Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une nouvelle compagnie aérienne, Africa United Airlines, devrait bientôt lancer ses vols sur le ciel gabonais. Elle devrait notamment assurer les liaisons entre Libreville, Port-Gentil et Franceville. Elles « seront les lignes de lancement, mais d’autres destinations sont déjà à l’étude, notamment Oyem », indique l’entreprise. La date du vol inaugural reste pour l’instant inconnue.

En dehors des lignes domestiques du Gabon, la compagnie compte également lancer des lignes régionales. « Nos lignes domestiques et les futures lignes régionales offrent de nombreuses possibilités de voyager aux citoyens gabonais, aux résidents et aux voyageurs d’autres pays, en rapprochant les villes du Gabon les unes des autres et du reste du monde », affirme la compagnie.

Africa United Airlines est le département avion d’Avantis aviation & Services, compagnie aérienne ayant obtenu en novembre 2021 son autorisation pour exercer comme transporteur aérien au Gabon, principalement dans le transport par hélicoptère.

La nouvelle compagnie annoncée va rejoindre un marché aérien domestique dominé par Afrijet Business Services et Solenta Aviation Gabon, qui desservent depuis environ trois ans l’intérieur du pays. Il y a en plus Heli-Union Gabon qui a obtenu son agrément en novembre 2021.

SG

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L’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG) lance un appel à candidatures pour le concours d’admission dans cet établissement de formation pour la prochaine rentrée académique. Selon un communiqué de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) rendu public le 28 juillet 2022, l’appel à candidatures est ouvert aux étudiants du Gabon et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac). Les candidats ont jusqu’au 31 août 2022 pour déposer leurs dossiers.

Le concours est ouvert aux personnes de niveau Master II, licence et brevet de technicien supérieur (BTS), pour obtenir des diplômes de Licence pro et ingénieur. Les procédures d’inscription et de payement des frais d’inscription au concours sont détaillées sur le site web de l’E3MG. Les frais de dossier s’élèvent à 20 000 FCFA, à verser sur un compte BGFI et le bordereau de versement servira pour la validation du dossier.

Les épreuves écrites de ce concours se dérouleront le 4 octobre 2022 à Libreville au niveau de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (Inptic) et à Moanda à l’amphithéâtre de l’E3MG. Les épreuves orales pour les admissibles le 7 octobre 2022. Les admis seront connus le 8 octobre 2022.

L’École des mines de Moanda est entrée en activité le 6 juin 2016. Elle a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. L’E3MG est une solution à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.

Brice Gotoa

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L’École nationale des administrations (ENA) du Gabon sollicite la représentation gabonaise de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour étoffer ses enseignements en matière d’administration hospitalière.

Le représentant résident de l’OMS Gabon, Dr Magaran Monzon Bagayoko, a été reçu à cet effet le 29 juillet à Libreville, par Rodrigues Mikolo Banaka, le directeur général de l’ENA. Le Dr Magaran Monzon Bagayoko a confirmé l’engagement de l’OMS pour la conception d’un référentiel de formation aux normes internationales pour la filière administration sanitaire et hospitalière. Cette évolution permettra à l’ENA d’exporter ses produits puisque ses enseignements dans le domaine susmentionné seront aux standards internationaux.

Sous l’autorité du directeur d’établissement de santé, l’attaché d’administration hospitalière participe à la conception, à l’élaboration et à la mise en œuvre du projet d’établissement ainsi que des politiques décidées dans les domaines administratif, financier, économique, sanitaire, social et médico-social. À ce titre, il lui revient souvent la fonction de conception, d’expertise, de gestion, ou de pilotage d’unités administratives au sein de l’hôpital.

Au Gabon, le besoin de doper l’offre de formation dans ce domaine est une nécessité, car les établissements publics, surtout, connaissent régulièrement des tensions qui auraient pu être anticipées. En amont, il n’y a parfois pas des professionnels de l’administration hospitalière aguerris pour prévenir ou gérer ces révulsions sociales.

S.A.

La Confédération patronale gabonaise (CPG) a un nouveau président. Henri Claude Oyima, le président-directeur général du groupe BGFIBank a été désigné ce 29 juillet 2022, par le Conseil d’administration de la CPG, pour succéder à Alain Bâ Oumar, démissionnaire.

« À l’issue du processus électoral entamé le 20 mai dernier, le conseil d’administration a reçu la candidature unique de Henri Claude Oyima, président de la Holding BGFIBank qu’il représente au sein dudit Conseil. Cette candidature a été validée conformément aux textes juridiques de la CPG », précise la CPG dans un communiqué.

Ainsi, Henri Claude Oyima remplace Alain Bâ Oumar dont la démission a été confirmée ce même jour. Alain Bâ Oumar avait présenté depuis le 20 mai 2022, sa démission au conseil d’administration « pour des raisons personnelles ».

Le banquier hérite d’un patronat divisé, marqué par la démission de plusieurs membres entre fin avril et début mai 2022. Notamment, huit syndicats et associations d’entreprises de la CPG que Henri Claude Oyima devra ramener au sein du patronat. Il devra également instaurer un dialogue entre les membres et défendre leurs intérêts dans un contexte de crise économique et sanitaire, où les entreprises tentent de se relancer.

Henri-Claude Oyima est né le 4 décembre 1956 à Franceville. Il a fait l’essentiel de ses études aux États-Unis où il a obtenu ses diplômes en banque notamment. Il cumule plus de 40 ans dans le secteur bancaire.

Sandrine Gaingne

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La compagnie de réassurance gabonaise SCG-Ré lorgne sur les mesures incitatives du Kigali International Financial Center (KIFC), l’organisme gouvernemental rwandais en charge de la promotion de l’investissement.

Dans ce sens, il y a eu une rencontre le 28 juillet dernier à Kigali, au Rwanda, entre Richard Kayibanda, le registraire de la Rwanda Development Board, un démembrement du KIFC chargé spécialement du développement et Andrew Crépin Gwodock, administrateur directeur général de la SCG-Ré. « Hier j’ai eu le plaisir de recevoir Dr Gwodog, administrateur-DG de la SCG-Ré en visite au Rwanda où SCG-Ré a déjà enregistré un bureau régional. On a échangé sur les mesures incitatives et opportunités que SCG-Ré peut exploiter au Kigali IFC », affirme M. Kayibanda.

Au KIFC, apprend-on, SCG-Ré peut bénéficier d’une large gamme d’avantages accordés aux investisseurs dont, aucune restriction sur la propriété ou les actifs étrangers, le rapatriement à 100 % des bénéfices et des incitations fiscales pour les investisseurs qui structurent leurs investissements via le KIFC. De plus, les investisseurs dans le cadre du KIFC bénéficient d’un taux préférentiel d’impôts sur le revenu des sociétés et d’une exonération de la retenue à la source sur les dividendes, les intérêts et les paiements de redevances.

Le Rwanda offre également un cadre d’investissement fiscal compétitif qui encourage certaines activités financières et offre une fiscalité attrayante pour les investissements transfrontaliers intra-africains et internationaux. Les entités et activités opérant par l’intermédiaire du Centre financier international de Kigali bénéficient de l’expansion du réseau d’accords de traités d’investissement développé par le Rwanda.

Depuis le début de cette année 2021, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), déploie ses équipes dans des pays d’Afrique centrale (Cameroun, Congo et République démocratique du Congo) pour rencontrer des compagnies d’assurances. Ceci afin d’étendre son réseau, nouer des partenariats dans le but de consolider ses parts de marchés.

S.A.

Dans le cadre du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece), 100 jeunes gabonais formés dans les métiers de l’agriculture, avec l’appui de la Banque mondiale, vont recevoir de la part du gouvernement des terres pour pouvoir produire leurs semences. Le sujet a fait l’objet d’une rencontre le 28 juillet 2022 à Libreville, entre le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ellah et la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo.

« Ces jeunes ont été formés et nous sommes venus voir avec le ministre de l’Agriculture la suite de ce projet qui consiste à donner des terres à ces jeunes afin qu’ils puissent commencer leur métier », a déclaré Alice Ouedraogo.

La Banque mondiale va apporter les fonds d'amorçage pour que les jeunes puissent s’installer. « Nous sommes en accord avec l’IGAD (Institut gabonais d’appui au développement) qui va apporter son soutien technique à ces jeunes sur une durée déterminée. Si ces jeunes commencent à produire, ce sera notre plus belle réussite », a déclaré la représentante résidente de la Banque mondiale.

D’après le ministère de l’Agriculture, les 100 jeunes ont d’abord été regroupés en 4 coopératives, pour leur permettre d’avoir une surface assez importante. Ils seront installés dans 4 sites, à savoir : Bolokoboué, Okolassi, Andem et sur la route de Cocobeach. « Le but c’est que chaque coopérative ait un espace suffisamment grand pour leur permettre de se développer. Ils sont là pour un certain nombre d’années puisque ces terres sont sécurisées et appartiennent au ministère de l’Agriculture », a expliqué Ndong Biyo’o, conseiller du ministre de l’Agriculture.

L’intérêt de ce projet, pour le gouvernement, est de professionnaliser le secteur agricole et réduire le taux de chômage au Gabon, en accompagnant les jeunes dans les métiers de l’Agriculture. Car, à l’horizon 2025, le Gabon projette de produire localement plus de 50 % de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Ce secteur représente actuellement moins de 5 % du PIB.

Brice Gotoa

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Le système des laboratoires du Gabon fait actuellement l’objet d’une évaluation via l’outil LabNet Scorecard. Il s’agit d’un outil développé par l’African Society of Laboratory Medicine (ASLM) et l’Association of Public Health Laboratory (APHL) qui permet de mesurer la performance des réseaux nationaux de laboratoires.

Menée par des experts du Centre de contrôle et de prévention des maladies en Afrique (CDC Afrique) et de l’African Society of Laboratory Medicine (ASLM), « cette évaluation nous permet d’avoir des données probantes. Et sur la base de ces données, au niveau national, les autorités sanitaires pourront identifier des interventions à mettre en place afin d’améliorer ou de renforcer le système et le réseau des laboratoires », a expliqué Dr Samba Diallo, Conseiller principal en laboratoire Africa CDC et ASLM.

Renforcer l’ensemble du réseau des laboratoires devrait permettre une meilleure coordination et une meilleure mutualisation des ressources afin de mieux cibler et prioriser « les maladies sur lesquelles le Gabon devrait se concentrer. Car, c’est un pays qui a des ressources limitées donc on ne peut pas se permettre de travailler sur toutes les maladies à la fois”, a indiqué Pascale Ondoa, director of science and new initiatives ASLM.

In fine, l’objectif de cette évaluation est d’amener le Gabon à adopter une politique nationale des laboratoires ainsi qu’un plan stratégique avec des plans opérationnels qui vont impacter sur le réseau et les systèmes de laboratoires. « Si derrière cette évaluation, il y a des interventions appropriées qui sont mises en place, la préparation du pays à la réponse aux prochaines épidémies sera meilleure », a promis Dr Samba Diallo.

Historiquement, cette évaluation part de l’épidémie Ebola de 2014 et 2015. Selon Pascale Ondoa, cet outil d’évaluation LabNet Scorecard, avait été commandé à cet effet, par les parties prenantes qui voulaient un outil qui permette d’avoir un regard instantané des différentes fonctions du réseau de laboratoires. Notamment, les fonctions de santé publique et clinique. À noter que le Gabon dispose d’un répertoire de 122 laboratoires.

SG

Au cours des six premiers mois de l’année 2022, Gabon Special Economic Zone (GSEZ), a exporté 17 000 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds, Ndlr) contre 12 730 sur la même période en 2021. Soit une augmentation de 34 %, indique le rapport semestriel de l’entreprise. Les volumes d’exportation au cours de la période sous-revue sont également en hausse de 21 % selon l’entreprise.

Au total, ces exportations ont généré 108 milliards de FCFA entre janvier et juin 2022. Soit une hausse de 55 % en comparaison à la même période en 2021.

Les produits exportés sont notamment du bois transformé à l’instar des feuilles de placage, principalement dans les zones économiques spéciales de Nkok et d’Ikolo.

Créée en juin 2021, la Zone d’investissement spécial d’Ikolo a en effet exporté son 1er conteneur de feuilles de placage le 23 mars 2022. À fin juin dernier, la ZIS d’Ikolo hébergeait déjà quatre usines fonctionnelles, dont trois usines de bois sciés.

Pour sa part, la zone économique de Nkok compte 166 opérateurs de nationalités différentes (Asie, Afrique, Europe). Elle poursuit son développement avec des projets majeurs dont les travaux de construction sont en cours. Entre autres, une usine de fabrication de chaussures en plastique, une raffinerie d’or, deux grandes usines de contreplaqués (3e transformation), et la création d’un port sec, apprend-on.

SG

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Le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) a décidé d’ouvrir une représentation en Asie. La décision a été validée au cours de son conseil d’administration tenu le 15 juillet dernier. Cette représentation devrait permettre au CGC de « couvrir le fret maritime de cette zone », a expliqué Justin Maganga Manfoumbi, président du conseil d’administration du CGC dans un entretien dans le quotidien national l’Union, édition du 28 juillet 2022. Justin Maganga Manfoumbi ne donne pas plus de détails sur la date et le pays où elle pourrait être implantée.

L’ouverture de cette représentation, serait d’un bon apport pour le CGC qui essaie de se relancer après une période de turbulence marquée par la cession passagère de ses missions à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).

Dans ce cadre, le CGC a pris la résolution de réaménager son bureau de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, où il faut mettre en place un pont-bascule, apprend-on. « Le but étant de développer ce secteur et de s’arrimer aux exigences de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Il y a aussi la poursuite des efforts d’assainissement des finances du CGC par la suppression de certaines indemnités liées à la fonction… », soutient le PCA.

Placé sous la tutelle technique du ministère des Transports, le CGC a pour mission principale d’assister le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique d’encadrement du trafic, intégrant tous les modes et les chaînes de transport.

SG

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50 femmes incarcérées à la prison centrale de Libreville vont bénéficier d’une formation dans les métiers de la coiffure, de l’esthétique et du e-commerce du 28 juillet au 15 décembre 2022. Cette formation est financée par l’ambassade de France au Gabon avec l’appui du ministère gabonais de la Justice, dans le cadre des Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (Piscca).

« Ce programme porté par un fonds de solidarité pour les projets innovants du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français se veut un prolongement d’une politique de l’État gabonais plus que volontariste en faveur des droits des femmes », a déclaré Anaïs Noll Mbina, assistante aux métiers d’ouvrage du programme Piscca.

À l’issue de cette formation, ces femmes en conflit avec la loi seront dotées du matériel nécessaire pour favoriser leurs autonomisations et réinsertions professionnelles. Les kits d’autonomisation et les plateaux techniques devraient permettre aux 50 femmes de mieux s’approprier les métiers de la coiffure, de l’esthétique et du e-commerce, apprend-on.

La formation initiée par l’Organisme non gouvernemental Service international de la formation des enfants de la rue (ONG Sifos) Gabon, s’inscrit dans le programme de préparation et de l’autonomisation des femmes et des jeunes. Ce programme qui se déroule à la prison centrale de Libreville est la continuité des activités de l’ONG Sifos lancées le 10 décembre 2021.

Brice Gotoa

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