participera à l’indépendance énergétique de notre pays, tout en apportant aux ménages et aux industries une énergie verte, suffisante et compétitive », s’est félicité le membre du gouvernement. Il précise que l’aménagement de ces ouvrages permettra la création de 3000 emplois directs et indirects dans les phases de construction et d’exploitation.

Le 10 août dernier, le conseil des ministres a approuvé la contractualisation par entente directe du projet de construction des aménagements hydroélectriques des chutes de l’Impératrice et de Fé2 entre l’État gabonais et la Coder. Pourtant c’est en 2010 que l’État gabonais avait signé avec la Coder une convention pour la construction de ces deux centrales. Quelques années plus tard, l’État va résilier ce contrat, l’accusant de ne pas respecter les termes dudit contrat et de faire preuve d’immobilisme.

Les deux parties ont repris langue en 2017. Finalement, un accord tripartite entre l’État gabonais, et les entreprises Coder et Chinoises CGGC, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé le 15 mars 2022 à Libreville. À travers cet accord, la Coder s’est engagée à mettre à la disposition de la CGGC (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures.

Sylvain Andzongo

Dans son message à la nation ce 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon, le chef de l’État Ali Bongo, a annoncé que 50 milliards de FCFA seront mis à contribution dans les prochains mois pour améliorer le réseau routier dans le pays.

« Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilités. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays », a-t-il déclaré.

L’objectif du Gabon est d’augmenter de 20 à 25 % son réseau routier bitumé d’ici 2025, selon le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Car, le Gabon, d’après les données du ministère des Travaux publics, dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en bon état.

Pour améliorer ce réseau routier, plusieurs projets sont en cours. Notamment, la Transgabonaise. Selon le calendrier, c’est en 2023 que ce projet routier ainsi que celui de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville seront livrés, a rappelé le président de la République dans son discours.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon vient de rejoindre le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) au terme d’une assemblée constitutive du comité local, tenue le 12 août dernier à Libreville.

À l’issue des travaux qui ont constitué la première phase de cette assemblée, apprend-on, c’est Jocelyne Halajko, la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), qui a été portée à la présidence de ce comité dont l’objectif est de doper le secteur au Gabon. Durant son mandat d’une durée de 4 ans, elle aura pour mission d’agir pour la promotion et le rayonnement du tourisme. Ceci afin d’en faire une priorité des politiques de développement ainsi qu’un outil de sauvegarde du patrimoine culturel et un moteur de croissance économique, de réduction de la pauvreté et pourvoyeur d’emplois.

Au Gabon, le tourisme est à la peine. Selon le CTL, pour sauver le tourisme gabonais, il faut un accompagnement étatique des opérateurs existants. Pour cela, le CTL estime à 10 milliards de FCFA les besoins du secteur. Ce Club suggère, entre autres solutions, d’introduire un volet tourisme dans le programme d’éducation civique dès les premières années de scolarisation des enfants. Ce qui serait un bon moyen de préparer les générations futures à la connaissance du potentiel touristique de leur pays, à l’accueil de l’étranger comme une manne.

Pour donner plus de chances au secteur et s’ouvrir à un public plus large, le gabonais a ainsi rejoint un réseau qui compte environ 400 membres répartis dans 20 pays dont le Maroc, la RD Congo, le Mali, le Tchad, Madagascar, le Sénégal, le Togo, le Burkina, le Bénin, le Cameroun, la Tunisie, le Congo, la Guinée Conakry, le Cap Vert, la Guinée-Bissau, le Nigeria, l’Algérie, la Mauritanie, le Niger.

S.A.

Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 120 MW d’Ayemé Plaine (à 30 km de Libreville), ont démarré le 12 août dernier. Cette centrale est construite et financée à hauteur de 150 millions d’euros (98,7 milliards de FCFA) par la société Solen, une filiale de Solen Renewables Dubaï. Cette dernière « exploitera et entretiendra cette usine pendant 25 ans  », indique l’entreprise.

Par ailleurs, la totalité de l’électricité produite par cette centrale sera vendue à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) par le biais d’un contrat d’achat d’électricité à long terme qui a été signé en mars 2022.

Construite en deux phases de 60 MW chacune, la centrale solaire photovoltaïque d’Ayemé Plaine selon Solen, devrait être opérationnelle d’ici fin juillet 2023 et « l’énergie produite pendant la première phase remplacera environ 100 000 tonnes de CO2 par an », indique-t-elle.

Solen explique également que la centrale photovoltaïque utilisera la technologie des trackers solaires (suiveur de Soleil), ce qui augmentera l’efficacité des panneaux solaires en les faisant suivre la trajectoire du soleil.

Le site du projet est situé à environ 16 kilomètres au sud-ouest de la ville de Ntoum et s’étend sur 251 hectares de terrain.

SG

 

Au terme du conseil des ministres tenu le 10 août à Libreville, le gouvernement a adopté un décret fixant à plus 25 millions de FCFA/an, le chiffre d’affaires minimum requis pour la constitution d’une société à objet sportif, sous la forme des sociétés à responsabilité limitée (SARL) ou sociétés anonymes (S.A).

Dans le détail, apprend-on, toute association sportive affiliée à une ligue participant à l’organisation de manifestations sportives payantes est tenue de constituer une société à objet sportif pour la gestion de ces activités si elle remplit l’une des conditions ci-après : les manifestations sportives génèrent à l’association des recettes d’un montant supérieur à 50 millions de FCFA par an ; les rémunérations des sportifs employés excèdent un montant total de 25 millions de FCFA par an.

« C’est un tournant décisif pour le mouvement sportif national, qui donne maintenant la possibilité à toutes les disciplines sportives d’entrer dans l’ère du professionnalisme véritable, gage de création de milliers d’emplois et de richesses. Les jeunes peuvent désormais se réaliser dans leur vie professionnelle à travers le sport », explique le ministre des Sports, Franck Nguema.

Selon les spécialistes, la constitution d’une société à objet sportif vient pallier les manquements d’une association sportive qui peine parfois à distribuer les bénéfices comme dans une entreprise sous forme de SARL ou une S.A. Ainsi, ces sociétés pourront, par exemple, obtenir plus facilement des crédits auprès des banques pour financer leurs activités.

S.A.

Au cours du premier semestre 2022, Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais) a transporté 5 284 327 tonnes de fret (grumes, hydrocarbures, marchandises et minerais). Soit une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2021, selon le rapport semestriel de la filiale du minier français Eramet.

Cette hausse, apprend-on, a été enregistrée grâce à l’amélioration de la performance logistique de Setrag. Ce qui a permis de transporter près de 3,4 millions de tonnes de minerai (+ 16 %) par rapport au premier semestre 2021 impacté par des incidents sur la voie.

Par ailleurs, le concessionnaire du chemin de fer Transgabonais depuis 2003, a transporté au cours de la même période 116 000 passagers, en progression de 35 %. « Ces résultats viennent confirmer le rôle d’acteur majeur de l’économie gabonaise pour la filiale du groupe Eramet, tant sur les enjeux de désenclavement des populations des cinq provinces traversées par le Transgabonais, que sur le transport des produits d’exportation : plus de 50 % des exportations du Gabon passent par le chemin de fer », soutient la Setrag.

Ces performances ont été enregistrées dans un environnement ferroviaire marqué par des travaux de modernisation de la voie ferrée reliant Owendo à Franceville. En effet, depuis 2017, la Setrag a lancé un programme de rénovation de la voie ferrée d’une durée de sept ans. Ce Programme de remise à niveau du Transgabonais (PRN) porte sur la réhabilitation et la modernisation de la ligne. Au mois d’août 2022, sur 648 kilomètres, plus de 200 kilomètres de voies datant des années 80, ont pu être remis à niveau, selon la Setrag.

« Nos équipes sont pleinement mobilisées pour assurer le désenclavement des populations et le soutien aux opérateurs économiques, par le transport du fret. La modernisation du chemin de fer s’accélère, pour une meilleure qualité de service à nos clients », a déclaré Christian Magni, directeur général de la Setrag.

La Setrag est une filiale détenue à 51 % par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), elle-même filiale du groupe minier et métallurgique français Eramet. Elle emploie 1 550 salariés dont la moitié sont répartis tout au long des 24 gares de la ligne de 648 km du Transgabonais.

SG

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Les autorités gabonaises envisagent de créer l’Université des sciences et techniques de la santé (USTS) pour la formation des futurs professionnels de santé au Gabon. Le projet d’ordonnance y afférent a été adopté en conseil des ministres le 10 août 2022 à Libreville.

Le projet d’ordonnance indique que l’USTS est un établissement public à caractère scientifique, d’enseignement supérieur, doté de la personnalité juridique, jouissant d’une autonomie de gestion administrative et financière et dont la mission est d’assurer la formation aux métiers de la santé.

Selon le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, l’USTS est chargé, entre autres : de former les médecins, des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens, des vétérinaires et toutes les autres catégories professionnelles de la santé. Elle va également former dans les techniques et sciences de santé militaire, effectuer des recherches sur toutes les questions de santé ou maladies tropicales ainsi que contribuer à la recherche et au développement scientifique.

Pour son fonctionnement, l’Université des sciences et techniques de la santé comprend : un conseil d’administration ; un conseil d’université ; un conseil rectoral ; un conseil scientifique et pédagogique ; un conseil de la vie étudiante et une agence comptable.

Après cette étape du conseil des ministres, il reviendra au Parlement d’examiner et de voter éventuellement ce projet de création de l’USTS. La structure viendra ainsi renforcer les activités de l’Université des sciences de la santé (USS) de Libreville. Cet établissement public d’enseignement supérieur compte une faculté de médecine, une faculté de pharmacie, une faculté maïeutique et des sciences infirmières et un institut supérieur de biologie médicale. L’USS forme les professionnels de la santé jusqu’au doctorat malgré la pléthore des étudiants et le manque d’infrastructures.

Brice Gotoa

L'antenne régionale de l'Estuaire de l’Office national de l’emploi (ONE) vient de lancer le recrutement à l’intention des jeunes âgés de 16 à 35 ans pour une formation payante dans la filière avicole.

Formés comme fermiers, indique l’ONE, ces jeunes recevront chacun d’une indemnité mensuelle de 80 000 FCFA durant six mois. Ils bénéficieront également d’une assurance, l’ouverture d’un compte bancaire, l’acquisition des équipements de protection individuelle. Les jeunes qui seront retenus seront logés pendant la durée de la formation sur le site de production. A la fin, ils passeront une certification national sanctionné par l’obtention d’un diplôme.

Pour postuler, il faut être inscrit(e) à l'ONE et avoir un niveau de la classe de 3e avec ou sans diplômes. Les dossiers de candidature contenant CV, copies des diplômes, certificat de travail doivent parvenir à l'ONE au plus tard le 12 août 2022.

Le Gabon peine à satisfaire la demande locale en volailles. En 2015, une étude menée par la direction générale de l’économie a montré que le Gabon a dépensé plus de 200 milliards de FCFA pour l’importation des denrées alimentaires d’origine animale. Plus de 50% de produits importés concernait les produits avicoles. En 2017, 150 000 tonnes de viande de volailles ont été importées.

Mais les autorités ne désespèrent pas face à cette extraversion de la consommation des volailles. En effet, les ministères en charge de l’élevage envisagent cette année 2022, de produire 51 000 poulets au Gabon. Ce qui pourrait réduire au tiers le volume des importations de la viande des volailles.

S.A.

Au cours de sa première rencontre avec le secteur privé gabonais le 9 aout dernier, le nouveau président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) a présenté sa feuille de route pour les trois prochaines années. Ainsi, Henri-Claude Oyima veut fédérer les entreprises du pays dans un contexte où la CPG, la plus importante organisation patronale du pays, fait face à une crise marquée par la démission de plusieurs membres.

« J’invite instamment tous les syndicats, toutes les associations, toutes les corporations d’entreprises du Gabon à rejoindre notre institution afin de bâtir ensemble une économie forte pour garantir la souveraineté nationale. Votre adhésion sera une énergie nécessaire pour booster notre institution et renforcer la réalisation de notre idéal commun : la performance des entreprises gabonaises », a-t-il déclaré.

Dans cet élan, il a annoncé qu’il va proposer au prochain conseil d’administration de la CPG, le changement de sa dénomination. « Cette initiative obéit à notre volonté de changement de paradigme consistant à rassembler et à unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises », a-t-il affirmé.

Le PDG du groupe BGFIBank veut aussi réviser les statuts et le règlement intérieur, mettre en place un code d’éthique et déontologie, s’attaquer aux problématiques liées au Code du travail, à l’adéquation formation emploi, à l’insertion du secteur informel dans le formel, à l’iniquité fiscale, à l’inclusion financière, au financement innovant de l’économie, à la compétitivité des entreprises et à la promotion des champions nationaux.

Nouvelles adhésions en perspective

Une feuille de route qui rassure déjà certaines entreprises présentes lors de cette rencontre. « Ce qu’il a proposé aujourd’hui, est ce que nous attendons depuis longtemps de la part de la CPG. Qu’elle soit plus inclusive pour les PME locales pour que nous puissions directement accéder aux marchés. Ce qui nous fait défaut aujourd’hui pour notre survie. Avec cette nouvelle vision, nous allons adhérer à la CPG dès la semaine prochaine », affirme Éric Allogo, président du Collectif des organisations patronales des PME (COP PME).

Mohamed Magniki, directeur stratégie et développement au sein de Lignes aériennes gabonaises est également optimiste. « À l’horizon, nous voyons des perspectives louables à partir du moment où il y a une refondation de l’ossature dans l’intégralité de la confédération. Cette fois-ci, ce n’est plus l’individu, le patron, mais les entreprises… C’est ce que les entreprises attendaient », se réjouit-il.

« Si tout ce qui est annoncé par le président est mis en place, ça va redynamiser tous les secteurs d’activités. Donc, on va pouvoir enfin nous écouter, nous les PME », pense pour sa part Lionel Drévillon, représentant de l’entreprise Oka, une centrale d’achat.

Henri-Claude Oyima, le PDG du groupe BGFIBank a été porté à la tête de la CPG le 29 juillet dernier en remplacement de Alain Ba Oumar. Il avait déjà dirigé cette organisation de 2003 à 2013. La CPG est le principal mouvement patronal du pays. Selon Henri-Claude Oyima, elle contribuait, il y a peu, à près de 80% du Produit intérieur brut et plus de 90% de la main-d’œuvre formelle du pays.

Sandrine Gaingne

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