Le Nouveau Gabon

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Libreville, la capitale gabonaise, accueille dès ce 29 août, et ce jusqu’au 2 septembre 2022, la Semaine africaine du climat (ACW 2022). Pendant cinq jours, il sera question pour les parties présentes d’échanger sur la mise en œuvre des décisions prises lors de la COP 26 (Conférence des parties), notamment sur l’adaptation, l’atténuation, le financement, et de préparer la participation à la COP 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte en novembre prochain. L’événement abordera les risques et explorera les opportunités partagées pour lutter contre les changements climatiques.

Plus de 1000 participants sont attendus en présentiel et d’autres en distanciel, notamment des dirigeants politiques des pays d’Afrique centrale, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations et d’institutions internationales et sous régionales.

« Les changements climatiques sont le plus grand défi du monde, avec un impact déjà ressenti ici en Afrique et dans le monde entier. Le Gabon est heureux d’accueillir la Semaine africaine du climat 2022 et de réunir des dirigeants, des experts et des parties prenantes pour relever ce défi ensemble. La Semaine africaine du climat 2022 nous donne l’occasion de créer une dynamique avant la COP 27 », a déclaré Tanguy Gahouma, conseiller spécial du président gabonais.

La Semaine africaine du climat 2022 est la troisième de la série des Semaines régionales du climat 2022. Elle est organisée en partenariat avec l’ONU Climat et la collaboration du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Banque Mondiale (BM), l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA).

SG

Comme promis par le chef de l’État le 16 aout dernier, le Gabon vient de débourser la somme de 4,1 milliards de FCFA pour le paiement des allocations de rentrée scolaire aux parents d’élève, a-t-on appris auprès d’une source au sein de l’administration gabonaise.

Ces allocations qui bénéficient à 67 000 enfants, selon la même source, comptent pour l’année scolaire 2022-2023. Elles ont été versées plus tôt cette année « afin d’accompagner les familles dans une préparation sereine de la rentrée » prévue le 5 septembre prochain, a affirmé le 16 aout le président de la République, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Gabon. En effet, cette allocation est versée chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

Toujours dans la mouvance de la rentrée scolaire 2022-2023, le chef de l’État a visité plusieurs établissements scolaires, dont l’école publique d’Ondhogo située dans le 1er arrondissement de Libreville. « En ce vendredi, jour de versement de l’allocation de rentrée scolaire, j’ai visité plusieurs écoles. Sur les 20 000 places créées en une année, 10 000 seront opérationnelles dès cette rentrée. Un soulagement pour les élèves qui verront leur temps de trajet scolaire réduit et bénéficieront de bien meilleures conditions d’enseignement », a écrit Ali Bongo, sur sa page Facebook.

Le Chef de l’État visitera également d’autres établissements scolaires de Bizango, Mindoubé, Alibandeng (Libreville), Akournam, Alenakiri, Igoumié carrière (Owendo), Avorbam, Angondjé et Cap Esterias (Akanda), nouvellement construits ou rénovés.

Ces nouveaux établissements qui deviennent opérationnels dès cette rentrée scolaire vont permettre d’augmenter la capacité d’accueil des écoles. Car, le gouvernement veut endiguer le phénomène des effectifs pléthoriques au Gabon. Dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le pays s’est fixé pour objectif de construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre, selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe et permettre l’application réelle de l’école obligatoire.

SG

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Le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Thierry Prospère Mboutsou a procédé le 24 août 2022 à Libreville, à l’inauguration de deux kiosques à café. Cette initiative financée par l’Organisation interafricaine du café (OIAC) vise à promouvoir la consommation du café local dans le pays.

Selon le directeur général de la Caistab, ce projet de consommation intérieure s’inscrit dans la diversification de l’économie gabonaise à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT). Il s’agit de promouvoir le développement de l’industrie du café en Afrique afin d’impacter progressivement le produit intérieur brut (PIB). « C’est dans cette optique que le Gabon a bénéficié d’un appui financier de l’OIAC pour la mise en place des kiosques afin de promouvoir la consommation locale du café made in Gabon », a déclaré Thierry Prospère Mboutsou.

Pour le secrétaire général de l’OIAC, Solomon Rutega, le financement des kiosques à café dans les pays d’Afrique permet de booster ce secteur. « L’implémentation de cette initiative devrait stimuler la consommation intérieure de café et améliorer les revenus, les moyens de subsistance des producteurs africains du café », a expliqué Solomon Rutega. Selon lui, cette initiative a été expérimentée dans certains États membres et devrait être déployée dans d’autres États membres actifs.

Les deux premiers kiosques sont situés au centre-ville (bâtiment abritant l’ancien siège de la direction générale de la Caistab) et au carrefour SNI dans la commune d’Owendo. Dans les prochains jours, d’autres kiosques seront ouverts à l’Université Omar Bongo, dans la zone d’Akanda et à l’aéroport de Libreville. Le but étant de couvrir l’ensemble du territoire national afin d’encourager la population à insérer la culture du café dans leurs habitudes alimentaires.

C’est dans l’objectif d’accroître la consommation du café local dans ses pays membres que l’OIAC a initié en 2019, le projet dit de « Promotion de la consommation intérieure de café en Afrique ». Il vise à accroître la contribution du café dans le développement économique du Gabon, par la mise en place d’une stratégie de promotion des activités de torréfaction, de distribution et de consommation du café.

Brice Gotoa

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Dans une publication diffusée le 24 août, Alice-Bertille Bikissa Nembe, présidente du Conseil d’administration de l’Office pharmaceutique national (OPN), a présenté les avantages économiques de la Pharmacie hospitalière lancée récemment par le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong.

« Les prix offerts dans les Pharmacies hospitalières devront être en deçà de ceux pratiqués dans les pharmacies privées », explique la responsable. Elle ajoute que le conditionnement des médicaments en pharmacie hospitalière est favorable au patient sur le plan économique, car l’usager ici n’achètera que la quantité nécessaire à son traitement. Alors que dans les pharmacies privées, on lui donnera tout le boîtage.

Aussi, affirme-t-elle, « l’État gagne, car la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) ne paiera que le prix du traitement réellement administré aux patients. Et cela évitera les gaspillages, car dans nos maisons, nous nous retrouvons avec des boîtes de médicaments entamées, mais pas terminées vu que le traitement est terminé ».

D’ici quelques mois, renseigne-t-elle, l’OPN va étendre la Pharmacie hospitalière dans les hôpitaux de la coopération ensuite, les centres hospitaliers régionaux du Gabon. Pour bénéficier des produits de cette structure publique, les patients doivent être dûment être enregistrés dans le fichier d’un hôpital et être hospitalisé ou en soin ambulatoire.

S.A.

Le Gabon souhaite atteindre une production de manganèse de l’ordre de 13,5 millions de tonnes à l’horizon 2025, selon les perspectives contenues dans le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025. Ce volume correspond à une hausse production de 3,9 millions de tonnes (40,6 %) par rapport à l’exercice 2021 où le pays a produit 9,6 millions tonnes de manganèse.

Cette évolution s’expliquerait par la mise en œuvre de projets d’investissement d’envergure du PAT (plan d’accélération de la transformation Ndlr), notamment la montée en puissance des nouveaux gisements, et la mise en exploitation du gisement de Mounana par la société Nouvelle Gabon Mining.

Au premier trimestre 2022, la production nationale de minerais et d’agglomérés de manganèse a progressé de 8,6 % à 2,38 millions de tonnes, principalement tirée par Comilog (+17 %), suite au bon rendement de la mine de Bangombé et à la montée en puissance du gisement d’Okouma, apprend-on.

Le Gabon espère donc qu’au cours des années à venir, la production du manganèse va continuer de croître comme c’est le cas depuis plusieurs années. Une croissance soutenue par la forte demande de la Chine qui se positionne comme le premier client du Gabon en 2021.

Sandrine Gaingne

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Les contrôles de gendarmerie dans le Grand Libreville sont interdits, a annoncé le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale Yves Barassouaga. C’était le 24 août à l’occasion de la cérémonie des grandes couleurs, à l’École de gendarmerie d’Owendo.

« Le commandement a pris la décision d’interdire l’exercice de la police de circulation dans le Grand Libreville… Les brebis galeuses, je vous intime vraiment l’ordre de vous adapter au règlement militaire », a affirmé le général Yves Barassouaga.

Cette décision a été bien accueillie par la population. Mais, plusieurs restent sceptiques quant à son application. Car, ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise. En effet, en 2021, le directeur de la voie publique avait déjà interdit les contrôles routiers à Libreville et avait même menacé de révocation les policiers pris en flagrant délit sur les routes.

Mais, jusqu’à présent, les contrôles de police se poursuivent dans les rues de Libreville et les usagers n’ont de cesse de se plaindre du racket des forces de l’ordre.

Dans son discours à la nation le 16 août dernier, le chef de l’État Ali Bongo s’était montré ferme sur cette attitude des forces de l’ordre qui jette l’opprobre sur la profession. « Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et des grandes villes de province. À ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau », avait-il affirmé. Pour le chef de l’État, cette attitude est « inacceptable et condamnable ». Et « vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas », a-t-il prévenu.

SG

Nommés en mars dernier, les Hauts-commissaires de la République ont remis leur tout premier rapport à Ali Bongo Ondimba au cours d’un entretien à Libreville, le 25 août.

Selon la présidence, il s’agit « d’un rapport d’étape sur l’activité politique du président de la République ». Mais les détails dudit rapport ne sont pas révélés. Au terme de la transmission du document, apprend-on, « Ali Bongo Ondimba qui prône la cohésion sociale et le vivre ensemble a renouvelé à ses hôtes des instructions concernant l’implication de toutes les forces vives afin de construire une nation forte et indivisible ».

Lors de leur prestation de serment en avril dernier devant le chef de l’État Ali Bongo, il leur a été donné, entre autres, missions de proposer les modalités de réalisation de l’action politique du président de la République, de dresser des rapports et bilans de l’activité politique du président. Ils doivent également assurer une veille sur l’état de la situation politique au niveau national avec l’ensemble des acteurs de la vie politique et promouvoir l’animation du débat politique auprès des populations dans le cadre des prérogatives qui leur sont conférées.

C’est à la faveur du Conseil des ministres du lundi 13 septembre 2021 qu’a été créé le Haut-commissariat de la République. Cette institution est composée d’un Haut-commissaire général, des Hauts-commissaires et des Commissaires. L’institution est dirigée par Jean Eyeghe Ndong, un ancien opposant au pouvoir en place.

S.A.

Le Gabon vient d’adhérer à la plateforme wambo.org pour prévenir les pénuries des antirétroviraux (ARV) dans le pays, informe Dr Françoise Ndayishimiye, le directeur pays du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (Onusida) pour le Gabon. Le responsable onusien a fait ses adieux ce 25 août 2022 au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, au terme d’un séjour de plus de 5 ans au Gabon.

« Le Gabon vient d’être heureusement enregistré sur une plateforme internationale qui va lui permettre d’importer ses médicaments à moindre coût et qui, je pense, sera une des grandes solutions au pays », a déclaré Dr Françoise Ndayishimiye à la sortie d’audience.

Selon le diplomate onusien, le Gabon est l’un des pays qui prend en charge les personnes vivant avec le VIH gratuitement, nonobstant le fait qu’il y a eu ces derniers temps des ruptures des stocks d’ARV. « Nous avons discuté pour être rassurés que cela ne se répète plus. C’est pourquoi je pars avec un grand espoir », a-t-elle indiqué.

Pour le Premier ministre gabonais, le Gabon et l’Onusida ont nettement fait progresser la lutte contre le VIH/Sida dans le pays. « Cet effort, à l’avenir, sera poursuivi et intensifié », a promis Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.

La plateforme Wambo.org a été mise en place par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Cet outil fournit des informations sur les produits disponibles, les prix, les délais de livraison attendus et le suivi.

Brice Gotoa

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon vient de publier une note selon laquelle, en attendant l’installation dans un nouveau siège, les prérogatives de l’antenne d’Owendo sont transférées à Libreville, « jusqu’à nouvel ordre ».

Dans cette note, l’administrateur provisoire, Christophe Eyi, explique les différentes prestations techniques et opérations de recouvrement ont été transférées à l’agence de Libreville, au siège même de l’organisme, depuis le 12 août. À cet effet, les usagers habituellement servis à l’agence d’Owendo sont invités à se rapprocher de celle de Libreville. Le document ne précise pas à quelle période l’antenne indisponible sera rouverte.

Si certains sont inquiets concernant le transfert des services de la CNSS d’Owendo à cause des perturbations que pourraient connaître les prestations sociales de cette antenne, M. Eyi, lui, semble confiant en indiquant que « la continuité de service » sera assurée.

Nommé au cours du conseil des ministres du 7 mai dernier, Christophe Eyi a fort à faire dans la restructuration de la CNSS qui est en crise au point d’être mise sous administration provisoire. Il lui incombe désormais d’assurer la gestion et la réforme de la CNSS en proie à des dysfonctionnements, sur une période de douze mois. Il a également pour mission de tout mettre en œuvre pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la caisse. Notamment la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs.

S.A.

Les gabonaises promotrices d’entreprises et autres entrepreneures d’Afrique subsaharienne vont bénéficier d’une formation dans le secteur agroalimentaire. Initiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le Réseau agroalimentaire international (IAFN), cette formation est destinée aux femmes dirigeant et possédant des Petites et moyennes entreprises (PME) dans ce secteur.

« L’objectif du programme est d’encourager un nombre sélectionné de femmes entrepreneures en Afrique subsaharienne avec un mentorat individuel et un panel d’experts », indique le site agrifood.net. Cela permettra ainsi, de leur donner l’accès aux connaissances et aux outils nécessaires pour développer leurs entreprises et s’adapter aux marchés en constante évolution.

Ce programme est composé d’un mentorat individuel ; d’un développement des capacités et outils, avec « une formation sur mesure pour améliorer les compétences spécialisées », des ateliers et une interaction avec des leaders mondiaux.

Les femmes sélectionnées, apprend-on, bénéficieront d’une série de formations « sur mesure » pour améliorer les compétences techniques sur des thématiques telles que : l’accès aux services financiers, les ressources humaines, le développement commercial et la commercialisation. Chaque participante devra suivre deux cours obligatoires et choisir au moins deux cours optionnels, selon ses intérêts, ses besoins et ses priorités.

La formation se déroulera à distance via l’Académie d’apprentissage en ligne de la FAO. Ce programme se déroulera sur six mois, soit d’octobre à mars prochains et se conclura par une cérémonie virtuelle de remise de diplômes. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 août 2022.

Brice Gotoa

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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