Dans le cadre du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes », cofinancé par l’État gabonais et l’Union européenne (UE), Junior Achievement Gabon (JA Gabon) organise le 6 août 2022, une journée portes ouvertes dans la ville de Makokou (Ogooué-Ivindo). Selon un communiqué de l’incubateur, les équipes de JA Gabon vont accueillir des jeunes déscolarisés âgés de 16 à 35 ans munis de leurs pièces d’identité et de leurs actes de naissance légalisés pour l’enrôlement.
Cet enrôlement permettra à ces jeunes de bénéficier des formations théoriques et pratiques en alternance sur les métiers de l’agriculture. « Ce programme est une opportunité pour les déscolarisés de 16 à 35 ans de bénéficier d’une formation professionnelle certifiante et diplômante afin de répondre aux objectifs de création d’emploi honorable, durable et à la diversification de l’économie du Gabon », renseigne le communiqué. Aussi, des formations alternantes sur 12 mois seront également données sur l’employabilité, l’entreprenariat, le droit du travail et l’éducation civique.
Selon JA Gabon, une campagne de sensibilisation des jeunes déscolarisés a débuté le 3 août 2022 dans la ville de Makokou. Cette campagne qui s’achève le 5 août prochain a pour objectif d’édifier les jeunes sur le métier de l’agriculture et de leur permettre de s’inscrire lors de la journée portes ouvertes qui marque le lancement des activités de JA Gabon dans cette ville.
Le programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes » est un projet du gouvernement gabonais qui vise à lutter contre le chômage. JA Gabon est chargé de le piloter durant trois années. À travers des établissements publics, ce projet de formation des jeunes à l’éducation financière, l’employabilité et l’entrepreneuriat contribuera à rapprocher les jeunes du monde de l’entreprise. Outre les métiers de l’agriculture, les jeunes seront formés aux métiers de la pêche, de la pisciculture, du bois et de la commercialisation de produits pétroliers.
Brice Gotoa
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L’Agence nationale de promotion de l’investissement au Gabon (Anpi-Gabon), représentée par son DG, Ghislain Moandza Mboma, et le Rwanda Development Board (RDB), représenté par son DG adjoint, Zephanie Niyonkuru, ont signé, le 3 juillet à Libreville, un protocole d’entente.
Ce protocole, apprend-on, vise à améliorer et renforcer la coopération en matière d’investissement entre les deux pays ; faciliter l’engagement des entreprises gabonaises et rwandaises exerçant dans les secteurs moteurs de la transformation économique tels que l’agriculture et la manufacture (produits fabriquer de façon artisanale ou industrielle). L’autre objectif de l’accord est favorisé l’échange d’informations entre les deux entités et le renforcement des capacités des personnels dans les domaines de la promotion des investissements et de l’image pays.
À peine cet accord signé, la délégation de Rwanda Development Board s’est entretenue avec le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya. Leurs échanges ont essentiellement porté sur les mécanismes de fonctionnement de la Zone économique à régime spécial (Zerp) de Nkok, fruit d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et le groupe Arise, qui ont créé une joint-venture, dénommée GSEZ-Gabon Special Economic Zone. La partie rwandaise s’est ainsi imprégnée des facilités d’installations offertes par cette zone économique : fiscalité flexible, taxes douanières souples, facilités d’accès au foncier…
S.A.
Selon une note confidentielle émanant d’un responsable de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) qui a organisé le 28 mai dernier un recrutement des agents d’encadrement supérieur, le processus devrait être annulé du fait des « défaillances significatives » enregistrées notamment à Libreville.
À en croire la note rédigée par Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui, le DG du Contrôle général (DG-CG) à la Beac, à Libreville, la détention d’un document d’identité valide était théoriquement une condition sine qua non pour pouvoir accéder aux salles d’examen. Cependant, dans les faits, même « des candidats ne remplissant pas cette condition ont été admis à concourir. De plus, les organisateurs n’ont pas respecté l’horaire de début des épreuves prévu pour 9 heures avec fermeture des portes à 8 heures ». La raison invoquée, selon la compréhension des organisateurs sur place, il fallait permettre à tous les candidats d’arriver alors que l’heure de début avait fait l’objet d’une communication publique.
« Ainsi jusqu’à 9 heures passées, des candidats étaient toujours autorisés à entrer dans les salles de concours. En outre, même après la fermeture des portes, les candidats sont restés plus d’une heure et demie dans les salles sans débuter les épreuves et sans qu’on ne leur fournisse d’explication précise sur les raisons de ce retard. Cette situation a entraîné une désorganisation préjudiciable au bon déroulement des épreuves », révèle le responsable de la Banque centrale.
Toujours selon lui, il ressort donc de ces événements que le concours pour ce recrutement de la Beac a été entaché de « nombreuses irrégularités » ne donnant pas à tous les candidats les mêmes opportunités de réussite. Pis, cela a même entraîné un risque de fraude important. Ce risque de fraude est notamment matérialisé du fait du décalage dans le début des heures effectives de début de concours et de l’existence des pauses favorisant la communication des informations sur les épreuves des candidats des centres ayant débuté à l’heure prévue vers les candidats des centres ayant débuté avec retard, d’une part, et de l’obligation d’autoéclairage des candidats via leurs téléphones portables, leur donnant accès à internet et à la consultation des réponses aux épreuves, d’autre part.
Cas de Yaoundé au Cameroun
En dehors des irrégularités relevées à Libreville, Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui révèle que des faits presque similaires ont été vécus au centre d’examen de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Dans le cas de ce pays, affirme-t-il, il apparaîtrait, selon les informations parcellaires recueillies par ses services, que les copies des épreuves n’étaient pas disponibles dans les délais prévus et que des photocopies de ces dernières aient été effectuées, le jour même, dans des conditions ne garantissant ni leur confidentialité ni leur exhaustivité.
Par exemple, jusqu’à 9 heures passées, les épreuves relatives à la monétique n’avaient toujours pas débuté. En conséquence, le caractère tardif de la mise à disposition des épreuves de monétique ayant eu pour effet de décaler leur démarrage, ces dernières se sont également achevées tard dans la soirée, à près de 02 heures du matin, le lendemain. De plus, les candidats ayant choisi de passer les épreuves en anglais n’ont pas pu le faire dans la langue choisie.
« Si pour les épreuves de culture générale, des copies en anglais ont été mises à leur disposition, pour les épreuves spécifiques, les copies n’étaient pas disponibles dans cette langue et les candidats ont dû composer en français se voyant ainsi pénalisés du fait de l’organisation du concours », écrit le DG-CG.
Il mentionne également que, les salles de classe du centre d’examen de Yaoundé étaient privées d’éclairage comme le montrent certaines vidéos circulant déjà sur les réseaux sociaux. Cette situation n’a pas permis aux candidats de composer dans des conditions satisfaisantes et les a contraints à s’éclairer à l’aide de leurs téléphones portables, chose proscrite dans ce concours. Ils avaient ainsi potentiellement accès à certaines réponses aux questions posées par le biais d’internet.
Enfin, dans le cas du Cameroun, les vérifications d’identité et la problématique de l’acceptation ou non des récépissés de la Carte nationale d’identité (CNI), pourtant tolérés lors du dépôt des dossiers de candidature, ont entraîné des files d’attente interminables et un accès lent des candidats aux salles d’examen.
Risque d’annulation du recrutement
Le DG-CG conclut sa note en suggérant d’annuler ce processus de recrutement. Il écrit à ce propos : « Les préconisations ultimes et en phase avec les écarts constatés mais également plus onéreuses et potentiellement porteuses d’évolutions structurelles seraient, soit de reprendre entièrement ce concours pour l’ensemble des centres, tout en tirant les leçons l’ayant entaché et surtout en modifiant entièrement les acteurs, d’une part, soit d’annuler purement et simplement ce concours en vue de s’aligner sur les meilleures pratiques en termes de recrutements, moins susceptibles d’entraîner, du fait d’une massification des modalités y afférentes, les dérives observées pour ce concours ».
Dans la même veine de cette recommandation du DG-CG, le président de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et par ailleurs, président du conseil d’administration de la Beac, Hervé Ndoba, a ainsi saisi, le 1er août 2022, le gouverneur de la Banque centrale pour relever les « incidents significatifs » de nature à altérer la nature et la crédibilité de ce recrutement. Aussi, a-t-il instruit au gouverneur de surseoir, de manière immédiate à ce processus de recrutement et de convoquer une session extraordinaire de la Beac afin que des mesures « adéquates » soient prises.
Le lendemain, le 2 août, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, lui a opposé une fin de non-recevoir. « Il me paraît de toute évidence que contraindre le gouverneur de la Banque centrale à convoquer des sessions extraordinaires du conseil d’administration et du comité ministériel sur une question relevant purement de la gestion opérationnelle, est contraire aux statuts de la Banque centrale (article 47.5) et constituerait un dangereux précédent », a-t-il répondu.
Sylvain Andzongo
Au cours de l’année 2021, le Français Eramet, à travers ses filiales Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) et Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais), annonce avoir contribué à hauteur de 566 millions d’euros (372 milliards de FCFA) à l’économie gabonaise.
Dans cette enveloppe, l’entreprise affirme avoir versé au Gabon 139 millions d’euros (plus de 91 milliards de FCFA) au titre des impôts, taxes et dividendes… Tandis que 303 millions d’euros (199 milliards de FCFA) ont été utilisés pour les achats et la sous-traitance dans le pays. Les dépenses salariales quant à elles cumulent à 114 millions d’euros (75 milliards de FCFA).
Comilog, « qui produit, traite et transforme le minerai de manganèse, est le deuxième employeur privé du pays avec plus de 8 300 emplois directs et le 1er producteur mondial de minerai de manganèse à haute teneur grâce à la mine de Moanda », soutient Eramet.
Pour les investissements communautaires, le groupe français informe avoir déboursé la somme de 5 millions d’euros (3,2 milliards de FCFA) à travers ses filiales Comilog, Setrag et la Fondation Lékédi biodiversité. Ce qui a permis notamment de former 27 entreprises locales à la construction et au montage des logements. 5 entreprises ayant également bénéficié d’une formation à la pose des pavés pour la réhabilitation des voiries avec 24 km de voiries réhabilitées…
SG
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L’administrateur directeur général de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Dr Andrew Gwodog et le directeur général de Grand Re, une société de réassurance du Botswana, Tatenda Katoma, ont signé le 2 août 2022 à Libreville un accord de partenariat technique et commercial. Après le Rwanda, cet accord de coopération permet au Gabon d’être dorénavant présent au Botswana via la SCG-Ré et de réassurer tout ou une partie des risques qui s'y trouvent.
Selon le Dr Andrew Gwodog, à travers ce partenariat, les deux sociétés seront dorénavant liées et devront développer ensemble leurs business, participer au renforcement des capacités des sociétés d’assurance qui sont leurs clients, à travers l’assistance technique et apporter leurs pierres au développement de l’Afrique. Il permet à la SCG-Ré d’accéder au marché botswanais et aux autres marchés de l’Afrique australe. En retour, Grand Re accédera au marché gabonais et au marché de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), apprend-on.
Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de Plan stratégique et de développement (PSD) 2021 – 2025 qui prévoit l’expansion de la SCG-Ré en dehors du marché gabonais et de la zone CIMA. Le marché gabonais va ainsi bénéficier de plus de technicité parce qu’il va avoir une assistance d’un « partenaire de renom qui vient du marché anglophone, mais aussi profiter effectivement de ce marché anglophone, de sa culture qui va pouvoir s’imprégner un peu au niveau de notre marché et donc effectivement permettre une plus grande satisfaction, non seulement de nos partenaires que sont les sociétés d’assurance, mais partant de leurs clients que sont les assurés gabonais », a déclaré Judicaël Mawi, directeur général adjoint de la SCG-Ré.
Pour le directeur général du Groupe Grand Re, il s’agit d’un échange réciproque des affaires entre la SCG-Ré et Grand Re, qui permettra de créer des opportunités d’affaires. « On aura des opportunités d’attente et de partage d’opportunités d'affaires. Grand Re pourrait donner des marchés à la SCG-Ré et la SCG-Ré pourrait aussi donner des marchés à Grand Re », a indiqué Tatenda Katoma. Selon lui, c’est un échange mutuel qui devrait permettre aux deux sociétés de se développer mutuellement sur le continent.
La société de réassurance botswanaise, Grand Re occupe le 27e rang en 2020 du classement des réassureurs africains (Atlas Magazine). Elle a débuté ses activités en 2005 en fournissant des solutions de réassurance pour couvrir toutes les affaires à court terme. C’est une filiale à part entière de Masawara qui fait partie d’un plus grand groupe d’assurance et qui bénéficie de la stabilité et de la sécurité offertes par cette association de sociétés ayant une riche expérience.
Brice Gotoa
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Selon les informations de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), le Fonds de garantie des dépôts en Afrique centrale (Fogadac) a indemnisé 51% des clients de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG) en liquidation.
Ainsi, sur les 784 clients de la BHG éligibles pour un montant de 376,5 millions de FCFA, 400 clients ont été indemnisés, pour un montant global de 306,6 millions, soit 81,4 % en valeur. Le reste des indemnisations est annoncé dans les prochains mois, mais un horizon précis n’a pas encore précisé.
Lancée en 2007, la BHG a mené ses activités pendant près de huit ans. Mais le 30 novembre 2015, la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) a décidé de placer sous administration provisoire cette banque à capitaux publics à cause du non-respect des ratios prudentiels. Au 31 mai 2016, les pertes cumulées se chiffraient à 14,3 milliards de FCFA.
En 2017, le ministre de l’Économie d’alors, Régis Immongault, a annoncé la fin de cette administration faute d’un redressement financier et une restructuration. C’est ainsi que la liquidation a été décidée pour pouvoir rembourser l’argent des épargnants. Mais peu d’information filtre sur ce processus depuis lors.
Mais en attendant la fin de ce processus de liquidation, le Fogadac a été créé par règlement Cemac n° 01/09/CEMAC/UMAC/Cobac du 20 avril 2009 avec pour rôle d’indemniser les épargnants en cas d’indisponibilité de leurs dépôts et d’apporter son concours à l’établissement de crédit dont la situation laisse craindre à très brève échéance une indisponibilité totale ou partielle des dépôts.
Ainsi, le Fogadac rembourse les avoirs éligibles au titre de la protection des dépôts à hauteur de 5 millions de FCFA par ayant droit et par établissement de crédit. L’adhésion à ce Fonds est obligatoire pour tous les établissements de crédit installés dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) et les ressources proviennent principalement des contributions de ces établissements.
Sylvain Andzongo
Les travaux de la première session ordinaire de l’année académique 2022-2023 de la Commission technique des bourses de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) ont démarré le 1er août 2022 à Libreville. Cette session, qui s’achève le 31 août prochain, va permettre d’examiner les demandes de bourses des étudiants.
Au regard de la rentrée universitaire prévue pour début septembre, « il est question d’examiner les dossiers de bacheliers, des programmes spéciaux, des bourses de coopération et des étudiants en fin de cycle désireux de poursuivre leurs études à l’étranger », a déclaré Amissa Briana Bongo Ondimba, présidente du Conseil d’administration de l’ANBG.
Selon la PCA, les attributions de bourses se feront dans un ordre précis, et selon des plafonds bien définis, au risque d’accroitre des difficultés financières auxquelles l’agence est déjà confrontée dans la prise en charge des apprenants. « L’ANBG s’est dotée, pour les besoins de service, d’un outil de travail appelé e-Bourse qui lui permet de traiter efficacement les dossiers de demande de bourse d’études au regard de leur impressionnante évolution d’année en année », a-t-elle précisé.
À l’ANBG, apprend-on, la demande de bourses est croissante. Elle est passée dans les 5 dernières années de 30 347 en 2017-2018 à 78 582 en 2021-2022 de demandes de toutes catégories confondues (non-boursiers, bacheliers et bousiers en changement de cycle). Selon les données officielles, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA pour accorder des bourses dans l’enseignement supérieur en 2019.
Pour le président de la Commission technique des bourses de l’ANBG, Albert Mozogo, pour la première fois depuis plus de 10 ans, les étudiants gabonais vont pouvoir se rendre dans les établissements d’accueil poursuivre les études au même moment que tout le monde. « L’obstacle du retard d’attribution de bourses est derrière nous désormais. C’est un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité du service public », a indiqué Albert Mozogo.
Brice Gotoa
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Le Centre d’économie publique de l’université Omar Bongo (CEP-UOB) devrait bientôt bénéficier de l’appui du Fonds monétaire international (FMI) dans le domaine de la recherche scientifique. Sollicité par l’université gabonaise, le Fond s’est dit disposé à collaborer. Le 29 juillet dernier à Libreville, les axes de cette collaboration ont été au centre des échanges entre le représentant résident du FMI au Gabon, Agou Gomez Gbedia, et le directeur du CEP-UOB, le professeur d’économie, Médard Mengue Bidzo.
On a ainsi appris que l’objectif de la collaboration est d’appuyer les étudiants dans leurs travaux de recherche en sciences économiques « en nous fournissant les données, les méthodes et en donnant un certain nombre d’informations pour renforcer nos recherches », explique Médard Mengue Bidzo.
Un accompagnement qui rentre dans les cordes de l’institution de Bretton Woods. « Le FMI a accès à un certain nombre de bases de données qui peuvent être d’un intérêt particulier pour des travaux de recherche du Centre d’économie et ses membres. Nous pouvons également collaborer sur des travaux analytiques. Le FMI voudrait se tenir à la disposition du centre pour participer à ce travail de renforcement des capacités des doctorants (en sciences économiques) », a affirmé le représentant résidant du FMI au Gabon.
Le CEP-UOB espère qu’à la suite du FMI, d’autres structures vont également appuyer ses étudiants dans leurs recherches afin de donner un souffle nouveau à la recherche scientifique à l’Université Omar Bongo.
SG
La société Rougier Gabon annonce des résultats opérationnels performants pour le 1er semestre 2022. Selon un communiqué de l’entreprise rendu public ce 1er août 2022, Rougier Gabon enregistre une « hausse du volume de production de grumes de 42 % avec un volume de production de 212 286 m3 au cours du 1er semestre 2022 contre 149 891 m3 pour le 1er semestre 2021 », indique le communiqué.
Une performance qui se répercute à la fois sur l’activité de la scierie de Rougier Gabon (Mbouma Oyali, Franceville) qui a transformé 18 500 m3 de grumes certifiés FSC 100 % au 1er semestre de l’année, et sur le volume des ventes de Rougier Gabon aux usines de transformation du bois de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok. « La société annonce y avoir vendu, entre janvier et juin 2022, un volume de 104 572 m3 de bois certifié FSC 100 %, contre 70 007 m3 pour le 1er semestre 2021, soit une hausse de 50 % », renseigne le communiqué.
Cette hausse, qui illustre le soutien de Rougier Gabon à l’aval de la filière bois, a permis de créer et sécuriser près de 1 000 emplois à Nkok où sont installées environ 90 unités de 1ère, 2e et 3e transformation du bois. L’ensemble de ces résultats, apprend-on, démontre la « pertinence » du modèle opérationnel de Rougier Gabon qui a déjà réalisé, en 2022, près de 3,4 milliards de FCFA d’investissements (2,4 milliards de FCFA d’investissements directs et 1 milliard de FCFA d’investissements indirects pour la logistique et le transport).
Installé au Gabon depuis 1952, Rougier est un acteur de la gestion forestière opérant dans un secteur considéré comme étant un moteur de croissance pour l’économie gabonaise. La société emploie à ce jour plus de 900 personnes pour gérer 895 000 hectares de forêt, répartis dans 4 concessions forestières sur l’ensemble du territoire gabonais.
Brice Gotoa
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Le Gabon prépare le lancement d’un site internet dénommé « www.stopcorruption.ga » dont le but est de dénoncer les actes de corruption à visage découvert ou de façon anonyme.
Dans ce sens, Yannick Ebibie Nze, le directeur général de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et son équipe ont présenté, le 28 juillet à Libreville, au ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, le projet de mise en place de cette plateforme. En parcourant ce site, l’internaute est encouragé à dénoncer ce fléau : « Vous avez été témoin d’un acte de corruption ? Vous êtes encouragé à partager votre témoignage avec les membres du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et l’évaluation des politiques publiques », lit-on.
Le site en question comporte trois rubriques : « Dénonciation » ; « Classroom » (pour les cours pédagogiques sur la corruption et le benchmark) ; « Mise en situation » (cas pratiques des actes de corruption) et « Quizz » (pour répondre aux internautes sur les procédures à suivre). La date de son lancement officiel n’est pas encore révélée.
Selon le rapport 2021 de Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). D’après ledit rapport, le Gabon occupe le 124e rang sur 180 pays classés en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.
S.A.