La société Gabon Special Economic Zone (GSEZ), coentreprise d’Arise et l’État du Gabon, vient de publier une annonce selon laquelle, le « Made in Gabon » haut de gamme vient de faire son arrivée sur le marché du mobilier d’intérieur et d’extérieur.
« Découvrez Akiba Furniture, marque pionnière dans la fabrication et la commercialisation de meubles en bois haut de gamme, fabriqués à partir d’essences de bois nobles, combinant un design contemporain et de tradition gabonaise », vante la GSEZ. L’entreprise précise qu’Akiba [qui signifie en langue Fang : merci] est un parfait exemple de la manière dont Arise a libéré de la valeur et créé un nouveau marché de meubles haut de gamme produits au Gabon, contribuant ainsi à la mise en place d’une industrie écologiquement durable pour le pays et sa population.
Ainsi, Akiba propose des pièces uniques, fabriquées à Nkok au Gabon, à partir de bois issu d’essences nobles, soigneusement sélectionnés et travaillés au sein de la Gabon Special Economic Zone.
Le groupe Arise lance le made in Gabon dans le secteur de l’ameublement au moment où d’autres structures comme la Caisse des dépôts et consignations (CDC) lorgnent ce marché. Dans un document diffusé le 12 juillet, Patricia Danielle Manon, administrateur-directeur général de la CDC, a en effet annoncé que la structure qu’elle dirige négocie actuellement un financement bancaire pour créer une usine de meubles dans la zone économique spéciale de Nkok.
« Nous sommes en train de travailler sur un projet pour la poursuite de ce qui a été entamé sur la transformation locale des grumes. Nous sommes en train de travailler avec une banque multilatérale, pour la mise en place d’une usine ici qui pourra faire de la création de meubles de qualité pour le marché national et international et évidemment c’est pour la poursuite de l’expansion de nos deux zones franches [Nkok et Lambaréné] », a-t-elle affirmé.
S.A.
En marge de la Semaine africaine du climat, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) ont procédé le 31 août 2022 au lancement du rapport dénommé « Construire un avenir durable pour l’Afrique centrale dans un monde post-Covid : le rôle du capital naturel ».
Selon le commissaire départemental Environnement de la Commission de la Ceeac, Honoré Tabuna, l’Afrique centrale a peu valorisé au niveau du marché international, sa biodiversité ou son capital naturel. Le seul produit valorisé est la Safou. « Il est maintenant question d’aller plus loin dans la valorisation de notre capital naturel qui est divers », dit-il. Il y a les insectes, les fleurs. Ce rapport vient donc faire prendre conscience que la sous-région a un capital naturel important. « Les ministères de Finances et les ministères de l’Économie doivent maintenant intégrer ce capital naturel dans leurs comptabilités nationales pour qu’on développe à partir de ce capital naturel là des entreprises, qu’on crée des emplois et qu’on diversifie notre économie », a déclaré Honoré Tabuna. D’après lui, ça permet de sortir le capital naturel du « ghetto » pour qu’il soit maintenant utilisé dans le développement des entreprises.
Pour le directeur par intérim du WWF Gabon, Laurent Some, la nature dans une région comme celle du Bassin du Congo et un pays comme le Gabon est une source de développement économique. « C’est du cash que nous avons. Transformer les arbres en cash, mais encore mieux de transformer notre capacité de séquestrer le carbone en cash, je crois que le Gabon est champion en cela », a-t-il souligné.
Les recommandations de ce rapport vont aider les États membres de la Ceeac à élaborer de nouvelles politiques qui assureront la construction d’un avenir durable pour la région, en particulier dans un nouveau monde post-Covid-19, mais également en tenant compte des nouvelles dynamiques socio-économiques et politiques mondiales émergentes, apprend-on. La Ceeac va apporter le soutien nécessaire aux États membres pour faire en sorte que l’intégration du capital naturel et sa valorisation deviennent un aspect essentiel de leurs processus de planification du développement.
En rappel, WWF est une ONG internationale dont la mission consiste à stopper la dégradation de l’environnement et de construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature. Cela en conservant la biodiversité de la région, garantissant l’utilisation durable des ressources renouvelables et en promouvant la réduction de la pollution et le gaspillage.
Brice Gotoa
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L’Agence de notation américaine Fitch Ratings parie sur une victoire du président Ali Bongo, s’il se représentait pour un troisième mandat, lors de l’élection présidentielle prévue en 2023, apprend-on dans son rapport publié le 27 août 2022. Selon les analystes de cette dernière, l’opposition est beaucoup trop divisée pour constituer un adversaire de poids.
Fitch avertit toutefois que le processus ne sera pas facile, et que des tensions pourraient surgir notamment en raison du chômage, de la hausse du coût de la vie, ou encore de la pauvreté qui touche encore plusieurs Gabonais.
L’analyse révèle aussi que l’économie du Gabon est malgré tout sur une dynamique positive, avec la dette qui recule, la possibilité de réaliser des excédents sur la période allant de 2022 à 2024. Dans ce contexte, la dette qui a été un problème du Gabon ces dernières années commence à baisser. Fitch note qu’elle a diminué en 2021 à 67 % du PIB (produit intérieur brut) contre 76,2 % en 2020, en raison de la hausse du PIB nominal.
On note aussi que le chantier de diversification de l’économie entamée par l’administration gabonaise sous l’impulsion de la présidence de la République commence à générer des résultats positifs.
« La croissance du secteur non pétrolier s’accélérera pour atteindre 3,5 % en 2024, contre 2,5 % en 2021, grâce aux projets d’infrastructure et aux industries orientées vers l’exportation », expliquent les experts de Fitch.
Toutes ces améliorations des perspectives budgétaires permettent à Fitch de confirmer la note souveraine « B-» attribuée au Gabon l’année dernière. Le tout, assorti d’une perspective à long terme qui passe de stable à positive.
Même si l’élection présidentielle gabonaise est dans les esprits de l’ensemble de la population, l’activité politique reste encore en pause. Comme beaucoup de pays d’Afrique, le Gabon a dû faire face à la pandémie de Covid-19 et ses implications, et doit aujourd’hui travailler sur les implications que la crise russo-ukrainienne impose à la chaîne mondiale d’approvisionnement.
S.A
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La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), avec l’appui de l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT), va mettre en œuvre les activités du Centre régional sur la transparence climatique. L’information a été donnée le 31 aout 2022 à Libreville par le président de la Commission de la Ceeac, Gilberto Da Piedada Verissimo au cours d’une conférence de presse tenue en marge de la Semaine africaine sur le climat.
En tant qu’institution sous régionale, la Ceeac a un rôle à jouer et particulièrement dans le cadre de la transparence climat. « Il y a un an, le 30 septembre 2021, on a signé un accord de partenariat avec l’ICAT et nous sommes en train de le mettre en œuvre », a déclaré Gilberto Da Piedada Verissimo.
Selon le président de la Commission de la Ceeac, bien que mettant en œuvre suffisamment d’action dans la lutte contre les changements climatiques, « il est de bon aloi de se poser la question de savoir si nous sommes suffisamment transparents dans ce que nous faisons pour justifier le leadership que nous réclamons et nous attirer le respect des autres », a-t-il indiqué
Financé à hauteur de 1,8 dollars américains (1,1 milliard de FCFA) pour une durée de trois ans par l’ICAT, le projet du Centre régional de transparence de l’action climatique vise, entre autres, à renforcer les capacités des États en matière de lutte contre les changements climatiques et à soutenir les 11 États membres de la Ceeac dans leurs efforts de construire et améliorer des cadres de transparences durables et complets. « Avec la transparence qu’on va renforcer ici dans la région, on peut soutenir les pays pour leur donner les informations pour mieux comprendre les impacts des politiques climatiques », a expliqué Henning Wuester, directeur de l’ICAT.
La Commission de la Ceeac travaillera ainsi, avec l’ICAT et les autres partenaires intéressés à investir en Afrique centrale pour que cette région, deuxième massif forestier tropical, bénéficie d’une gestion transparente de ses forêts. Le siège du centre sera basé à Douala au Centre d’application de prévision climatologique d’Afrique centrale (CAPC-AC), institution spécialisée de la CEEAC.
Brice Gotoa
Une délégation de la Confédération patronale gabonaise (CPG), conduite par son président, Henri-Claude Oyima a été reçue le 30 août 2022 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
« Nous avons parlé des problématiques que les entreprises gabonaises vivent aujourd’hui ». Notamment, « les problématiques d’iniquité fiscale, de la protection judiciaire et le règlement de la dette intérieure des entreprises, la problématique de la relance de l’investissement pour la création des richesses pour le renforcement du produit intérieur brut de notre pays », a déclaré Henri-Claude Oyima au terme de l’audience.
Le chef de l’État a demandé à la nouvelle équipe dirigeante de ce mouvement patronal de fédérer les entreprises afin de faciliter la relance de l’économie gabonaise.
Henri-Claude Oyima a été désigné le 29 juillet 2022, à la présidence de la CPG, le principal mouvement patronal du pays, avec pour défis de fédérer les entreprises. Ce, dans un contexte où la CPG fait face à une crise marquée par la démission de plusieurs membres. Quelque temps après sa nomination, certains membres démissionnaires ont annoncé leur retour au sein de cette fédération.
SG
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En vue des élections consulaires prévues en novembre 2022, la Chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Gabon (Ccaimag) annonce qu’elle a lancé le toilettage de ses textes, afin de s’arrimer à la modernité.
Ce toilettage, explique la Chambre de commerce, est une instruction du gouvernement pour s’assurer que les textes qui régissent cette organisation « sont en harmonie par rapport à l’environnement actuel et éventuellement les actualiser si cela est nécessaire ». Ainsi les représentants des confédérations patronales doivent restituer leurs travaux après les commissions. D’autant plus qu’il y a plusieurs décennies, les textes de cette institution n’ont pas été actualisés.
Selon Danielle Cibelle Biwaou, directrice générale de la Ccaimag, ce toilettage est nécessaire, car « il est impératif de disposer d’une Chambre de commerce qui fonctionne notamment par ses organes et de pouvoir mettre en place un modèle économique fiable, qui s’appuie non plus sur la rente, mais sur des actions concrètes à l’endroit des opérateurs économiques ».
La Chambre de commerce du Gabon a été créée en 1935. C’est un outil créé par les opérateurs économiques dans l’optique de représenter et défendre les intérêts des entreprises auprès des instances nationales et internationales pour une meilleure intégration de celles-ci. La Chambre de commerce est également un organe consultatif de l’État en matière d’économie pour le développement d’une politique nationale plus efficiente.
Cette Chambre comprend 5 sections et 28 catégories dont le commerce (5 catégories), l’agriculture (5 catégories), l’industrie et mines (6 catégories), les services (7 catégories), l’artisanat et métiers (5 catégories).
S.A.
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Elvis Ossindji, le ministre gabonais des Mines, vient de publier l’information selon laquelle, il a eu une séance de travail avec Bertrand Rose, directeur général de Trafigura Gabon, filiale du Suisse Trafigura spécialisé dans le négoce de matières premières.
« Les échanges ont tourné autour du fort intérêt du Gabon de travailler avec ce géant du négoce dans la stratégie de valorisation de nos ressources et l’augmentation de nos revenus », déclare le membre du gouvernement. Ainsi, au Gabon, Trafigura pourrait travailler avec des sociétés minières, des fonderies, des distributeurs de métaux affinés, des entreprises publiques et des fabricants industriels en vue de mener les négociations stratégiques qui pourraient rapporter plus de revenus au pays.
L’expertise de cette multinationale ne se limite pas seulement aux mines. Car, elle dispose d’autres divisions spécifiques aux secteurs du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables. Avec ce maillage, l’entreprise indique qu’elle peut déployer une infrastructure, des compétences et un réseau mondial pour déplacer les matières premières de là où elles sont abondantes vers là où elles sont le plus nécessaires, en établissant des relations « solides » qui rendent les chaînes d’approvisionnement plus efficaces, sûres et durables.
Les discussions avec la multinationale suisse interviennent dans un contexte où, en 2021, sur le plan commercial, les exportations minières du Gabon ont baissé de 18,6 % en glissement annuel, pour s’établir à 37 831 tonnes, selon le ministère chargé de l’Économie. Toutefois, précise la même source, le chiffre d’affaires du secteur s’est amélioré de 10,3 % à 29,5 milliards FCFA, porté par la hausse des cours du silico manganèse (+43,3 %) sur la période sous revue.
S.A.
75 lauréats du concours des meilleurs élèves du Gabon pour l’année scolaire 2021-2022 ont été récompensés le 30 aout dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Ce sont des élèves des écoles, collèges et lycées sortis premiers aux concours et examens nationaux au cours de l’année scolaire passée.
« En cette occasion solennelle, vous recevez des récompenses du fruit de votre travail. Je vous en félicite et vous exhorte à poursuivre votre labeur sans relâche et avec abnégation. C’est à ce prix que vous ferez réussir votre pays, votre patrie », a déclaré le chef de l’État lors de la remise des prix.
Pour le chef de l’État, « l’éducation de nos jeunes est la clé du développement du Gabon. Pour être efficace, notre système d’enseignement doit reposer sur l’excellence et la méritocratie. Les lauréats du second Concours national des meilleurs élèves en sont la parfaite incarnation. Originaires des neuf provinces du pays et de conditions sociales différentes, ils ont pour point commun d’effectuer un parcours scolaire exemplaire. Ils sont des modèles pour l’ensemble de notre jeunesse ! », a écrit Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.
Comme récompenses, les lauréats ont reçu un accompagnement en matériels informatiques et didactiques. « Chers élèves, par la reconnaissance de la République, aujourd’hui, vous devez continuer à être les meilleurs à l’école comme dans les autres activités pour vos paires », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale Carmelia Ntoutoume Leclercq.
Cette édition du Concours national des meilleurs élèves avait pour thème : « Une école de qualité pour une élite compétitive au service de la Nation ».
Pour la première édition de ce concours en 2021, ce sont 122 élèves du Gabon qui avaient été récompensés.
SG
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Au terme du deuxième trimestre 2022, le résultat net de TotalEnergies EP Gabon s’établit à 3 millions de dollars (1,9 milliard de FCFA) contre 21 millions de dollars au premier trimestre 2022 (13,7 milliards de FCFA), indique le rapport semestriel de l’entreprise pétrolière. Cette dernière a donc enregistré au cours de cette période, un bénéfice net en baisse de 86 %.
Cette contreperformance enregistrée malgré l’impact positif de la hausse des prix moyens des bruts vendus par la société est imputée principalement à « l’arrêt de la production sur les sites de TotalEnergies EP Gabon occasionné par l’incident survenu au terminal du Cap Lopez », indique l’entreprise.
En effet, le 28 avril 2022, une fuite d’hydrocarbures a été détectée sur un bac de stockage du terminal du Cap Lopez opéré par Perenco. Cet incident a obligé les entreprises pétrolières à l’instar de Total Gabon, à suspendre leurs activités de réception et d’exportation de pétrole brut au Gabon. En conséquence, la production des champs opérés par TotalEnergies EP Gabon a été mise à l’arrêt pendant 19 jours. Et le redémarrage progressif du terminal pétrolier à partir du 17 mai 2022 avait permis à la société de retrouver le potentiel de production d’avant l’incident.
Cet incident a également affecté le volume de brut vendu par l’entreprise pétrolière qui a baissé de 68 % au 2e trimestre 2022. Le chiffre d’affaires a aussi chuté de 59 % au cours de cette période.
Globalement, cette tendance baissière a été observée au niveau de la production, des ventes, et du chiffre d’affaires au premier semestre 2022. D’autres facteurs ont eu un impact négatif sur les performances de la société au cours du premier semestre. Notamment l’avarie sur le compresseur gaz du site de Torpille survenue le 23 mai 2022 et dont la réparation a été finalisée le 3 juin 2022, ainsi que l’avarie sur le câble électrique sous-marin alimentant les champs en mer d’Anguille et Torpille.
SG
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Le commerce extérieur du Gabon s’est considérablement amélioré à fin mars 2022, selon des données de la direction générale des Douanes et droits indirects (Dgddi). En effet, les échanges ont doublé passant de 896,4 à 1 636,6 milliards de FCFA entre mars 2021 et mars 2022.
Ainsi, la balance commerciale qui est « en forte progression par rapport à fin 2021 », est « restée structurellement excédentaire », d’après la même source.
À en croire le ministère de l’Économie, cette amélioration du solde commercial s’explique par la hausse des exportations (+113,7 %), malgré une augmentation moins importante des importations (+20,4 %).
Les exportations ont atteint à fin mars 2022, la somme de 1276,5 milliards de FCFA contre 597,4 milliards de FCFA un an plus tôt. La hausse des exportations est liée à l’augmentation des ventes du pétrole brut (+145,0 %) et des produits hors pétrole (+55,1 %). D’après le ministère de l’Économie, l’augmentation de la vente de pétrole fait suite essentiellement à la hausse des prix du baril de pétrole gabonais confortée par la crise entre la Russie et l’Ukraine. Et la hausse des exportations hors pétrole est principalement liée à l’augmentation de la demande du silicomanganèse, de l’huile de palme et du bois sciés et ouvrages, apprend-on.
Les importations ont quant à elles progressé de 20,4 % à 360,1 milliards FCFA, suite à l’accroissement de la commande des biens d’équipements (+36,2 %), des biens intermédiaires (+19,4 %) et des biens de consommation finale (+19,2 %). Selon la direction générale des Douanes, les achats des biens d’équipements sont liés à la hausse des investissements (dans le secteur pétrolier et minier notamment) et des prix des matériaux de construction, en dépit de la baisse des commandes des véhicules. Tandis que la progression des importations de biens de consommation finale est essentiellement consécutive aux commandes des produits alimentaires et produits pharmaceutiques.
Toutefois, les commandes des biens d’énergie ont enregistré un recul de 72,3 % à 3,8 milliards de FCFA, en relation principalement avec la diminution de la demande des produits dérivés du pétrole.
SG